Title: Programme de gestion participative des ressources naturelles et de lutte contre la d
1Programme de gestion participative des ressources
naturelles et de lutte contre la désertification
au niveau des zones arides et semi arides
maghrébines
Réseau des ONG du Maghreb sur la Lutte Contre la
Désertification www.maghrebdesertification.org
- Vers un modèle de partenariat entre ONG du
Maghreb et collectivités locales
Mounir BENCHARIF (AREA-ED) Coordinateur Maghreb
du ROM-LCD
2Introduction
- Le projet a été monté dans le cadre du ROM-LCD
par 03 ONG - AREA-ED, Algérie,
- ENDA Maghreb, Maroc (assure la coordination du
projet) - ASNAPED, Tunisie
- Il concerne également une ONG libyenne et une ONG
Mauritanienne. - Participent et simpliquent aux activités du
projet les collectivités et les associations
locales des sites du projet (Algérie, Maroc et
Tunisie). - Le partenaire financier au départ le MM/FIDA.
3La mobilisation de cofinancements
- A ce jour le projet a enregistré 02 apports
financiers nouveaux - Le premier a été mobilisé auprès du PNUD par ENDA
Maghreb (coordinateur du projet) - Le second a été mobilisé par AREA-ED auprès de la
Banque Mondiale
4Les activités au niveau des sites
- Organiser des sessions de sensibilisation aux
pratiques d'agriculture durable, - Mettre en œuvre des actions de lutte contre
l'ensablement et de lutte contre l'érosion, - Organiser des ateliers locaux de réflexion et
création de comités locaux, - Apporter un appui aux associations à la
planification et à la formulation de projet, - Favoriser le prise de contacts avec les
partenaires financiers et la création de
partenariats pour les projets formulés.
5Les sites du projet en Algérie
- Les sites du projet sont au nombre de deux et
concernent deux communes de la wilaya de Naâma,
frontalière avec le Maroc - Une commune rurale agro-pastorale Ain
Benkhellil - Une oasis dans les Monts des Ksour Tiout
- Le projet nécessite obligatoirement une
participation des populations locales concernées
et un partenariat avec les institutions locales
6Le partenariat avec les entités locales
Cas de la commune de Tiout
7Le contexte
- La commune de Tiout compte loasis de Tiout
(avec environ 75 de la population et 120 ha de
terres agricoles) et des espaces de parcours.
8Situation économique et sociale
- Au cours des dernières décennies, les programmes
de mises en valeur et de développement agricole
ont permis de porter, grâce à la disponibilité
des ressources en eaux souterraines, la
superficie agricole à près de 500 ha.
9Démographie
- La population nomade est en nette régression
- Tiout accuse à la fois une forte croissance
démographique due à la sédentarisation et une
forte émigration vers les villes du nord
10Nos partenaires locaux et leur rôle
- La wilaya de Naâma exerce lautorité de lÉtat
au niveau de son territoire. Son accord est
absolument nécessaire à tout action. Elle porte
un grand intérêt à nos activités et les
responsables des services techniques participent
aux ateliers. - LAPC de Tiout principale concernée par
laction, son adhésion est nécessaire. Elle a
apporté une contribution notable dans
lorganisation des ateliers - Lassociation du vieux ksar de Tiout simplique
dans la préparation de lactivité, - Lassociation écologique de Naâma facilite les
contacts et la coordination locale entre les
différentes entités et simplique dans
lorganisation des ateliers
11Les limites de ce partenariat
- Son aspect non formel, notamment avec les
organismes de lÉtat, limite la portée de ce
partenariat qui reste tributaire des bonnes
relations avec les autorités locales. - Pourtant les textes règlementaires (code
communal) autorisent les APC à contracter des
partenariats avec dautres entités, mais cette
pratique reste encore peu courante, - Sont pour beaucoup le manque de savoir faire,
la défiance, le doute sur lefficacité dun tel
processus, labsence de traditions et la mode qui
va à lattraction des investisseurs, - La qualité des activités réalisées dans ce cadre
et les résultats positifs obtenus peuvent
susciter un réel intérêt des acteurs locaux et
dans notre cas, amorcer un changement de la
perception du rôle de lONG et de sa capacité à
appuyer le développement local.
12Partenariat avec des entités externes
- Notre projet na pas une portée suffisante pour
répondre aux espoirs des acteurs locaux. Notre
principal objectif est de pouvoir, grâce à lui,
construire une nouvelle génération de projets
multi acteurs avec les collectivités locales et
de mobiliser les financements. - Avec les partenaires au développement des
intérêts se manifestent - Nous avons organisé, avec lappui des autorités
et des associations locales, 02 visites sur les
sites du projet, lune pour des représentants de
la délégation de la Commission européenne en
Algérie, et lautre pour un représentant du
bureau de la Banque mondiale dAlger, - Avec les sponsors un accord de financement proche
- Les représentants dune Compagnie pétrolière
Internationale ont manifesté leur intérêt pour un
projet de lutte contre la désertification à Tiout
et ont effectué une visite dévaluation du site. - Avec la société civile européenne un futur
partenariat - nous avons organisé en novembre 2005 un voyage
déchanges entre société civile française et
algérienne. Les militants du Centre dactivités
sociales et familiales de Bischwiller
(Strasbourg, France) ont effectué un séjour de 04
jours sur les sites du projet. Des intérêts de
partenariat se sont manifestés et nous
envisageons pour lannée 2007 de lancer les
premières activités, notamment des chantiers de
volontariat et des séjours de tourisme solidaire.
13Les contraintes
- Absence dun mécanisme formel de concertation
Collectivité locales/ONG pour la programmation
des actions - Les actions de développement de lÉtat se font
dans un cadre entièrement contrôlé au niveau
central ou dans une certaine mesure au niveau de
la wilaya (Programme centralisé, programme
sectoriel déconcentré (PSD) et Programme hors
PSD. Certes, les inscriptions se basent de plus
en plus sur une concertation des acteurs locaux.
Concertation qui souvent se limite à une simple
consultation ou notification de lAPC - Manque de ressources humaines et financières, et
absence de savoir faire en matière de montage de
projet et de mobilisation de financement au
niveau des communes, notamment des zones
concernées
14Conclusion
- Dans un tel environnement, lONG peut
difficilement sintégrer, à moins dagir comme
une entreprise et de soumissionner aux appels
doffre des marchés. Mais ce nest pas là sa
vocation. - Reste la solution dagir en dehors de tout
contexte c'est-à-dire monter son propre projet
avec les organisation locales et trouver les
financements auprès des sponsors et des
partenaires au développement. - Une solution que nous adoptons actuellement mais
qui est à risque car si elle cadre avec la
réalité sociale et environnementale elle est
souvent assez éloignée des programmations des
autorités et parfois même en contradiction voir à
contre courant. - Nous navons pas toujours un accès à des
informations fiables sur les programmes de lÉtat
ce qui ne nous permet pas de dimensionner
correctement nos actions. - Le projet qui est à sa première année na pas
encore suscité un réel partenariat entre les ONG
maghrébines concernées. Les actions qui se
déroulent dans chacun des pays sont pour
linstant complètement déconnectées les unes des
autres et les échanges faibles. - Leffort en matière de communication et
déchanges dinformations reste entièrement à
faire. Il est à la base de tout partenariat.