Title: Trajectoires adolescentes Logiques territoriales et politiques de la jeunesse
1Trajectoires adolescentes Logiques
territoriales et politiques de la jeunesse
- Christophe MOREAU, Sociologue
- moreau.sociologue_at_orange.fr
- Eurl JEUDEVI
- Chercheur au LARES / Université Rennes 2
2Travaux de recherches
- Pratiques juvéniles
- Pratiques festives
- Espaces publics, milieu ouvert
- Animation, éducation populaire
- Prévention spécialisée
- Insertion sociale
- Souffrances psychiques
- Politiques publiques locales, nationales,
européennes
3Éléments de réflexion
- 1 Lecture anthropologique de ladolescence
aujourdhui - 2 Constats et enjeux pour les politiques
publiques et le travail social - 3 Recommandations européennes pour la prise en
charge des adolescents violents en milieu ouvert
4Données de cadrage sur les adolescents
- Les ados sont bien portants pour la grande
majorité, plein de vitalité - Des risques spécifiques à cet âge, avec des
différences fortes entre les genres - 5 à 10 de mal être selon les études
- 15-20 de très vulnérables
- Entre 1 et 7,5 dabsentéisme scolaire selon les
études, mais une préoccupation accrue depuis 1979 - Une progression des consommations de psychotropes
- Une prégnance de la délinquance des mineurs et
une progression - Progression de la monoparentalité (18 dans le
Départ 35, 20 en ville) - Augmentation des prises en charge psychiatriques,
notamment pour les filles - Progression des grossesses (4,3/1000) et de lIVG
(9/1000) - Recours au psychiatrique de 16 à 28 /1000 entre
1991 et 2000 - Les adultes quils apportent des réponses à mes
questions 88 , quils maiment et me rassurent
88 , quils maident à réussir ma vie 85,
quils aient de lautorité 57 , quils soient
des copains 43 . - Une demande récurrente découte, de relation à
ladulte
5Les jeunes du bas des tours
- Questions institutionnelles
- La constitution des groupes de jeunes
- Le rejet des pratiques de loisirs structurés
- Loccupation des espaces publics
- Les activités nocturnes
- Les comportements déviants ou délinquants
- Problématique des chercheurs
- Le passage à lâge adulte
- Les politiques institutionnelles
- Les relations ethniques
- Partons à la rencontre de ces jeunes, âgés de 13
à 20 ans, en soirée, sur leurs espaces de
regroupements
6Voyageurs Excès de singularité Déplacement,
présence-absence Recherche identitaire, Pb
sédimentation des expériences Pas de
responsabilités individuelles durables Attrait
pour le risque et livresse , transgression
absurde
Villageois Politisation Présence publique,
appropriation durable des territoires Appropriatio
n déléments identitaires en continuum Capacité à
négocier avec laltérité (parité) Souhait de
contribution sociale Attrait pour le risque et
livresse dans une transgression structurante
Enfance Monde de lautre, Adhésion sans distance
Hypothèse de typologie des jeunes
7Modèle explicatif
- La capacité sociale, dite de personne, émerge à
ladolescence - Elle consiste en une prise de distance avec le
statut denfant, et avec le réel accès à la
singularité, à la divergence, à la distance, à la
finitude, au doute, à la création - Dans ce mouvement dialectique de la personne,
chacun doit alterner divergence et convergence,
absence et présence, doute et choix singularité
et politisation - Ladolescent qui installe cette dialectique
accède dabord de façon excessive à la
singularité - Nombre denfants pouvaient sadapter à un certain
nombre de difficultés mais le passage à
ladolescence révèle parfois une difficulté ou
une incapacité à être
8Impact de lémergence à la personne sur les
autres modalités rationnelles
9(No Transcript)
10Rites de marge Espaces extérieurs Enseignement
Mort symbolique
Les rites de passage à lâge adulte en
anthropologie A. Van Gennep
Sans ladulte aujourdhui
Rites dagrégation Passage officiel Attributs
dadulte Reconnaissance sociale Regard de la cité
Rites de séparation
Déficit aujourdhui
11Dautre part, modification de la dialectique
émotionnelle
- Une autre dialectique, celle du désir, se
réinstalle au moment de ladolescence, en lien
avec les modifications biologiques (hormonales) - Lenfant savait sinterdire et sautoriser,
maîtrisait plus ou moins ses affects et ses
émotions grâce à la présence adulte - Ladolescent doit réapprendre cela, en étant son
propre référent (moins de recours au père et plus
de recours aux pairs) - Il est pertinent de sinterroger sur les
interactions entre la dynamique sociale (identité
de la personne) et la dynamique émotionnelle
(traitement des pulsions en désirs et en valeurs)
12Laffiliation sociale dialectique ethnico -
politique
Tendance à la singularité Création de
soi Distance critique / environnement
social DIVERGENCE
Tendance à la politisation Négociation avec
laltérité Tendance au conformisme CONVERGENCE
13La régulation des comportements dialectique
éthico-morale
Tendance au renoncement Payer le prix de la
sécurité idéaliser un bien Distance critique /
pulsions et désirs
Tendance à lautorisation La licence, la
jouissance Prendre le risque / avoir le droit
à Investissement de ses désirs
14Modèle traditionnel localisé ?
Renoncement Ethique idéaliser le
bien Sécurité et renoncement Conformisme
pulsionnel
Singularité - - Peu de création de soi
Contrôle interne intériorisation de
linterdit
Environnement technique et spatial Plus rural
Politisation Conformisme social
Jouissance - - Se donner le droit à
Contrainte externe Confiance entre les
gens Confiance dans les institutions
15Modèle contemporain urbain mondialisé ?
Contrainte interne Quête de soi Prise de
risque identitaire Déclin des institutions
Singularité Création de soi
Renoncement Ethique idéaliser le bien Sécurité
et renoncement
Environnement technique et spatial Plus urbain
Jouissance Se donner le droit à Prise de
risque pulsionnelle
Politisation - Ni conformisme ni négociation
Contrôle externe Vidéo surveillance Contrôle
institutionnel Contrôle communautaire
Déclin de linstitution Liens faibles
16Conclusions provisoires sur les comportements
adolescents
- Enjeu identitaire prédominant
- Accéder à soi
- Quête de reconnaissance, déficit fréquent
destime de soi - Difficulté à instaurer la permanence de la
personne - Difficulté à articuler singularité et
politisation - La souffrance dans lexistence sociale peut
générer un repli sur la divergence identitaire
(incapacité à négocier, à faire avec, à être
avec). - Enjeu comportemental et émotionnel à accompagner
- Compensation émotionnelle dun déficit à être
- Recours à la douleur, à livresse, pour exister
- Tendance à la jouissance immédiate
- Déficit social dapprentissages de la restriction
- La souffrance dans lexistence sociale peut
générer une insensibilisation (absence de
culpabilité et ultra jouissance) ou une apathie
(incapacité à vouloir) - Tous ces enjeux sont fonction, bien sûr
- A de la structuration de la personne
- B de lenvironnement social
172 Constats et enjeux pour les politiques
publiques et le travail social
- Les politiques adolescence jeunesse sont
jeunes - Elles sont axées sur la responsabilité porter
son projet, assumer ses engagements et le contrat
social - Faible intérêt pour la question identitaire
- Détricotage des appartenances
- Lévolution des sociétés occidentales nous dirige
vers plus de singularité mobilité,
renégociation permanente des choix sociaux,
matrimoniaux, résidentiels, relationnels
18Évolutions sociologiques
- IDENTITES PLUS SINGULIERES
- Disparition des cadres traditionnels
dintégration (modèle de lexpérimentation,
Galland) - Époque de la construction de soi ou de la
société réflexive (Giddens) - De ce fait, déclin de linstitution (Dubet)
- Individualisme négatif par déficit de cadres
collectifs (Castel) - Fatigue dêtre soi (Erhenberg)
- ESPACES PUBLICS MOINS INVESTIS
- Modifications de la morphologie urbaine, ORU,
péri urbanisation et étalement urbain, diminution
progressive de la part des espaces publics dans
laménagement des communes - Modifications des pratiques spatiales des
jeunes affaiblissement des pôles
traditionnels de regroupement , accroissement
des mobilités urbaines et interurbaines, rejet
des équipements publics existants.
19Évolutions sociologiques
- PRATIQUES PLUS IMMEDIATES
- Fort équipement des ménages en matière notamment
de vidéo et de jeux vidéo - Apparition de lespace public numérique
(téléphones portables, messagerie instantanée,
blogs) - Engagement / désengagement
- Rapport à lobjet très prégnant (internet)
- COMPORTEMENTS PLUS IMPULSIFS
- Exigence de consommation
- Recherche de livresse, du vertige
- Esquive / cadre
- Incivilités, pré délinquance, délinquance
20Labsent Silence-fugue
Voyageurs NI NI Reconnaître les
singularités Avoir un tiers dans la rupture (pour
le jeune, pour lanimateur) Valoriser limage de
soi du jeune Bouillonnement émotionnel à
accompagner (sexe, ivresse, vertige) Travailler
sur les transgressions dans le non
jugement Stimuler pour les sans envie ,
dépression, trouver la passion
Très peu daction Absence de projet et
doutils EXCLUSION RENFORCEMENT
Une partie de laction actuelle espaces
publics, Convivialité, associations
Villageois Oui mais Valorisation
publique Valoriser les passages,
lagrégation Développer les liens avec le
politique Travailler sur le plaisir, les freins,
lémotionnel
Enfance Monde de lautre, Adhésion sans distance
Lenfant bulle Enfant objet enfant tyran
Polarisation de laction actuelle
21 3 - Recommandations européennes pour la prise
en charge des adolescents violents Téléchargeable
sur le site internet IRTS de Bretagne
22Quelques récurrences dans les modèles de familles
- Absence du père (physique ou symbolique)
- Absence de tiers dans la construction identitaire
- Isolement de la famille
- Violence dans la famille et dans le couple
parental - Difficulté à comprendre le système de filiation
(qui est qui) - Concentration de ces situations dans les
quartiers populaires
23Approche critique
- Nombreux diagnostics et nombreuses mesures ,
mais difficulté à interagir sur les relations
familiales concrètes - Pléthore dacteurs et de décisions, prégnance du
doute méthodologique et éthique - Discontinuité de laction et fragmentation des
principes éducatifs - Mainlevées et classements des procédures
- Problèmes dans la mise en uvre, le suivi,
lévaluation des placements - Traitement de la responsabilité (de la famille,
du travailleur social, du juge) mais peu de prise
en compte des questions identitaires - Dilemme du professionnel protéger lenfant ou
le parent ?
24Questions sur le processus éducatif
- Différencier les âges
- Aider à se construire son identité singulière
(genre, place dans les générations, lien avec la
mère, lien avec un tiers qui peut être le père,
mais aussi un oncle, un référent du quartier) - Enjeu de la perception de soi (A construire une
image de qui je suis et de mon comportement,
donner du sens aux mots utilisés B perception
des autres C perception de ma responsabilité) - Enjeu de la régulation émotionnelle (avoir du
plaisir avec dautres, fixer les limites)
25Questions sur la relation éducative
- Question du système mais aussi des pratiques
professionnelles - Dissocier des âges et des modalités daction
(enfance, adolescence, entrée dans lâge adulte) - Détection précoce
- Réduire le temps de réaction institutionnelle
(justice) - Organiser une méthode pour identifier un référent
principal - Dire mais aussi être dans la relation éducative
(dimension existentielle décalage entre la
culture du dire dans le travail social et
lexpérience juvénile) idée dapprentissage
réciproque - Nécessité de définir un projet personnel pour
lenfant et pour chaque membre de la famille un
projet général ne suffit pas pour tous les
membres de la famille - Instaurer un plan daide, et non pas exclure
- Traiter la situation personnelle et non le
problème - Nécessité dexpliquer le plan daide aux
familles - Articuler le travail social dans la famille et le
travail social dans le quartier / communauté - Articuler le travail social dans la sphère privée
et dans la sphère publique
26Les recommandations concernent
- 1 Lorganisation des systèmes institutionnels
- 2 - La détection précoce
- 3 Coopérations entre le professionnel, lado,
la famille - 4 Le plan daide
- 5 La continuité
- 6 La participation
- 7 La relation
- 8 Attitude professionnelle
- 9 Méthodes spécifiques, formation
- 10 Travail avec les familles
- 11 Rôle de la sanction
- Téléchargeable sur le site de lIRTS de Bretagne
27Le sujet est inépuisable
28Critères de qualité sur les systèmes
institutionnels
- Au niveau national
- Nécessité davoir une loi et des règlements pour
la protection des enfants et des adolescents - Responsabilité de laide à un niveau régional,
malgré les risques dinégalités - La répartition des responsabilités doit être
claire - Laide doit sétendre a minima jusquà 21 ans
- Laide doit être organisée de façon
décentralisée, les responsabilités locales, les
structures de coopération clairement inscrites
dans des réseaux locaux, avec un haut degré de
professionnalisme
292 - La détection précoce
- Létat a une fonction de gardien du bien être
- Dépistage précoce de toutes les familles, les
situations à risque et les facteurs de risque - Pour éviter leffet contrôle , le dépistage
doit sinscrire dans un système daide aux
familles à risques
303 - La prévention
- Les comportements violents sont basées sur les
expériences précoces des enfants - La prévention précoce systématique doit avoir
lieu dans les institutions de la petite enfance - Un travail de soutien aux familles est nécessaire
soutien financier, apprentissage linguistique,
développement de compétences parentales - Renforcer les compétences sociales des enfants,
ou les compétences de résilience - Introduire des programmes spécifiques de
prévention des violences
31Quatre systèmes Lécole
- Sensibilisation des professionnels et du
système, sur le plan individuel et sur le plan
des programmes - Les professionnels doivent avoir la
responsabilité de la personne toute entière,
les intérêts de lenfant, et non pas seulement le
processus dapprentissage - Développer des compétences déducation sociale
- Clarifier une philosophie dintervention et une
mise en uvre systématique dinterventions (la
classe, lécole, le système) protocole
dintervention
32Quatre systèmes la protection sociale
- Système le plus ouvert qualifier, former, aider
à la réflexion des professionnels lintégrer
mieux au travail social - Entre les institutions statutaires et non
statutaires , limportant est surtout le
contact avec les jeunes, la régulation locale, le
financement
33Quatre systèmes le système judiciaire
- Rôle important, mais nécessité de coopérations
avec les autres systèmes, - Nécessité daffirmer clairement le soutien aux
jeunes - Joue le rôle dun tiers
- Problème du délai entre les actes et le jugement
et la peine
34Quatre systèmes le système de santé
- Généralement ce système est peu connecté aux
autres systèmes - Contractualiser les coopérations
- Le système de santé doit prendre plus de
responsabilités concernant les comportements
violents à un âge précoce
355 la coopération
- Contrats entre les différents systèmes au niveau
nationale - Mise en place de structures de coopération,
indépendamment des problèmes - Transparence et clarté des systèmes de
coopération qui définissent les différentes
tâches et responsabilités - Clarté et transparence de lintervention concrète
- Nécessité dun processus de coordination
- Engagement des professionnels, indépendamment des
cas concrets
367 - Formation des professionnels
- Nécessité dune bonne formation initiale
- Identifier les raisons des comportements violents
- Percevoir les signes de comportement violents et
les facteurs de changement - Prendre en charge les adolescents aux
comportements violentes - Être formé à la coopération avec les autres
réseaux
37Le processus daide
- 1 philosophie
- Se centrer sur les besoins, les intérêts et les
ressources de ladolescent et de son
environnement - Ne pas se limiter au comportement violent
- Le processus de soutien est une collaboration
constructive, un processus dapprentissage
réciproque - Le point de vue de lado doit être
systématiquement associé à la définition du plan
daide, à sa réalisation, à son évaluation - Nécessité dune grande flexibilité et dune
ouverture aux changements
382 - Ajustement
- Adéquation entre la mesure et la personne
concernée - Sadapter à la situation personnelle, à lâge,
lhistoire, lenvironnement social de lado - Pas de solutions standard
- Évaluer si la mesure est positive pour
ladolescent ou bien positive pour les
institutions (se débarrasser dun pb) - Considérer que les interventions peuvent générer
une nouvelle escalade
393 Coopérations entre le professionnel, lado,
la famille
- Toutes les personnes qui sont concernées ont la
possibilité de formuler leurs intérêts. - Coopération débute au premier point de (ré)
action au comportement violent. - Coopération comprend les ressources de
l'adolescent et de son environnement social - La coopération se concentre sur une réaction
adéquate à la personne et non au problème. La
personne est au cur de la coopération. - La coopération et la procédure d'aide sont
transparentes. - L'adolescent et les parents sont informés de
toutes les étapes du processus d'intervention. - Ils sont impliqués dans toutes les décisions, ils
peuvent obtenir des copies de tous documents ou
dossiers.
404 Le plan daide
- Il existe un plan daide élaboré par tous les
membres du processus - Responsabilités transparentes et claires
- Les objectifs sont réalistes, adaptés, planifiés
et flexibles, évaluables - Les attentes de ladolescent sont reconnues et on
leur reconnaît le statut de sujet de leur vie - Calendrier, objectifs et responsabilités
spécifiques, répartition des responsabilités - Intensité et spécificité de laction de chacun
sont revues en permanence
415 La continuité
- Continuité des mesures
- Continuité des professionnels
- 6 La participation
- Les résultats sont meilleurs si les personnes
sont impliquées - Il y a un décalage entre les textes et la réalité
- Les professionnels doivent être formés pour
encouragé la participation
427 La relation
- La relation entre les professionnels et les
jeunes (et leurs parents) est importante pour
atteindre le groupe cible, pour motiver au
changement et pour atteindre des résultats - Les relations se fondent sur la continuité, la
patience, le cadre et le contenant, la
structuration. - La vraie relation est basée sur l'authenticité.
- L'adolescent doit sentir qu'il / elle qu'elle est
considéré comme un sujet personnel - Alors la peine peut également être utile.
438 Attitude professionnelle
- Lattitude est un équilibre entre la
confrontation (le conflit) et le regard positif - Clarté et transparence dans la définition des
limites - Responsabilisation de ladolescent en partant des
non-dits et des préjugés concernant les
situations de violence dans lesquelles il a été
impliqué. (la confrontation à la réalité, la
compréhension de la situation des victimes, le
développement de l'empathie). - Les fugues de jeunes (au sens littéral ou
symbolique) sont susceptibles dinterroger la
pertinence et lapplication dune mesure
daccompagnement. - Les jeunes ont besoin dexpérimenter des
situations sociales dans lesquelles ils peuvent,
en agissant sans violence, développer leur estime
de soi. Les conduites violentes se produisent le
plus souvent avec le groupe de pairs. Ces groupes
devraient être impliqués dans le processus
dintervention ou, à défaut, il est nécessaire
dorganiser dun nouvel environnement social
autour du jeune. - Les différences entre les sexes doivent être
impérativement prises en considération afin
daider à mise en place et la réalisation du
projet personnalisé.
449 Méthodes spécifiques, formation
- Il est intéressant de développer et dévaluer des
pratiques fondées sur des groupes
dapprentissages - Il est souvent nécessaire d'organiser de
nouvelles expériences de vie. - Il est utile pour le jeune de comprendre la
situation de la victime. - Il est nécessaire de renforcer l'estime de soi et
le sentiment defficacité sociale du jeune en
dehors du cercle de violence.
4510 Travail avec les familles
- La constellation familiale doit faire lobjet
dune réflexion approfondie (en sattachant plus
particulièrement aux absents dans cette structure
familiale ...) - Il doit y avoir un mouvement douverture en
direction de différents styles de vie et la
culture (Une réflexion sur la normalité et de la
spécificité de la situation familiale doit être
impérativement engagée), - La biographie de la famille doit être pris en
considération. - Il est le plus souvent nécessaire et utile de
renforcer les compétences parentales.
4611 Rôle de la sanction
- Une sanction pénale peut aider lexercice dune
mesure daccompagnement éducatif. Pour cela, il
est nécessaire que le jeune ait bien compris le
sens de la peine ainsi que ses liens avec
d'autres mesures daides.