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LE RETARD MENTAL

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Title: RETARD MENTAL Author: Dr Martine FOUCHET Last modified by: Admin Created Date: 5/8/2002 2:27:53 AM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: LE RETARD MENTAL


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LE RETARD MENTAL
  • Dr Martine FOUCHET
  • Médecin Chef
  • Centre Hospitalier Sainte Marie

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  • 1. HISTORIQUE
  • Au début du XIXème  inadaptés 
  • Ce sont les déficits les plus graves qui ont
    dabord intéressés les observateurs
  • Esquirol (1818) l homme en démence est privé
    des biens dont il était comblé cest un riche
    devenu pauvre. Lidiot, lui, a toujours été dans
    l infortune et la misère
  • Idiotie ? imbécillité ? débilité

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2. DEFINITION
  • Arrêt du développement ou développement
    incomplet, caractérisé essentiellement par une
    insuffisance des facultés qui déterminent le
    niveau global d intelligence
  • Prévalence 1
  • Sexe ratio 1,5 en faveur des hommes qqs le
    niveau de déficience

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2. DEFINITION (suite)
  • Critères diagnostiques selon le DSM IV
  • 1 - Fonctionnement intellectuel significativement
    inférieur à la moyenne mesuré par un test de QI
    passé de façon individuelle
  • 2 - Déficits concomitants ou altérations du
    fonctionnement adaptatif actuel (c-à-d de la
    capacité du sujet à se conformer aux normes
    escomptées à son âge dans son milieu culturel)
    concernant au moins 2 des secteurs suivants 
  • Communication
  • Autonomie
  • vie domestique
  • aptitudes sociales et interpersonnelles
  • mise à profit des ressources de lenvironnement
  • responsabilité individuelle
  • utilisation des acquis scolaires
  • travail, loisirs, santé et sécurité.
  • 3 - Début avant l âge de 18 ans

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3. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
  • Des déficits sensoriels malvoyance, surdité...
  • Des déficits instrumentaux dyslexie, dysphasie,
    dysgraphie, dyscalculie, trouble de
    latéralisation
  • Des handicaps moteurs  infirmité motrice
    cérébrale
  • Des pseudo-arriérations culturelles des enfants
    transplantés parlant une langue étrangère
  • Des retards scolaires dus à l'absentéisme
  • Des retards liés à des troubles psychoaffectifs
  • Des troubles psychiatriques psychoses
    infantiles, dépression.

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4. CLASSIFICATION
  • QI ? 20 RM PROFOND
  • 20 lt QI ? 34 RM GRAVE
  • 35 lt QI ? 49 RM MOYEN
  • 50 lt QI ? 70 RM LEGER
  • 70 lt QI ? 80 Frontière avec normalité


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5. ETIOLOGIE
  • La recherche dune étiologie représente une
    démarche indispensable qui doit être
    systématique, pour répondre aux parents, pour
    donner un conseil génétique.
  • Il faut souligner le caractère multifactoriel du
    processus qui introduit et module lorganisation
    des RM.
  • Les facteurs psychosociaux apparaissent dautant
    plus important quon se situe dans la cadre du RM
    léger. Outre les facteurs socio-économiques, le
    climat affectif joue un rôle fondamental. Il a
    été démontré les effets désorganisateurs des
    carences affectives graves (hospitalisme).
  • Statistiquement, plus le déficit est profond,
    plus grande est la possibilité de trouver une
    cause organique.
  • La mise en évidence dun facteur étiologique
    précis ne doit pas faire méconnaître
    lassociation de plusieurs facteurs.
  • Dans 50 à 60 des cas environ, on retrouve un
    facteur étiologique patent avec les moyens
    actuels dinvestigations. Ils peuvent être
    primitivement biologiques, primitivement
    psychosociaux, ou une combinaison des deux.


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5.1 Causes prénatales
  • 5-1-1 Les aberrations chromosomiques
  • Trisomie 21 (mongolisme, syndrome de Down)  la
    fréquente, 1/700 naissances.
  • Trisomie 18,
  • trisomie 13,
  • Aberrations gonosomiques (syndrome de Klinefelter
    XXY)


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5.1 Causes prénatales
  • 5-1-2 Les anomalies génétiques
  • Syndrome de lX fragile (1/4 000 chez ? et 1/7000
    chez ?)  mutation du gène FMR1 sur le chromosome
    X qui ne produit plus une protéine importante
    lors du développement pré et post natal du
    cerveau. Ds la majorité des cas, il existe des
    caractéristiques associées à lautisme (battement
    des mains, contact visuel réduit, anxiété et
    sautes dhumeur)
  • Phénylcétonurie (1/15 000 naissances)  trouble
    enzymatique empêchant la dégradation de la
    phénylalanine (acide animé) diagnostiqué par le
    test de Guthrie. Le RM peut être évité si un
    régime approprié est respecté
  • Galactosémie (1/35 000 naissances)
  • Sclérose tubéreuse de Bourneville (1/10 000) Tb
    lié à un problème de différenciation et de
    migration des cellules et, tout dépendant de
    l'emplacement des tubercules, des aspects
    différents du développement de la personne seront
    atteints. Prévalence d'environ
  • Syndrome de Lesch Nyhan (1/200 000 naissances)
    Syndrome lié au dysfonctionnement du métabolisme
    des purines ce qui cause une production excessive
    dacide urique. La prévalence est très faible,
    soit environ. Seuls les garçons sont atteints par
    ce syndrome.)


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5.2 Causes périnatales
  • - Infections maternelles (rubéole, rougeole,
    toxoplasmose, syphilis, VIH, herpès vaginal)
  • - malnutrition
  • - alcoolisme maternel/prise de drogue
  • - faible poids à la naissance
  • - hypoxie
  • - traumatismes (forceps)
  • - radiations ionisantes


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5.3 Causes post-natales
  • - encéphalites, méningites, encéphalopathies
    post-vaccinales
  • - Traumatismes crâniens
  • - Tumeurs cérébrales
  • - Intoxications (plomb/saturnisme)
  • - Hypothyroïdie
  • - Déficit en iode
  • - Troubles mentaux sévères (troubles
    autistiques)
  • - Carences de maternage  absence de stimulations
    physiques et sensorielles
  • - Absence de soins de santé


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6. CLINIQUE
  • 6.1 RM LEGER
  • 6.2 RM MOYEN
  • 6.3 RM GRAVE
  • 6.4 RM PROFOND
  • 6.5 TROUBLES MENTAUX ASSOCIES


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6.1 RM LEGER
  • QI entre 50 et 70 (80)
  • Apprennent à parler avec retard mais acquièrent
    habituellement une maîtrise du langage suffisante
    pour converser avec autrui.
  • Généralement autonomie complète en ce qui
    concerne les besoins quotidiens (alimentation,
    toilette, habillage, contrôle sphinctérien) et
    les tâches pratiques et domestiques, même si plus
    lent.
  • Les difficultés concernent essentiellement les
    performances scolaires (lecture et écriture). Ils
    peuvent faire des acquisitions scolaires jusquau
    niveau de la 6ème environ.
  • On parle dâge mental de 9 / 12 ans
  • Avec des mesures de soutien appropriées, ils
    réussissent habituellement à vivre en société, de
    manière indépendante ou dans un milieu protégé.
  • Une étiologie organique est retrouvée chez une
    minorité des cas.


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6.1 RM LEGER (suite)
  • Lidéal consiste à proposer des programmes
    éducatifs différentiés visant à développer les
    facultés et à compenser les déficiences et
    maintenir les acquis
  • En général, les difficultés comportementales,
    émotionnelles et sociales et les modalités de
    traitement et dassistance que ces personnes
    nécessitent sapparentent plus aux difficultés
    rencontrées chez des sujets dintelligence
    normale quà celles de sujets présentant un RM
    moyen.


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6.2 RM MOYEN
  • QI entre 35 et 49 (10)
  • Ils acquièrent des aptitudes à la communication
    durant la première enfance.
  • En règle la maîtrise dun langage verbal simple
    est acquise bien quavec retard, celle du langage
    écrit est inconstante.
  • Scolarité possible jusquau CP, CE1. Certains
    peuvent avoir des rudiments de lecture,
    décriture et de calcul.
  • Rarement indépendants à lâge adulte. Cependant
    ils peuvent apprendre à se déplacer seuls dans
    des endroits connus.
  • Ils sadaptent bien à la vie en communauté,
    généralement dans des structures protégées.
  • Chez la plupart on peut mettre en évidence une
    étiologie organique. Dans une proportion non
    négligeable, le RM est associé à un autisme
    infantile ou à un autre trouble global du
    développement  ces troubles ont une influence
    majeure sur le tableau clinique et sur la prise
    en charge. De plus, on peut retrouver plus
    fréquemment une épilepsie.


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6.3 RM GRAVE
  • QI entre 20 et 35 (3 à 4 )
  • Pendant la première enfance, ils ne développent
    que peu ou pas de communication verbale. Langage
    réduit mais permettant une certaine communication
    verbale.
  • Pas daccession à la communication écrite.
  • Age mental de 3 à 6 ans.
  • Association fréquentes à un déficit moteur
    important ou dautres déficiences témoignant
    dune altération dune anomalie cliniquement
    significatives du développement du SNC.
  • Tableau clinique assez semblable aux RM moyens.


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6.4 RM PROFOND
  • QI ? 20 (1 à 2 )
  • Enfant souvent grabataire avec vie végétative
    (pas de contrôle sphinctérien), absence de
    langage.
  • La plupart des sujets ont une pathologie
    neurologique définie responsable de leur RM.
  • Association habituelle avec des déficiences
    physiques affectant la motricité, dune
    épilepsie, et de troubles visuels et auditifs.
  • Enfin, on retrouve très souvent une forme sévère
    de trouble envahissant du développement (autisme)
    surtout chez les sujets capables de se déplacer.
  • Nécessité dune assistance et une surveillance
    permanente.


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6.5 TROUBLES MENTAUX ASSOCIES
  • Ts les types de troubles mentaux peuvent se
    rencontrer dans 1/3 à 2/3 des cas.
  • Les plus fréquents sont
  • ? Troubles envahissants du développement
  • ? Troubles de lhumeur
  • ? Troubles de lattention, hyperactivité
  • ? Schizophrénie


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7. PRONOSTIC
  • lié à plusieurs facteurs
  • ? Caractéristiques du RM
  • ? Existence de troubles mentaux associés
  • ? Étiologie
  • ? Milieu dans lequel évolue lenfant

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8. ELEMENTS POUR UNE APPROCHE PRATIQUE DE
L ENFANT ET DE SA FAMILLE
  • Nécessité dune approche globale
  • gt Approche clinique multidimentionnelle
  • Comprendre la problématique familiale et les
    interrelations entre la réalité de lenfant et
    lattitude familiale
  • Connaître les mécanismes psychopathologiques pour
    actions de prévention

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8- (suite)Dialogue avec les parents
  • Faire accepter non pas le handicap mais lenfant.
  • Susciter chez la famille le désir de le
    comprendre et de laider à sépanouir.
  • Associer les parents de façon stable à un travail
    thérapeutique au long cours.
  • Leur ménager un espace de parole.

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Environnement éducatif, scolaire, professionnel
  • Faut-il ou non placer en institution un enfant ou
    un ado présentant un RM ?
  • Noubliez pas quils deviendront des adultes

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Environnement éducatif, scolaire, professionnel
  • Faut-il ou non placer en institution un enfant ou
    un ado présentant un RM ?
  • Noubliez pas quils deviendront des adultes
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