COLITES INFECTIEUSES AIGUES GRAVES DIAGNOSTIQUE ET PRISE EN CHARGE - PowerPoint PPT Presentation

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COLITES INFECTIEUSES AIGUES GRAVES DIAGNOSTIQUE ET PRISE EN CHARGE

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Title: DYSFONCTION DIAPHRAGMATIQUE: les ENJEUX EN VENTILATION MECANIQUE Author: GAINNIER Last modified by: Anne Created Date: 7/12/2004 1:04:34 PM – PowerPoint PPT presentation

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Title: COLITES INFECTIEUSES AIGUES GRAVES DIAGNOSTIQUE ET PRISE EN CHARGE


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COLITES INFECTIEUSES AIGUES GRAVESDIAGNOSTIQUE
ET PRISE EN CHARGE
  • R LEPAUL ERCOLE DESC Réanimation médicale

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Introduction
  • La colite aiguë grave (CAG) survient le plus
    souvent au cours de l'évolution d'une maladie
    inflammatoire chronique intestinale (MICI).
  • Les autres causes notamment infectieuses restent
    rares et surviennent habituellement dans un
    contexte évocateur.

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Définitions
  • LOMS définit une diarrhée aiguë par lémission
    de plus de 2 selles très molles à liquides par
    jour depuis moins de 14 jours
  • de même, une colite est dite aiguë lorsque son
    diagnostic est porté dans les six semaines
    suivant le début de la diarrhée

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Critères de gravité
  • Il n'existe pas de définition consensuelle de la
    CAG dans la littérature. Les critères proposés
    sont cliniques, biologiques et morphologiques.
  • Signes digestifs de lésions coliques sévères 
  • - gt 6 selles / jour    
  • - émissions glairo-sanglantes  
  •   - douleurs abdominales intenses
  •   - hémorragie massive

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Critères de gravité
  • Manifestations générales ou paracliniques
  •   - fièvre ? 385
  • - tachycardie ? 120/mn
  • - hypotension  lt 9 mm Hg
  • - anémie avec Hb lt 75 de la normale
  • - amaigrissement gt 10

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Critères de gravité
  • Complications 
  • - perforation  
  •   - choc septique 
  •   - hémorragie massive

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Criteres radiologique
  • Les critères radiologiques ne sont pas pris en
    compte dans la définition.
  • Néanmoins, l'ASP demeure un élément de
    surveillance indispensable.
  • Le terme de mégacolon toxique est fréquemment
    utilisé dans la littérature anglosaxonne pour
    désigner une CAG

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Megacolon toxique
  • dilatation colique gt à 6 cm mesurée au niveau du
    colon transverse au cours d'une colite sévère.
  • Fdr colectasie germes invasifs comme Clostridium
    difficile, Shigella ou cytomégalovirus
  • Les colectasies sont favorisées par la prise de
    ralentisseurs du transit.

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Degré de séverité cliniqueCritères de Truelove
et Witts ( Critères doxford )
  • SEVERITE CLINIQUE légère modérée sévère
    et biologique
  • selles / 24h. lt 4 4 -
    6 gt 6
  • pouls (/min) lt 90 90 -
    100 gt 100
  • hématocrite () normale 30 - 40
    lt 30
  • perte pondérale () aucune gt 10
    gt 10
  • température (C) aucune lt 38.5
    gt 38.5
  • VS (mm/h) normale 20 - 30
    gt 30
  • albuminémie (g/L) normale 30 - 35 lt
    30

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Degré de séverité Rx
  • ASP présence d'une aérogrêlie,
  • d'îlots muqueux
  • et d'un aspect de double contour (
    correspondant anatomiquement à des ulcérations
    profondes et à un décollement muqueux )
  • Endoscopique de CAG proposés de longue date par
    l'équipe de Saint-Lazare sont
  • Des ulcérations creusantes et étendues mettant
    parfois à nu la musculeuse (striation visible).
    Des ulcérations très profondes en puits La
    présence de décollements muqueux Un aspect
    d'abrasion complète de la muqueuse

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Diagnostic
  • Deux tableaux différents
  • La colite communautaire avec indication de
    réanimation
  • La CAG acquise en réanimation

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La CAG communautaire
  • CAT diagnostique étiologique
  • Orientation par linterrogatoire
  • Asp echo rectosigmoidoscopiegtcomplications
  • HMC COPRO KOP BIOPSIES
  • (Gornet 2002 www.bmlweb.org)
  • Indication de réa
  • Deshydratation insuffisance rénale
  • Insuffisance circulatoire
  • Choc septique
  • Terrain débilité

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ORIENTATION CLINIQUE
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Principaux éléments d'orientation étiologique
devant une CAG
15
Syndrome cholériforme vs dysenterique
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Principaux moyens diagnostiques des colites
bactériennes
  • Coproculture Coprocultures Culture
    standard sur milieux sélectifs de
    biopsies
  • Salmonella
  • Shigella
  • Campylobacter
  • Yersinia
  • Clostridium -
  • Toxines -
  • Klebsiella oxytoca -
  • E. coli O157H7 -
  • Le choléra

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ASPECTS SPECIFIQUES DE LA COLITE INFECTIEUSE
  • 90 des infections provoquent des lésions
    histologiques muqueuses non spécifiques
  • Bactéries
  • des lésions légèrement différentes
  • La distribution des lésions

(Jouret-Moourin acta-endoscopica 2002vol 32)
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ASPECTS SPECIFIQUES DE LA COLITE INFECTIEUSE
  • lésions grêles et coliques
  • Yersinia enterocolitica, Yersinia
    pseudotuberculosis
  • Campylobacter jejuni
  • Salmonella
  • exclusivement coliques
  • Shigella
  • Escherichia coli entérohémorragiques
  • lésions microscopiques spécifiques
  • le Clostridium difficile
  • lagent pathogène sur coupes microscopiques
  • Virus
  • Mycobacterium tuberculosis ou avium
  • infections mycotiques
  • protozoaires ou helminthiques

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Autres étiologies infectieuses
  • Virales
  • Rotavirus
  • Astrovirus
  • Calicivirus
  • adénovirus
  • Parasitaires
  • Giardia lamblia( duodenalis)
  • Entomoeba histolytica

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La CAG acquise en réanimation
  • Fréquent
  • Rarement infectieux
  • Nutrition entérale
  • hypoalbuminémie
  • post antibiothérapie
  • Candida albicans ( Levine clin infect dis 1995)
  • Klebsiella oxytoca (Benoit gastrenterol clin biol
    1992)
  • infection à clostridium difficile

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Colite à c. difficile
  • Les colites bactériennes en France
  • 50 colites post-antibiotiques
  • colites post-antibiotiques
  • 10 à 25 des cas des infections à C.difficile
  • De la diarrhée à la colite pseudomembraneuse

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Colite pseudo membraneuse
  • tous les cas de colite pseudomembraneuse (CPM)
    sont à clostridium difficile (CD).

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Colite à c. difficile
  • Les arguments en faveur de ce diagnostic
  • La prise d'antibiotiques en cours ou récente
    (aminopénicillines,clindamycine) AEG souvent
    rapide avec perte de poids et déshydratation
    Exsudation protéique clinique (épanchement des
    séreuses) ou biologique (hypoalbu,hypocholestero
    lemie) Hyperleucocytose franche souvent gt_ à
    20 000/ml La présence de pseudomembranes en
    endoscopie (habituellement visibles dans le
    rectum) La présence de CD dans les selles ou
    les biopsies coliques avec présence des toxines
    dans les selles

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Colite à c. difficile
  • Epidemio
  • 2 à 4 des adultes sains colonisés
  • Formes végétatives vs sporulés
  • Fdr
  • Age
  • Atbttt
  • Nutrition entérale par sng
  • Igdepression
  • (Barbut arch intern med 1996)
  • Manque de donnée (Buyse réanimation 2005)
  • Aucun cas de CAG mis sous amines (Mohammedi afar
    1995)

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Colite à c. difficile
  • Clinique
  • De la diarrhée
  • Aux abdomens pseudochirurgicaux
  • Colite pseudomembraneuse (spécificité)
  • Endoscopie
  • Pas indispensable
  • Formes graves
  • Diag
  • positif
  • différentiel
  • séverité (association)
  • Biopsie
  • (Kelly N Engl J Med 1994)

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PEC Thérapeutique
  • Isolement entéral
  • Hygiéne fécale
  • Port de gants
  • Lavage des mains
  • Antiseptiques hypochlorite
  • Isolement malade chambre materiel
  • Nettoyage locaux et matériel
  • Reanimation
  • - voies veineuses de gros calibre
  • - bilan sanguin NFS, CRP, ionogramme,
  • - réhydratation et correction des troubles
    des
  • électrolytes ( surtout lhypokaliémie )
  • - correction des désordres protidiques
  • - correction de lanémie
  • transfusions abondantes et répétées .

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PEC Thérapeutique
  • Mise au repos du tube digestif
  • - arrêt de l'alimentation orale ,
  • - nutrition parentérale ou jeun .
  • Surveillance en milieu médico-chirurgical
  • Complications
  • Asp colo

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PEC Thérapeutique
  • Ttt étiologique
  • proposer de traitement antibiotique à laveugle
  • ciprofloxacine ou métronidazole en cas de colite
    aiguë après réalisation des prélèvements à visée
    bactériologique

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PEC Thérapeutique
  • Prévention de la récidive de colite
    pseudomembraneuse
  • Après traitement orale par le métronidazole ou la
    vancomycine, les colites pseudomembraneuses ont
    tendance à rechuter dans environ 20 des cas.
  • Un traitement préventif de la récidive doit donc
    être débuté à la fin du traitement antibiotique
    par ladministration de probiotiques
    (Saccharomyces boulardii, Ultralevure) à la dose
    de 1g/j pendant 4 semaines
  • réduire de moitié le taux de rechute ultérieure

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PEC Thérapeutique
  • Ttt des complications

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conclusion
  • CAG infectieuses peu de données rare
  • Traquer les MICI
  • Colonoscopie
  • Biopsies
  • Rechercher la toxine B
  • De J2 à J60
  • Pas de ralentisseurs du transit
  • Ni ATB à laveugle

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biblio
  • Levine al candida-associated diarrhea a
    syndrome in search of credibility clin infect dis
    199521881-886
  • Benoit al diarrhée post-antibiotique role de
    klebsiella oxytoca gastroenterol clin biol
    199216860-864
  • Gornet colite aigue grave approche diagnostique
    et thérapeutique journée de gastroenterologie
    2002 www.bmlweb.org
  • Jouret-Moourin al colites infectieuses
    acta-endoscopica 2002vol 32
  • Buyse al infection à clostridium difficile
    physiopathologie,diagnostic et traitement
    réanimation 200514,255-263
  • Barbut al prevalence and pathogenicity of
    clostridium difficile in hospitalized patients
    arch intern med 1996156,1449-54
  • Viscidi al isolation rates and toxinogenic
    potential of clostridium difficile isolates from
    various patient populations gastroenterol
    198181,5-9
  • Tedesco al clindamycin-associated colitisa
    prospective study ann intern med 197481429-433
  • Kelly clostridium difficile colitis N Engl J Med
    1994330257-262

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(No Transcript)
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Traitement de première intention et surveillance
d'une CAG
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