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Le groupe sportif

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Le groupe sportif Gr goire Bosselut Master 2 Montpellier 2006 Sommaire 1. Nature des groupes 2. D veloppement du groupe 3. Influences sociales 4. – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le groupe sportif


1
Le groupe sportif
  • Grégoire Bosselut
  • Master 2
  • Montpellier 2006

2
Sommaire
  • 1. Nature des groupes
  • 2. Développement du groupe
  • 3. Influences sociales
  • 4. Applications

3
1. Nature des groupes
  • 1.1. Introduction

4
Limportance des groupes
  • Les groupes sont importants par leur
  • diversité famille, travail, groupes sociaux
  • influence sur les comportements individuels
  • présence dans le sport
  • et parce quils participent à la satisfaction
    dun besoin fondamental.

5
LAffiliation est un besoin humain fondamental
Nous avons un besoin évident daffiliation avec
lautre. Cela se manifeste dans dinnombrables
situations (e.g., relations, clubs, équipes) Cela
influence nos pensées et nos émotions (e.g., le
manque de relation) Cela affecte la santé quand
ce nest pas assouvi Il sagit dun besoin
présent chez tout le monde Cela influence nos
comportements (e.g., conformité vestimentaire,
manière de parler)
6
La réalité des groupes
  • Certains théoriciens ont argumenté contre
    lexistence des groupes (Allport, 1924)
  • 1. Le groupe est une abstraction (un construit
    théorique)
  • 2. Seul les individus sont réels

7
La réalité des groupes (suite)
  • Dautres théoriciens ont argumenté sur la
    réalité des groupes
  • 1. Les groupes ont une chimie spéciale
  • 2. Additionner les buts, les besoins, les
    personnalité de chaque individu ne reflète pas
    les buts, les besoins, la personnalité du groupe
  • 3. Lappartenance à un groupe interfère sur le
    comportement humain

8
Les humains seraient mieux sans groupe!Buys
(1978)
  • La paresse sociale augmente
  • La déception personnelle augmente
  • La conformité individuelle augmente en groupe
  • La pensée groupale augmente
  • La désindividualisation augmente

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Lutilité des groupes (suite)
  • Les groupes sont associés à des comportements
    extrement négatifs
  • Paresse sociale La réduction de leffort
    individuel arrive quand des personnes sont
    impliquées dans des activités de groupe
    (Triplett, 1897 Ringelmann, 1913 Latané,
    Williams et Harkins, 1979)
  • Propre déception La tendance pour les membres
    dun groupe à sur-évaluer les autres membres, les
    processus, et la production du groupe et à
    sous-évaluer ceux des autres groupes.
  • Conformité La tendance pour les membres dun
    groupe à adopter les comportements, les attitudes
    et les attentes dominantes du groupe.

10
Lutilité des groupes (suite)
  • Les groupes sont associés à des comportements
    extrêments négatifs
  • Pensée de groupe Un état non conscient, des
    illusions partagées et acceptées par tous les
    membres du groupe sans dissidence sérieuse.
  • Désindividualisation La perte de lidentité
    personnelle, de la propre conscience.

11
Quest-ce quest la pensée de groupe?
1. Illusions dinvulnérabilité Une image
optimiste très forte est présente dans le
groupe 2. Les efforts collectif pour rationaliser
Les opinions contradictoires sont ignorées 3.
Les croyances de moralité de groupe sont
inhérentes ... La supposition que le groupe est
supérieur à ses oppositions 4. Une vue
stéréotypée des oppositions Lopposition est
vue de manière générale
12
Quest-ce quest la pensée de groupe?
5. La pression de conformité... La dissidence
est découragée 6. La propre critique de
déviation Les critiques des membres sont
unanimes 7. Une illusion dunanimité partagée
Les membres du groupe pensent que le consensus
est universel 8. Emergence de protection de la
pensée Les membres protégent leur groupe
contre les opinions adverses
13
Quest-ce que la désindividualisation?
  • Perte de sa propre conscience
  • Perte de son propre contrôle
  • confiance dans les normes du groupe
  • confiance dans le renforcement du groupe
  • les conséquences sont ignorées




Camaraderie dans une groupe Perte de
lautorégulation Augmentation de lexcitation
émotionnelle Situation romanesque Surcharge de
sensation
  • Comportement
  • Atypique
  • Irritable
  • Non-normatif
  • Emotif
  • Impulsif
  • Intense

14
1. Nature des groupes
  • 1.2. Définitions

15
Définition du groupe et de léquipe Quest-ce
que le groupe nest pas
Groupe statistique e.g., les personnes âgées de
20 ans Rassemblement non organisé e.g., foule de
personne allant en vacances Subculture e.g., les
anglo-saxons Unité sociale structurée e.g., une
société Unité sociale délibérément désignée
e.g., baba-cools Associations e.g., loi 1901
16
Comment le groupe a-t-il été défini ?
  • Par un destin commun
  • Le groupe est  un ensemble dindividus qui
    partagent un destin commun, cest à dire, qui
    sont interdépendants dans le sens où un événement
    qui affecte un membre les affecte probablement
    tous  (Fiedler, 1967, p.6)

2. Par des bénéfices mutuels (Baumeister Leary,
1995). Le groupe est  une collection
dindividus dont lexistence en tant que
collection est gratifiante pour les individus 
(Bass, 1960, p.39).
17
Comment le groupe a-t-il été défini ? (suite)
3. Par la présence dune structure sociale Les
membres dun groupe partagent des normes à propos
dun objet... incluant les rôles des membres du
groupe (Newcomb, 1951)  Un groupe est une
unité sociale qui consiste en un nombre
dindividus qui se tiennent (plus ou moins) les
uns les autres dans des statuts définis et des
relations de rôle et qui possède un ensemble de
valeurs ou de normes réglant le comportement des
membres (Sherif Sherif, 1956, p.144).
18
Comment le groupe a-t-il été défini ? (suite)
4. Par lexistence dinteractions Pour quun
rassemblement dinvidus soit considéré comme un
groupe, il doit exister au sein du groupe des
interactions (Hare, 1976).  Deux ou plusieurs
personnes qui interagissent avec les uns et les
autres de telle manière que chaque personne
influence et est influencée par chaque autre
personne (Shaw, 1981, p.8).  Un groupe est
une agrégation de deux ou plusieurs personnes qui
sont à un certain degré en interaction dynamique
avec une autre personne  (McGrath, 1984, p. 8).
19
Comment le groupe a-t-il été défini ? (suite)
5. Par lautocatégorisation  Deux ou plusieurs
individus qui se perçoivent être membres de
la même catégorie sociale  (Turner, 1982, p.
15).  Un groupe existe lorsque deux ou
plusieurs personnes se définissent comme membres
de celui-ci et quand son existence est reconnue
par au moins une autre personne  (Brown, 1988,
pp. 2-3).
20
1. Nature des groupes
  • 1.3. Classification des groupes

21
Classification des groupes (Robbins, 1998)
  • Classification classique
  • Groupe formel groupe désigné par la structure
    organisationnelle (léquipage dun avion)
  • Groupe informel groupe qui nest ni formellement
    structuré ni organisationnellement déterminée
    qui apparaît en réponse aux besoins de
    lenvironnement social (les employés dune firme
    venant de différents services et qui mangent
    régulièrement ensemble)

22
Classification des groupes (Robbins, 1998)
  • Groupe de commande groupe composé de
    subordonné(s) avec leur(s) supérieur(s)
    hiérarchique(s) direct(s) (groupe classe avec son
    enseignant)
  • Groupe de tâche groupe dindividu réunit pour
    accomplir une tâche (équipe dexperts qui enquête
    sur un crime)

23
Classification des groupes (Robbins, 1998)
  • Groupe dintérêt groupe dindividus travaillant
    ensemble pour atteindre un objectif spécifique
    commun (groupe détudiants travaillant ensemble
    dans loptique davoir la meilleure note commune
    possible)
  • Groupe damis groupe dindividus ayant une ou
    plusieurs caractéristique(s) commune(s) (groupe
    ayant la même vision politique)

24
Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
  • Classification par les rôles
  •  la vie dun individu peut être vue comme un
    ensemble de rôles qui sont joués dans une
    organisation particulière ou dans un groupe
    auquel il appartient 
  • p. 11 Kahn et al., 1964

25
(No Transcript)
26
Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
  • Rôle fixé rôle établit en rapport avec la
    fonction occupée par la personne
  • Rôle attendu les individus développent des
    croyances concernant les moyens nécessaires à la
    réalisation dune performance souhaitée
  • Envoie du rôle le standard dévaluation du rôle
    continuellement redonné (ext. ou int.)

27
Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
  • Pression du rôle la demande formulée à une
    personne.
  • Éléments pour faire varier la pression (Gross,
    Mason et McEachern, 1958)
  • Le signe
  • Lamplitude
  • La spécificité
  • Lintensité

28
Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
  • Force du rôle cest la motivation, lexcitation
    que procure la réception du rôle
  • Comportement du rôle facilités, dans la vie de
    tous les jours, pour réaliser ces comportements
    dans et en-dehors du rôle

29
Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
  • Conflit de rôles  lapparition de deux (ou
    plus) pressions simultanées qui entraîne le fait
    que la conformité à lun rend plus difficile la
    conformité à lautre  (p. 19)

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Classification des groupesAnzieu et Martin (1990)
  • Classification par le nombre et leur objet

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1. Nature des groupes
  • 1.4. Synthèse léquipe sportive

43
Léquipe sportive, synthèse
  • Étymologie
  • Exemple de groupe restreint
  • Léquipe est caractérisée par une interdépendance
    de la tâche, une forte différenciation des rôles,
    une forte différenciation opératoire et une
    expertise distribuée (Newman et Whrigh, 1999)

44
Léquipe sportive, synthèse
  •  une équipe sportive peut être définie comme un
    rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
    possèdent une identité collective, disposent
    d'objectifs et de buts communs, partagent un même
    destin, présentent des modèles structurés
    d'interaction et des modes de communication,
    possèdent des perceptions communes de la
    structure du groupe, présentent une
    interdépendance sur les plans personnel et
    opérationnel, manifestent une attraction
    interpersonnelle réciproque et se considèrent
    "être un groupe " (Carron, 1986, 1993  Carron
    Hausenblas, 1998, pp. 13-14).

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Léquipe sportive, synthèse
  •  une équipe sportive peut être définie comme un
    rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
    possèdent une identité collective, disposent
    d'objectifs et de buts communs, partagent un même
    destin, présentent des modèles structurés
    d'interaction et des modes de communication,
    possèdent des perceptions communes de la
    structure du groupe, présentent une
    interdépendance sur les plans personnel et
    opérationnel, manifestent une attraction
    interpersonnelle réciproque et se considèrent
    "être un groupe " (Carron, 1986, 1993  Carron
    Hausenblas, 1998, pp. 13-14).

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Léquipe sportive, synthèse
  •  une équipe sportive peut être définie comme un
    rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
    possèdent une identité collective, disposent
    d'objectifs et de buts communs, partagent un même
    destin, présentent des modèles structurés
    d'interaction et des modes de communication,
    possèdent des perceptions communes de la
    structure du groupe, présentent une
    interdépendance sur les plans personnel et
    opérationnel, manifestent une attraction
    interpersonnelle réciproque et se considèrent
    "être un groupe " (Carron, 1986, 1993  Carron
    Hausenblas, 1998, pp. 13-14).

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Léquipe sportive, synthèse
  •  une équipe sportive peut être définie comme un
    rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
    possèdent une identité collective, disposent
    d'objectifs et de buts communs, partagent un même
    destin, présentent des modèles structurés
    d'interaction et des modes de communication,
    possèdent des perceptions communes de la
    structure du groupe, présentent une
    interdépendance sur les plans personnel et
    opérationnel, manifestent une attraction
    interpersonnelle réciproque et se considèrent
    "être un groupe " (Carron, 1986, 1993  Carron
    Hausenblas, 1998, pp. 13-14).

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Léquipe sportive, synthèse
  •  une équipe sportive peut être définie comme un
    rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
    possèdent une identité collective, disposent
    d'objectifs et de buts communs, partagent un même
    destin, présentent des modèles structurés
    d'interaction et des modes de communication,
    possèdent des perceptions communes de la
    structure du groupe, présentent une
    interdépendance sur les plans personnel et
    opérationnel, manifestent une attraction
    interpersonnelle réciproque et se considèrent
    "être un groupe " (Carron, 1986, 1993  Carron
    Hausenblas, 1998, pp. 13-14).

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Léquipe sportive, synthèse
  •  une équipe sportive peut être définie comme un
    rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
    possèdent une identité collective, disposent
    d'objectifs et de buts communs, partagent un même
    destin, présentent des modèles structurés
    d'interaction et des modes de communication,
    possèdent des perceptions communes de la
    structure du groupe, présentent une
    interdépendance sur les plans personnel et
    opérationnel, manifestent une attraction
    interpersonnelle réciproque et se considèrent
    "être un groupe " (Carron, 1986, 1993  Carron
    Hausenblas, 1998, pp. 13-14).

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Léquipe sportive, synthèse
  •  une équipe sportive peut être définie comme un
    rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
    possèdent une identité collective, disposent
    d'objectifs et de buts communs, partagent un même
    destin, présentent des modèles structurés
    d'interaction et des modes de communication,
    possèdent des perceptions communes de la
    structure du groupe, présentent une
    interdépendance sur les plans personnel et
    opérationnel, manifestent une attraction
    interpersonnelle réciproque et se considèrent
    "être un groupe " (Carron, 1986, 1993  Carron
    Hausenblas, 1998, pp. 13-14).

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1. Nature des groupes
  • 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive

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(No Transcript)
55
1. Nature des groupes
  • 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive
  • 1.5.1. La structure

56
La structure déquipe
  • Structure physique
  • Structure psychologique

57
La structure déquipe la position
  • Importance de la position centrale (Grusky, 1963)
  • Centralité géographique
  • Centralité des interactions
  • Modèle alternatif (Chelladurai Carron, 1977)
  • Proximité (observation et visibilité)
  • Dépendance de la tâche

58
La structure déquipe le statut
  • Nature des statuts
  • Attributs personnels attribués aux statuts (Jacob
    et Carron, 1996)
  • Caractéristiques situationnelles et statuts
  • Rangs des statuts
  • Cohérence des statuts (Bacharach, Bamberger et
    Mundell, 1993 Zimmerman, 1985)
  • Les origines des statuts (Jacob, 1995 Jacob et
    Carron, 1996)

59
La structure déquipe le rôle
  • Cf. travaux de Khan et al., (1964)
  • Lambiguïté du rôle en sport

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La structure déquipe les normes
  • Ce sont les comportements standards attendus par
    les membres du groupe
  • Daprès Forsythe (1983) elles sont
  • Descriptives
  • Évolutives
  • Informelles
  • Non obstructives
  • Flexibles
  • Et stables

66
La structure déquipe les normes
  • Kiesler et Kiesler (1969) deux fonctions des
    normes
  • Informationnelle
  • Intégrative
  • Normes déquipe et violation des règles
  • Par les athlètes
  • Par les officiels

67
La structure déquipe le leadership
  • Le concept de leader désigne un individu qui, par
    un processus dinfluence sociale (le leadership),
    amène le groupe auquel il appartient à atteindre
    des objectifs collectifs (Doron Parot, 1991)
  • Influence du leader daprès Oberlé (1995)
    organisation objectifs et moyens membres et
    collectif activité performance innovation
    motivation aspirations et sentiments.

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77
La structure déquipe le leadership
(Chelladurai, 1990)
  • Mise en place de styles de leadership
  • Trois styles dinteraction
  • Orienté vers lindividu soutien social
  • Orientés vers la tâche feedbacks positif et
    entraînements/instructions techniques et
    tactiques
  • Deux styles décisionnelles
  • Autocratique
  • Démocratique

78
La structure déquipe le leadership (style
décisionnel)
  • Qualité de la prise de décision
  • Deux processus
  • Cognitif
  • Social

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La structure déquipe le leadership (style
décisionnel)
  • Modèle normatif des styles décisionnels
    (Chelladurai Haggerty, 1978)
  • Style autocratique

leader
Individus
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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La structure déquipe le leadership (les
connaissances employées)
  • Modèle qualitatif (dArripe Longueville, 1998)
  • Études des entraîneurs experts
  • Connaissances situées, ancrées dans des situations

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
87
1. Nature des groupes
  • 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive
  • 1.5.2. La cohésion

88
La cohésion (Carron et al., 1985)
  • Résultante de toutes les forces agissant sur les
    individus pour rester en groupe (Festinger, 1951)
  • Résistance du groupe aux forces négatives
    extérieurs (Gross Martin, 1952)

89
(No Transcript)
90
La cohésion définition
  •  Processus dynamique reflété par la tendance du
    groupe à rester lié et à rester uni dans la
    poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
    pour la satisfaction des besoins affectifs des
    membres  (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
    213).

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La cohésion définition
  •  Processus dynamique reflété par la tendance du
    groupe à rester lié et à rester uni dans la
    poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
    pour la satisfaction des besoins affectifs des
    membres  (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
    213).

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La cohésion définition
  •  Processus dynamique reflété par la tendance du
    groupe à rester lié et à rester uni dans la
    poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
    pour la satisfaction des besoins affectifs des
    membres  (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
    213).

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La cohésion définition
  •  Processus dynamique reflété par la tendance du
    groupe à rester lié et à rester uni dans la
    poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
    pour la satisfaction des besoins affectifs des
    membres  (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
    213).

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La cohésion définition
  •  Processus dynamique reflété par la tendance du
    groupe à rester lié et à rester uni dans la
    poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
    pour la satisfaction des besoins affectifs des
    membres  (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
    213).

95
La cohésion modèle conceptuel
  • Un groupe possède des propriétés clairement
    observables, comme une répartition des rôles et
    des responsabilités qui y sont associées, une
    différenciation des statuts, des attentes
    comportementales, des interactions et des
    communications spécifiques. Les quatre autres
    postulats découlent tous du premier.

96
La cohésion modèle conceptuel
  • Les membres sont impliqués dans la situation
    sociale de leur groupe et développent des
    croyances en celui-ci.

97
La cohésion modèle conceptuel
  • Ces croyances résultent dun processus sélectif
    danalyse et dintégration dinformations liées
    au groupe, mis en œuvre par chaque membre.

98
La cohésion modèle conceptuel
  • Les représentations du groupe construites par un
    membre offrent une estimation raisonnable de
    divers aspects de lunité du collectif.

99
La cohésion modèle conceptuel
  • Les cognitions sociales des membres à propos de
    la cohésion de leur groupe peuvent être mesurées.

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La cohésion modèle conceptuel
Cohésion
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(No Transcript)
104
La cohésion mesure
  • Ces quatre facteurs sont mesurés par le Group
    Environment Questionnaire. Ce questionnaire a été
    spécifiquement développé pour étudier des équipes
    sportives de niveau loisir ou compétitif,
    composées dadultes. Dans le cadre scolaire, une
    adaptation du questionnaire devra être envisagée.

105
La cohésion facteurs causaux
  • Lenvironnement
  • Environnement géographique (Festinger, Schachter
    et Back, 1950)
  • Compétition intergroupe favorise la cohésion
    (Myers, 1962 Sherif Sherif, 1953)

106
La cohésion facteurs causaux
  • Composition du groupe
  • Taille du groupe Widmeyer, Brawley et Carron
    (1990) ont observé un effet de la taille du
    groupe dans l'action sur la cohésion opératoire
    et sociale de l'équipe cette cohésion apparaît
    plus faible dans les groupes plus importants

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(No Transcript)
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(No Transcript)
109
La cohésion facteurs causaux
  • Structure du groupe
  • Statut d'un joueur influe sur sa perception de la
    cohésion. Les titulaires d'une équipe perçoivent
    celle-ci plus cohésive que leurs partenaires
    remplaçants (Gossett Widmeyer, 1981 Landers
    Crum, 1971 Westre Weiss, 1991).

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(No Transcript)
111
(No Transcript)
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La cohésion corrélats
  • Lenvironnement Brawley, Carron et Widmeyer
    (1988) ont noté que les membres d'une équipe
    fortement cohésive, disposent de perceptions
    supérieures quant à la capacité de résistance de
    leur équipe à des événements disruptifs

113
(No Transcript)
114
La cohésion corrélats
  • Personnel (affect)
  • Satisfaction Cohésion sociale R2 45
  • Cohésion opératoire R2 58
  • (Widmeyer Williams, 1991)
  • Tension Cohésion sociale r -.22
  • Cohésion opératoire r -.20
  • (Terry et al., 2000)

115
La cohésion corrélats
  • Personnel (affect)
  • Dépression Cohésion sociale r -.19
  • Cohésion opératoire r -.17
  • (Terry et al., 2000)

116
La cohésion corrélats
  • Personnel (cognition)
  • Sacrifice pour groupe Cohésion sociale r
    .34
  • Cohésion opératoire r .29
  • (Prapavessis Carron, 1997)

117
La cohésion corrélats
  • Personnel (cognition)
  • Efficacité collective Cohésion opératoire r
    .68
  • Paskevich (1995)

  • AOG r .17 IOG r .42

  • ISG r .40
  • (Heuzé et al., in press)

118
La cohésion corrélats
  • Personnel (cognition)
  • Efficacité personnelle AOG r .49
  • (Estabrooks Carron, 2000)
  • Compétition (i.e., être la personne la plus en
    forme du cours) (personnes âgées)
  • Fortes relations
    positives avec AOG et IOG
  • (Hill Estabrooks, 2000)

119
La cohésion corrélats
  • Personnel (cognition)
  • Compétition (i.e., être la personne la plus en
    forme du cours), communication, coopération
    (personnes âgées)
  • Relations positives avec
    ISG
  • (Hill Estabrooks, 2000)
  • Communication (personnes âgées)
  • Relation positive la
    plus forte avec ASG
  • (Hill Estabrooks, 2000)

120
La cohésion corrélats
  • Personnel (cognition)
  • Contrôle perçu sur la situation (i.e.,
    efficacité personnelle à programmer ses séances
    dans son emploi du temps) (personnes âgées,
    cohésion évaluée à la 1ère semaine de reprise
    d un programme après des vacances, perceptions
    de contrôle mesurées en milieu de programme)
  • Relations positives avec
    AOG et IOG
  • (Estabrooks Carron, 2000)

121
La cohésion corrélats
  • Personnel (comportement)
  • Adhésion à un programme (e.g., abandon)
  • Perceptions élevées d AOG et d ASG
    caractérisent les participants qui persévèrent
    dans leur programme d activités physiques

  • (Carron et
    al., 1988)
  • Adhésion à un programme (e.g., absentéisme et
    retard)
  • 1. Semaines 8 à 12 d un programme de 13
    semaines, cohésion évaluée en semaine 13 ( n
    171 femmes)
  • AOG et ASG négativement associées à absentéisme

  • (Spink Carron,
    1992)

122
La cohésion corrélats
  • Personnel (comportement)
  • Adhésion à un programme (e.g., absentéisme et
    retard)
  • 2. Semaines 9 à 13 d un programme de 13
    semaines, cohésion évaluée en semaine 3
  • AOG IOG ISG classent correctement 78 des
    étudiantes
  • ASG ISG classent correctement 68 des
    participantes (clubs privés)

  • (Spink Carron, 1994)

123
La cohésion corrélats
  • Adhésion de personnes âgées à un programme
    d activité physique (e.g., absentéisme)
  • Programme de 12 mois, cohésion évaluée pendant le
    1er mois, absentéisme évalué aux 1er, 6ème et
    12ème mois
  • AOG, IOG et ISG liées à l absentéisme après 1
    mois de programme
  • IOG liée à l absentéisme après 6 et 12 mois
  • Participants soumis à un renforcement de la
    cohésion au travers d un programme de
    construction d équipe sont plus assidus aux
    séances et sont plus nombreux à retourner vers
    l activité après un arrêt de 10 semaines

  • (Estabrooks Carron, 1999)

124
La cohésion les corrélats
  • Exemple de variables collectives la performance
    collective
  • Les études supposent des relations
  • Les études obtiennent des résultats
    contradictoires
  • Méta-analyse de Carron, Colman Stevens (2001)
    relation significative modérée r .34

125
(No Transcript)
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130
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131
1. Nature des groupes
  • 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive
  • 1.5.3. Processus

132
Processus de groupe
  • Lefficacité
  • Lefficacité renvoie à la force dune croyance
    selon laquelle un objectif peut être atteint, ou
    les responsabilités nécessaires pour produire un
    résultat désiré peuvent être accomplies avec
    succès (Carron Hausenblas, 1998, p. 317).

133
Processus de groupe
  • lefficacité collective désigne  un sens de la
    compétence collective partagé entre des individus
    quand ils allouent, coordonnent et intègrent
    leurs ressources dans une réponse concertée et
    réussie à des demandes situationnelles
    spécifiques  Zaccaro, Blair, Peterson et
    Zazanis, 1995, p. 309).

134
Processus de groupe
  • Lefficacité collective
  • croyances partagées
  • perceptions de compétence
  • ressources collectives
  • spécificité situationnelle

135
(No Transcript)
136
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137
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138
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139
Processus de groupe
  • Efficacité collective, expérience vicariante
  • McCullagh (1987) considère quun groupe peut
    développer son efficacité collective en voyant
    dautres groupes, qui lui sont similaires,
    obtenir des succès.

140
Processus de groupe
  • Efficacité collective, persuasion verbale
  • Les encouragements, le soutien, le support des
    autres
  • Dans la théorie de Bandura (1986), la persuasion
    verbale peut contribuer au développement de
    lauto-efficacité. Mais peut-elle servir
    réellement à développer lefficacité collective
    dune équipe ? Il sagit ici dune hypothèse qui
    na pas reçu de confirmation expérimentale.

141
(No Transcript)
142
Processus de groupe
  • Efficacité collective leadership
  • Zaccaro et al. (1995) les leaders contribuent
    directement à lefficacité collective en
    améliorant spécifiquement le fonctionnement du
    groupe
  • On peut émettre lhypothèse que lorsque le style
    de leadership dun entraîneur correspond au style
    préféré par les joueurs, de manière collective,
    ce leadership induira de la confiance et aura des
    répercussions sur lefficacité collective

143
(No Transcript)
144
Processus de groupe
  • Efficacité collective, autres variables
  • Avantage de jouer à domicile (Bray et Widmeyer,
    2000)
  • Affects (Greenless, Nunn, Graydon et Maynard,
    1999)
  • Genre (Navarre, 1999)
  • Climat motivationnel (Navarre, 1999)
  • Histoire du groupe (Spink, 1990)
  • Objectifs sportifs (Spink, 1990)

145
Bibliographie nature du groupe
  • Beauchamp, M. R., Bray, S. R., Eys, M. A.,
    Carron, A. V. (2002). Role ambiguity, role
    efficacy, and role performance Multidimensional
    and mediational relationships within
    interdependent sport teams. Group Dynamics,
    Theory, Research, and Practice, 6(3), 229-242.
  • Carron, A. V., Hausenblas, H. A., Eys, M. A.
    (2005). Group dynamics in sport, 3rd ed.
    Morgantown, WV Fitness Information Technology.
  • Carron, A. V., Widmeyer, W. N., Brawley, L. R.
    (1985). The development of an instrument to
    assess cohesion in sport teams The Group
    Environment Questionnaire. Journal of Sport
    Psychology, 7, 244-266.
  • Chelladurai, P. (1990). Leadership in sports A
    review. International Journal of Sport
    Psychology, 21, 328-354.
  • Kahn, R. L., Wolfe, D. M., Quinn, R. P., Snoek,
    J. D., Rosenthal, R. A. (1964). Organizational
    stress Studies in role conflict and ambiguity.
    New York John Wiley Sons.
  • Zaccaro, S., Blair, V., Peterson, C., Zazanis,
    M. (1995). Collective efficacy. In J. E. Maddux
    (Ed.), Self-efficacy, adaptation, and adjustment
    Theory, research, and application (pp. 305-328).
    New York Plenum Press.

146
2. Développement du groupe
  • 2.1. Les théories du développement

147
Définition
  • le degré de maturité et de cohésion quun groupe
    atteint au fil du temps quand les membres
    interagissent, apprennent à se connaître,
    structurent des relations et des rôles au sein du
    groupe (Mennecke, Hoffer, Wynne, 1992, p. 526)

148
Les théories relatives au développement du groupe
  • Plus de 100 théories existent sur le
    développement du groupe
  • On peut les catégoriser en trois types
  • Les théories linéaires
  • Les théories cycliques
  • Les théories pendulaires

149
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178
2. Développement du groupe
  • 2.2. Le renouvellement des membres

179
2. Développement du groupe
  • 2.2. Le renouvellement des membres
  • 2.2.1. Au sein du staff sportif

180
(No Transcript)
181
Renouvellement du staff
  • Lhabileté du coach qui succède Un nouvel
    entraîneur avec un meilleur pourcentage de
    victoires et une histoire positive peut apporter
    des éléments positifs (Pfeffer et Davis-Blake,
    1986)
  • Le moment du remplacement Un remplacement en
    milieu de saison est plus traumatisant (Allen et
    al., 1979)
  • Origine du remplacement Un remplacement interne
    est moins traumatisant
  • Longueur du remplacement amélioration à court
    terme (fin de saison) mais pas à long terme
    (McTeer et al., 1995)
  • Ici, les données sont de types corrélationnelles
    on ne montre pas des liens causaux

182
Renouvellement du staff
  • Interprétation possible de ces résultats Gamson
    et Scotch (1964)
  • catalyseur qui augmente les performances du
    groupe
  • Rituel du bouc émissaire
  • Cercle vicieux

183
(No Transcript)
184
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185
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186
2. Développement du groupe
  • 2.2. Le renouvellement des membres
  • 2.2.2. Au sein des équipiers

187
(No Transcript)
188
Renouvellement des équipiers
  • Schwartz (1973) variation du renouvellement
    suivant les sports
  • McPherson (1976) variation suivant les postes
  • Mais les études sont des corrélations pas des
    liens causaux

189
(No Transcript)
190
Renouvellement des équipiers
  • Carron et Hansenblas (1998) incidence du
    renouvellement différent suivant les postes
  • Limites indices de performance (spectateurs
    moral individuel et collectif coût du
    déplacement, de lintégration, de lentraînement)

191
Bibliographie développement du groupe
  • Carron, A. V., Hausenblas, H. (1998). Groups
    Dynamics in Sport. 2e éd. Fitness Information
    technology.
  • Arrow, H., Poole, M. J., Henry, K. B., Wheelan,
    S., Moreland, R. L. (2004). Time, change, and
    development The temporal perspective on groups.
    Small Group Research, 35,73-105.
  • Tuckman, B. (1965). Developmental sequence in
    small groups. Psychological bulletin, 63,
    384-399.
  • Schutz, W. (1966). The Interpersonal Underworld
    FIRO- A Three Dimensional Theory of Interpersonal
    Behavior. Palo Alto, California Science and
    Behavior Books.
  • Garland, J.A. Jones, H.E., Kolodny, R.L.
    (1965). A model for stages of development in
    social work groups. In S. Bernstein (Ed),
    Explanations in group work Essays in theory and
    practice (pp.12-53). Boston, MA Boston
    University School of Social Work

192
3. Influences sociales
193
(No Transcript)
194
Influence majoritaire
  • Définition  linfluence majoritaire est
    linfluence sociale résultante de lexposition à
    lopinion de la majorité ou de la majorité dun
    groupe  p.404 (Van Avermaet, 2001)

195
3. Influences sociales
  • 3.1. Influence majoritaire
  • 3.1.1. Conformité

196
Conformité
  • Il y a conformité lorsque des individus ou des
    sous-groupes abandonnent leurs positions
    initiales pour adopter le point de vue
    majoritaire

197
Conformité Asch (1956)
  • Leffet Asch
  • 8 individus dans une pièce.
  • Jugement de la taille des lignes
  • Seul lindividu n7 est un  sujet 
  • Va-t-il se conformer ?

198
(No Transcript)
199
(No Transcript)
200
Conformité Asch (1956)
  • Disparités importantes entre sujets ? certains ne
    se conforment jamais
  • Stabilité de linfluence du groupe ?
  • celui-ci doit simposer demblée
  • 2 grandes catégories dattitudes lindépendance
    et le conformisme

201
Conformité Asch (1956)
  • Indépendance
  • Confiance du sujet dans ses réponses
  • Retrait ou défiance par rapport aux autres
  • Conformisme
  • Peur des réactions négatives des autres
  • Lunanimité de la majorité plaide en faveur de
    lexactitude

202
Conformité Asch (1956)
  • Double conflit
  • Désir dobjectivité face à lenvironnement
  • Désir daffiliation au groupe

203
Conformité Asch (1956)
  • Lindividu dépend du groupe de deux façons,
    Deutsch et Gerard (1955)
  • Dépendance informationnelle prise en compte des
    autres pour en savoir plus sur la réalité
    (ambiguë)
  • Dépendance normative prise en compte des autres
    dans une recherche dapprobation sociale

204
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance informationelle
  • Unanimité de la majorité
  • Ambiguïté du stimulus
  • Réorganisation cognitive
  • Réalité unique
  • Dépendance normative
  • Public versus privé
  • Buts du groupe
  • Cohésion du groupe

205
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • Lunanimité de la majorité
  • Unanimité est une preuve sociale laccord entre
    les individus est la plus sûre garantie contre
    lerreur individuelle

206
(No Transcript)
207
(No Transcript)
208
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • Lunanimité de la majorité
  • Lunanimité repose sur la reproduction, la
    répétition de la réponse dominante (Ex en
    sciences, il importe de répliquer les résultats)

209
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • Lunanimité de la majorité
  • Lunanimité repose sur lindépendance des points
    de vue plus les personnes nous paraîtront
    différentes (indépendantes) plus elles auront un
    pouvoir de conviction (ex en sport, cadre
    technique national)

210
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • Lunanimité de la majorité
  • Plus que par le nombre, la majorité nous
    convaincra surtout par sa consistance
    lapparition dun seul dissident est suffisante
    pour diminuer la conformité (même si dissidence
    simplement observée)

211
(No Transcript)
212
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • Lunanimité de la majorité
  • Une preuve sociale
  • Reproduire une réponse
  • Indépendance des points de vue
  • Si dissident moins dinfluence

213
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • Lambiguité du stimulus
  • Si le stimulus est difficile à juger (différences
    ténues plutôt que grossières)
  • Si les gens sestiment peu capables
  • Si les autres sont vus comme doués et compétents

214
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • La réorganisation cognitive
  • Pour Asch, la majorité détermine lobjet du
    jugement et non le jugement de lobjet
  • Ex évaluer les politiciens sur plusieurs
    qualités (contrôle, meilleurs, moins bons,
    moyens)
  • Modification radicale de la perception du
    problème

215
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Informationnelle
  • La réalité unique
  • La majorité naura un poids informationnel que
    dans la mesure où les participants croient en une
    réalité unique
  • Politique, moralité, arts, ... Sont très peu
    influencés par le conformisme

216
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Normative
  • La publicité des débats
  • Ecart entre les réponses publiques et privées
  • Ex Les sujets en retard (et anonymes) se
    laissent moins influencer
  • Asch pas dintériorisation gt lt expérience Shérif
    (cf. 3.1.3.)

217
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Normative
  • Les buts et objectifs poursuivis par le groupe
  • Existence dobjectifs communs amplifie la
    conformité en renforçant la dépendance mutuelle
    des membres

218
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance Normative
  • La cohésion du groupe
  • Groupe aimé
  • Groupe cohésif

219
Conformité Asch (1956)
  • Dépendance informationnelle recherche
    dinformations sur la réalité
  • Dépendance normative recherche dapprobation
    sociale
  • ? Les deux jouent un rôle dans la conformité

220
Conformité
  • Théorie du référent informationnel (Turner, 1991)
  • Pour asseoir la validité de ce que nous voyons,
    pensons et faisons, nous dépendons de lavis de
    gens que nous jugeons digne de foi.
  • Imbrication étroite des dimensions
    informationnelle et normative

221
3. Influences sociales
  • 3.1. Influence majoritaire
  • 3.1.2. Obéissance

222
Obéissance Milgram
  • Les recherches de Milgram (1963, 1974)
  • Comment expliquer lholocauste?
  • Situation standard de Milgram  effets de la
    punition sur lapprentissage 
  • Jusquoù les participants vont-ils aller ? ...
  • Prédiction des psychiatres 1 sur 1000

223
Obéissance Milgram
  • Le psychologue New Yorkais Stanley Milgram était
    impressionné du fait, que tant de gens ont obéi
    au régime nazi en Allemagne. Comment a til pu
    arriver que toute la machinerie de mort et les
    camps de concentration aient fonctionnés si
    longtemps?
  • Il fut clair, que les personnes qui faisaient les
    crimes nétaient pas des monstres, mais des
    citoyens normaux, des pères de famille qui ont
    été poussés a faire ces crimes terribles.
  • Même les malfaiteurs dans les bureaux, à la
    pointe de lhiérarchie ne se distinguaient pas
    par un caractère spécialement sadique ou pervers,
    comme beaucoup de gens croyaient après la guerre
    (exemple Adolf Eichmann).

224
Obéissance Milgram
225
Obéissance Milgram
226
(No Transcript)
227
(No Transcript)
228
Obéissance Milgram
  •  Continuez, sil vous plaît 
  • Lexpérience requiert que vous continuiez 
  • Il est absolument essentiel que vous
    continuiez 
  •  Vous navez pas dautre choix. Vous devez
    continuer! 
  • Lexpérience sarrête lorsque le participant
    refuse de se plier à la dernière injonction

229
Obéissance Milgram
Plus de 60 des participants vont au bout de
lexpérience ...
Le reste va jusquà 300 Volt le coma.
230
Obéissance Milgram
  • Les résultats obtenus découlent des circonstances
    plus que de la personnalité des participants
  • Est-il possible, que les sujets dexpérience
    aient remarqué quelque-chose? Cest possible,
    quils aient fait la différence entre des vraies
    douleurs et la simulation. Milgram a demande les
    sujets dexpérience Comment étaient les
    douleurs que vous avez infligées à lélève? La
    réponse typique de 1 (pas douloureux du tout) à
    14 (très douloureux) était 14 très douloureux.

231
Obéissance Milgram
  • Quels sont les facteurs qui influencent
    lobéissance ?
  • Sexe des participants? Nationalité?
  • Type dautorité? (ex scientifique)
  • Autorité présente?
  • Proximité de la victime?
  • Présence dune contestation?
  • Diffusion de responsabilité?

232
(No Transcript)
233
(No Transcript)
234
(No Transcript)
235
(No Transcript)
236
(No Transcript)
237
Obéissance Milgram
  • Létat agentique
  • Le sujet met sa responsabilité en veilleuse je
    ne suis pas en charge ? simple exécutant
  • La vision du monde juste les victimes méritent
  • La norme de la consistance je ne peux pas
    arrêter maintenant sous peine de me mettre en
    cause

238
Obéissance Milgram
  • Problème éthique
  • Reproduction des résultats

239
3. Les influences sociales
  • 3.1. Influence majoritaire
  • 3.1.2. Normalisation

240
(No Transcript)
241
Normalisation, Sherif (1935)
  • Mise en place dune règle commune pour tous
  • Processus lent
  • Effacement de la norme individuelle au profit de
    la norme collective
  • Norme solide, effet prolongé

242
3. Les influences sociales
  • 3.2. Influence minoritaire

243
Influence minoritaire Moscovici et al. (1969,
1985)
  • Protocole avec des diapositives
  • Premiers résultats faible (8.42)
  • Seconde expérience
  • Tendance significative

244
Influence minoritaire Moscovici et al. (1969,
1985)
  • Facteurs expliquant linfluence minoritaire
  • Cohérence diachronique et synchronique (Maass
    Clark, 1984  Wood, Lundgren, Ouellette, Busceme,
    Blackstone, 1994 )
  • Investissement
  • Autonomie
  • Rigidité
  • Équité

245
Bibliographie influence sociale
  • Asch, S.E. (1956).  Studies of independence and
    conformity. A minority of one against a unanimous
    majority. Psychological Monographs General and
    Applied. Whole No. 416.
  • Deutsch, M., Gerard, H.G. (1955).  A study of
    normative and informational social influence upon
    individual judgment.  Journal of Abnormal and
    Social Psychology, 51, 629-636.
  • Joule, R.-V., Beauvois J.-L. (2004). Petit
    traité de manipulation à lusage des honnêtes
    gens. Presse Universitaire de Grenoble
  • Milgram, S. (1963).  Behavioral study of
    obedience.  Journal of Abnormal and Social
    Psychology, 67, 371-8.
  • Milgram, S.  (1974).  Obedience to authority  An
    experimental view.  New York  Harper Row.
  • Moscovici, S., Lage, E., Naffrechoux (1969). 
    Influence of a consistent minority on the
    responses of a majority in a color perception
    task. Sociometry, 32, 365-380.
  • Moscovici, S. (1985). Social influence and
    conformity. In G. Lindsey E. Aronson (Eds.),
    The handbook of social psychology, (Vol. 2, 3rd
    edn., pp. 347-412). New York.
  • Van Avermaet (2001). Social Influence in small
    groups. In Introduction to Social Psychology.
    (403- 441) 3e ed. Hewstone, M. et Stroebe, W.
    London  Blackwell

246
4. Applications
  • 4.1. Lintervention auprès dun groupe

247
(No Transcript)
248
Intervention réactions collectives
  • Travail sur les réactions psychologique du groupe
  • Gestion de la concurrence
  • Solliciter émotionnellement les personnes

249
Intervention la cohésion
  • Complémentarité
  • Compatibilité
  • Adaptation

250
Intervention la cohésion
  • Communiquer efficacement  Yukelson (1997) à
    proposé le DESC pour communiquer efficacement 
    décrire (la situation), exprimer (ces
    sentiments), spécifier (les changements qui
    doivent avoir lieu) et connaître les Conséquences
  • Expliquer le rôle individuel dans le succès de
    léquipe
  • Développer la fierté à lintérieur dune sous
    unité
  • Élaborer des challenges de buts de groupes. Bien
    clarifier ces buts
  • Encourager lidentité de groupe

251
Intervention la cohésion
  • Éviter la formation de cliques sociales. Les
    sous unités sont en rapport avec leur position
    alors que les cliques sociales, qui se forment
    selon les affinités, peuvent être négatives pour
    léquipe. On peut changer la composition des
    chambres
  • Éviter un trop grand roulement des joueurs
  • Avoir des rencontres périodiques en équipe
  • Connaître le climat de léquipe  connaître le
    joueur qui a le plus de prestige
  • Savoir quelque chose de personnel sur chaque
    membre du groupe

252
Intervention la cohésion
  • Connaître chaque coéquipiers
  • Aider les coéquipiers dès que possible
  • Donner aux coéquipiers des encouragements
    positifs
  • Être responsable
  • Communiquer honnêtement et ouvertement avec
    lentraîneur ou le leader.
  • Résoudre les conflits immédiatement
  • Donner 100 de son effort tout le temps

253
Intervention trop forte cohésion
  • Souligner limportance de la contribution
    individuelle est des contributions uniques
    (fierté)
  • Augmenter lidentification des performances
    individuelles (les joueurs sont plus performants
    quand ils ne sont pas anonymes, Williams,
    Harkins, et Latané, 1981).
  • Déterminer des situations spécifiques où il est
    possible davoir de la flânerie sociale (temps de
    repos)
  • Proposer des rencontres individuelles pour
    discuter de la flânerie sociale.

254
Intervention trop forte cohésion
  • Montrer limportance des autres dans la dynamique
    (faire tourner les joueurs sur les différents
    postes de jeu).
  • Casser léquipe en petites unités (mais attention
    à ne pas trop le faire car après il peut y avoir
    des clans).
  • Augmentation de la conformité des comportements
    au détriment de leur individualité. Attention si
    le comportement imposé est en contradiction avec
    les exigences situationnelles ou avec les règles
    sociales.
  • Négation des responsabilités

255
Intervention les rôles
  • Définir
  • Expliquer
  • Clarifier

256
Intervention la coordination
  • Entraînement
  • Discussion
  • Normes de fonctionnement
  • Respect des attentes et des besoins
  • Construction dune identité

257
Intervention Construction didentité
258
Intervention fonctionnement
  • Identification de la performance individuelle
  • Apport de chacun au collectif (gestion des
    remplaçants)

259
Intervention gestion de la compétition
  • Engagement physique
  • Projet de jeu  rapport de force collectif
  • Projet de jeu  rapport de force individuel
  • Arbitrage  trois possibilités 
  • Gestion énergétique
  • Éducation du banc

260
Intervention gestion de la compétition
  • Utilisation de joueurs relais (capitaine, meneur
    de jeu)
  • Différentes régulations possibles

261
4. Applications
  • 4.2. Exemples détudes
  • 4.2.1. Évolution de la cohésion

262
Évolutions de la cohésion
  • Comment la cohésion déquipe évolue-t-elle ?
  • Selon les auteurs, la cohésion évolue au cours du
    temps de manière différente.

263
(No Transcript)
264
(No Transcript)
265
Évolutions de la cohésion
  • Modèle interactionniste la cohésion tient
    compte de sa valeur antérieure et dévénements
    extérieurs

266
Évolutions de la cohésion
  • Au cours de la saison passation de
    questionnaires de cohésion (QAG-4 puis QAG-8) et
    traitement des données à laide dune matrice de
    corrélation
  • Au cours dun match mise en place du paradigme
    de la souris et traitement des données à laide
    des méthodes ARIMAs

267
(No Transcript)
268
(No Transcript)
269
(No Transcript)
270
Évolutions de la cohésion
  • Conséquences
  • Faire verbaliser les joueurs
  • Apporter une certaine compréhension de
    lévolution de la cohésion (variables qui
    linfluence)

271
Évolutions de la cohésion
  • Limites
  • Concept de cohésion (sur un match)
  • Disponibilité des joueurs
  • Quantitatif vs qualitatif

272
4. Applications
  • 4.2. Exemples détudes
  • 4.2.1. Intervention auprès dune équipe de
    haut niveau

273
Intervention auprès dune équipe de haut niveau
  • Demande fédérale
  • Présentation de léquipe
  • Présentation du championnat

274
(No Transcript)
275
Intervention auprès dune équipe de haut niveau
  • Anxiété cognitive Attractions Opératoires pour
    le Groupe
  • Étendue des responsabilités offensives
  • (Beauchamp et al., 2003 Prapavessis Carron,
    1996 )
  • Anxiété somatique Conséquences de ne pas
    remplir les responsabilités offensives
  • (Beauchamp et al., 2003)

276
Intervention auprès dune équipe de haut niveau
  • Pas de prise en compte de linterprétation par
    les athlètes des symptômes danxiété (facilitant
    vs. débilitant) .
  • Anxiété ou activation ?
  • (Jones et al., 1993, 1994 Jones Hanton, 2001)
  • Populations homogènes de niveau amateur
  • Quelle(s) relation(s) au niveau élite ?
  • Prise en compte dune seule variable collective
  • Aperçu limité de la relation dynamique de
    groupe anxiété compétitive

277
Intervention auprès dune équipe de haut niveau
  • Buts de létude
  • Etudier les relations entre 2 variables
    collectives importantes dans les équip
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