FRACTURES DU RACHIS ANKYLOSE ASSOCIE A UNE SPA - PowerPoint PPT Presentation

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FRACTURES DU RACHIS ANKYLOSE ASSOCIE A UNE SPA

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Les fractures du rachis ankylos sont redoutables et doivent tre voqu es devant des douleurs m caniques du rachis apr s un traumatisme mineur chez un patient ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: FRACTURES DU RACHIS ANKYLOSE ASSOCIE A UNE SPA


1
FRACTURES DU RACHIS ANKYLOSE ASSOCIE A UNE SPA 
QUEL IMAGERIE ? 
XIème REUNION DE LASSOCIATION
FRANCO-TUNISIENNE DE RADIOLOGIE
  • A. BERRICH, H. ZAGHOUANI, H. ZEGLAOUI, T.RZIGA,
    S.MAJDOUB, H. AMARA,
  • I. BOUAJINA, D.BAKIR, C. KRAIEMService de
    radiologie CHU Farhat Hached, SOUSSEService de
    rhumatologie CHU Farhat Hached, SOUSSE

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Introduction
  • Les fractures transversales du rachis sont une
    complication bien connue de la spondylarthrite
    ankylosante.
  • Elles surviennent dans le cadre de traumatismes
    mineurs ou même sans traumatisme identifiable.
  • Il sagit habituellement de fractures
    transdiscales et/ou transvertébrales, dont le
    diagnostic est parfois difficile, à la fois sur
    le plan clinique et radiologique, notamment en
    radiologie standard.

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Introduction
  • Elles peuvent ainsi passer inaperçues et évoluer
    vers la pseudarthrose ou être diagnostiquées à
    loccasion de complications neurologiques
  • L'objectif de ce présent travail est de
    rechercher les problèmes diagnostiques, les
    modalités cliniques et radiologiques dans le
    diagnostic des fractures transdiscales en
    illustrant un cas diagnostiqué en IRM.

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Observation
  • Il sagit dun patient de sexe masculin âgé de 42
    ans connu porteur dune spondylarthrite
    ankylosante.
  • Le motif dhospitalisation était une douleur
    rachidienne invalidante évoluant depuis quelques
    semaines.

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Observation
  • A linterrogatoire on trouve la notion dun
    traumatisme mineur survenu il y a deux semaines
    (chute de sa propre hauteur) négligé par le
    patient. Des crises hyperalgiques à la
    mobilisation du rachis ont incité le patient a
    consulté son rhumatologue.
  • A lexamen, on retrouvait à côté de la raideur
    rachidienne une douleur à la palpation des
    épineuses au niveau de la charnière dorso
    lombaire.

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Observation
  • Un bilan radiologique fait de radiographie
    standard a été fait chez ce patient montrait les
    signes dune SPA avec la présence de
    syndesmophyte et la mise en carré des vertèbres
    sans visualisation de trait de fracture.
  • Une IRM rachidienne a été faite avec un
    complément tomodensitométrique

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Une IRM faite montre un pincement discal à
létage T10 T11 avec aspect irrégulier des
plateaux vertébraux adjacents qui sont en
hypersignal STIR se rehaussassent après
injection du produit de contraste. Cette anomalie
du signal sétend à larc postérieur. Une
fracture transdiscale étendu à larc postérieur
est suspecté.
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Un complément tomodensitométrique montre une
fracture dun desmophyte avec fracture
transdiscale à létage T10 T11 . Ankylose costo
vertébrale droite.
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Discussion
  • La spondylarthrite ankylosante prédispose aux
    fractures rachidiennes transversales du fait de
    lankylose et de lostéoporose, avec parfois des
    conséquences neurologiques graves (paraplégie ou
    tétraplégie).
  • Ces fractures surviennent souvent à la suite de
    traumatismes mineurs ou parfois même de façon
    spontanée, assimilées à des fractures de fatigue.
  • Elles relèvent dun mécanisme en hyperextension
    ou flexion, proche du mécanisme des
    fractures-tractions thoraciques ou fractures de
    ceinture de sécurité (fracture de Chance).

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Discussion
  • Lâge moyen des patients concernés par ces
    fractures est habituellement de 50 à 60 ans dans
    la spondylarthrite ankylosante (en moyenne après
    20 ans dévolution).
  • Classiquement ces fractures sont considérées
    comme fréquentes au niveau du rachis cervical.
    Dautres séries récentes, confirment également
    cette prépondérance des fractures
    thoracolombaires dans la spondylarthrite
    ankylosante comme cest le cas dans notre
    observation.

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Discussion
  • Le diagnostic clinique et radiologique de ces
    fractures peut être difficile. En effet, il
    sagit de patients avec un long passé dankylose
    rachidienne, ayant des douleurs rachidiennes
    chroniques, chez lesquels un traumatisme mineur
    peut être méconnu et la douleur de la fracture
    passer inaperçue.
  • En outre, ces fractures peuvent être difficiles à
    identifier en radiographie standard, du fait de
    lossification rachidienne, de lostéoporose, de
    la moins bonne visibilité des espaces discaux, de
    la difficulté dexplorer certaines régions
    rachidiennes, notamment cervicothoraciques.

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Discussion
  • En fait, le diagnostic de ces fractures est
    actuellement largement facilité par les
    performances de la TDM (grâce aux reconstructions
    multiplanaires et 3D) et de lIRM, dépistant
    facilement les anomalies de signal en rapport
    avec ces fractures et les complications qui en
    résultent.
  • Ces fractures rachidiennes peuvent se présenter
    sous différentes formes 
  • trait de fracture transdiscal et/ou
    transvertébral, horizontal ou oblique, régulier
    ou irrégulier, avec parfois ouverture discale
    antérieure, fracture dun syndesmophyte. Un
    tassement associé du corps vertébral est
    possible. Ces fractures peuvent passer inaperçues
    en radiologie standard mais sont bien identifiées
    en TDM et IRM. Un œdème autour de la fracture
    peut être visible en IRM, fonction de
    lancienneté de la fracture, et effacer le trait
    de fracture, notamment en T1.

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Discussion
  • pseudarthrose (présentation la plus fréquente
    dans notre série), correspondant à lévolution
    dune fracture méconnue, non immobilisée et se
    traduisant par des irrégularités, des érosions et
    des plages dostéosclérose des plateaux
    vertébraux. Sur des clichés standards la
    résorption des plateaux peut simuler une
    discopathie infectieuse ou inflammatoire.
  • ostéonécrose avasculaire, pouvant être identifiée
    par la présence de gaz, notamment en radiographie
    standard, ou de liquide dans une cavité
    centrosomatique visible en IRM, permettant le
    diagnostic qui peut prêter à discussion dans
    certains cas (en radiographie standard et TDM
    notamment) avec une lésion ostéolytique

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Discussion
  • Mais lélément essentiel pour le diagnostic de
    ces fractures est la présence très fréquente (en
    plus de latteinte de la colonne antérieure)
    dune fracture des structures vertébrales
    postérieures (processus articulaires, processus
    épineux, pédicules, structures ligamentaires
    interépineuses).
  • Cette atteinte des structures rachidiennes
    postérieures est un élément diagnostique
    important, bien dépistée en IRM. Ces anomalies de
    signal en IRM se traduisent par un hypo signal
    sur les séquences pondérées T1, un hypo ou
    hypersignal sur les séquences pondérées T2, en
    fonction de lancienneté des lésions et de
    lutilisation de séquence avec ou sans saturation
    de graisse.

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Discussion
  • Ainsi le diagnostic de fracture transversale du
    rachis doit être envisagé en IRM, dans le cadre
    dune spondylarthrite ankylosante devant une
    anomalie de signal de la colonne antérieure
    évoquant une fracture discale, corporéale, une
    pseudarthrose ou une ostéonécrose avasculaire
    associée à une fracture de la colonne
    postérieure.
  • Il est bon alors de rappeler tout lintérêt que
    prend lhypersignal, en pondération T1, des
    disques intervertébraux qui, lorsquil est
    présent, doit évoquer un rachis ankylosé, et par
    conséquent, la possibilité de complication sous
    la forme dune fracture transversale.

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Discussion
  • Un autre avantage de lIRM est de permettre un
    bilan du canal rachidien et de son contenu, ces
    fractures, très instables, pouvant aboutir à des
    complications neurologiques très graves.
  • Il faut en effet insister sur la gravité des
    complications de ces fractures qui peuvent
    saccompagner dun déplacement vertébral avec
    translation antérieure (associée à une rupture du
    ligament longitudinal antérieur, bien
    identifiable en IRM), de contusion, de
    compression médullaire (par hématome épidural,
    compression osseuse, épaississement dural et des
    parties molles) et de sténose du canal rachidien.

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Conclusion
  • Les fractures du rachis ankylosé sont redoutables
    et doivent être évoquées devant des douleurs
    mécaniques du rachis après un traumatisme mineur
    chez un patient ayant un rachis ankylosé par une
    SPA. La normalité du bilan radiologique doit
    amener à poursuivre les explorations par la
    réalisation dune IRM et/ou dun scanner.
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