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VULGARISER LA DOCTRINE SOCIALE DE L

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vulgariser la doctrine sociale de l glise les commissions justice et paix au sein de l glise-famille de dieu en afrique des limeamenta aux instrumentis laboris – PowerPoint PPT presentation

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Title: VULGARISER LA DOCTRINE SOCIALE DE L


1
VULGARISER LA DOCTRINE SOCIALE DE LÉGLISE
  • LES COMMISSIONS JUSTICE ET PAIX AU SEIN DE
    LÉGLISE-FAMILLE DE DIEU EN AFRIQUE

DES LIMEAMENTA AUX INSTRUMENTIS LABORIS
Abbé Raymond Bernard GOUDJO Institut des Artisans
de Justice et de Paix Le Chant dOiseau COTONOU /
BÉNIN
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INTRODUCTION
  • Le peuple de Dieu est en marche, il vit une
    histoire et construit lhistoire, le regard tendu
    vers lAu-delà de tout.
  • Il sappuie dans sa marche sur  un même et tout
    autre , Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme
    il a totalement épousé la nature humaine.
  • Ses joies et peines, ses espérances et attentes
    reçoivent la réponse véritable en Jésus-Christ.

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  • Cest pourquoi le peuple de Dieu constitué en
    ecclesia est tenu de fidélité indéfectible à Dieu
    dans son service de lHomme total.
  • Premier devoir Aime Dieu entièrement.
  • Deuxième devoir Aime ton prochain comme
    toi-même.
  • Autrement dit Deviens famille vivante dans la
    contemplation permanente de Dieu, révélé en
    Jésus-Christ.

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  • Le peuple de Dieu, cest plusieurs cultures qui
    sexpriment, se disputent sur loriginalité de la
    culture et tentent de sarroger sa paternité.
  • LÉglise-Famille de Dieu en Afrique, contemplant
    Jésus-Christ, souffre de  la situation de
    déshumanisation et doppression qui afflige les
    peuples africains .
  • Il lui faut relever le défis de lamour du
    prochain, service absolu de tout homme et de tout
    lhomme.

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  • Par son incarnation, Jésus-Christ, inséré dans
    chacune des cultures, ouvre le cœur de lhomme à
    lunique culture humaine vocation de lhumanité
    à la sainteté.
  •  En se découvrant aimé de Dieu, lhomme comprend
    sa dignité transcendante, il apprend à ne pas se
    contenter de soi et à rencontrer lautre dans un
    tissu de relations toujours plus authentiquement
    humaines. Des hommes rendus nouveaux grâce à
    lamour de Dieu sont en mesure de changer les
    règles et la qualité des relations, ainsi que les
    structures sociales  (CDSE 4)

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  • Conscient que les relations humaine tendent
    intimement vers lunité, lÉglise-Famille
    approfondit la doctrine sociale catholique.
  • À tous les hommes, LÉglise offre sa doctrine
    sociale, ministère dévangélisation (CDSE 66),
     instrument au service du discernement moral et
    pastoral des événements complexes qui
    caractérisent notre époque  (CDSE 10), dans le
    but de  promouvoir un humanisme intégral et
    solidaire  (CDSE 7).

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  • Ainsi répond-elle à
  • Quà fait  Ecclesia in Africa ? ma culture au
    service de la culture.
  • Quavons-nous fait d Ecclesia in Africa ? nos
    cultures dans notre vie et dans nos vies.
  • Que reste-t-il à faire en fonction du nouveau
    contexte africain? toute vie insérée dans tout
    lHomme, cest-à-dire toutes les cultures dans
    lunique culture Jésus-Christ, vrai homme.

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MA CULTURE AU SERVICE DE LA CULTURE
  • Culture a ici un sens plus vaste quen fait
    lusage habituel.
  • La culture, cest naître avec à travers tout un
    processus dynamique dintégrations multiples.
  • Laffirmation de ma dignité suppose que je fais
    leffort de connaissance du proche et du lointain
    dans sa multi-dimension longueur, largeur et
    profondeur de la nature humaine.

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  • Mon affirmation dêtre deviens bonheur de
    grandir. Même sil ny a pas encore incidence, il
    y a tension vers une coïncidence entre  Être 
    et  Bonheur de grandir 
  • Ma culture entre alors dans la connaissance
    delle-même. Elle échappe à la superficie de
    limmédiat, le superficiel, qui ne peut-être que
    piétinement sur place.

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  • Cest la personne qui, dans sa culture, se
    rencontre elle-même, dans laccueil de toutes les
    richesses du monde. Elle sapplique donc à
    pousser des racines profondes dans le fond même
    de lhumain.
  • Les conséquences, alors positives, perdurent.
    Selon les linementa au nn 6-7, il y a
  • Discernement des signes despérance
  • Renaissance dun Christianisme fécond et dynamique

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  • Avènement de sociétés nouvelles
  • Croissance du nombre de catholiques comme signe
    de devoir missionnaire de témoignage
  • Plate-forme continentale de consultation de plus
    en plus efficiente
  • Vitalité des liturgies africaines accueillies
    comme lieu dimprégnation de lêtre-homme
    africain
  • Vitalité des communautés ecclésiales de bases
    reconnues comme lieu de partage fraternel

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  • Création et restructuration des diocèses et
    territoires ecclésiastiques pour une
    évangélisation de proximité plus engagée
  • Action plus efficace de lÉglise en matière de
    promotion du bien de lhomme et des sociétés
  • Avènement de la paix et désir ardent de paix qui
    pousse à une vaste recherche de solution
  • Opposition croissante à la corruption
  • Forte prise de conscience pour la nécessaire
    promotion de la femme africaine

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  • Œuvre parlante pour la promotion de la dignité de
    toute personne humaine
  • Laïcat catholique fort engagé dans les sociétés
    civiles
  • Promotion et défense des  Droits de lHomme 
  • Nombre non négligeables de personnes politiques
    africains œuvrant résolument à donner des
    solutions africaines aux problèmes de lAfrique

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  • Effort, encouragé par lÉglise, pour une réelle
    et totale unité de lAfrique
  •  Union Africaine  nourrit lespoir de plus
    deffectivité et defficacité au plan continental
    pour résoudre les conflits
  • Ces efforts de lAfrique pour un mieux-être
    partent de la conscience de lhomme africain à
    une meilleur acceptation de lautre lui-même en
    lui-même.

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  •  Lhomme est également en relation avec lui-même
    et peut réfléchir sur soi. LÉcriture Sainte
    parle à cet égard du cœur de lhomme. Le cœur
    désigne précisément lintériorité spirituelle de
    lhomme, à savoir ce qui le distingue de toute
    autre créature.  (CDSE 114)
  • Seule la conscience progressive de lui-même,
    donne, sans les supprimer, sens à ses inquiétudes
    fondamentales et provoque ses dépassements situés.

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  • Nature inquiète vivant dans le situé, lhomme
    fait la douloureuse expérience de léchec quand
    il senferme exclusivement dans sa culture (la et
    les langues, les us et coutumes, lart, etc.)
  • Les lineamenta au n 8 apprécient
  • Détérioration généralisée de la qualité de vie
  • Insuffisance des moyens pour léducation des
    jeunes

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  • Carence de services sanitaires et sociaux
    élémentaires
  • Persistance de maladies endémiques
  • Épidémie terrible du Sida
  • Fardeau lourd et parfois insupportable de la
    dette
  • Guerres fratricides horribles
  • Trafic darmes sans scrupules
  • Spectacle honteux et pitoyable des réfugiés et
    des personnes déplacées

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  • Lautre ne doit plus minquiéter, il ne menace
    pas ma culture, il fait ma culture parce quil
    devient avec moi, culture.
  • La dignité personnelle nest pas seulement
    dêtre, mais de devenir plus être avec
  • Au mouvement de centration sur ma culture,
    simpose alors celui de la décentration vers
    lautre, car avec lui, je chemine comme peuple en
    marche, Église-Famille pérégrinante.

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NOS CULTURES DANS NOTRE VIE ET DANS NOS VIES
  • Cest justement parce quil est difficile, selon
    les lineamenta n 9 de prononcer une parole
    unique, que leffort de décentration de ma
    culture pour une centration vers nos cultures
    produit lespace  de Réconciliation, de justice
    et de Paix 
  • Passage de linflation de légoïsme à labondance
    du  nous , la famille , la communauté, est une
    urgence permanente.

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  • La relecture de lhistoire peut et doit nous
    conduire à tirer des leçons. Quest-ce qui a été
    à la base de léchec postcolonial? Et quelles
    leçons en tirer?
  • Solution de facilité,  très simpliste , cest
    daccuser univoquement et unilatéralement la
    pluralité ethnique (lineamenta n 11) .
  • Certes il faut se pencher sur la question des
    identités et de lintégration sous ses angles
    multidimensionnels (plus que politique).

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  • Mais faut-il ignorer les différentes idéologies,
    encore aujourdhui imposées sans concession à
    lAfrique?
  • Lidée même de  bonne gouvernance  a par
    exemple besoin dêtre purifiée en son acceptation
    actuelle qui transporte de lhorizontalisme, du
    relativisme et un manque certain de
    transcendance.
  • La transcendance nest pas un ajout extérieur et
    facultatif au problème de lhomme.

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  • En soi  gouverner , cest se bien diriger donc
    ladjectif  bon  est un superlatif qui, avec le
    refus actuels des valeurs (erreur de la
    postmodernité), balaie radicalement lidée même
    de lincontournable hiérarchie des valeurs et de
    la nécessaire hiérarchie sociale, dont
    lautorité.
  • Les lineamenta (n 11) proposent quune
    réflexion se fasse sur lintégration des
    meilleurs éléments de la tradition ancestrale aux
    principes de gouvernance moderne. (Palabre
    hiérarchie des valeurs. Ne pas enfreindre aux
    lois intrinsèques de la vie.)

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  • Vu tous les scandales politico-financiers de part
    le monde, le sens de  gouvernance  est
    présentement la clef de développement des
    peuples, sans exception.
  • Cest pourquoi lidée de  gouvernance  doit
    être détachée de lidéologie de la  bonne
    gouvernance  qui par mode dit consensuel impose
    du préfabriqué mécaniste et des objectifs
    horizontaux arrêtés.
  • Quel sens donner à une bonne gouvernance amputée
    de la hiérarchie des valeurs?

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  • La hiérarchie des valeurs soumet la culture et
    les cultures à leffort de décentration pour
    accueillir et enrichir, saccueillir et
    senrichir.
  • Certes au plan métaphysique, toutes les cultures
    séquivalent puisquelles sont toutes,
    expression, façonnement et vie de la personne
    humaine.
  • Mais au plan contextuel, sans que les unes soient
    dites supérieures aux autres, toutes les cultures
    ne séquivalent pas elles se complètent en
    éliminant les contre-valeurs.

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  • Nos cultures dans notre vie et dans nos vies sont
    effort de décentration mutuel pour une centration
    réciproque. Cest-à-dire tout devoir de
    reconnaissance de lautre, impose un devoir
    critique dacceptation de sa pauvreté culturelle
    pour mieux senrichir des  bons  biens
    (imitation du langage postmoderne) culturels
    dautrui.
  • Si la hiérarchie des valeurs est inexistante ou
    tout simplement niée, la bonne gouvernance ne
    sera quun corps sans vie, un cadavre ambulant.
    Culture de la mort (Palabre et lois de la vie ?
    Conférence du Caire au Protocole de Maputo).

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  • Beaucoup dactions sociales menées par un nombre
    assez important dacteurs sociaux ne portent pas
    la marque de la charité, mais une forme de
    possession philanthropique de lautre.
  • La bonne gouvernance, si elle nest pas dabord
    recherche fondamentale des valeurs culturelles
    vraies (hiérarchie des valeurs), ne sera que
    platitude, une idéologie de plus.
  • Gouvernance décentration bonheur daimer et
    de servir (tension à réaliser).

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  • Dans le bonheur daimer et de servir est pris en
    compte tout ce qui est proposé au nn 11-47. Et
    telle devrait être la mission de la bonne
    gouvernance.
  • La culture saisie comme saine centration est
    nécessairement ouverture aux autres et accueil
    des autres ou décentration.  Lhomme et la femme
    sont en relation avec les autres avant tout comme
    dépositaires de leur vie  (CDSE 112)  

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TOUTES LES CULTURES DANS LUNIQUE CULTURE
  • Toutes les cultures aspirent au bonheur accompli
    dans chacun de ses fils et filles lhomme situé
    dans lhomme de toujours, et lhomme de toujours
    dans lhomme situé.
  • Le devoir de centration et leffort de
    décentration doivent simultanément tendre vers la
     surcentration , cest-à-dire le bonheur
    dadorer (Lineamenta nn 82-90).

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  • Les lineamenta (nn 48- 52) avertissent que des
    tentations  activistes  peuvent piéger la
    mission dévangélisation de lÉglise. Mais très
    souvent, nous prenons à la légère ces lignes
    fondamentales
  • -  lÉglise ne perd pas de vue que les fidèles
    qui constituent lÉglise daujourdhui sont aussi
    marqués par lesprit du temps ils partagent les
    joies et les souffrances des hommes
    daujourdhui.  (n 48)

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  •  Selon lÉvangile de Saint Luc, nous ne pouvons
    perdre de vue que la première tentation est celle
    de transformer les pierres en pain (cf. Lc 4,
    1-5). En nous engageant dans la lutte contre la
    faim, ne nous laissons pas dévier de la
    trajectoire originaire le Christ comme vrai Pain
    de vie.  (n 49)
  • La mission de  Justice et Paix  nest pas de
    concrétiser les structures sociales, mais de
    proposer la  conversion continue  de la forme
    structurelle et de laction concrète. (notion de
    structure de péché)

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  •  La deuxième tentation (cf. Lc 4, 5-9) évoque
    notre rapport au devenir de lAfrique le
    politique. Dans la réponse de Jésus à cette
    tentation se révèle une critique du politique sa
    prétention à vouloir être le médiateur exclusif
    de la libération et donc à sétablir en Absolu
    excluant toute dimension religieuse Comme nous
    le rappelle Sa Sainteté Benoît XVI, quiconque
    veut se débarrasser de lamour finit par se
    débarrasser de lhomme.  (n 49)

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  •  La troisième tentation (cf. Lc 4, 9-13) dévoile
    les raisons des illusions économiques et
    politiques user de la puissance divine pour des
    fins contredisant le désir de Dieu et son action,
    construire un divin à la mesure du désir de
    lhomme. La logique chrétienne est, en revanche,
    celle de sinterroger sur le destin de la foi en
    ce monde le Règne est là, et cest ici et
    maintenant quil faut le voir et
    lexpérimenter.  (n 52)

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  • La surcentration proposée comme réalité vécue
    rejoint chaque personne dans son aspiration
    profonde de bonheur qui nest ni possessions
    matérialistes, ni puissance du surhomme, mais
    contemplation ou bonheur dadorer. Voir Dieu
    nest-il pas le désir intime de tout homme?
  • La culture de lhomme se serait-elle pas Dieu,
    Père de tous et Père pour tous? Nintègre-t-elle
    pas ici toutes les cultures?

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IMPLICATIONS PRATIQUES
  • LŒUVRE DE LA CRÉATION Au commencement était le
    Verbe par qui tout fut et sans qui rien ne fut.
    La protection de lenvironnement doit être
    Christo centré Jésus aima les hommes jusquau
    bout, mais des hommes au-dedans de la création.
  • LŒUVRE DES HOMMES DANS LA CRÉATION Nul nest
    propriétaire du monde. Simposent alors le droit
    du pauvre (Dt 15, 7-18) et le droit de létranger
    (Lv 19, 33-34).

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  •  Une société qui, à tous les niveaux, désire
    véritablement demeurer au service de lêtre
    humain, est celle qui se fixe le bien commun pour
    objectif prioritaire, dans la mesure où cest un
    bien appartenant à tous les hommes et à tout
    lhomme. La personne ne peut pas trouver sa
    propre réalisation uniquement en elle-même,
    cest-à-dire indépendamment de son être avec
    et pour les autres.  (CDSE 165)

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  • LŒUVRE DES HOMMES ENTRE EUX le devoir de
    solidarité nest pas facultatif. Le fait
    relationnel se décompose en une multiplicité de
    possibilités et de limites. Justice et injustice
    se côtoient, paix et guerre sont juxtaposées. Il
    faut éduquer à la conciliation des cœurs.
  • Lidéal de conciliation, voire re-conciliation,
    est prioritairement un acte de foi foi en
    lhomme, foi en son peuple, foi en une vision
    motivante qui rassemble.

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  • Lidéal du bien commun, de la solidarité et de la
    subsidiarité subsiste aux idéaux multiples brisés
    par les conflits nombreux, les violences
    imprévisibles, les guerres désastreuses.
  • - Un seul idéal et il est en même temps réel, une
    personne récapitule les attentes humaines. Il
    réconcilie les personnes  centrées  et
     décentrées  dans une seule véritable
    adoration, acte de  surcentration .

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  • Jésus-Christ  est lImage du Dieu invisible,
    Premier-né de toute créature, car cest en lui
    quont été créées toutes choses, dans les cieux
    et sur la terre, les visibles et les invisibles
    Il est avant toutes choses et tout subsiste en
    lui... Il est le Principe, Premier-né dentre
    les morts Dieu sest plu à faire habiter en lui
    toute la Plénitude et par lui à réconcilier tous
    les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que
    dans les cieux, en faisant la paix par le sang de
    sa croix.  (Col 1, 120)

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CONCLUSION
  • Citons pour conclure le C.D.S.E.  La paix est
    le fruit de la justice (cf. Is 32, 17), comprise
    au sens large, comme le respect de léquilibre de
    toutes les dimensions de la personne humaine. La
    paix est en danger quand lhomme se voit nier ce
    qui lui est dû en tant quhomme, quand sa dignité
    nest pas respectée et quand la coexistence nest
    pas orientée vers le bien commun.

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  • Pour la construction dune société pacifique et
    pour le développement intégral des individus, des
    peuples et des nations, la défense et la
    promotion des droits de lhomme sont
    essentielles.
  • La paix est aussi le fruit de lamour  (CDSE
    494)

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  • 1er devoir Être et Bonheur de grandir
    centration - Développement de soi-même.
  • 2e devoir Bonheur daimer décentration -
    Accueil (hospitalité) de lautre visage de
    moi-même - Développement de lhomme intégral
  • 3e devoir Bonheur dadorer et de contempler
    surcentration Civilisation de lAmour.

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