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Diapositive 1

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Les Nazis avaient emmen la majorit des d tenus dans des marches de la mort, ... Quand on pense cette terrible histoire on a de la peine, de la tristesse ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


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La vie dans le camp
Larrivée à Auschwitz
Drancy
" Il faudra leur dire"
Lextermination
Ida à Melle
La libération du camp
Historique
Nous leur dirons
2
 Ce ne peut-être que pour moi!  Un bruit de
voiture qui sarrête au Jeune-Lié dans la ferme
de M et Mme Marché, près De Melle dans les
Deux-Sèvres. Il est minuit. Nous sommes le 30
janvier1944, Ida est arrêtée par trois gendarmes
français, pendant une des rafles les plus
importantes du département Elle est ensuite
transférée à Drancy, au nord de Paris.
Auschwitz
Drancy
Melle
3
Arrivée au camp de Drancy.
 Ce qui ma frappée, cest la hauteur des
immeubles à étages. Je nétais pas habituée Les
hommes étaient regroupés dun côté, les femmes et
les enfants de lautre  -Toujours pas
dAllemands à lhorizon? -Aucun, bien quon dise
quils dirigent Drancy.Rien que des gendarmes
français 
Le 10 février 1944, Ida est déportée vers
Auschwitz avec 1500 autres personnes. Cest le
convoi n68.
4
Historique du camp de Drancy
Situé dans la banlieue nord-est de Paris, le camp
de Drancy a été ouvert en août 1941. Le camp de
Drancy nétait pas un camp dextermination mais
un camp de transit. Les Juifs y étaient parqués
quelques jours à quelques semaines avant dêtre
déportés à Auschwitz. Le camp avait une capacité
de 5000 prisonniers environ, mais plus de 70 000
personnes au total y seront détenues entre août
1941 et août 1944. Tous les internés du camp de
Drancy étaient Juifs.
Le camp de Drancy
Des prisonniers à lintérieur du camp de Drancy
5
Larrivée à Auschwitz
Le 13 février au matin, le convoi n68 arrive à
Auschwitz Ma première chance, cest celle
là,de mêtre rangée, sans le savoir, du coté de
celles qui avaient lâge et la force de
travailler. Ida devient le matricule n75360
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LARRIVEE A AUSCHWITZ
Plusieurs fois par jour des hommes, des femmes et
des enfants parqués dans des wagons à bestiaux
arrivaient par la porte qui ne souvrait que dans
un seul sens, celui de la mort. Une fois
descendus des wagons, arrive la sélection. Les SS
triaient les déportés en fonction de leur
aptitude au travail et de leur apparence
physique.
Entrée dans le camp de la mort
Ceux qui étaient jugés inaptes au travail
(enfants de moins de 16 ans, mères avec leurs
jeunes enfants ou femmes visiblement enceintes,
vieillards,infirme) étaient immédiatement dirigés
vers les chambres à gaz. Les autres déportés
étaient conduits au zentralsauna. Là, ils étaient
tondus, douchés et désinfectés. Puis on leur
remettait des vêtements usagés ayant appartenus à
leurs prédécesseur,décédés. A partir de 1943,
leur enregistrement sachevait par le tatouage
dun matricule sur lavant bras,caractéristique
dAuschwitz!...
La sélection
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LA VIE DANS LE CAMP
Les SS entraient peu dans les camps, c'étaient
donc les détenus privilégiés qui  gardaient les
autres détenus ces gardes  s'appelaient des
Kapos. Ils étaient mieux traités que les autres
et étaient complices des SS pour maltraiter et
tuer les détenus. Les détenus étaient réveillés
environ à 4 heures du matin. Ils allaient ensuite
"déjeuner (soupe claire) puis il y avait l'appel
qui durait des heures et les détenus (appelés
stück ) partaient au travail. Les déportés
allaient 2 fois par jour aux latrines (une fois
le matin une fois le soir), qui étaient aussi un
lieu de rencontre où l'on "s'organisait". Cétait
également un lieu où le froid était moins intense
l'hiver. A midi ils recevaient de la
"soupe" et reprenaient le travail. Après une
longue journée,  les détenus retournaient au
camp. L'appel du soir était interminable et
pouvait durer plusieurs heures. Après une "soupe"
ils pouvaient enfin dormir si le Kapo n'avait
pas décidé de leur faire faire des exercices.
Les latrines dAuschwitz
Les koyas
Gummissorte de matraque avec lesquelles les
kapos et SS battaient les déportés. Stückmorcea
ux
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LA VIE DANS LE CAMP
  • Les déportés mangent très peu. Les SS n'ont pas
    l'intention de maintenir en vie leurs esclaves.
    Il suffit de les nourrir au minimum afin qu'ils
    puissent travailler. C'est pourquoi les déportés
    ne sont jamais bien portants, en plus les
    conditions d'hygiène sont lamentables, ils sont
    toujours frappés par les maladies (typhus,
    dysenterie...).
  • Le travail est extrêmement pénible et meurtrier. 
    L'Allemagne, pour gagner la guerre, doit
    fabriquer toujours plus d'armes, elle a besoin
    d'une quantité importante de main d'oeuvre. Les
    usines puisent largement dans les déportés pour
    augmenter les productions.  Si les détenus ne
    travaillent pas assez vite ils sont aussitôt
    roués de coups par les Kapos, par les SS, souvent
    jusqu'à la mort. Les détenus sont utilisés
    jusqu'à leurs dernières forces le but des
    camps c'est d'abord l'extermination par le
    travail, même si les déportés rapportent de
    l'argent aux SS, car ils sont loués aux
    entreprises.
  • Par exemple, à Auschwitz III les déportés
    travaillaient pour IG-Farben.

L'appel à Buchenwald (entre 1938
et 1941). Certains détenus trop faibles sont
tenus par leurs camarades, sinon c'est la
mort.
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Lextermination
 Il me faudra quatre ou cinq jours pour me
rendre à lévidence.Moi qui ai vécu à la
campagne,je sais reconnaître les odeurs Un jour
où le vent rabat la fumée vers notre baraque, je
reconnaîtrai une odeur de chair brûlée 
Ida
Un des crématoires de Birkenau
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L extermination
Les chambres à gaz Après les sélections sur la
rampe de la voie de chemin de fer, on assurait à
ceux qui étaient destinés au gaz quils allaient
être conduits aux douches. Le processus décrit
ci-dessous pouvait avoir lieu dans toutes les
chambres à gaz du complexe (4 à Birkenau, les
deux "fermes" et celle du crématoire d'Auschwitz
I) et subir de l'une à l'autre quelques
variations. On leur ordonnait d'enlever les
vêtements et à coups de bâtons, en lançant les
chiens sur eux, les SS les précipitaient dans une
autre salle qui imitait les bains. Au plafond
étaient installées des douches factices . On
faisait entrer environ 2000 victimes dans la
chambre à gaz d'une superficie de 210 m² Après
avoir verrouillé les portes de la chambre, les SS
versaient le Zyklon B par les lucarnes qui se
trouvaient dans le plafond.
Boîtes de Zyklon B
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Parmi les nombreux SS qui assistèrent à
louverture dune chambre à gaz, un seul a décrit
le spectacle sans ménagements " Les cadavres
étaient tordus et enchevêtrés les uns dans les
autres au point quon ne pouvait pas distinguer à
qui appartenaient les membres. Jai vu par
exemple un mort qui avait lindex enfoncé de
plusieurs centimètres dans lorbite dun autre
". Après les gazages des extracteurs d air se
mettaient en route pour permettre aux équipes du
Sonderkommando d intervenir. Les cadavres
étaient alors dépouillés (on leur retirait les
dentiers en or, on leur enlevait les boucles
d'oreille, les bagues. Les pièces didentité des
victimes étaient détruites). Les cadavres étaient
ensuite extraits de la chambre à gaz et
transportés jusqu aux fours crématoires où ils
étaient incinérés. Parfois, on les amenait
simplement à l extérieur de la chambre à gaz
pour les brûler directement dans des fosses. 
Sonderkommando
Cadavres brûlés dans les fosses
Premiers fours crématoires
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Les expériences médicales

Dans le camp de concentration, de nombreuses
expériences médicales ont eu lieu sur des
détenus.A Auschwitz, les victimes de ces
pratiques criminelles était essentiellement
juives mais aussi tziganes.Parmi elles,
figuraient des enfants.Ces expériences
concernaient entre autres les techniques de
stérilisation et la génétique humaine, un domaine
de recherche où sévissait notamment le médecin SS
Josef Mengele. Souvent présent sur la rampe pour
diriger les sélections, il recherchait les
jumeaux nécessaires à ses travaux
scientifiques. Les fusillades Le mur des
fusillés à Auschwitz I et l'étang de Birkenau où
les nazis faisaient jeter les cendres des
déportés.
13
L injection En août 1941, on commença la
liquidation des détenus au moyen d injections de
phénol administrées dans la région du cœur. Les
détenus qui avaient été désignés à
 l aiguillage devaient se présenter devant le
bloc numéro 20. Là, entrant dans la salle un par
un, ils prenaient place sur un tabouret. Deux
détenus attrapaient les victimes par les bras et
un troisième posait une serviette sur les yeux du
condamné. A ce moment-là, un infirmier SS
introduisait l aiguille dans le cœur et
injectait le phénol. Le cadavre était ensuite
jeté dans la salle des douches et le détenu
suivant était appelé.
Auschwitz I
14
La libération du camp
 18 janvier 1945. Cest lhiver et sa glace.
Nous rentrons du Kommando en usine. On nous
distribue la ration habituelle. Et soudain la
chef de block lance la nouvelle Évacuation !.. 
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LA LIBERATION DES CAMPS
Le premier grand camp nazi à être libéré fut
Majdanek, près de Lublin, en Pologne, en juillet
1944. Larmée rouge libéra Auschwitz, le plus
grand camp dextermination et de concentration,
le 27 janvier 1945. Les Nazis avaient emmené la
majorité des détenus dans des marches de la mort,
et, quand ils pénétrèrent dans le camp, les
soldats soviétiques ne trouvèrent que quelques
milliers de prisonniers. De nombreuses preuves du
meurtre de masse existaient encore à Auschwitz.
Avant de fuir, les Allemands avaient détruit la
plupart des entrepôts du camp. Mais dans
ceux qui restaient les Soviétiques trouvèrent les
effets personnels des victimes. Ils découvrirent,
par exemple, des centaines de milliers de
costumes dhomme, plus de 800 000 vêtements de
femme, et plus de 7 000 kg de cheveux humains.
Mais les Nazis avaient fait sauter les fours
crématoires. Parmi les 2819 détenus libérés à
Auschwitz, il y avait 180 enfants, dont 52 de
moins de 8 ans. Ils parvinrent à survivre parce
qu'ils étaient nécessaires pour des expériences
médicales en lieu et place de souris et de lapins
. Les jumeaux étaient un matériau de recherche
spécial du Dr. Mengele et du Dr. Schmidt. Les
enfants qui n'appartenaient pas à cette catégorie
étaient simplement éliminés. Les nouveau-nés
furent identifiés par les numéros appliqués sur
leurs petites mains.
Un crématoire détruit
Les cheveux.
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Auschwitz
  • Implanté en Pologne en 1940, Auschwitz formait le
    complexe le plus important et le plus vaste de
    tout le système concentrationnaire nazi.
  • Il était composé de trois camps
  • -Auschwitz I, le camp-souche ou Stammlager, a
    été créé le 27 avril 1940 sur ordre dHeinrich
    Himmler.
  • - Aménagé à partir doctobre 1941 à
    lemplacement du village polonais de Brzezinka,
    Auschwitz II - Birkenau fut le principal centre
    de mise à mort des Juifs dEurope au cours de la
    Seconde Guerre mondiale.
  • - Le camp dAuschwitz III Monowitz fut
    construit à partir de 1942 auprès dun immense
    complexe industriel destiné à la production de
    caoutchouc synthétique (Buna Werke).
  • Plus dun million de personnes ont été
    assassinées au camp dAuschwitz.

Camps dAuschwitz partie sud
17
 Nous leur dirons. 
18
Je suis allé à Auschwitz en ne sachant pas
vraiment la cruauté de ce que ça pouvait être
là-bas. Je me demandai comment cela allait être.
Je me suis demandée ce que jallais voir. Là-bas,
cest lhorreur absolue qui règne, un calme trop
horrible. Langoisse est très importante quand on
franchit le portail. Je noublierai jamais cette
sensation. A larrivée dans le camp
dAuschwitz, jai ressenti une ambiance de
mort. Apprendre que des milliers dêtres humains
étaient traités comme des animaux même pire fut
un sentiment effroyable. La haine contre ces
Allemands face à ces hommes dits de  races 
inférieures est inadmissible, on ne peut haïr
lespèce humaine à ce point. Jamais plus il ne
faut que cela se reproduise, JAMAIS !!! Il faut
que cette vision de la guerre, de ces horreurs,
la descente aux enfers nexiste plus. Il faut
perpétuer ce souvenir pour que plus jamais les
hommes, quelles que soit leurs origines ne
reproduisent une telle horreur !
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Ce voyage a été un voyage, malheureusement court
mais très intéressant et enrichissant. Quand nous
sommes arrivés le matin au camp dextermination
dAuschwitz Birkenau, cétait très
impressionnant. Cétait immense quand nous
entrions dans les bâtiments, on imaginait très
bien la souffrance, la douleur quils ont fait
endurer aux juifs, et rien quen se limaginant
je trouve ça choquant. On se demande comment des
êtres humains on pu faire des choses pareilles.
Quand on pense à cette terrible histoire on a de
la peine, de la tristesse pour tous les gens qui
ont été tues dans les camps, mais de toute façon
on ne peut pas rester insensibles à cette
terrible histoire. BryanJe pensais
quAuschwitz était moins grand et je ne pensais
pas que cétait si dur de vivre là-bas et quil
faisait si froid ! Je naurais jamais envisagé de
vivre là-bas avec le peu de nourriture et le peu
dhygiène quil y avait. Nicolas Le voyage en
Pologne a très bien commencé mais arrivé à
Auschwitz Birkenau jai eu un sentiment
dangoisse, danxiété. A lintérieur des
bâtiments, on simagine bien les conditions des
déportés. Ensuite, nous sommes arrivés à
Auschwitz I et on a découvert les objets
personnels des déportés et même leurs cheveux.
Quand jai vu cela jai eu un sentiment de
dégoût, dhorreur et même une semaine après je me
rappelais tout ce que javais vu là-bas. Jérémy
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Ils étaient juifs, tsiganes, homosexuels,
résistants Et on les a déportés Uniquement
parce quil étaient différents Sur le mur où se
trouvent les photos des familles ils sont des
centaines Heureux, mais tous ces sourires Ont
disparu derrière les barbelés Eux qui les
faisaient souffrir et mourir Comment
pouvaient-ils dormir tranquilles ? Tant de
génocide dans lhistoire Sont impossible à
imaginer Nous nétions pas là pour les subir et
les voir Et cest pour cela quil ne faut pas
oublier Agnès Nous sommes tous égaux, nous
avons des yeux, des cheveux, une tête, des mains,
des bras tout cela est différent selon lêtre
que nous sommes, ce qui crée un charme, donne un
style à chacun dentre nous. Une chose est sûre,
dans les camps tout cela nexistait pas, tous les
déportés étaient des numéros, des  races
inférieures  aux yeux des hommes qui leur
infligeaient ce sort. Diane
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Autrefois des années, Obscures et tourmentées, Où
la haine et la peur Étouffaient tous les
cœurs. Autrefois condamnés, Pour une cause
insensée. Déportés dans des camps, Où seul
régnait Satan. Autrefois une entrée, De trois
mots surplombée Les grilles sont
fermées, Lhorizon est caché. Autrefois des
humains Et un triste destin. Enfants jeunes,
innocents, Perdus sans leurs parents. Autrefois
que du noir, Des larmes de désespoir Devenues des
numéros Quon efface en un mot. Autrefois un
couloir, Sans issue, cest trop tard.
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Des cris, des hurlements, De la fumée emportée
par le vent. Autrefois un grand mur, Dincurables
blessures. Des prisons étouffantes, Des gravures
effrayantes Autrefois des martyres Avaient peur
de dormir Et le lendemain de se
réveiller, Toujours dans leurs cauchemars
emprisonnés Autrefois plus de pain, Seul le froid
et la faim. Désespoir et terreur Dune vie sans
bonheur. Autrefois que la mort Des pantins,
seuls, dehors. Mais encore debout Se disant 
 dépêchez-vous  Aujourdhui des héros Qui
vivent de nouveau, Survivant au grand cœur Qui
comptent leurs malheurs.
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Aujourdhui la lumière, Plus de noir, plus
denfer La guerre est terminée Plus dodeurs,
plus de fumée. Aujourdhui des chaussures Plus de
pieds à leur pointure, Mais aussi des
vêtements Délaissés, personne dedans. Aujourdhui
le soleil, Mais plus rien nest pareil Impossible
de réaliser Ce quici il sest passé. Aujourdhui
le silence, Lhorreur, quand on y pense. Tous
ces regards, tous ces yeux innocents, Tous ces
visages, que plus personne nattend. Aujourdhui
se rappeler Pour ne plus jamais oublier, Cette
époque, où tant sont tombés Et demain, pouvoir
tout éviter.
Bastien
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Jétais tellement préparée psychologiquement à
latrocité des camps de concentration que
Auschwitz II-Birkenau ne ma pas autant choqué
que je laurais pensé. Les films et les
documentaires montrent la vie des déportés dans
ces camps, qui était horrible, mais lorsque que
jy suis allée, je nétais pas dans les mêmes
conditions de vie queux. Cette journée, le ciel
gris, la froideur, les cris, les cendres et
lodeur nauséabonde ont été remplacés par le
soleil et le ciel bleu. Ce qui ma le plus
choqué est lentrée de Auschwitz II-Birkenau. Les
wagons à bestiaux y entraient pleins et en
ressortaient vides. Quand à Auschwitz I,
au-dessus de la porte dentrée, on peut
lire   Arbeit Macht Frei  (Le Travail rend
Libre). Je trouve cette phrase assez cynique
puisque le travail ne les rendait pas libres,
mais les tuait. Même un enfant de 5 ans Nous
avons aussi pu voir le musée et là, jai vraiment
ressenti comme un vide  tous ces cheveux, ces
valises et les autres objets. Quand on pense
quils ont appartenu à des déportés qui sont
morts dans les camps, cela fait vraiment mal au
cœur. La guide nous a même montré une valise qui
appartenait à un petit garçon de cinq ans. Lui,
il na pas eu le choix. Dès son arrivée, il a été
gazé. Un petit garçon qui navait rien fait de
mal, il était seulement juif. A ce moment là, je
crois bien que jai eu les larmes aux yeux. Aucun
être humain ne peut faire cela à un autre être
humain. A moins que ce nen soit pas un et dans
ce cas, cest vraiment horrible que cette
personne soit arrivée au pouvoir sans que
personne ne dise quoi que ce soit. Émilie Doret
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 Il y a tellement de choses à dire. Ils ont eu
énormément de courage, ils ont gardé espoir
malgré ce quils vivaient et surtout ils sont
restés solidaires, ils ne se sont pas humiliés
les uns les autres, au contraire, ils se sont
entraidés Et je trouve cela très
beau  Priscilla
 Il faudra leur dire que la vie nest pas
rose Du jour au lendemain, que tout peut
changer Il faudra leur dire quelle na pas
pleuré Mais cétait ainsi Car la vie quon lui
avait choisie Nétait pas sa destinée 
Émilie.
 NOUS LEUR DIRONS  Les élèves du collège
Pierre Mendès France de Parthenay.
26
Ont participé à lélaboration de ce CD, les
élèves de 3ème du collège Pierre Mendès France de
Parthenay (79) Aubry Émilie Audemar
Maïté Bodin Aurore Bonin Agnès Brossard
Priscilla Clisson Claire Degout Mélody De Jésus
Davy Doret Émilie Failler Pauline Forestier
Bastien Sabourin Chloé Savatier Diane Verdon
Aliénor Yuen Seng Nicolas Prudhomme Eva Roche
Karine Vignault Sacha Talbot Clémence
Bouchet Sébastien Buard Mélanie Garcin
Jérémy Gibaud Christopher Gomez David Lagarde
Yoann Patarin Bryan
Merci à Ida de nous lavoir dit Merci au
Mémorial de la Shoah nous avons vu
Les témoignages dIda sont tirés du livre  Jai
pas pleuré  Ida Grinspan et Bertrand
Poirot-Delpech, Edition R. Laffont, Paris, 2002.
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