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c. Le deuil de l' ge d'or dans les lettres modernes. 3. Trois tudes de cas : a. La ... Il est re u et accept par les b tes comme l'une d'elles. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Prsentation PowerPoint


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Typologie et
permanence des imaginaires mythiques Myriam
Watthee-Delmotte (myriam.watthee_at_uclouvain.be)
http//pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/enseignem
ent/glor2390
1. Approche théorique a. Théories du mythe
littéraire b. Traitement du mythe en
littérature 2. Le mythe littérarisé de lAge
dor a. Un mythe de situation b. Une
temporalité problématique c. Le deuil de lâge
dor dans les lettres modernes 3. Trois études de
cas a. La nostalgie de larchaïque
Arcadie Arcadie de Jean Giono b. Le rêve dâge
dor et lutopie La ville qui nexistait pas
dEnki Bilal et Pierre Christin c. Lailleurs et
le primitif Vendredi ou Les limbes du Pacifique
de Michel Tournier
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Typologie et
permanence des imaginaires mythiques Myriam
Watthee-Delmotte (myriam.watthee_at_uclouvain.be)
http//pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/enseignem
ent/glor2390
Texte analysé au cours Michel Tournier
Vendredi ou les limbes du pacifique (1969),
Paris, Gallimard,  Folio , 2005. Voir aussi
Arlette Bouloumié, Michel Tournier, le roman
mythologique, paris Corti, 1988 Arlette
Bouloumié commente Vendredi ou les limbes du
Pacifique de Michel Tournier, Paris, Gallimard,
 Foliothèque , 1991. Gilles Deleuze,  Michel
Tournier et le monde sans autrui , dans Logiques
du Sens, Paris, Minuit, 1969, repris en postface
à Vendredi ou les limbes du pacifique,
 Folio , 2005, pp.257-283. Gérard Genette,
Palimpsestes, Paris, Le Seuil, 1988. Jean-Michel
Maulpoix, Michel Tournier, des limbes à la vie
sauvage. Eléments pour une comparaison entre
Vendredi et les limbes du pacifique et
Vendredi ou la vie sauvage, de Michel Tournier,
http//www.maulpoix.net/tournier.html Raymond
Trousson, Voyages au pays de nulle part,
Bruxelles, ULB, 1975.
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  • Contexte

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J.-J. Rousseau, Emile ou léducation (1762)
 le plus heureux traité déducation naturelle,
plus utile à un enfant quAristote, Pline ou
Buffon   De la nuit des temps rayonnent
dobscures clartés qui illuminent, pour un
instant, les misères de notre condition et qui
sappellent mythologies  (Michel Tournier dans
Nouvelles littéraires, 26/11/1970)
Lhomme ne sarrache à lanimalité que grâce à la
mythologie. Lhomme ne devient homme, nacquiert
un sexe, un cur et une imagination dhomme que
grâce au bruissement dhistoires, au kaléidoscope
dimages qui entourent le petit enfant dès le
berceau et laccompagnent jusquau tombeau.
Dès lors, la fonction sociale on pourrait même
dire biologique des écrivains et des artistes
créateurs est facile à définir. Leur ambition
vise à enrichir ou au moins à modifier ce
 bruissement  mythologique, ce bain dimages
dans lequel vivent leurs contemporains et qui est
loxygène de lâme. Cette fonction de la
création littéraire et artistique est dautant
plus importante que les mythes comme tout ce
qui vit ont besoin dêtre irrigués et
renouvelés sous peine de mort. Un mythe mort,
cela sappelle une allégorie. La fonction de
lécrivain est dempêcher les mythes de devenir
des allégories. (Le vent paraclet, Paris,
Gallimard, 1977, pp. 188-190)
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  • 2. Repérage et modalités de la reprise
  • Les contenus
  •  Il faut prendre à la lettre lexpression lâge
    dor, et je vois bien que lhumanité y
    parviendrait vite si elle nétait menée que par
    des hommes vénaux  (p. 62).
  • 1. La paix
  • Robinson  Ah ! Comme je suis loin encore de
    cette vie parfaite où chaque geste serait
    commandé par une loi déconomie et dharmonie !
    (p. 58)
  • Vendredi   dans la lumière glorieuse du
    matin, marchait avec bonheur sur larène immense
    et impeccable. Il était ivre de jeunesse et de
    disponibilité dans ce milieu sans limites où tous
    les mouvements étaient possibles, où rien
    narrêtait le regard.  (p. 160)  ses
    relations avec les animaux sont elles-mêmes plus
    animales quhumaines. Il est de plain-pied avec
    eux. Il est reçu et accepté par les bêtes
    comme lune delles. (p. 171)
  •  Vendredi névolue pas. Il na besoin de rien
    ni de personne. Son indépendance est absolue,
    divine.  (Arlette Bouloumié commente Vendredi,
    p. 86)
  •  Un nouveau Robinson se débattait dans sa
    vieille peau et acceptait à lavance de laisser
    crouler lîle administrative pour senfoncer à la
    suite dun initiateur irresponsable dans une voie
    inconnue.  (p. 189)

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  •  Saurai-je jamais marcher avec une aussi
    naturelle majesté ? Puis-je écrire sans ridicule
    quil me semble drapé dans sa nudité? Il va,
    portant sa chair en avant comme un ostensoir de
    chair. Beauté évidente, brutale, qui paraît faire
    le néant autour delle.  (p. 221)  Soleil,
    rends-moi semblable à Vendredi. Donne-moi le
    visage de Vendredi, épanoui par le rire, taillé
    tout entier pour le rire.  (p. 217)
  •   un mot me vient à lesprit la vénusté. La
    vénusté de Vendredi. Le vendredi est, si je
    ne me trompe, le jour de Vénus. Jajoute que pour
    les chrétiens, cest le jour de la mort du
    Christ. Naissance de Vénus, mort du Christ. Je ne
    peux mempêcher de ressentir dans cette
    rencontre, évidemment fortuite, une portée qui me
    dépasse et qui effraie ce qui demeure en moi du
    dévot puritain que je fus.  (p. 227)
  • - 1. lenfant protégé et nourri par lîle
  • - 2. lhomme amoureux de lîle
  • 3. ladministrateur de lîle
  • 4. la communion spirituelle avec lîle (la
     métamorphose solaire accomplie dans un calme
    bonheur  , p. 234)

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Cest là quil prit conscience de la décision qui
l mûrissait inexorablement en lui de laisser
repartir le Whitebird et de demeurer dans lîle
avec Vendredi. Plus encore que tout ce qui le
séparait des hommes de ce navire, il y était
poussé par son refus panique du tourbillon du
temps, dégradant et mortel, quils secrétaient
autour deux et dans lequel ils vivaient. 19
décembre 1787. Vingt huit ans, deux mois et
dix-neuf jours. Ces données indiscutables ne
cessaient de le remplir de stupeur. Ainsi, sil
navait pas fait naufrage sur les récifs de
Speranza, il serait presque quinquagénaire. Ses
cheveux seraient gris, et ses articulations
craqueraient. Ses enfants seraient plus vieux
quil nétait lui-même quand il les avait
quittés, et il serait peut-être même grand-père.
Car rien de tout cela ne sétait produit.
Speranza se dressait à deux encablures de ce
navire plein de miasmes, comme la lumineuse
négation de toute cette sinistre dégradation. En
vérité, il était plus jeune aujourdhui que le
jeune homme pieux et avare qui sétait embarqué
sur la Virginie. Car il nétait pas jeune dune
jeunesse biologique, putrescible et portant en
elle comme un élan vers la décrépitude. Il était
dune jeunesse minérale, divine, solaire. Chaque
matin était pour lui un premier commencement, le
commencement absolu de lhistoire du monde. Sous
le soleil-dieu, Speranza vibrait dans un présent
perpétuel, sans passé ni avenir. Il nallait pas
sarracher à cet éternel instant, posé en
équilibre à la pointe dun paroxysme de
perfection, pour choir dans un monde dusure, de
poussière et de ruine.  (pp. 245-246)
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2. labondance Robinson  Comme lhumanité de
jadis, il était passé du stade de la cueillette
et de la chasse à celui de lagriculture et de
lélevage  (p. 47)  Il attachait un prix
infini au pain, symbole de vie, unique nourriture
citée dans le Pater, comme à tout ce qui pouvait
le relier encore à la communauté humaine. Il lui
semblait aussi que ce pain que lui donnerait la
terre de Speranza serait la preuve tangible
quelle lavait adopté.  (p. 46) Vendredi
 Lidée que la récolte de riz était perdue ne
lavait pas effleuré.  (p. 162) 3 . La
justice Robinson lois, palais de justice,
pavillon des Poids et Mesures Vendredi  Sous
son apparente bonne volonté, il savérait
totalement réfractaire aux notions dordre,
déconomie, de calcul, dorganisation.  (p.
164)  Nest-ce pas dans léternité que nous
sommes installés, Vendredi et moi ? (p. 219)
 Ce qui a le plus changé, dans ma vie, cest
lécoulement du temps, sa vitesse et même son
orientation. Pour moi désormais, le cycle
sest rétréci au point quil se confond avec
linstant.  (p. 218)  Léternité, en reprenant
possession de lui, effaçait le laps de temps
sinistre et dérisoire.  (p. 254)
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b. Lécriture Lintertextualité réécrire pour
se situer par rapport aux autres -les Mémoires
du Capitaine Wooders Rogers, citant laventure
dAlexandre Selcraig -le roman Robinson Crusoé de
Daniel Defoe (réécrit, prolongé, adapté, etc.) Le
roman Vendredi ou les limbes du Pacifique de
Tournier Lintratextualité réécrire pour
s ajuster à soi - dans le roman - le tarot
du Capitaine Van Deyssel - le log-book de
Robinson - dans luvre -Vendredi ou la vie
sauvage (1792) -Le vent paraclet (1977) -Le
coq de bruyère (1978) -La goutte dor
(1985)  Regarde-toi dans une glace, idiot ! Et
dis-moi si elle ta reconnu, ton île, quand tu es
passé devant.  (Le coq de bruyère, p. 24)
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 Le barbare, cest dabord lhomme qui croit à
la barbarie  Claude Levi-Straus  Lâge dor,
cest dabord celui de lhomme qui croit à lâge
dor. 
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