La prise en charge de la dpendance des personnes ges : Une question dargent Oui, mais pas seulement - PowerPoint PPT Presentation

1 / 22
About This Presentation
Title:

La prise en charge de la dpendance des personnes ges : Une question dargent Oui, mais pas seulement

Description:

La solidarit de la collectivit vis- -vis des a n s : une longue histoire... ( Amyot) 1851 : ' Le recours l'hospice est une sorte d'emprisonnement... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:64
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 23
Provided by: henr145
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: La prise en charge de la dpendance des personnes ges : Une question dargent Oui, mais pas seulement


1
La prise en charge de la dépendancedes personnes
âgées Une question dargent ?Oui, mais pas
seulement2003
  • Pr. Henry NOGUÈS
  • Len-Cebs-Université de Nantes

2
Le plan de lintervention
  • La solidarité de la collectivité vis-à-vis des
    aînés une longue histoire
  • Mais surtout une question de relation entre les
    générations.

3
La genèse de la prise en charge
  • Les besoins des personnes âgées attendent une
    réponse en nature.
  • Au Moyen-Âge, la réponse hospitalière est déjà
    privilégiée.
  • Un édit royal 1656 rassemble dans les hôpitaux
    généraux les malades et les indigents de tous
    âges.

4
La recherche dune alternative à lhôpital une
vieille question
  • 1777 Rapport TENON sur les hôpitaux dénonce la
    promiscuité des âges. (Amyot)
  • 1851  Le recours à lhospice est une sorte
    demprisonnement Un recours à domicile serait
    plus profitable et rendrait le vieillard encore
    utile à sa famille La commission espère que le
    placement à domicile fait avec intelligence et
    économie tournera au profit des hôpitaux 
    (Commission préparatoire à la loi du 7 août 1851)

5
Le principe de subsidiarité,obstacle au
financement socialisé
  • Tous les problèmes dassistance seraient résolus
    dune manière beaucoup plus satisfaisante et en
    même temps beaucoup moins onéreuse, si leur
    résolution était complètement abandonnée aux
    petites collectivités, cad aux communes et aux
    départements et surtout à linitiative des
    asso-ciations et des particuliers Cte Lanjuinais
    1903
  • Création dun droit à des allocations
    dassistance aux  vieillards, infirmes et
    incurables qui ne peuvent subvenir à leurs
    besoins  L. 14/07/05

6
Laide à domicile suppose la mobilisation
dacteurs
  • La performance du système dépend du bon équilibre
    de lapproche par  barres parallèles  (Webb B.,
    Webb S. 1912) combinant aide sociale et
    générosité civile.
  • Laction de congrégations religieuses et de
    mouvements familiaux va conduire vers linvention
    de laide ménagère (1950-1955).
  • Cf. Brovelli G.1984

7
De laide sociale à la généralisation du
financement
  • Décret du 2 septembre 1954 les commissions
    dadmission à laide sociale peuvent décider que
     laide sociale aux p.â. sera donnée en
    nature .
  • Circulaire du 7 octobre 1957 aide ménagère peut
    être versée au titre de laide médicale.
  • Enquête  "ex ante" sur la capacité des enfants à
    contribuer ? Fin par le décret 27 juillet 1977.
  • 1964 financement de 0,1 sur les cotisations.
    (0,86 en 74) gtagricole gtartisan, commerçant.

8
La longue marche vers la frileuse P.S.D.
  • Les faiblesses du système (rationnement,
    iniquités, besoins complémentaires, etc.)
    poussent à envisager un financement plus
    important.
  • 20 années de rapports suivent celui de M. Arreckx
    1979 qui se prononce en faveur dun cinquième
    risque afin déviter lassistance des personnes
    âgées et de préserver leur "dignité
    individuelle".
  • Enfin, après plusieurs tentatives infructueuses,
    une expérimentation est engagée en 1995 la
    P.E.D.

9
La P.S.D., dans le droit fil de laide sociale
  • Dispositif prolongeant laide sociale
  • Allocation différentielle décroissant euro pour
    euro à partir de 925 euros de revenu ? 1615 euros
  • Confiée aux départements comme laide sociale
  • Plus restrictive que l A.C.T.P. avec la mise en
    place dune récupération sur succession.
  • Selon Colvez, on pérennise ainsi,"la situation
    déplorable où cest le niveau de revenu qui
    cons-titue le critère absolu de prise en
    considération, le niveau de dépendance
    nintervenant quaprès."

10
En réalité, un véritable échec pour les
personnes âgées
  • Livre noir des associations contre la PSD.
  • Des résultats médiocres 143 000 bénéfi-ciaires
    au bout de cinq années pour environ 700 000
    personnes âgées dépendantes.
  • Mais des économies réalisées par les départements
    dont les dépenses nettes sont restées constantes
    en hébergement et ont nettement diminué à
    domicile.

11
Contrepartie dune réduction des dépenses pour
les départements...
- 35
8
7
6
5
4
Dépense
3
2
1
0
1984
1989
1995
1996
1997
1998
1999
2000
Source ODAS, DREES, mai 2001
12
Ce qui vient invite à nuancer sérieusement les
discours tenus aujourdhui sur le coût prohibitif
de lA.P.A.
13
La part de laide bénévole aux personnes âgées à
domicile
En 1995, 80 des per-sonnes âgées très
dépen-dantes (confinées au lit ou au fauteuil)
bénéficiaient dune aide de leurs proches,
sachant que dans un cas sur deux, cétait leur
seul soutien. Rochefort R., 2000, Vive le
papy-boom, Odile Jacob, Paris, p. 266.
14
mais aussi en établissement...
15
Des aides plus complémentaires que substituables
Intensité de l aide aux personnes âgées à
domicile en France en 1989
Aide moyenne en heures par semaine
20
  • Proximité avec la produc-
  • tion domestique,
  • Crainte dune substitution.
  • gt FREINS au financement
  • et à la professionnalisation des emplois dans le
    champ de laide à domicile.

10
Niveau de dépendance
0
0
1
2
3
4
5
6
7
Source D. BOUGET, R. TARTARIN
- CEBS - CNAV 1989
16
La charge peut être trop lourde pour lentourage
  • Pression psychologique
  • gt Fragilisation des
  • Fatigue physique relations familiales
  • LAND H., 1978,  Who cares for the family ?,
    Journal of Social Policy, Vol. 7, Part. 3.

17
Et engendrer des effets redistributifs redoutables
  •  Si cette charge résulte de linsuf-fisance des
    autres solutions, alors il est possible de
    lanalyser comme une taxe sur certaines familles
    au bénéfice des autres. GLENNERSTER H., 1985,
    Paying for Welfare, Basic Blackwell, Oxford, p.
    164.

18
La subsidiarité nautorise donc pas le retrait de
la collectivité
  • En effet, selon Walker bien souvent  la famille
    aurait besoin de plus daide quelle nen apporte
    elle-même, 1982, A caring community in The
    Future of the Welfare State, H. Glennester (ed.),
    Heinemann, London.

19
La constellation des besoins autour de la
personne âgée
Besoin daide de la famille
Aide familiale
Besoin daides
Besoin daide résiduelle
Aide professionnelle
Besoin daide des intervenants
20
Les besoins de la famille de la personne âgée
  • Besoin dêtre rassurées sur la manière daider
    son parent
  • Besoin de souffler, de se reposer
  • Besoin dêtre aidées matériellement, mais aussi
    peut-être et surtout psychologiquement
  • Besoin dêtre reconnues et soutenues dans leur
    rôle
  • Besoin découte, déchanges, de compréhension.

21
Sans oublier les effets indirects sur les
établissements
Alourdissement de la charge de travail
Développement du M.A.D.
Dépendance accrue des personnes accueillies
Besoin dembauches qualifiées
22
La mise en uvre de lA.P.A.
  • En desserrant les contraintes peut être enfin
    loccasion
  • dun meilleur respect de lautonomie des
    personnes âgées en les considérant comme de vrais
    consommateurs
  • de la mise en place dun réseau médico-social de
    proximité maillant le territoire
  • daider vraiment les aidants en les prenant en
    compte et non en se déchargeant sur eux.

XXX sur elles !
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com