GEST B 403 Economie de lart et de la culture - PowerPoint PPT Presentation

1 / 39
About This Presentation
Title:

GEST B 403 Economie de lart et de la culture

Description:

Taille du march de l'art: estimation parue dans The Economist (2006) $30 ... Dans le cas de biens artistiques, La rentabilit se fait par l'accroissement de ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:59
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 40
Provided by: Proso
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: GEST B 403 Economie de lart et de la culture


1
GEST B 403Economie de lart et de la
culture
  • Marché de lart

2

Marché de lart
  • Jusquà présent mode de fonctionnement
  • Mais intéressant aussi davoir une idée de sa
    taille
  • Et de voir comment on peut suivre son évolution
    en termes de prix
  • Et de déterminer ce qui peut influencer ces prix

3

Marché de lart
  • Taille du marché de lart estimation parue dans
    The Economist (2006) ? 30 milliards
  •  Fine Arts  4 milliards en 2005 (Cf
    Artprice, 2005)
  • Beaucoup mais marginal par rapport à dautres
    marchés
  • Changes rotation journalière égale à 1,9
    trillion en Avril 2004 (BIS, 2005)
  • NYSE 20 trillions en 2004 (NYSE, 2004)

4

Marché de lart
Source Artprice 2005
5

Marché de lart
6

Marché de lart
  • Autrefois, rôle moteur de la France
  • De nos jours, importance prépondérante du monde
    anglo-saxon pour les enchères
  • Depuis peu reprise de terrain par la France
  • Développement dun fort marché dans des pays
    émergents ou en développement économique (Chine,
    Inde)
  • Disparités suivant les formes dart!

7

Marché de lart
  • Belgique dans lensemble petit marché
  • Bounameaux et Ginsburgh (2007)
  • Galeries essentiellement Bruxelles et Anvers,
    Foire internationale ArtBrussels (avril), salles
    de ventes nombreuses mais petites
  • Mais important pour artistes belges
  • Point de vue Chiffre daffaire 71 des ventes
    pour Christie et Sothebys MAIS 68 en nombre
    vendus en Belgique

8

Marché de lart
9

Peintures, dessins, aquarelles
  • Lun des marchés les plus étudiés (car données
    souvent tirées de ventes aux enchères)
  • Importance des montants colossaux engagés pour
    certaines uvres.
  • Facilité plus grande pour garvures
  • Classement des  meilleures  ventes induit un
    certain nombre dinterrogations

10

Montants
N5 -Pollock -140 millions - 122 x 244 cm -
1948. Vente du 2 novembre 2006, vente privée.
Woman III- Willem de Koning- 137,5 millions -
1953, Novembre 2006, Vente privée
11

Montants
  • Portrait dAdèle Bauer I Klimt - 135 millions
    - 1907.
  • Vente privée 18 juin 2006
  • Portrait du Dr Gachet Van Gogh 127,3 million
    (82,5 lors de la vente)- 1890
  • Christies (NY), 15 mai 1990

12

Records
  • Comment expliquer la valeur de ces uvres?
  • Spéculation (dates des ventes, 3  hits  en 2006
    après 16 ans de calme relatif)?
  • Décès de lartiste jeune (Pollock)
  • Impact de lacheteur?, des vendeurs? Des maisons
    de vente?

13

En dehors de ces records
  • Lart est-il un objet dinvestissement rentable?
  • uvres connues meilleurs investissement?
  • Impact des cycles économiques?
  • Tentatives de modélisation de la valeur peintre,
    année de création, taille, lieu de vente, type de
    support???

14

Art comme investissement
  • Chercheurs en finance se sont interrogés sur
    lintérêt de lart comme objet dinvestissement
  • Analyse de lévolution des prix
  • Interactions avec autres investissements
  • Tentative de déterminer les facteurs influençant
    le prix des uvres
  • Création de produits financiers basés sur les
    uvres dart

15

Art comme investissement
  • Evolution des prix gt chercher à déterminer la
    rentabilité
  • Dans le cas de biens artistiques, La rentabilité
    se fait par laccroissement de prix uniquement
  • La mesure est compliquée par plusieurs éléments
    notamment le caractère non fongible des uvres et
    de lopacité des prix

16

Art comme investissement
  • Rentabilité comparer prix dachat et prix de
    revente et le rapporter au prix dachat
  • Rentabilité (P vente P achat) / P achat
  • Mais nécessite dobserver lachat et la revente
    dun même bien. Approche dite des  repeated
    sales 
  • Problème potentiel uvres non revendues ou dont
    la revente nest pas observée

17

Evolution des prix
  • Baumol (1986), Marché de lart caractérisé par
  • Absence de substitution
  • Monopole de chaque détenteur dobjet sur cet
    objet
  • Délais de revente
  • Opacité des prix de ventes
  • Sur le long terme, quelle rentabilité pour un
    investissement en peintures (période 1652-1961).

18

Evolution des prix
  • Baumol (1986) méthodologie des  repeated
    sales  gt Biais de sélection (peintre les plus
    connus). Par ailleurs hypothèse dabsence de
    frais de transaction
  • Analyse nécessite un point de comparaison
  • En finance, la rentabilité doit être analysée en
    fonction du risque pris pour un investissement
    (au plus il est risqué au plus linvestisseur
    exigera une compensation importante)

19

Evolution des prix
  • Conclusion rentabilité des peintures lt emprunts
    détat!
  • Et donc compte tenu du risque, linvestissement
    en peintures est peu rentable. Explication
    suggérée rentabilité inférieure est compensée
    par une forte rentabilité sous forme de plaisir
    esthétique
  • Experts meilleurs? Mais Vermeer et El Greco
    versus Berchem et Van Ostade

20

Evolution des prix
  • Goetzmann (1993) Période 1715-1986,  repeated
    sales 
  • Forte corrélation entre demande sur le marché de
    lart et richesse financière agrégée (LSE)
  • Art peu attractif point de vue diversification
  • Rentabilité par rapport au risque peu attractif
    (Cf Baumol)

21

Evolution des prix
Source Goetzmann, 1993
22

Etudes ultérieures
  • Pesando (1993) études sur base de gravures
    modernes, permet dobtenir un échantillon plus
    vaste. Période 1977-1992.
  • Construction dun indice
  • Tentative de répondre à différentes questions
  • Rentabilité en général,
  • Surperformance des chefs duvre,
  • Importance du lieu,
  • Importance de la maison de ventes

23

Etudes ultérieures
  • Pesando (1993) Marchands dart suggèrent souvent
    que
  • les uvres dartistes moyennement connus sont
    moins intéressantes en termes dinvestissement
  • Il existe de grandes disparités de prix pour des
    uvres dun même artiste en fonction du lieu de
    vente
  • Analyse ne permet pas de montrer une meilleure
    performance des  chefs duvre  (NB Biais)

24

Etudes ultérieures
  • Confirmation de lexistence de grandes variations
    de prix pour des uvres vendues en même temps ou
    presque (- de 30 jours, 30 de ? en moyenne mais
    à nuancer). Exemple du Repas frugal de Picasso en
    Nov. 1991,
  • gt 374 000 à 189 980 en deux semaines!

25

Etudes ultérieures
  • Différentiel de prix géographique mais sans
    caractère systématique dans un sens
  • En revanche, différence significative de prix
    entre maisons de vente (Sothebys NY gt en moyenne
    de 14 à Christies NY)
  • gt Implications??? Loi du prix unique?

26

Loi du prix unique
Ashenfelter et Graddy (2002)
27

Etudes ultérieures
  • Mei et Moses (2002) Extension des données de
    Goetzmann (1993), conclusion plus positives en ce
    qui concerne le couple risque-rentabilité
  • Sous-performance des chefs duvre
  • Résultats mitigés quand à la violation de la loi
    du prix unique
  • Campbell (2004) importance de la faible
    corrélation entre rentabilité de lart et des
    actifs financiers

28

Etudes ultérieures
Mei et Moses (2002)
29

Critique
  • Frey Eichenberger (1995) Critique des études
    existantes (données uniquement enchères, frais de
    transaction, aspects fiscaux, benchmark, absence
    danalyse de lattitude des acteurs)
  • Résumé critique des études conduites au moment de
    la rédaction (échantillon plus vaste en plus
    diversifié)

30

Critique
Source Frey and Eicherberger (1995)
31

Critique
Source Frey and Eicherberger (1995)
32

Eléments comportementaux
  • Frey Eichenberger (1995), éléments
    comportementaux
  • Collectionneurs pas de but lucratif gt
     anomalies  de comportement
  • Endowment effect
  • Absence de prise en compte du coût dopportunité
  • Effet de Sunk cost
  • Bequest effect

33

Eléments comportementaux
  • Frey Eichenberger (1995), éléments
    comportementaux
  • Collections dentreprises
  • Danseuse du président
  • Exemple du British Railway Pension Fund (entité
    publique)
  • Musées
  • Contraintes à lachat et à la vente (Exemple
    musées européens et politique inexistante de
     deaccessioning)
  • Biais dus au fundraising (type duvres)
  • Impact sur la vente aux musées

34

Rentabilité résumé
  • Différentiel de rentabilité dordinaire vu comme
    dû au plaisir de la détention de luvre dart
    ?la valeur de luvre dart possède souvent une
    dimension double dinvestissement et de
    consommation
  • Très ? de nombreux investissements traditionnels
  • Consensus /- général faible corrélation avec
    le marché, faible rentabilité ajustée pour le
    risque (McAndrew Thompson 2006)

35

Limitations
  • Etudes essentiellement basées sur des ventes aux
    enchères (Guerzoni, 1995)
  • Absence de prise en compte des frais de
    transaction (qui peuvent être particulièrement
    élevés, de lordre de 20 du prix)
  • Biais de sélection peintures analysées gt
    revendues!!!
  • Tentatives de prise en compte de cet élément via
    les régressions  hédonistiques  et la
     valorisation 

36

Véhicules dinvestissement en art
  • Marché primaire, marché secondaire et
     récemment  apparition de fonds
    dinvestissement dans lart
  • Art-Investment funds raison dêtre? Permettre de
    bénéficier de la  diversification .
  • Souvent vu comme un type dinvestissement
    alternatif

37

Véhicules dinvestissement en art
  • Fonds dinvestissement en art
  • En 1904, création dun fonds intitulé  La Peau
    de lOurs  (New Yorker, 2005) avec comme objet
     lart moderne . Revente totale du fonds en
    mars 1914
  • British Railway Pension Fund (1974),
    investissement LT de 40 millions
  • Depuis, apparition de plusieurs fonds (exemple
    China Fund Fine Art Fund)
  • Gopinath (2006) Fine Art Fund Inv. Minimal
    250000, bloqués pour 3 ans
  • Mais ABN-AMRO fonds de fonds abandonné

38

Investissement en art
39

Investissement en art
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com