Title: Bronchite aigu
1Bronchite aiguë
- La bronchite aiguë est une maladie banale,
bénigne. - Son diagnostic est purement clinique.
- Signes évocateurs de bronchite aiguë -toux,
parfois précédée d'infection des voies
respiratoires supérieures, - -quelquefois accompagnée d'une sensation de
brûlure rétrosternale -fièvre inconstante,
généralement peu élevée -auscultation normale
ou signes bronchiques diffus (ronflants et/ou
sibilants)
2Bronchite aiguë
- ETIOLOGIE
- Bronchite aiguë chez le sujet sain
- virale -dans près de 90 des cas (rhinovirus
surtout) - quelquefois due à Mycoplasma Pneumoniae ou
Chlamydia Pneumoniae ) - Surinfection (fumeur ) -pneumocoque
3Bronchite aiguë
- ANATOMO-PATHOLOGIE
- État inflammatoire aigu (souvent descendant
rhino-pharingo-laryngo-trachéo-bronchique) de la
muqueuse des voies aériennes, de la trachée aux
bronchioles qui se traduit - au niveau des bronches
- larges destructions épithéliales pouvant aller
jusqu'à l'ulcération de la membrane basale - hypersécrétion séro-muqueuse
- œdème inflammatoire avec infiltration de
polynucléaires - restitution ad integrum dans pratiquement
tous les cas, mais en quelques semaines
4Bronchite aiguë
- ANATOMO-PATHOLOGIE
- au niveau des bronchioles
- -obstruction liée à difficultés d'épuration de
sécrétions visqueuses - -œdème inflammatoire
- Bronchite aiguë conséquences pratiques
- -augmentation de la sensibilité bronchique aux
agressions extérieures, en particulier
bactériennes, avec risque de surinfection - -augmentation de la réactivité bronchique - râles
sibilants surtout chez l'enfant
5Bronchite aiguë
- FORMES CLINIQUES
- -les bronchites aiguës surviennent plutôt au
printemps ou en automne, en cas isolés ou en
petites épidémies commencent le plus souvent par
une atteinte des voies aériennes supérieures puis
"descendent sur les bronches" évoluent
habituellement en deux phases - A. La phase sèche, initiale
- signes généraux
- -fièvre (gt 38C) constante si virus grippal ou
adénovirus, rare si rhinovirus - -céphalées
- -myalgies
- -malaise général
6Bronchite aiguë
- A. La phase sèche, initiale
- 2. signes fonctionnels respiratoires
- toux sèche, quinteuse, quelquefois épuisante
(insomniante) - dyspnée
- douleurs rétro-sternales à type de brûlures,
exagérées par la toux - 3. signes physiques
- -rares, quelquefois des râles sibilants
7Bronchite aiguë
- B. La phase humide
- 1. disparition des signes généraux et de la
dyspnée - 2. toux grasse avec expectoration séro-muqueuse
puis quelquefois muco-purulente - 3. quelques râles ronflants (ronchi)
-
- BRONCHITE AIGUË EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
- Habituellement aucun
- Radiographie thoracique normale (bronchite
pure) - Bactériologie inutile
- Virologie n'a d'autre intérêt qu'épidémiologique
- EFR normale/réduction fréquente du VEMS
- hyper-réactivité bronchique se normalisant en 5 à
6 semaines
8Bronchite aiguë
- LE PROGNOSTIC
- bon, mais il sont longues a guerir, surtout chez
les tabagiques - Elles peuvent par leur gravite et leur
repetition, favoriser lapparition dune
bronchite chronique.
9ASTHME
- L'asthme est une maladie chronique inflammatoire
des voies aériennes. - Cette inflammation
- -rend les voies aériennes sensibles (hyper
réactives) à des stimuli tels que les allergènes,
les irritants chimiques, la fumée de tabac, l'air
froid ou l'exercice. - -provoque des épisodes récidivants de toux,
sifflements, blocage (oppression) thoracique,
difficultés respiratoires.
10ASTHME
- Quand elles sont exposées à ces stimuli les voies
aériennes peuvent - se contracter,
- s'œdématier,
- se remplir de mucus, et progressivement,
- se remodeler
11ASTHME
- L'obstruction bronchique qui en résulte est
réversible soit spontanément, soit avec un
traitement. - Quand le traitement de l'asthme est adéquat,
l'inflammation peut être réduite dans le long
terme, les symptômes peuvent habituellement être
contrôlés et la plupart des problèmes liés à
l'asthme prévenus.
12ASTHME
- Crise d'asthme simple (légère à modérée)
- Signes cliniques
- -TOUX SÈCHE
- -ESSOUFFLEMENT PAROXYSTIQUE
- -SIFFLEMENTS
13ASTHME
- Déroulement habituel de la crise
- TOUX SÈCHE DYSPNÉE, SIBILANTE- TOUX GRASSE
-EXPECTORATION (PERLEE) -FIN DE LA CRISE - La crise peut s'arrêter à chacune de ces étapes.
- C'est pourquoi la toux sèche, quinteuse,
paroxystique peut être une crise d'asthme.
14ASTHME
- Crise d'asthme sévère
- -malade gêné pour se lever ou parler,
- -avec orthopnée,
- -mise en jeu des muscles respiratoires
accessoires - -fréquence respiratoire supérieure à 25/mn
- -fréquence cardiaque supérieure à 110/mn
- - débit de pointe inférieur à 40 de la valeur
théorique ou de la meilleure valeur connue du
malade (150L/mn chez l'adulte si le meilleur
n'est pas connu).
15ASTHME
- Evolution
- On distingue 2 types d'évolution
- Type 1
- -progression lente (gt 6h habituellement sur
plusieurs jours) - -80-90 des cas ,
- -souvent d'origine infectieuse (voies aériennes
supérieures) - -réponse progressive au traitement
- -inflammation dominante.
16ASTHME
- Évolution
- Type 2
- progression rapide (lt 6h)
- 10-20 des cas
- souvent d'origine allergique
- souvent sévère
- réponse rapide au traitement
- bronchospasme dominant.
17ASTHME
- ETIOLOGIE
- Asthme allergique
- Asthme non-allergique
- 25 asthme professionnel
- 50 asthme nécessitant de fortes doses de
corticothérapie inhalée. - Inflammation à neutrophiles observée après
stimulation virale, bactérienne, (par
endotoxines), sérum salé hypertonique, ozone,
fumée de cigarette, irritants professionnels et
autres polluants.
18ASTHME
- PRONOSTIC
- Chez lenfant environ 50 des enfants
asthmatiques voient leur asthme disparaître à la
puberté en fait, la majorité de ces asthmes
disparaît vers l'âge de 7 à 8 ans. - Chez ladolescent et ladulte jeune (13-44 ans)
les ¾ des adolescents asthmatiques qui ont peu de
symptômes restent dans la même situation ou
voient disparaître leur asthme à lâge adulte à
linverse 70 de ceux qui ont un asthme permanent
restent asthmatiques à lâge adulte. - Au delà le taux de guérison diminue avec l'âge
pour atteindre moins de 1 par an, plutôt chez
ceux qui ont un asthme léger et qui ont arrêté de
fumer.
19ASTHME
- Le diagnostic doit être
- -évoqué devant les symptômes sifflements aigus
- -antécédents toux (aggravée la nuit)
sifflements récurrents difficultés
respiratoires récurrentes blocages
respiratoires récurrents
20ASTHME
- -contexte d'apparition des symptômes -exercice
-infection virale -irritants (tabac, produits
chimiques) -changements climatiques - rires ou
pleurs violents -stress - -examen clinique -habituellement normal en état
stable - - en crise le thorax est distendu, comme bloque
en inspiration forcee - -de nombreux rales sibilant, diffus dans les
deux champs, de temps essentiallement expiratoire.
21ASTHME
- Étayé par les examens complémentaires
- Biologiques -éosinophiles sanguins ou dans
l'expectoration (asthme allergique) - -neutrophiles sanguins et VSH accélerée
(observée après stimulation virale, bactérienne) - VEMS
- -la mesure des débits bronchiques VEMS
lt80,VEMS/CV lt70. - -mesuré après bronchodilatateur et rapporté à la
valeur théorique (la vérification de la
réversibilité bronchique) VEMSnormal.
22ASTHME
- Étayé par les examens complémentaires
- Imagerie thoracique
- -poumon normal (entre les crises)
- -poumon distendu (au moment de la crise)
- -elargissement des espaces intercostaux
- -abaissement et aplatissement des coupoles
diaphragmatiques - -augmentation de la tranparence pulmonaire.
- Bilan allergologique voir recherche des
facteurs d'entretien et d'aggravation
23ASTHME
- Radiographie thoracique poumon distendu
24ASTHME
25ASTHME
- Diagnostic positif
- A/ La reconnaître
- Retrouver de la toux sèche
- Dyspnée
- SibilanteB/ Évaluer la gravité (clinique,
débit-métrie, gazométrie)C/ Rechercher un
facteur déclenchant/aggravant de la crise
(clinique, radiologie, biologie)
26ASTHME
- Diagnostic différentiel
- La question se pose surtout devant la première
apparition d'une manifestation évoquant une crise
d'asthme. - A/ Dyspnées paroxystiques non bronchiques
- -OAP (Asthme cardiaque) -Embolie
pulmonaire-Pathologie des cordes vocales
-Anxiété, attaques de panique, syndrome
d'hyperventilation
27ASTHME
- Diagnostic différentiel
- B/ Dyspnées bronchiques avec paroxysmes possibles
- Obstruction localisée -corps étrangers
intra-bronchiques -compressions et tumeurs
trachéales -sténose post-chirurgicale - Obstruction diffuse -bronchite aiguë,
bronchiolite (enfants) -exacerbation de
bronchite chronique -dilatation des bronches
(DDB)
28Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Définition
- La dilatation des bronches (bronchectasies DDB)
est une augmentation permanente et irréversible
du calibre des bronches sous-segmentaires. - Il s'agit donc d'un diagnostic morphologique.
- La dilatation des bronches ou bronchectasie
appartient au champ des maladies
broncho-pulmonaires obstructives
29Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Anatomo-pathologie
- La dilatation des bronches (bronchectasie) porte
sur les bronches de diamètre gt 2mm. - Elle se traduit par -destruction de
l'armature fibro-cartilagineuse de la
sous-muqueuse bronchique - réaction
inflammatoire du chorion avec épaississement et
infiltration cellulaire -néovascularisation
angiomateuse
30Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Anatomo-pathologie
- TOUTES CES LÉSIONS ÉVOLUENT
- La destruction bronchique est un processus
DYNAMIQUE - Après la lésion bronchique initiale
- -baisse des défenses immunitaires de l'appareil
respiratoire-de la capacité de drainage
bronchique - -augmentation de la sensibilité des bronches aux
infections-colonisation bactérienne -
répétition des infections bronchiques-développeme
nt progressif de lésions permanentes du tissu
élastique de la paroi bronchique
31Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Étiologie
- 1.Mécaniques Corps étranger Tumeur
bénigne Compression ganglionnaire - 2.Séquelles d'infections pulmonaires localisées
(tuberculose) - 3.Pachypleurite
- 5.Inhalation de produits toxiques
- 6.Maladies génétique
32Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Circonstances de découverte -toux grasse
récidivante (90 des patients) -bronchorrhée
purulente (80 des patients) -hémoptysies (50 à
70 des patients) -infections broncho-pulmonaires
repetees (Haemophilus influenzae, streptococcus
pneumoniae, branhamella catarrhalis,
staphylococcus aureus, pseudomonas aeruginosa)
-dyspnée -douleur thoracique atteinte pleurale
33Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Histoire clinique -bronchorrhée purulente
chronique ancienne -fréquence et gravité des
épisodes d'exacerbation -pneumopathies
traînantes ou récidivantes -asthme difficile à
équilibrer
34Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Examen clinique Expectoration volume, aspect,
viscosité Râles bronchiques sous-crépitants,
ronchus, sibilants Signes de retentissement
hippocratisme digital, (IRC) - Signes ORL sinusites chroniquesRecherche de
foyers infectieux bucco-dentaires
35Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Bilan complémentaire
- Imagerie () Radiographie thoracique
- -rarement normale-syndrome bronchique
épaississements bronchiques-trouble de
ventilation atélectasies - -atteinte pleurale témoin d'une complication
- -images kystiques
- T.D.M. examen de référence
- -topographie -forme localisée unilatérale ou
diffuse, bilatérale Formes CYLINDRIQUES
VARIQUEUSES (moniliforme, en
grappe) SACCULAIRES (ampullaire) ou
PSEUDOKYSTIQUES
36Dilatations des bronches D.D.B. ou Bronchectasies
- Séméiologie radiologique thoracique
- Dilatation du calibre bronchique bronchectasie
- Epaississement des parois bronchiques1- Bronche
en incidence axiale image en cocarde (ici
accolée à l'opacité arrondie d'un vaisseau
image en "canon de fusil")2- Les bronches sont
perpendiculaires au rayon opacités linéaires
qui bifurquent
37(No Transcript)
38Dilatations des bronches D.D.B. ou
Bronchectasies
- Bronchographie examen ancien qui n'est plus
pratiqué aujourd'hui - Formes CYLINDRIQUES (fusiformes)
VARIQUEUSES (moniliforme, en grappe)
SACCULAIRES (ampullaire, sacciforme) ou
PSEUDOKYSTIQUES - Exploration fonctionnelle respiratoire (EFR)
- -spirométrie -syndrome ventilatoire obstructif
syndrome restrictif
(territoires atélectasiés) - -gaz du sang - hypoxémie hypercapnie
39 40DDB sacculaires
41DDB variqueuses
42Dilatations des bronches D.D.B. ou Bronchectasies
- Examen Cyto-Bactériologique des Crachats (ECBC
champignons) - Numération, formule hyperleucocytose à
polynucléaires neutrophiles - Bilan aspergillaire sérologie, RAST
aspergillaires - Electrophorèse des protides, dosage des
immunoglobulines et des sous-classes - Dosage de l'a1-antitrysine
- ANCA
- Test de la sueur (mucoviscidose ?)
43Dilatations des bronches D.D.B. ou Bronchectasies
- Diagnostics différentiels
- - asthme épisodes sibilants-bronchite
chronique / BPCO - -toux/expectoration chronique
- -tuberculose
- Évolution
- -est variable avec une perte moyenne annuelle de
VEMS estimée à 50 mL/an.-les co-morbidités
cardiaques sont fréquentes.-la survie après un
premier épisode avec passage en soins intensifs
est estimée à 60 à 4 ans
44BRONCHIQUE CHRONIQUE
- DEFINITION
- -affection caractérisée par une hypersécrétion
muqueuse, - -survenant la plupart des jours, au moins trois
mois par an pendant au moins deux années
consécutives -
45BRONCHIQUE CHRONIQUE
- Les symptômes de la bronchite chronique ne
prédisent pas le déclin du VEMS qui conduit à la
BPCO on distingue - Bronchite chronique simple
- Bronchite chronique avec syndrome véntilatoire
obstructif bronchite chronique avec obstruction
permanente des voies aériennes (VEMS/CVF lt 70
en état stable), réversible ou pas - Bronchite chronique obstructive avec insuffisance
respiratoire bronchite chronique obstructive
avec hypoxémie de repos persistante.
46- Qu'appelle t-on emphysème
- Augmentation de taille, au-dessus de la normale,
des espaces aériens distaux au-delà de la
bronchiole terminale, soit par dilatation, soit
par rupture alvéolaire.
47- Lorsque l'on parle de broncho-pneumopathie
chronique obstructive (BPCO), on fait référence à
un ensemble de maladies respiratoires chroniques,
lentement progressives, qui se caractérisent par - 1/ Clinique toux expectoration dyspnée et/ou
antécédents d'exposition aux facteurs de risque
de la maladie (tabac) - 2/ EFR
- trouble ventilatoire obstructif incomplètement
réversible VEMS/CVF lt 70 (après
bronchodilatateur) perturbation des échanges
gazeux. - à cela s'ajoute la distension avec augmentation
de la capacité résiduelle fonctionnelle, qui
s'aggrave à l'exercice
48- BPCOConséquences physio-pathologiques
- Avec l'aggravation de l'obstruction bronchique,
le temps expiratoire ne permet plus une
expiration normale. Cela conduit à une
augmentation du volume résiduel et de la capacité
résiduelle fonctionnelle, et à l'hyperinflation
encore augmentée à l'exercice c'est
l'hyperinflation dynamique.
49- BPCOÉpidémiologie et facteurs de risque
- Pathologie fréquente, souvent ignorée
- Morbidité importante
- Mortalité notable Facteurs de risque connus
liés à l'environnement - Le tabac qui contient une forte concentration
d'oxydants à l'origine d'un stress oxydatif dont
les conséquences sont une augmentation de la
transcription des gènes de l'inflammation
l'activité protéase la sécrétion muqueuse Les
polluants professionnels (poussières minérales,
végétales, gaz, produits chimiques) La
pollution atmosphérique liés à l'hôte Les
facteurs génétiques La croissance
pulmonaireLe taux de tabagisme fournit une
méthode utile pour estimer la prévalence actuelle
des BPCO dans les pays sans données objectives.
50- BPCOTableau évolutif / histoire naturelle des
BPCO - On peut considérer qu'on arrive au stade BPCO par
2 évolutions différentes qui peuvent se retrouver
simultanément chez le même malade - la voie
bronchique par la bronchopathie chronique issue
essentiellement du tabac- la voie
parenchymateuse par l'emphysème dans lequel les
facteurs génétiques jouent un rôle important. - Au total, les 2 évolutions conduisent à
l'Insuffisance Respiratoire Chronique (IRC).
51- BPCOBPCO en état stableDiagnostic
- 1/ DIAGNOSTIC POSITIF
- Il doit être précoce, devancer l'appel du
malade dépistage être envisagé devant
toute personne présentant les symptômes
évocateurs et avec des antécédents d'exposition
aux facteurs de risque connus, au premier rang
desquels le tabac même si cela n'est pas la
demande directe du malade, à l'occasion d'une
infection broncho-pulmonaire, d'un traumatisme ou
de toute autre consultation être dit et
expliqué être confirmé par une spirométrie
(démonstration objective de l'obstruction
bronchique)
52- Il repose sur interrogatoire recherche les
éléments de la définition toux chronique, la
plupart des jours, généralement matinale au début
("toilette bronchique matinale du fumeur") puis
apparaissant dans l'ensemble de la journée
expectoration chronique, le plus souvent
muqueuse, quelquefois muco-purulente ou purulente
jamais très abondante dyspnée persistante,
progressive, aggravée pendant les infections
respiratoires recherche des facteurs de risque
tabac surtout antécédents épisodes répétés
de "bronchite aiguë" familiaux de BPCO ou
autres maladies respiratoires co-morbidités
traitements pris (sont ils adaptés ?) soutien
social et familial examen physiqueauscultation
(ronchus)
53- 2/ DIAGNOSTIC DE SÉVÉRITÉ interrogatoire
morbidité évaluation de la dyspnée
exacerbations ou hospitalisations antérieures
pour cause respiratoire (nombre et durée des
exacerbations), qualité de vie
retentissement de la maladie sur la vie
quotidienne et professionnelle (activités
charge économique absences au travail anxiété
dépression entourage) - examen cliniqueinspection
- aspect général du malade Blue bloater
Pink puffer cyanose hippocratisme digital
distension mode ventilatoire tirage muscles
respiratoires accessoiresauscultation - baisse du MV, ronchus, sibilants
- examen cardio-vasculaire signes d'IVD
(cliniques, ECG)
54- DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL asthme vieilli mais
symptômes apparus dans l'enfance, variables d'un
jour à l'autre, avec manifestations allergiques
dilatation des bronches quantité plus
importante d'expectoration purulente souvent un
début précoce dans la vie tuberculose
bronchiolite oblitérante insuffisance cardiaque
gauche les maladies qui font tousser les hommes
de plus de 40 ans fumeurs (cancer
bronchique)L'histoire clinique respiratoire du
malade permet, le plus souvent, de faire la
différence.