ATTITUDE SOIGNANTE FACE AU SUICIDE - PowerPoint PPT Presentation

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ATTITUDE SOIGNANTE FACE AU SUICIDE

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ATTITUDE SOIGNANTE FACE AU SUICIDE Chaud Christelle Demacedo Dany Dolleans Charl ne Nicault Lucie Wiser Marie Tout acte suicidaire est l expression d une ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: ATTITUDE SOIGNANTE FACE AU SUICIDE


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ATTITUDE SOIGNANTE FACE AU SUICIDE
  • Chaud Christelle
  • Demacedo Dany
  • Dolleans Charlène
  • Nicault Lucie
  • Wiser Marie

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  • Tout acte suicidaire est lexpression dune
    tragédie qui se joue sur lavant scène dun
    profond désespoir intérieur.
  • (Xavier Pommereau)

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Objectifs
  • Etre capable de prendre en charge une personne
    suicidaire
  • Etre capable de prendre en charge une personne
    suicidante

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Les pré requis
  • Cours sur le suicide des personnes âgés
  • Cours du Dr Maître sur les intoxications
  • Exposé 2ème année le suicide des adolescents
  • Les urgences en psychiatrie (Mr Okemba)
  • Linfirmière face aux urgences psychiatriques (Mr
    Bouiges)
  • Transfert contre transfert (Mr Dey)

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PLAN
  • Introduction (définitions, historique)
  • I) Rappel législatif
  • II) Généralités
  • III) Dépistage et prévention
  • IV) PEC spécifique du suicidant
  • Conclusion
  • Bibliographie

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INTRODUCTION
  • DEFINITION
  • Suicide du latin suicardere signifiant se
    tuer soi-même est lacte délibéré de mettre fin
    à sa propre vie.
  • Dans le domaine médical, on parle aussi
    dautolyse.
  • Pour considérer que lon est en présence dun
    suicide, la mort doit être lintention de lacte
    et non une de ses conséquences.

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  • Tentative de suicide/dautolyse conduite ayant
    pour but de se donner la mort sans y aboutir.
  • Suicidé personne qui sest donné la mort
    volontairement.
  • Suicidant personne qui a réalisé une tentative
    de suicide.
  • Idées suicidaires pensées que lon pourrait se
    donner la mort jusquà en imaginer les scénarii
    sans passage à lacte.
  • Suicidaire personne ayant des idées suicidaires.

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  • HISTORIQUE DU SUICIDE
  • Dans lantiquité, le suicide était commis après
    une défaite dans une bataille afin déviter la
    capture et les possibles tortures, mutilation ou
    la mise en esclavage par lennemi.
  • Dans la société romaine, le suicide était un
    moyen accepté par lequel on pouvait préserver son
    honneur. Ceux qui étaient jugés pour crimes
    capitaux, par exemple, pouvaient empêcher la
    confiscation des biens et propriétés familiaux en
    se suicidant avant la condamnation par le
    tribunal.

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  • Dans la religion, le suicide est
    traditionnellement un acte condamné car cet acte
    devient une rupture de la relation spécifique
    entre lhomme et le Dieu et par conséquent le
    suicide va contre la souveraineté du Dieu
  • Au niveau culturel, le suicide est perçu assez
    différemment. Dans les sociétés occidentales, il
    a longtemps été considéré comme immoral et
    déshonorant. Alors quen Asie, il est le moyen de
    retrouver un honneur perdu face à des situations
    jugées honteuses ou sans espoir.

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I) RAPPEL LEGISLATIFS
  • REFERENTIEL DE COMPETENCES IDE V12
  • n1 n6 n7 n9
  • CODE PENAL
  • Article 223-6
  • CHARTE DU PATIENT HOSPITALISE
  • LOI DU 04/03/2002

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  • DECRET DU 29/07/2004 DU CODE DE SANTE PUBLIQUE
  • Article R 4311- 2 alinéa 5
  • Article R 4311- 5 alinéa 41 et 42
  • Article R 4511-14

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II) GENERALITES
  • Classification
  • Typologie du suicide
  • Selon Emile Durkeim, un des fondateurs de la
    sociologie, le suicide sanalyse sous un angle,
    dans chaque cas, la désintégration sociale est la
    cause première véritable. On distingue différent
    suicides.

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  • Le suicide altruiste lindividu est absorbé
    dans son groupe que sa vie ne peut exister en
    dehors des limites de ce groupe.
  • Le suicide égoïste cest une
    individualisation démesurée
  • Le suicide anomique incapacité à sadapter
    à des repères moraux
  • Le suicide fataliste prise en compte par
    lindividu dun destin immuable

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  • 2. Les facteurs de risques
  • Les facteurs primaires (ATCD personnels,
    familiaux,)
  • Les facteurs secondaires (associations avec les
    facteurs primaires)
  • Les facteurs tertiaires (âge, sexe, longueur des
    journées)

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  • 3. Modélisation du comportement suicidaire
  • Le modèle stress-prédisposition dans beaucoup
    de cas, on retrouve des états dépressifs mais
    aussi des pathologies psychiatriques ainsi que
    des addictions.
  • Le modèle dit du processus suicidaire dans la
    majorité des cas, lacte suicidaire nest pas
    impulsif mais résulte dun processus bien défini
    et prémédité.

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  • B. STATISTIQUES
  • Le suicide en France
  • Un suicide toutes les 50 min
  • Environ 160 000 tentatives/an
  • Plus de 10 000 morts/an
  • 60 des personnes ayant fait une tentative de
    suicide répètent leur geste

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III) DEPISTAGE ET PREVENTION
  1. Les fausses idées
  2. Les signes avant-coureurs
  3. Le test pour les adolescents fragiles (TSTS)
  4. Les plans de Santé Publique
  5. Les associations (UNPS)

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1. Les fausses idées
  • Parler de suicide à un suicidaire est dangereux.
  • Seul les personnes ayant une pathologie
    psychiatrique se suicident.
  • Ceux qui en parlent le font pas.
  • Ceux qui avalent des médicaments veulent pas
    mourir.

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2. Les signes avant-coureurs
  • Messages verbaux directs
  • Messages verbaux indirects
  • Les indices comportementaux
  • Les indices émotifs

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3. Le test TSTS
  • Ce test permet avec 4 questions simples et
    anodines de repérer les jeunes avec lesquels la
    question du suicide doit être approfondie.
  • T Traumatologie
  • S Sommeil
  • T Tabac
  • S Stress scolaire et/ou familial

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  • !!!ATTENTION !!!
  • A partir de 3 réponses positives, il faut repérer
    les signes dalertes.

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4. Le plan de Santé Publique (SP)
  • Au niveau national
  • 1998 Prévention du suicide considérée comme une
    priorité nationale de SP.
  • La DGS et lANAES lancent une
    dynamique de réflexions, dexpertises et
    dactions.
  • 2000-2005 élaboration dune stratégie nationale
    face au suicide sur 4 axes.
  • Mise en place du PRSP issue
    des travaux de la DRASS.
  • 2005-2008 Plan de Santé mentale

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  • Au niveau régional
  • Mai 2001-Oct 2003 travaux préparatoires du
    programme régional de prévention suicide dû au
    constat, fait en déc. 2000, du fort taux de
    mortalité en région Centre (16ème rang national)
  • Nov. 2003 Programme daction lancé par le
    préfet axé sur 3 thèmes.
  • Fin 2005 PRSP approuvé par le préfet
  • PRSP 2005-2008 ( Plan Régional de Santé Publique)
    création de fiches-actions sur différentes
    thématiques pour réduire la mortalité

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5. Les associations
  • LUNPS (Union Nationale pour la Prévention du
    suicide)
  • Regroupement de 34 associations
  • Missions alerter, sensibiliser et informer
    lopinion publique
  • A crée la journée nationale pour la prévention du
    suicide ( tous les 5 février)

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  • Laide téléphonique (SOS amitié,)
  • Peut être le 1er stade dune PEC
  • Mission écoute, informer, orientation,
  • Forum Internet
  • Mission soutien psychologique, mettre des mots
    sur un ressenti.

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IV) PEC SPECIFIQUE DU SUICIDANT
  • Une TS nest jamais une conduite anodine, elle ne
    doit pas être banalisé.
  • Des modalités dinterventions permettront la
    résolution de la crise et la prévention dune
    récidive doù la mise en route dune PEC rapide.

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  • Accueil aux urgences
  • Importance de la qualité du 1er contact
  • Respect de la confidentialité
  • Empathie et non jugement
  • Explication des soins
  • PEC de lentourage
  • Evaluation somatique
  • Evaluer la gravité (type de produit,)
  • Prise des constantes
  • Définir TTT et surveillance
  • Evaluer hygiène de vie, vie sexuelle,
  • Prise de toxique?

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  • b. Evaluation psychologique
  • Intervention du psychiatre dans les 24h
    (psychiatrie de liaison) détection dune
    éventuelle pathologie psychiatrique, souffrance
    psychique,
  • Evaluer si prise régulière de toxique
  • Evaluer le risque de récidive échelle
    dintentionnalité suicidaire de Beck
  • Sassurer de la compréhension du projet
    thérapeutique

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  • c. Evaluation sociale
  • Contexte social
  • Situation scolaire et/ou professionnelle
  • Si maltraitance, abus sexuels, alerter les
    services sociaux et/ou les autorités judiciaires
    (pour les ados)
  • 2. Après les urgences 2 modes de PEC
  • PEC hospitalière, si
  • Risque de récidive immédiat (HO, HDT,HL)
  • Pathologie psychiatrique non stabilisée
  • Environnement extérieur défavorable

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  • b. Réseau ambulatoire
  • Intervenants extra-hospitaliers
  • Poursuite des soins
  • Suivi par CMP
  • Le CAP
  • Dans les 2 cas mise en place de TTT et dun suivi
    psychothérapeutique

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  • En résumé, les personnes ayant fait une TS
    sont,généralement, prises en charges aux
    urgences. Une fois léloignement de tout danger
    vital, le patient, en général, est orienté vers
    un service de psychiatrie après une évaluation
    faite par un psychiatre. Un suivi psychiatrique
    ultérieur est proposé.

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RETENTISSEMENT SUR LE SOIGNANT
  • Prendre en charge un patient suicidaire nous
    renvoie un certain nombre de questions qui
    restent parfois sans réponse
  • Les questions que nous nous sommes posés
  • Peut-on parler directement de la mort?
  • Existe-t-il une pathologie psychiatrique derrière
    chaque tentative.

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  • Comment reperer une cris suicidaire?
  • Jusquoù faut-il prendre en charge les patients?
    (autonomie)
  • Comment convaicre les suicidaires/suicidants de
    lutilité de consulter un psychiatre?
  • De plus, cette souffrance peut nous renvoyer à la
    notre à un certain moment de notre vie
  • Enfin, le manque de formation peut mettre mal à
    laise certains soigants

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  • CE QUIl NE FAUT PAS FAIRE
  • Banaliser la souffrance
  • Faire la morale
  • Dire de ne plus penser à la mort
  • Tout faire à la place de la personne
  • Minimiser le passage à lacte

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  • 2. CE QUIL FAUT FAIRE
  • Permettre à la personne de sexprimer, de pleurer
  • Laisser le temps pour sexprimer
  • Ecouter sans juger
  • Ne pas hésiter à parler de ses idées suicidaires
    (utiliser le mot suicide )
  • Penser à la sécurité de la personne (médicaments,
    cordes, )

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CAS CONCRET (1)
  • Melle X est amenée aux urgences par sa mère à la
    suite de lappel de lIDE scolaire devant
    laquelle Melle X sest présentée dans la matinée
    après avoir absorbé, dit-elle des comprimées .
    A son arrivée à lhôpital, elle est très
    somnolente mais arrive malgré tout à répondre aux
    questions.

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CAS CONCRET (2)
  • Comment l'équipe soignante va-t-elle prendre en
    charge Melle X?
  • Quelles décisions seront mises en œuvres pour
    prévenir une récidive?

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CONCLUSION
  • On peut tous pensé, un jour, à la mort face à des
    difficutés nous dépassant.
  • On peut tous être, un jour, confronté à une
    personne suicidaire.
  • Noubliez jamais que les personnes se suicident
    parce quil est quelquefois plus difficile de
    vivre que de mourir
  • Cest un problème de Santé Publique et nous avons
    tous un rôle à jouer dans la prevention et dans
    la PEC

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BIBLIOGRAPHIE
  • Sentraîner en psychiatrie (Ed Masson)
  • www.suicide-ecoute.fr
  • www.ffsa.fr
  • www.Infosuicide.org
  • www.wikipedia.fr
  • www.anaes.fr
  • DRASS
  • CODES 45
  • Cadre de santé du CAP Me Brocard
  • 12ème journée nationale de prévention du suicide
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