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Chapitre 1 : Le diagnostic des forces et des faiblesses de l

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Chapitre 1 : Le diagnostic des forces et des faiblesses de l entreprise Le diagnostic des forces et faiblesses de l entreprise peut se faire selon deux approches ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Chapitre 1 : Le diagnostic des forces et des faiblesses de l


1
Chapitre 1 Le diagnostic des forces et des
faiblesses de lentreprise
  • Le diagnostic des forces et faiblesses de
    lentreprise peut se faire selon deux approches
    différentes
  • 1ère approche selon les grandes dimensions de
    lactivité de lentreprise, la dimension
    commerciale (marketing), la production, le
    financement, recherche développement, la
    gestion des ressources humaines, et les problèmes
    dorganisation (adéquation de la structure et du
    système dinformation en particulier). Cette
    approche est en fait une approche fonctionnelle
    doublée dune analyse de la structure de
    lentreprise
  • 2ème approche selon les processus, de façon à
    pallier les limites de la première approche.

2
Intérêt de cette seconde approche
  • Les dysfonctionnements les plus durables
    apparaissent en effet souvent à la frontière de
    différentes fonctions, là où les responsabilités
    ne sont pas clairement départagées.
  • Lorsquun dysfonctionnement apparaît au cœur
    dune fonction, il lui est fréquemment trouvé une
    solution rapidement, car il relève clairement du
    domaine de responsabilité du personnel encadrant
    cette fonction.
  • Lorsque le problème apparaît à linterface de
    deux fonctions, les responsables de chacune des
    fonctions rejettent sur leurs collègues de
    lautre fonction la responsabilité des
    difficultés, ne serait-ce que parce quils
    veulent consacrer lessentiel de leur attention
    et de leur énergie à tout ce qui relève
    clairement de leur domaine dautorité.

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Comment identifier et résoudre de tels
dysfonctionnements ?
  • Par une approche selon les processus, visant à
    décomposer lenchaînement des activités de
    lentreprise, en partant de laval, le client que
    lon cherche à satisfaire, en remontant vers
    lamont, lachat aux fournisseurs.
  • Sattachant à comprendre lenchaînement des
    activités, tout dysfonctionnement lié aux
    relations entre fonctions apparaîtra, et pourra
    faire lobjet de recherche de solutions.

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Section 1 Le diagnostic selon lapproche
fonctions / structure
  • 1) Démarche générale
  • Le diagnostic se fera par comparaison avec les
    caractéristiques des principaux concurrents.
  • Sans trop approfondir pour linstant, car ce sera
    lobjet des cours spécialisés de la formation,
    signalons quels sont à chaque fois les principaux
    points à étudier

5
(No Transcript)
6
2) Sur les calculs de coûts
  • On calcule trois niveaux de coûts coûts
    dachat, coûts de production et coûts de revient
  • Coût dachat prix dachat charges
    accessoires liées à lachat
  • Le prix dachat est lu sur facture du fournisseur
  • Charges accessoires à lachat
  • frais de transport sur achat,
  • frais de fonctionnement du service achats,
  • etc.

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Coût de production
  • Coût de production coût dachat des matières et
    composants utilisés charges de production
  • Charges de production
  • dotation aux amortissements des équipements,
  • salaires de production,
  • énergie,
  • etc.

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Coût de revient
  • Coût de revient coût de production des produits
    vendus charges de commercialisation
  • Charges de commercialisation
  • salaires, commissions des vendeurs,
  • publicité, promotion,
  • transport sur ventes,
  • etc.

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On distingue également coûts fixes et coûts
variables
  • Les coûts fixes sont ceux qui, pour une capacité
    de production donnée, sont dun montant global
    constant quelle que soit la quantité produite
    ils sont donc, pour une capacité de production
    donnée, indépendants de la quantité produite.
  • Les coûts fixes unitaires, ou coûts fixes par
    unité, décroîtront donc avec la quantité
    produite, car CFu CF/q.
  • Les coûts variables sont les coûts dont le
    montant global varie avec les quantités produites.

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Coûts fixes, coûts variables
  • Un cas très particulier est celui où les coûts
    variables (ou certains coûts variables) sont
    proportionnels aux quantités produites CV
    aq, a constante.
  • Dans ce cas, le coût variable unitaire est
    constant (CV/q a).
  • Dans de nombreux cas, cette approximation est en
    première approche satisfaisante (pour un calcul
    grossier des coûts à prévoir pour un projet par
    exemple).

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Seuil de rentabilité ou  point mort 
  • La connaissance des coûts fixes et des coûts
    variables permet de déterminer le seuil de
    rentabilité, i.e., pour une période donnée, le
    niveau dactivité minimal permettant de cesser
    denregistrer des pertes.
  • Seuil de rentabilité (ou  point mort )
    quantité produite et vendue à partir de laquelle,
    pour une période donnée, lentreprise cesse de
    faire des pertes.
  • Cest donc la quantité q telle que CA CF CV
  • soit la quantité q telle que pq CF f(q)
  • équation dont la solution dépend de la forme de
    la fonction f, fonction des coûts variables.
  • Chiffre daffaires critique chiffre daffaires
    à partir duquel, pour une période donnée,
    lentreprise cesse de faire des pertes.

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Economies de croissance / Economies déchelle
  • Economies de croissance exemple chiffré
  • Capacité de production 50 mille unités par mois
  • Coûts fixes 1 million par mois
  • Coûts variables unitaires 70
  • Mois t1 40 mille unités produites
  • Mois t2 50 mille unités produites
  • Calculez les coûts unitaires pour chacun de ces
    deux mois.

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Economies de croissance
  • date t1 40.000 unités produites (mois de
    janvier par exemple).
  • Coût total (1.000.000 ) (70 40.000
    unités), soit Coût total 3.800.000
  • Coût unitaire (1.000.000 / 40.000 unités)
    70
  • Coût unitaire 95 , soit coûts fixes unitaires
    coûts variables unitaires.
  • date t2 50.000 unités produites (mois de
    février par exemple).
  • Coût total (1.000.000 )(70 50.000 unités)
    4.500.000
  • Coût unitaire (1.000.000 / 50.000 unités)
    70
  • Coût unitaire 90
  • Il y a une économie de 5 par unité, liée au
    fait que lon répartit les coûts fixes globaux
    sur des quantités plus importantes

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Economies de croissance / Economies déchelle
  • Economies de croissance baisse du coût de
    production unitaire liée à une meilleure
    utilisation de la capacité de production
    disponible. Cette baisse résulte dune diminution
    des coûts fixes unitaires il y a une meilleure
    répartition des coûts fixes sur de plus grandes
    quantités.
  • Cette notion doit se distinguer de celle
    déconomies déchelle, qui elle implique un
    changement déchelle, i.e. de capacité de
    production.

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Economies déchelle
  • Lentreprise investit
  • Capacité de production 75.000 unités / mois
    (50)
  • Coûts fixes 1.220.000 par mois (22)
  • Coûts variables 70 q
  • Mois t3, si production de 75 mille unités
  • coût total (1.220.000 ) (70 75.000
    unités) 6.470.000
  • Coût unitaire (1.220.000 / 75.000 unités)
    70 86,27
  • Il y a économie, de 3,73 par unité, liée au
    fait que lon travaille à plus grande capacité de
    production

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Doù proviennent les économies déchelle ?
  • Il y a "économies déchelle" lorsque
    laugmentation de la capacité de production
    permet de réduire les coûts unitaires. Cela sera
    en particulier le cas lorsque laugmentation
    relative (ou taux de croissance) de la capacité
    de production (ici 50 ) est plus forte que
    laugmentation relative des coûts fixes (ici 22
    ).
  • Comment cela est-il possible ? Cest parce quen
    augmentant la capacité de production, on peut
    introduire des équipements différents, plus
    sophistiqués, et modifier lorganisation du
    travail.

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  • En effet, si lon avait doublé la capacité de
    production en construisant une deuxième usine
    identique à la première, il ny aurait pas eu
    économies déchelle au niveau de la production.
    Les coûts fixes totaux auraient doublé, les coûts
    variables unitaires auraient été inchangés, donc
    pour une production de 100.000 unités, on aurait
    eu
  • Coût unitaire (2.000.000 / 100.000 unités)
    70 90 , comme à la date t2.
  • On aurait dans ce cas augmenté la capacité de
    production sans dégager déconomies déchelle.

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Economies / déséconomies déchelle
  • La recherche déconomies déchelle ne se traduit
    pas toujours par le résultat escompté.
    Laugmentation de la capacité de production peut
    se traduire par une augmentation du coût
    unitaire, bref une déséconomie déchelle.
  • Une telle déséconomie peut résulter de deux
    phénomènes
  • du fait que lon ne parvient pas à utiliser la
    nouvelle capacité à un niveau suffisant (calculez
    le coût unitaire si en t3 la production nest que
    de 55 mille unités exemple Fos sur Mer)
  • ou du fait dune explosion des coûts de gestion
    (donc ici des coûts fixes) du fait des
    difficultés à gérer de grands ensemble complexes
    (General Motors, Ford, dans les années 90s)

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3) Eléments danalyse financière
  • Les techniques danalyse financière se sont
    considérablement sophistiquées de façon à mieux
    maîtriser les risques (dinsolvabilité, et de
    dégradation de la rentabilité). Elle seront
    étudiées dans le cours spécialisé danalyse
    financière.
  • Comment peut se conduire un diagnostic financier
    simplifié ? Le stratège comme le commercial
    doivent savoir réaliser un tel diagnostic, avant
    même de faire appel au spécialiste de la finance.

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  • Il sagit de calculer un petit nombre de ratios,
    ou rapports, quil sagit de bien interpréter.
    Les uns sont des ratios de structure du bilan,
    les autres des ratios de rentabilité.
  • Pour chaque ratio, nous signalons quel niveau il
    est supposé respecter pour être jugé acceptable
    par un préteur (banque par exemple) ou un
    actionnaire.
  • Toutefois, ces normes ne sont quindicatives,
    dans la mesure elles peuvent varier dun secteur
    à lautre, où les évolutions importent autant que
    les niveaux, nous lavons dit, et où chaque ratio
    contribue à une appréciation globale de la
    situation financière de lentreprise.

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a) Les ratios de structure du bilan
  • 1. Ratio dautonomie financière
  • capitaux propres / dettes financières (gt 1)
  • Ce ratio mesure la capacité de lentreprise à
    faire face à ses dettes financières sur la base
    de ses ressources propres.
  • Par dettes financières, on désigne celles qui
    sont à légard des banques, autres institutions
    de crédit, et à légard des marchés financiers
    (obligations par exemple), par opposition aux
    dettes dexploitation, de court terme, qui seront
    pour leur part prises en considération dans le
    calcul du ratio de liquidité générale, présenté
    ci-dessous.

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  • 2. Ratio de financement des investissements
  • Capitaux permanents / immobilisations
  • Norme supérieur à 1, sauf secteurs
    particuliers (grande distribution notamment).
  • Les immobilisations sont en effet par nature des
    emplois stables, qui doivent être financés par
    des ressources stables, capitaux propres et
    dettes financières (capitaux permanents
    capitaux propres dettes financières).
  • En outre, lexcédent des capitaux permanents sur
    les immobilisations, ou fonds de roulement,
    permettra de financer le besoin en fonds de
    roulement, qui lui est aussi un besoin stable, ou
    permanent, de financement de lentreprise.

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Quappelle-t-on besoin en fonds de roulement ?
  • Cest la différence entre lactif circulant
    dexploitation (stocks, créances clients,
    liquidités minimales requises par lexploitation
    quotidienne) et le passif circulant
    dexploitation (dettes fournisseurs et dettes
    fiscales et sociales, qui se renouvellent
    automatiquement du fait de lexploitation de
    lentreprise).
  • Dans la plupart des cas, le besoin en fonds de
    roulement est positif, car la valeur des biens
    stockés et vendus (créances clients) est
    supérieure à la valeur achetée aux fournisseurs
    et aux dettes fiscales et sociales.
  • Il faut alors une ressource stable pour financer
    ce besoin en fonds de roulement, doù la
    nécessité davoir des capitaux permanents
    supérieurs aux immobilisations.

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  • Si le fonds de roulement est supérieur au besoin
    en fonds de roulement, lentreprise dégagera une
    trésorerie nette positive, quelle placera en
    valeurs mobilières de placement par exemple.
  • A défaut elle dégagera une trésorerie nette
    négative (découvert bancaire par exemple), qui se
    traduira par des charges financières dégradant sa
    rentabilité.
  • La grande distribution constitue un cas
    particulier, les clients payant immédiatement des
    marchandises que le distributeur a acheté à
    crédit. Le besoin en fonds de roulement des
    grands distributeurs est donc structurellement
    négatif.

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  • 3. Ratio de liquidité générale.
  • Actif circulant / dettes à court terme
  • Norme supérieur à 1, de façon à ce que
    lentreprise puisse faire face à ses dettes à
    court terme avec des actifs liquides, cest à
    dire aisément transformables en liquidités.

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4. Capacité de remboursement des dettes
financières.
  • Dettes financières / capacité dautofinancement
  • La capacité dautofinancement est le montant des
    liquidités dégagées par lactivité de
    lentreprise, et qui reste disponible pour le
    remboursement des dettes ou la réalisation
    dinvestissements nouveaux.
  • Il sagit en fait du bénéfice net dimpôt et de
    la participation des salariés aux fruits de
    lexpansion, augmentée de la masse des dotations
    aux amortissements et provisions.
  • Ce ratio donne le nombre dannées quil faudrait
    pour rembourser les dettes financières si la
    totalité de la capacité dautofinancement, ou
    CAF, était affectée à cet usage.

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b) Les ratios de rentabilité.
  • 1. Rentabilité commerciale.
  • On parle de rentabilité commerciale lorsquelle
    est calculée par rapport au chiffre daffaires de
    lentreprise. Elle indique combien lentreprise
    gagne par unité (Euro, Dollar) de chiffre
    daffaires.
  • On peut la calculer
  • sur la base du résultat dexploitation, si lon
    veut mesurer lefficience de lentreprise dans
    son activité elle même,
  • ou sur la base du résultat net, pour une vision
    plus globale, tous éléments pris en compte
    (charges et produits financiers liés à sa
    structure dendettement, charges et produits
    exceptionnels, etc).

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  • a. rentabilité commerciale dexploitation
  • Résultat dexploitation / CAHT
  • b. rentabilité commerciale nette
  • Résultat net / CAHT

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2. Rentabilité des capitaux.
  • Il sagit alors de mesurer la rentabilité des
    capitaux engagés.
  • c. rentabilité financière
  • Résultat courant avant IS / capitaux propres
  • On se place ici du point de vue des actionnaires,
    qui engagent dans lentreprise les capitaux
    propres. Ce ratio sappelle en anglais le R.O.E.
    (Return on Equity).

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d. rentabilité économique.
  • Résultat courant avant IS / (Actif immobilisé
    BFR)
  • On calcule ici la rentabilité de lensemble des
    capitaux mobilisés dans lentreprise, quils
    soient apportés par les actionnaires ou par des
    préteurs. Ce ratio sappelle en anglais le
    R.O.I., ou Return on Investment.

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Directives pour la suite du projet de stratégie
  • Attention au respect des règles de citation !
  • Le premier travail est excessivement centré sur
    lentreprise, ce qui est normal
  • Dépasser ce stade pour la suite du travail
  • Étudier systématiquement la concurrence,
    présenter lentreprise face à la concurrence
  • Exploiter chaque concept fondamental du cours
    comme une piste de réflexion pour le projet
  • Faire une analyse financière

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4) Le diagnostic technologique
  • La notion de technologie est plus large que celle
    de technique, et implique une réflexion, une
    combinaison pensée, maîtrisée, améliorée à laide
    des apports de la science.
  • Il existe plusieurs typologies, plusieurs grilles
    de classification des technologies

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Classification ADL (Arthur D. Little) en 3 types
(1)
  • Technologie de base technologies qui sont
    largement répandues dans une activité, et qui ne
    constituent plus les fondements de la concurrence
    (Stratégor).
  • Technologies clés technologies ayant un impact
    majeur sur la position concurrentielle dune
    firme, dans une activité donnée (Stratégor).
  • Technologies émergentes technologies au stade de
    lexpérimentation, susceptibles de modifier à
    lavenir les conditions de la concurrence dans
    une activité (Stratégor).
  • Technologies embryonnaires technologies au stade
    de la recherche et maîtrisées par très peu
    dentreprises, à la fois prometteuses et risquées.

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Classification de J. MORIN, LExcellence
Technologique, Publi-Union, 1985
  • Technologie de produit contenue dans le produit
    final.
  • Technologie de procédé contenue dans le
    processus de fabrication.
  • Technologie de gestion contenue dans le
    processus de résolution de problèmes de
    conception, dorganisation, de commercialisation.

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  • Lévaluation des technologies de lentreprise se
    fera du double point de vue
  • - de leur incidence dans le jeu concurrentiel,
  • - du degré de maîtrise que lentreprise a de ces
    technologies en comparaison de ses concurrentes.
  • Cette démarche conduit de nombreux auteurs à
    proposer de matrices atouts/attraits ,
    permettant dévaluer le portefeuille des
    technologies de lentreprise.

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(No Transcript)
37
Section 2 lapproche par les processus
  • Lapproche intégrée sest développée en un
    premier temps à partir du développement des
    méthodes de production en flux tendus ( 1).
  • Elle concerne désormais la totalité de
    lentreprise, avec les concepts de chaîne de
    valeur et de reengineering (reconfiguration en
    français, 2).

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1) Production les processus au cœur des flux
tendus
  • La gestion de la production en flux tendus, ou
    juste à temps, vise à réduire les stocks de
    matières, de composants, den-cours et de
    produits finis
  • Développée par Toyota des années 50s aux années
    70s, qui recherchait à réduire son endettement
  • Elle sest généralisée au Japon dans les années
    70s, puis aux USA et en Europe depuis le milieu
    des années 80.

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a) Objectifs des flux tendus
  • En organisation traditionnelle (années 50s, 60s),
    les stocks permettent daméliorer le taux
    dengagement de machines coûteuses (recherche
    déconomies déchelle)
  • Mais les stocks coûtent cher et conduisent à un
    fort degré dendettement
  • Après le premier choc pétrolier, ils savèrent
    être un véritable handicap
  • Ceux qui produisent avec peu de stocks
    renouvellent souvent les modèles face au
    ralentissement de la croissance de la demande
  • Les autres sont tentés découler les stocks de
    pièces et de composants avant de renouveler leurs
    modèles

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b) Comment tendre les flux ?
  • Les machines ne peuvent plus tomber en panne.
    Solution maintenance préventive
  • Les pièces produites ne peuvent plus être
    défectueuses qualité totale, par la maintenance
    préventive, et en recombinant exécution et
    contrôle
  • Certains ouvriers doivent être polyvalents
  • Les fournisseurs doivent eux-mêmes travailler en
    flux tendus

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(No Transcript)
42
2) Chaîne de valeur et reconfiguration de
lentreprise
43
  • Cest sur cette base que se sont développés les
    méthodes de Reconfiguration de lentreprise
    (Reengineering en anglais, nous lavons vu).
  • Pour chaque activité élémentaire, se demander
    quelle est la valeur apportée au client, et la
    comparer à la valeur consommée par lactivité
  • Trois solutions abandonner, faire autrement,
    faire faire (ou externaliser)

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Lexternalisation
  • Avantages attendus
  • On va bénéficier des économies déchelle
    accumulées par le fournisseur qui sert de
    nombreux clients
  • On bénéficie de ses efforts de formation du
    personnel, de lexpertise accumulée
  • Limites
  • Coûts de transaction , au sens de la théorie
    des coûts de transaction, O. E. Williamson (1975,
    1985, 1995), cest-à-dire coûts de négociation et
    de gestion de la relation pour se protéger du
    risque dopportunisme
  • Ayant négligé ce problème, trop dorganismes
    externalisant enregistrent une baisse de qualité
    de la prestation
  • Ce nest pourtant pas une fatalité

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Section 3 lanalyse du portefeuille dactivités
de lentreprise
  • 1) Notion de Domaine dactivité stratégique
  • Les entreprises sont fréquemment diversifiées,
    cest-à-dire quelles ont plusieurs activités
  • Le groupe PSA (Peugeot Citroën) fabrique des
    voitures, des cycles, de loutillage
  • Bic fabrique des produits jetables (stylos à
    bille, rasoirs, briquets), des planches à voile,
    du prêt-à-porter (marque Guy Laroche)
  • Distinguons produits (approche marketing) et
    activités (approche stratégie)
  • Le produit se définit par rapport à son usage,
    par rapport aux services quil rend au client
  • Lactivité se définit par rapport aux compétences
    requises

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  • On appelle activité, ou domaine dactivité
    stratégique, la production et la vente dun
    ensemble de produits ou services faisant appel
    aux mêmes compétences fondamentales, ou facteurs
    clés de succès.
  • Chez Bic, trois DAS
  • produits jetables (stylos à bille, rasoirs,
    briquets), compétences en production de masse et
    en distribution de masse,
  • des planches à voile,
  • du prêt-à-porter (marque Guy Laroche)

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Quel intérêt de regrouper des produits différents
dans un même DAS ?
  • Parce que cest au niveau du DAS, et non de
    chaque produit, que se définit la stratégie
  • Une stratégie repose sur des forces et
    faiblesses. Il faut consolider certaines forces,
    cest-à-dire des compétences, compenser certaines
    faiblesses, donc acquérir des compétences que
    lon na pas
  • Il convient de raisonner au niveau de lensemble
    des produits affectés par telle ou telle
    compétence

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Domaine dactivité stratégique (DAS)
  • Notion introduite par General Electric, aux USA,
    à la fin des années 60, pour mieux gérer ses
    activités et produits si divers.
  • On parle en anglais de Strategic Business Unit
    (SBU)
  • On va distinguer segmentation marketing et
    segmentation stratégique (identification des DAS)

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  • Segmentation marketing
  • Concerne chaque produit de lentreprise
  • Vise à diviser les acheteurs en groupes à besoins
    homogènes (habitudes, comportements dachat
    homogènes)
  • Permet dadapter le produit au consommateur
    (marketing mix produit, prix, promotion, place)
  • Segmentation stratégique
  • Concerne les activités de lentreprise prises
    dans son ensemble
  • Répartit les produits en groupes homogènes du
    point de vue des compétences requises
    (technologie, production, conception, type de
    clients servis, réseaux de distribution, mêmes
    concurrents)
  • Permet de révéler des
  • opportunités de création ou dacquisition de
    nouvelles activités
  • nécessités de développement ou dabandon
    dactivités actuelles

50
2) Le portefeuille dactivités de lentreprise
  • Le portefeuille dactivités de lentreprise,
    cest-à-dire lensemble de ses DAS, est-il
    satisfaisant ? Faut-il se désengager de certaines
    activités ? Faut-il se diversifier, i.e.
    sengager dans de nouvelles ?
  • Pour répondre, deux questions majeures
  • Pour chaque activité, se demander si elle est
    rentable, et à bon potentiel (de croissance, de
    rentabilité)
  • Se demander sil y a des synergies entre les
    différentes activités

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Synergies
  • On dit quil y a synergie entre deux activités A
    et B si elles sont exploitées de manière plus
    efficiente ensemble que séparées.
  • Efficience efficacité (i.e. atteinte
    dobjectifs) avec économie des moyens
  • Deux activités sont en synergie si
  • elles partagent des moyens, donc des coûts
  • ou elles sapportent des débouchés lune à lautre

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Un outil à manier avec précautions, la matrice du
BCG
  • Dans les années 70, le Boston Consulting Group a
    mis au point un outil à grand succès, sa matrice
    dactivités.
  • Elle permet un diagnostic de la qualité du
    portefeuille dactivités dune entreprise.
  • Les concurrents du BCG ont copié lidée et
    proposé à leur tour des variantes, présentées
    dans tous les bons manuels

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  • La matrice du BCG classe les activités de
    lentreprise en 4 catégories, sur la base de 2
    critères
  • la part de marché relative de lentreprise pour
    cette activité
  • si elle est supérieure à 1, lentreprise a
    accumulé plus déconomies déchelle que ses
    concurrents, donc cette activité dégage de fortes
    liquidités
  • Sinon, faute déconomies déchelle suffisante,
    lactivité génère peu de liquidités
  • le taux de croissance du marché pour cette
    activité
  • un marché à forte croissance requiert
    dimportants moyens financiers si lentreprise
    veut conserver (ou améliorer) sa part de marché
    relative
  • sur un marché mûr à faible croissance, les
    besoins dinvestissements sont sans doute limités

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  • Les prescriptions stratégiques diffèrent selon
    chaque catégorie dactivités
  • Activités poids mort (dogs en anglais)
  • génèrent peu de liquidités, mais en requièrent
    peu faibles perspectives de croissance
  • si possible se désengager en vendant à un
    concurrent
  • Activités dilemmes (question mark )
  • gros besoins de liquidités, alors que lactivité
    en génère peu
  • accroître si possible la part de marché relative,
    sinon se désengager
  • Activités vedettes (stars)
  • Gros besoins de liquidités, mais lactivité en
    génère beaucoup fort potentiel de croissance
  • Maintenir ou renforcer ses positions
  • Activité vache à lait (cash cow)
  • Génèrent beaucoup de liquidités alors quelles en
    requièrent peu.
  • Rationaliser pour obtenir encore plus de
    liquidités. Réinvestir ces liquidités dans les
    activités vedettes, voire les dilemmes

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Pourquoi à utiliser avec précautions ?
  • Parce que la matrice du BCG repose sur deux
    hypothèses fortes, pas toujours vérifiées
  • Absence de synergies autres que financières entre
    activités. On suppose que lon peut se désengager
    dune activité sans que cela naffecte les autres
  • Economies déchelle fortes, ce qui nest pas le
    cas de toutes les activités. Il y a parfois même
    fortes déséconomies déchelle
  • Cela explique quelle soit beaucoup moins
    utilisée aujourdhui quil y a une vingtaine
    dannées
  • De nombreux groupes sétaient constitués par
    croissance conglomérale dans les années 60 et 70,
    sans recherche de synergies fortes entre
    activités. La matrice du BCG sappliquait alors
    fort bien
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