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Cycle de qualification collective sur les politiques de jeunesses

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Cycle de qualification collective sur les politiques de jeunesses Atelier 1. Diagnostic g n ral Quelle jeunesse martiniquaise? Intervention de Nicolas LAMIC – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cycle de qualification collective sur les politiques de jeunesses


1
Cycle de qualification collective sur les
politiques de jeunesses
  • Atelier 1. Diagnostic général
  • Quelle jeunesse martiniquaise?
  • Intervention de Nicolas LAMIC
  • (psycho-sociologue, enseignant à lUAG)
  • Intervention de Malik DURANTY
  • (chercheur)
  • Objectifs des ateliers
  • Échanges de pratiques des acteurs de terrain
  • Capitalisation dexpériences
  • Connaissance des acteurs et législation
  • Partage et réalisation doutils méthodologiques

2
Concertation en cours
  • Lundi 9 mars 2009, Martin Hirsch, Haut
    commissaire à la Jeunesse, a lancé la Commission
    sur la politique de la jeunesse. Cette vaste
    concertation, essentielle à la refonte de
    politique de la jeunesse, permettra lélaboration
    dun Livret vert proposant des orientations dici
    la fin du mois de mai.
  • Il existe un forum dinformation et de
    documentation expliquant la démarche sur le site
    internet
  • http//www.lagenerationactive.fr/
  •  
  • La commission sattachera à donner du contenu au
    concept dautonomie et daccès à lautonomie.
    Elle proposera les objectifs prioritaires dune
    politique de jeunesse. Parmi ces objectifs,
    elle travaillera sur la pertinence du principe
    visant à ne pas laisser un jeune sans emploi ou
    sans formation , ou ne pas laisser un jeune
    sans emploi, sans formation et/ou sans ressources
    et/ou sans accompagnement , comme principe
    structurant dune politique de jeunesse. Elle
    appréciera la distance qui sépare la situation
    actuelle de latteinte dun objectif de ce type
    et les principaux leviers qui permettent de sen
    rapprocher. Elle pourra sappuyer sur lanalyse
    dans un territoire donné de la situation de
    lensemble des jeunes concernés. Elle analysera
    la production de données sur la jeunesse et les
    améliorations à apporter pour permettre un bon
    pilotage des politiques de la jeunesse. Pour
    finir, la commission produira un livre vert qui
    fera lobjet dune large diffusion en juin 2009,
    permettant à toutes les parties prenantes de
    faire connaître leurs positions et leurs
    préférences parmi les options proposées, et
    préparant lévolution des politiques publiques de
    la jeunesse.

3
Expérimentation en cours
  • Lexpérimentation est une innovation de politique
    sociale initiée dans un premier temps à une
    échelle limitée, compte tenu des incertitudes
    existantes sur ses effets, et mise en œuvre dans
    des conditions qui permettent den évaluer les
    effets dans loptique dune généralisation.
  •  
  • Une innovation de politique sociale il peut
    sagir de tester un nouveau dispositif
    daccompagnement, une incitation financière plus
    favorable ou un supplément dinformation, voire
    tous ces éléments à la fois dans tous les cas,
    il semble essentiel que linnovation testée soit
    porteuse de sens pour les politiques sociales,
    cest-à-dire quon puisse la situer dans les
    perspectives dévolution des politiques sociales,
    quon en connaisse les présupposés et quon
    identifie les questions auxquels elle est
    susceptible de répondre plus linnovation
    testée est sophistiquée, plus il sera difficile
    de déterminer la part relative de chacune de ses
    composantes dans les résultats obtenus.
  • Initiée dans un premier temps à une échelle
    limitée, compte tenu des incertitudes existantes
    sur ses effets lexpérimentation est une mesure
    transitoire sur un petit groupe de population
    défini géographiquement ou sur la base dautres
    critères elle doit aboutir à une décision
    politique
  • Et mise en œuvre dans des conditions qui
    permettent den évaluer les effets cela
    suppose que nexistent pas de biais dans la
    sélection des bénéficiaires et que ces
    bénéficiaires soient comparables à un groupe de
    non bénéficiaires cela suppose également que le
    groupe des bénéficiaires ait atteint une taille
    critique
  • dans loptique dune généralisation divers
    mécanismes peuvent limiter linterprétation que
    lon fait des résultats dune expérimentation,
    dans loptique dune généralisation
  •  
  • le groupe de bénéficiaires peut ne pas être
    représentatif de la population générale
  • le contexte dans lequel il se situe peut ne pas
    être comparable à lensemble de la société
  • le fait pour les bénéficiaires de savoir que
    lévolution de leur comportement sera mesurée
    peut biaiser les résultats
  • plus généralement, la diffusion de linformation
    nest pas identique dans la mise en œuvre dun
    nouveau dispositif à une petite échelle et quand
    le dispositif est national, ce qui peut également
    biaiser les résultats.
  • Larticle 25 de la loi généralisant le RSA du
    1er décembre 2008 a prévu la création dun
    fonds dexpérimentations pour la jeunesse . Ce
    fonds est doté de contributions de lEtat et de
    toute personne morale de droit public ou privé
    qui sassocient pour définir, financer et piloter
    un ou plusieurs programmes expérimentaux visant à
    améliorer linsertion sociale et professionnelle
    des jeunes de seize à vingt-cinq ans . Son
    budget a été porté à 150 millions euros sur deux
    ans (60 M euros en 2009 / 90 M euros en 2010),
    qui seront consacrés aux expérimentations sur la
    politique de la jeunesse.

4
Cycle de qualification sur les politiques de
jeunesses en 7 ateliers Premier rencontre 
Quelle Jeunesse martiniquaise ? Demi-journée 15
mai Deuxième rencontre  Emploi et insertion
professionnelle des jeunes  Comment agir ? Une
demi journée 4 juin Troisième rencontre 
Penser, conduire, organiser une politique de
jeunesse ? Une demi journée le 22
juin Quatrième rencontre  La Culture comme
levier de mobilisation et dactivités des
jeunes ? Une demi-journée début
juillet Cinquième rencontre  Comment agir vers
les publics les plus éloignés des
institutions ? Demi-journée septembre Sixième
rencontre  Quelle participation des jeunes à la
vie publique ? Demi-journée octobre Septième
rencontre  Jeunesse et éducation Une Journée
novembre
5
Tentative de Définitions
  • La jeunesse une catégorie floue et ambiguë
  • Définitions arbitraires du monde
    juridique administratif ou statistiques 16 ans
    fin de la scolarité, 18 ans , majorité, 25 ans
    accès au RMI
  • Entrée dans la vie adulte passage de lécole à
    lemploi, ou de la famille dorigine à celle que
    le jeune fonde lui-même...
  • La période dite de jeunesse est une invention de
    lorganisation sociale il est récent quon parle
    adolescence et maintenant de pré et post
    adolescence
  • Post adolescence nouvelle période de vie qui
    tend à durer à cause de lallongement des études
    et entrée dans le monde du travail report de
    lentrée dans la vie adulte ( établissement )
    dans les sociétés touchées par le chômage,
  • Entrée dans la vie adulte se situe désormais
    autour des 28 à 30 ans selon les démographes.
  • Déclin des rites de passage, dun état à un autre
     service militaire  et autres (religieux,
    scolaires, sexualité, mariage, emploi...)
  • Du Modèle  bourgeois  du dilettantisme recul
    maximum de lentrée dans lemploi, monde
    estudiantin à l Allongement de la période de
    jeunesse vécue aujourdhui comme une contrainte
    de manière large dans les milieux populaires ou
    non réalité du chômage, période de tâtonnements
    ou les jeunes veulent se sentir utiles. Pour une
    partie des jeunes période dexclusion de plus
    en plus grande du marché du travail manque de
    qualification et difficultés de socialisation.
  •  La jeunesse nest quun mot selon P. Bourdieu
    et masque lhétérogénéité des situations et des
    positions sociales, des parcours, des pratiques
    et des comportements 
  • Usage du termes est abusif les jeunesses paraît
    plus pertinente!

6
Spécificités de la jeunesse martiniquaise
  • Contexte économique, social, culturel, politique,
    rural et urbain spécifique
  • Chômage massif et difficultés économiques
    structurelles
  • Différentes jeunesses
  • Difficultés de qualification chez une partie de
    la jeunesse
  • Formations et emploi?
  • Médias Jeunesse tour à tour menaçante et acteur
    capable
  • Jeunesse cible commerciale
  • Frustrations
  • Violences et addictions
  • Importance de linstant et de la fête
  • Jeunes Femmes /Hommes
  • Comportements spécifiques? Culture de rues ?
    Codes 972?...
  • Méfiance sociale héritée de lhistoire
  • LUAG et formations
  • Jeunesse sportive
  • Jeunesse culturelle
  • Jeunesse politique
  • Jeunesse sans logement, sans revenus, sans
    mobilité?
  • Jeunesse caribéenne

7
  • Petite enfance langue créole et conséquences
  • Culture créole trop souvent encore comprise
    comme un folklore
  • Structure de la famille composée ouverture de la
    fratrie parfois très large
  • Famille monoparentale
  • Ecole primaire espace 2 à 10 ans liens avec
    espaces, déplacements, nature...
  • Interconnaissance entre les jeunes, entre les
    familles, voisinages
  • Bases de comportement importante, politesse
  • Tournant collège (4 et 3) imitation dun
    modèle, importation dune culture urbaine (rap,
    hip hop, dance hall...). Culture urbaine qui peut
    véhiculer des valeurs aussi, mais qui à tendance
    à banaliser la violence
  • mais comme partout
  • Echec scolaire école de deuxième chance et
    apprentissage et formations
  • Etude à létranger/ formations
  • Du fait du manque de logement on vit
    tardivement chez ses parents.
  • Difficulté des transports
  • ...

8
Enjeux de la mise en place dune politique de
jeunesse
  • 6 grandes raisons de mener une Politique de
    jeunesse
  • logique familiariste (la jeunesse relève de la
    sphére familiale. Il sagit daider les familles
    à encadrer les jeunes)
  • logique de  Contrôle social  les jeunes sont
    dangereux il faut les surveiller, les occuper
  • Logique dinsertion économique et sociale ( le
    jeune est un problème. Il faut favoriser
    linsertion des jeunes ).
  • Logique Educative La jeunesse nest quune
    question déducation, et la référence scolaire
    est dominante)
  • Logique dAutonomie (le jeune est un véritable
    acteur impliqué dans la construction de son
    parcours. Il faut accompagner les initiatives de
    jeunes)
  • Logique de développement local le jeune est une
    ressource, il faut garder les jeunes au pays.
  • Ces différentes raisons sentrecroisent et
    expliquent la grande diversité de politiques de
    jeunesses daujourdhui.
    Source INJEP

9
Le carré magique des 4 conditions de réussite et
la clédans la mise en œuvre dune politique de
jeunesseselon LINJEP (jean claude RICHEZ)
  • Avoir une volonté politique (quelle que soit
    léchelle)
  • Se donner des moyens, et notamment des animateurs
    professionnels (souvent on retrouve des
    structures sans animations)
  • Sappuyer sur la multiplicité et la diversité des
    associations dun territoire (ne pas oublier la
    place de léducation informelle et
    laccompagnement important des fédérations
    déducation populaire auprès des élus et
    associations)
  • Laisser toute leur place aux jeunes dans la
    réflexion sur les politiques publiques
  • La clé le partenariat. A lheure actuelle il y
    plus de 180 dispositifs et notamment un nouveau
    plan comment les regrouper?
  • Nécessité de construire une culture commune, en
    sinterrogeant sur le sens des politiques menées.
  • Les politiques de jeunesse devrait être vues
    comme des contrats entre générations.

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Elaboration dun diagnostic initial
  • 1. Identification des problèmes et potentiels des
    jeunes va conditionner les actions ultérieures
  • Chaque institution et acteur interprète les
    phénomènes selon la logique propre cependant dans
    la phase de diagnostic importance de considérer
    les divers domaines de la vie des jeunes
    (scolarisation, formation, emploi, habitat,
    santé, famille, etc... Pour comprendre lorigine
    des problèmes
  • A partir de cette première analyse globale chaque
    catégorie dacteurs ou chaque institution peut
    mieux appréhender son champ de compétence et
    dintervention
  • Il faut aussi envisager lhypothèse quune partie
    des problèmes provient des dysfonctionnements des
    institutions et donc demander son point de vue à
    lusager...
  • 2. Connaître et caractériser lenvironnement
    politique, économique, institutionnel, le
     partenariat  existant et le jeu des acteurs,
    etc...
  • Ces éléments sont essentiels pour comprendre les
    conditions de lémergence des problèmes mais
    aussi les conditions à remplir pour les résoudre
    compréhension de la dynamique locale
  • Au cours de cette étape il est souhaitable de
    recueillir toutes les données disponibles
    (statistiques et qualitatives) et de les
    sélectionner ensuite en fonction des problèmes
    que lon cherche à résoudre (emploi, logement,
    activités extra scolaires...)
  • Il est important à ce stade de dresser une
    cartographie
  • -localisant les équipements des différentes
    instances de linsertion et de laccueil des
    jeunes
  • -identifiant leurs aires de rayonnement prévu et
    réel
  • -présentant les recoupements de compétences en
    fonction des thèmes et des âges mais aussi les
    espaces en creux qui ne sont balisés par aucune
    structure ou institution.
  • Pour avoir une vision complète du territoire, il
    savère essentiel de lenvisager dans une
    perspective dynamique incluant des dimensions
    infra et supra territoriales et surtout les
    lignes de liaison entre les différentes
    dimensions.
  • Puis pour saisir la dynamique sociale et
    institutionnelle à lœuvre dans le territoire
    dintervention, les rapports sociaux des
    populations, les formes dorganisation
    collective, les acteurs locaux et leurs
    stratégies, les relations interinstitutionnelles,.
    .. Sont à prendre en compte et doivent amener à
    une clarification des positions institutionnelles
    des différents acteurs et des réseaux dans
    lesquels ils sinscrivent

11
Démarche de diagnostic
  • Différentes méthodes peuvent être utilisées
    analyse documentaire, visites sur le terrain,
    conduite dentretiens et animation de groupes de
    travail.
  • Des entretiens conduits auprès des principaux
    acteurs locaux en
  • charge des questions de la jeunesse complétés par
  • des rencontres avec des jeunes eux-mêmes, dans
    leurs principaux lieux de
  • rassemblement
  • Organisation de tables rondes avec lensemble du
    personnel du Service Municipal de Jeunesse afin
    de réfléchir à sa capacité daction et son
    repositionnement éventuel
  • Rencontres inter professionnelles regroupant les
    principaux acteurs locaux
  • afin de partager les constats du
    diagnostic, didentifier les besoins et les
  • attentes des jeunes et de définir les
    principales orientations ainsi
  • que les axes de développement dune politique
    jeunesse à mettre en œuvre sur un territoire.

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Données pour un diagnostic jeunesse
  • Données démographiques
  • Par tranches dâge et notamment tranches dâges
    des jeunes (0 à 24 ans)
  • Tranches dâges par quartiers
  • Composition des foyers (familles monoparentales)
  • Logement (types de logement et locataire
    collectifs, individuels)
  • Emploi, chômage et niveau détudes
  • -Encore scolarisé Sans diplôme Niveau CEP Niveau
    BEPC
  • -Niveau CAP ou BEP Niveau Bac ou Brevet
    Professionnel
  • -Niveau Bac2 Niveau Supérieur
  • Taux de réussite au BAC
  • Revenus moyens par ménage
  • Activité/chômage (taux/retraites/ Taux de chômage
    par quartier)
  • Catégorie socio professionnelle
  • Typologie de jeunesses

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Questions pour un diagnostic sur les politiques
de jeunesse sur un territoire
  • Quelle typologie de jeunes existants sur le
    territoire?
  • Quelle appropriation du territoire et des
    institutions par les jeunes?
  • Quelles activités et occupations des jeunes?
  • Quels lieux ressources?
  • Quelles personnes ressources?
  • Quelles pratiques existantes?
  • Quelles adéquations de ces pratiques avec les
    institutions?
  • Quelle offre de service par le service municipal
    en direction des jeunes?
  • Quels éléments de diagnostics existants?
  • Quels relais institutionnels pour lexpression de
    la voix des jeunes?
  • Quelle participation des jeunes à la vie
    publique?
  • Quelle consommation des jeunes sur le territoire?
  • Quel diagnostic opéré par les jeunes /le SMJ sur
    loffre de service?
  • Quels besoins repérés?
  • Quelles déviances des jeunes?
  • Quelles difficultés repérées?
  • Quels équipements structurants existants ou
    nécessaires?
  • Quels projets en cours?
  • Quels regards des jeunes sur les structures de
    jeunesse?

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  • Le Président de la République annonce un plan de
    1,5 Mds d'euros pour aider au recrutement de 500
    000 jeunes
  • Nicolas Sarkozy a présenté le "Plan pour l'emploi
    Jeunes". Les mesures proposées visent
    l'alternance, la formation professionnelle et le
    soutien à l'embauche des stagiaires.
  • Le Président de la République a insisté sur le
    fait que ce plan ne venait pas interrompre le
    travail de la commission et qu'il attendait les
    conclusions des ses travaux pour faire de
    nouvelles annonces visant à refondre les
    politiques de jeunesse.
  • Entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010, le
    Chef de l'Etat souhaite voir embaucher 320 000
    apprentis et 170 000  jeunes sous contrat de
    professionnalisation. Pour l'embauche d'un
    apprenti les entreprises seront totalement
    exonérées de charges sociales et, pour les moins
    de 50 salariés, recevront une aide 1 800 euros
    pour tout apprenti supplémentaire. Pour une
    embauche par contrat de professionnalisation,
    elles recevront une aide de 1 000 euros porté à 2
    000 euros si le bénéficiaire n'est pas titulaire
    du BAC. Ces deux mesures sont évaluées à 399,4
    millions d'euros.
  • Autres mesures, le développement des contrats
    d'accompagnement formation, le doublement des
    places en école de la deuxième chance et 80 000
    contrats aidés dans le secteur marchand et
    non-marchand pour un coût évalué à 736 millions
    d'euros entre 2009 et 2010.
  • Enfin, toute entreprise qui embauchera en CDI un
    stagiaire présent au sein de cette dernière avant
    le 24 avril 2009 recevra une prime de 3 000
    euros.
  •  

15
Actualités
  • Emploi des jeunes  les mesures annoncées
    applicables dans les DOM
  • Jouy-le-Moutier (Val dOise), 24 avril 2009 (AFP
    - 13h37) Les mesures pour lemploi des jeunes
    seront "naturellement applicables" dans les
    départements doutre-mer, a affirmé le président
    Nicolas Sarkozy vendredi à Jouy-le-Moutier (Val
    dOise).
  • "Sagissant de lavenir des jeunes doutre-mer,
    naturellement les dispositions que je viens
    dannoncer leur seront applicables dans les
    départements doutre-mer", a-t-il dit.
  • Le taux de chômage chez les jeunes dans les DOM
    est de lordre de 50, soit deux fois plus que la
    moyenne dans ces départements.
  • Selon les statistiques dEurostat (février 2009),
    le taux de chômage chez les 15 à 24 ans est de
    55,7 à la Guadeloupe, 50 à La Réunion et 47,8
    à la Martinique.
  • Selon M. Sarkozy, "il existe outre-mer des
    dispositifs de grande qualité comme le service
    militaire adapté (SMA)", destiné principalement à
    facilier linsertion dans la vie active des
    jeunes adultes en situation déchec dans les
    départements et collectivités doutre-mer.
  • Le taux dinsertion est de 80.
  • Le secrétaire dEtat Yves Jégo a annoncé que le
    nombre de places au SMA serait doublé, passant de
    3.000 en 2009 à 6.000 en 2012.
  • "Mais cela ne suffit pas, il faudra aller plus
    loin", a souligné M. Sarkozy, indiquant quil
    présiderait "dès le mois de septembre un comité
    interministériel de loutre-mer, à loccasion
    duquel des décisions seront prises sur la base
    des remontées des états généraux de loutre-mer,
    qui se déroulent en ce moment".
  • (lANT, Agence nationale pour linsertion et la
    promotion des travailleurs doutre-mer) la
    gestion de lensemble deLe projet de loi de
    développement économique (LODEOM) prévoit une
    réforme de la politique de formation en mobilité,
    permettant de confier à un opérateur unique s
    aides dont bénéficient notamment les jeunes
    aujourdhui pour aller étudier, faire un stage,
    passer un concours, hors de leurs collectivités
    dorigine.
  • LANT pourra gérer seule lattribution denviron
    25.000 aides à la mobilité des jeunes chaque
    année (prise en charge du billet davion,
    financement de la formation, attribution dune
    allocation mensuelle quand les ressources du
    jeune sont insuffisantes).
  • Dautre part, le fonds dexpérimentation pour la
    jeunesse créé par la loi généralisant le RSA en
    décembre 2008, sera doté de 2 à 3 millions
    supplémentaires chaque année.
  • Les entreprises bénéficiant davantages fiscaux
    devront verser des contributions à ce fonds qui
    finance des programmes innovants pour linsertion
    des jeunes.
  • Un appel à projets spécifique à loutre-mer sera
    lancé en 2009, des porteurs de projets se
    porteront candidats et les projets retenus seront
    financés grâce à ces 2 ou 3 millions, testés,
    puis éventuellement généralisés.
  • Le gouvernement met aussi en place un programme
    "Jeunes diplômés" dans le cadre de lANT (1.500
    bénéficiaires dici 2011) et va augmenter le
    nombre de contrats aidés, qui bénéficient
    notamment à la jeunesse  34.000 contrats en
    2009, soit 12 de plus quen 2008

16
RGPP Concernant la jeunesse, les premiers
éléments d'information se trouvent au chapitre
consacré au Ministère du Travail, des Relations
sociales, de la Famille, de la Solidarité et de
la Ville. La modernisation en cours y vise
notamment à  unifier et renforcer le pilotage
des structures oeuvrant à la cohésion
sociale . L'efficacité des politiques de
cohésion sociale au profit des populations les
plus fragiles, poursuit le rapport, sera
renforcée grâce au rapprochement des services de
l'Etat pilotant et mettant en œuvre ces
politiques. C'est le sens de la création de la
direction générale de la cohésion sociale (DGCS),
au niveau central, et de la mise en place des
directions régionales de la jeunesse, des sports
et de la cohésion sociale (DRJSCS) au niveau
déconcentré . HIRSCH AUSSI Le rapport classe
au  Ministère de la Santé et des Sports  le 
Haut commissariat à la jeunesse. Là la
modernisation passe par  réformer les opérateurs
du secteur jeunesse pour une plus grande
efficacité .   .
17
ACTUALITE DU S OMLe secrétaire
dEtat à loutre-mer, Yves Jégo, a signé jeudi à
Nantes une convention dobjectifs et de moyens
avec lANT (Agence nationale pour linsertion et
la promotion des travailleurs doutre-mer), qui
va gérer les aides aux billets davion prévues
dans le cadre de la continuité territoriale,
a-t-il indiqué vendredi à lAFP.Cette convention
sinscrit dans le cadre de la réforme de la
politique de formation en mobilité, prévue par le
projet de loi de développement économique des
outre-mer (LODEOM), en cours dexamen au
Parlement.Mais elle va plus loin puisque lANT
va aussi gérer tout le dispositif de la
continuité territoriale, en portant le nouveau
fonds créé à cet effet par la LODEOM. Le bénéfice
des aides versées sera soumis à des conditions de
ressources, ce qui est une nouveauté pour le
"passeport-mobilité" destiné aux étudiants.Le
fonds de continuité territoriale va fusionner le
"passeport-mobilité" avec la "dotation de
continuité territoriale" existant depuis 2003,
les deux dispositifs représentant environ 50
millions deuros par an.LANT va gérer seule
lattribution denviron 25.000 aides à la
mobilité des jeunes chaque année (prise en charge
du billet davion, financement de la formation,
attribution dune allocation mensuelle quand les
ressources du jeune sont insuffisantes).Son
budget va passer à 100 millions deuros, a
indiqué M. Jégo.Un nouveau directeur général,
François-Xavier Bieuville, a été nommé, et un
concours va être lancé pour en changer le
nom.M. Jégo a confirmé que le nombre de places
au service militaire adapté (SMA) serait doublé,
passant de 3.000 en 2009 à 6.000 en 2012.Le SMA
est destiné principalement à faciliter
linsertion dans la vie active des jeunes adultes
en situation déchec dans les départements et
collectivités doutre-mer.
18
Prochaine rencontre
  • Atelier 2 Emploi et insertion des jeunes
    Comment agir?
  • Animation de Mme LAPORT sur linsertion comme
    outil de développement.
  • Questionnaire email
  • Quels sont les principaux freins à loptimisation
    de vos pratiques?
  • Que souhaiteriez vous comme principaux apports à
    cette journée?
  • Quelles difficultés rencontrent les opérateurs de
    terrains aujourdhui?

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ATTENTES ET ATTESTATIONS
  • Quelles attentes de qualification et échanges des
    coordonnateurs  Jeunesses ?
  • Au regard des participations aux ateliers
    attestation pouvant rentrer dans le Droit
    Individuel à la Formation (CNFPT/DDJS/formateurs-i
    ntervenants)
  • Contribution possible dans le cadre des
    concertations en cours
  • Actes des ateliers et mise en place dun guide
    méthodologique
  • Merci de votre participation !!!
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