Title: Facult
1 Faculté de Médecine de ConstantineService
dépidémiologie et de médecine préventive C.H.U.
- De la santé publique à la
- GESTION DES RISQUES sanitaireS
- Place de lépidémiologie dans la formation
médicale - Pr. D.ZOUGHAILECH
- djzoughailech_at_yahoo.fr
-
Conférence le 17 Décembre 2014
2Vous êtes vous posés les questions suivantes?
- La formation de base vous prépare -t- elle à
répondre aux - -besoins de santé du pays cas d Ebola ?
- - et/ou aux exigences de la fonction universelle
de Médecin ? - Ou en êtes vous ?
- Quallez vous devenir?
- Que vous apporte ce module ?
- Lessentiel en matière dapproche globale de la
santé et de - raisonnement dans la pratique médicale
-
-
3Létudiant en Médecine face à la santé publique ?
- La santé publique
- - une discipline,
- - des pratiques
- - un état desprit.
- L étudiant que vous êtes votre centre d
intérêt est le patient - Mais, vous a t-on appris à adapter les soins à
chaque malade - Ce que ce dernier attend de vous écoute,
compréhension, Professionnalisme - Personnaliser les traitements
- Et tenir compte des caractéristiques
épidémiologiques( -
4Des ponts entre Santé Publique et
Médecine
5Concept de santé définitions
- Harmonie entre le corps et lesprit dans un
environnement donné. - Ce qui permet à un individu de fonctionner au
maximum de ses capacités. - État physique et mental relativement exempt de
gênes et de souffrances qui permet à l'individu
de fonctionner aussi longtemps que possible dans
le milieu où le hasard ou le choix l'ont placé
(René Dubos). - Conditions où accomplissement de soi , et
permettant dassurer la survie de lespèce. - Notion individuelle ou collective
- Idéal
6Définition de la santé publique
- OMS, en 1952 (reprenant en fait une définition
formulée en 1920 par Winslow) -
- La santé publique est la science et lart de
prévenir les - maladies, de prolonger la vie et daméliorer la
santé et la - vitalité mentale et physique des individus, par
le moyen - dune action collective concertée
-
7Facteurs de la santé
- Biologie (ex génétique)
- Soins organisation, qualité ,accessibilité
- Environnement (ex pollution, paludisme)
- Habitudes de vie (ex tabac, alimentation,
activité physique)
8La Santé Publique
- . Les 3 domaines classiques d'une part
- l'hygiène public
- la lutte contre les maladie transmissibles
- la préoccupation d'autrui administration
sanitaire. - D'autre part, les 3 derniers domaines actuels
- l'épidémiologie
- la sociologie
- l'économie de la santé.
9Ibn Sina Urdjuza fil-Tibb ( Poème de Médecine,
condensé en vers du Canon de la médecine ,
Al-Qânûn fi'l-Tibb)
La médecine est l'art de conserver la santé et,
éventuellement, de guérir la maladie survenue
dans le corps
10Médecine
- Science et ensemble de techniques
dédiées à la prévention et au soin des maladies
- primum non nocere
-
11 LEPIDEMIOLOGIE
- Mesure les problèmes de santé
- Identifie les facteurs de risques (causes)
- Oriente et évalue les interventions
12LEpidémiologie
- lt 15 ans
- -? Mortalité infantile, 28 (mortalité
néonatale) - - Accidents réduction de la mortalité,
- - Comportements alimentaires et sédentarité ?
rapide du surpoids et de lobésité. - 15 à 45 ans Bonne santé globale,
- - F contraception, grossesses, . M et F IST,
- - Morts violentes (route et suicides)
- - Mode de vie et surcharge pondérale.
13- 45 à 75 ans ? des différents problèmes de santé,
- - 60 des cancers dans cette classe dâge (poumon
fréquent et grave cf tabac), - - Maladies cardio-vasculaires fréquentes (
mortalité). - - Des accidents graves,
- gt 75 ans ? espérance de vie,
- - Démences (dont maladie dAlzheimer)
- Déficiences (ex visuelle) dont lassociation
?isolement, dépression, dénutrition (prise en
charge insuffisante), - - Arthrose, ostéoporose.
14Cancer
- Incidence des cancers
- Les facteurs de risques
- La tendance de certains cancers
- Lemergence de nouvelles formes
- Lintéret et lefficacité des dépistages
15 Enjeux de santé et Formation Apport de
l'épidémiologie Ce ne sont pas les médecins
qui nous manquent mais la médecine "Charles de
Montesquieu
16La notion de sécurité sanitaire
- Graves crises de santé publique à la fin des
années 1980 - SIDA, la maladie de la vache folle , le
drame de lamiante , laffaire du sang contaminé
ont mis en évidence, labsence, dune culture de
santé publique, - Les révolutions de la biologie ont permis à
lapproche épidémiologique de déterminer
lorigine de pathologies et didentifier les
facteurs de risques. - Nécessité danticiper sur lapparition des
risques émergents et de les identifier. -
17- Symbolise une étape nouvelle dans le traitement
des questions de santé publique. - Définie, en 1994, comme la protection contre les
risques liés au fonctionnement du système de
santé. - Le primum non nocere a ainsi été érigé en
principe général ( professionnels de santé - Métamorphose,
- I lapproche des risques sanitaires
- (II) lorganisation institutionnelle
- (III) conception des politiques de santé
18- Privilégié depuis le début du XX siècle la
médecine curative , confiance excessive dans
les progrès - thérapeutiques (eux-mêmes sources de graves
crises Mediator -
- La réponse ne se cantonne plus aux soins
(efficience) - La science identifie de plus en plus les causes,
viser à agir sur lorigine des pathologies ou des
accidents. - La prévention, est redevenue une priorité.
- La nécessité dun dispositif dalerte et de
gestion des crises
19- Avec la sécurité sanitaire, la réduction des
risques sanitaires deveint une priorité des
politiques de santé. - )
- La nécessité de la prévention et les vertus de la
précaution face aux risques inconnus. - Veilles scientifiques et épidémiologiques comme
les vigilances sanitaires doivent Irradier
lensemble des secteurs
20- Est-ce LE CAS POUR EBOLA ?
21(No Transcript)
22Principaux points
- La maladie à virus Ebola une maladie grave,
souvent mortelle. - Taux de létalité pouvant atteindre 90.
- Les flambées épidémiques principalement dans les
villages isolés dAfrique centrale et dAfrique
de lOuest, à proximité des forêts. - Le virus se transmet à lhomme à partir des
animaux sauvages et se propage ensuite dans les
populations par transmission interhumaine. - On pense que des chauves-souris frugivores, les
hôtes naturels du virus . - Les personnes gravement malades ont besoin de
soins intensifs . - Il nexiste pas de traitement validés
23- première fois en 1976, lors de deux flambées
simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (RDC)
rivière Ebola ,. - Le genre Ebolavirus appartenant à la famille des
filoviridés (filovirus) Il compte cinq espèces
distinctes - - Ebolavirus Bundibugyo (BDBV)
- - Ebolavirus Zaïre (EBOV)
- - Ebolavirus Reston (RESTV) pas de cas de
maladies ou de décès - - Ebolavirus Soudan (SUDV)
- -Ebolavirus Forêt de Taï (Taï Forest TAFV).
24 25 26Diagnostic
- Exclure le paludisme, la fièvre typhoïde, la
shigellose, le choléra, la leptospirose, la
peste, la rickettsiose, la fièvre récurrente, la
méningite, lhépatite et dautres fièvres
hémorragiques virales. - Tests permettant de poser le diagnostic définitif
au laboratoire - -titrage immuno-enzymatique
(ELISA) - -détection de lantigène
- -test de séro-neutralisation
- -amplification génique précédée
dune transcription inverse (RT-PCR)- - -microscopie électronique-
- -isolement du virus sur culture
cellulaire. - NB Les échantillons provenant des patients
sassocient à un risque biologique extrême et les
analyses ne devraient être exécutées que dans les
conditions de confinement les plus rigoureuses
possible.
27Prévention et traitement
- Il nexiste pas de vaccin homologué contre la
maladie à virus Ebola( stade des essais). - Cas graves placés en unité de soins intensifs.
- Les patients sont souvent déshydratés
- Il nexiste pas de traitement spécifique.
- De nouveaux traitements en cours dévaluation
28- Où en est la recherche sur les vaccins et les
traitements contre l'Ebola? - ZMapp, un traitement conçu par une société
américaine, a été administré à professionnels
de la santé contaminés par le virus. - C'est un double cas de conscience. Qui doit
recevoir en priorité les traitements contre le
virus Ebola ? Qui a déjà dépassé le millier de
morts en Afrique ? Sachant que les traitements
sont en quantité extrêmement limitée et que la
plupart sont encore au stade expérimental,
n'ayant jamais été testés sur un humain, on n'en
connaît donc ni leur efficacité ni leurs risques
? - Jusqu'ici, seules deux thérapies sont
disponibles. Un vaccin fabriqué par le
gouvernement canadien - dont 800 à 1 000 doses
ont été distribuées,
29Ce que montre cette crise
- Ebola n'a jamais été une priorité pour les firmes
pharmaceutiques, car cette fièvre hémorragique,
particulièrement létale, reste une maladie rare
et confinée à des pays pauvres. - Ce n'est sans doute pas un défi très difficile de
fabriquer un vaccin, mais il n'y a pas d'intérêt
commercial, car les gouvernements n'ont pas les
moyens d'en acheter", explique ainsi le
professeur Didier Raoult
30- Cest un échec de la société basée sur le
marché, celui de la finance et des profits. - Elle parle de l'absence de médicament pour Ebola,
mais on pourrait considérer que cette
appréciation évoque assez bien le secteur de la
santé d'une manière globale. - La défaillance de certaines pays sur Ebola est le
résultat de nombreuses défaillances cumulées
pendant de nombreuses années et l'absence de
prises de position indépendantes pour dénoncer
ces manquements.
31- Tant que les pays continueront à faire du
vertical à travers des organisations comme le
Fonds Mondial, et soutenus par les organisations
onusiennes, en délaissant les infrastructures
locales et les soins primaires, on restera dans
la santé business et pas dans la santé publique. - La multiplication des crises, notamment
sanitaires, n'est que la conséquence d'un abandon
des principes de base de la santé publique.
32- "Déployer davantage de personnel de santé,
distribuer des masques, des combinaisons de
protection, des gants et des antiseptiques avec
des restrictions sur les voyages et l'enterrement
systématique des morts est le seul moyen de
contrôler l'épidémie."
33 La prévention
34La prévention est présente depuis lAntiquité et
le Moyen-âge
- OMS 1950, définition de la prévention
- Ensemble des mesures visant à diminuer le
nombre et la gravité des maladies, des accidents
et des handicaps - JL San Marco in Bourdillon, 2009
- Dans un paysage sanitaire dominé par le soin,
la prévention nest guère aujourdhui, pour la
majorité du corps médical, que du soin précoce,
avant même lapparition de la maladie, et, comme
le soin, une prévention prescrite et délivrée
35PréventionPrimaire Secondaire
Tertiaire
Réduire limportance dun problème de santé
Diminuer les complications dun problème de santé
Exemple
Exemple
Dépistage précoce
Réadaptation Éducation
36- Le temps le politique veut des résultats
rapides, les résultats de le prévention sont
longs à obtenir
Baudier 2009
Que va préférer le politique?
37Lutte deux stratégies complémentaires
- La prévention générale
- environnement , conditions de vie, mesures
dhygiène et dassainissement - qui vont réduire les risques de transmission
- Nutrition, logement, sécurité, mode de vie
- Distribution eau contrôlée, surveillance des
baignades - Collecte et traitement des eaux usées et des
ordures - Hygiène alimentaire, de lhabitat, des
transports - La prévention spécifique par maladie
- Identification et traitement des cas
- Vaccination
- Surveillance, enregistrement
- Depistage
38Nouvelle organisation des services de santé
- 1978 ALMA ATA LES SOINS DE SANTE PRIMAIRES
- Les soins de santé primaires sont des soins de
santé - essentiels fondés sur des méthodes
scientifiquement - valables et socialement acceptables,
accessibles à tous - les individus et à toutes les familles de la
communauté avec - leur pleine participation et à un coût que la
communauté - et le pays puissent assumer .
39 Promotion de la santé Que ton aliment
soit ta seule médecine Hippocrate
- ? Charte dOttawa ,Bangkok et Alger(charte de la
prévention) - E.S. modifier les connaissances, comportements ?
favorable à la santé - Éducation thérapeutique du patient et de sa
famille - Santé communautaire participation effective de
la communauté (professionnels et population) à
toutes les étapes
40La promotion de la santé
Entre lintérêt de la santé et les intérêts
économiques,
Que va préférer le politique? MAIS DE GRANDS
ACQUISTABAC
41Pont entre la santé publique et lEthique
42Léthique
- Les quatre principes de la bioéthique
- Respecter lautonomie de la personne
- Ne pas faire de mal (primum non nocere)
- Faire du bien
- Respecter la justice sociale et léquité
- ...un bon référentiel pour la prévention!
43Léthique
- Les atteintes à la dignité individuelle et
collective peuvent représenter une force
pathogène jusquici méconnue , une capacité
destructive à lencontre du bien-être humain, au
moins égale à celle de virus ou de bactéries -
- Les droits de la personne offrent à la santé
publique un cadre et un guide plus utile que
nimporte quel cadre de référence hérité de la
tradition biomédicale ou de la santé publique
dautrefois - Jonathan Mann 1997
44Léthique
- Cest le déséquilibre, ou labsence des droits
socio économiques, politiques et individuels qui
est le facteur principal de lélection au sud
des populations à risque pour la maladie, le
mal-être et lindignité .. - On ne verra jamais un état complet de
bien-être physique, mental et social chez une
personne nayant pas accès à la culture, la
liberté politique, la justice -
- La réflexion et laction pour les droits de la
personne sont devenues indissociables de la santé
publique
45CONCLUSION
- En redonnant à la surveillance des risques la
place qui aurait toujours dû être la sienne dans
les politiques de santé, la sécurité sanitaire a
remis en cause les fonctions traditionnelles des
acteurs du système de santé. - Déployée sur Le champ des produits de santé ,elle
sest Imposée dans lensemble des activités de
santé. - La multiplication depuis une quinzaine dannées
des normes sanitaires, des bonnes pratiques,
références et recommandations de toute nature,
est éclatante. - . Avec les progrès de la génétique et de la
biologie, les médecines prédictives et
préventives pourraient modifier la - pratique médicale ,celle de la collectivité
et de lindividu dans la protection de la santé
46-
- Esculape (Asclepios) et ses filles
- Lune, déesse de la santé, de la vie
- saine, de lhygiène Hygie
- Sa sœur, déesse des traitements, de
- la médecine curative Panacée,
- Je jure par Apollon, médecin, par
- Asclépios, par Hygie et Panacée,
- par tous les dieux et toutes les déesses, que je
remplirai, suivant - mes forces et ma capacité, le serment et
lengagement suivant -
47 A VOUS DE SURFER
48Les demandes des usagers
Quel est le rôle de la médecine?
49Les demandes des usagers
Quattendez-vous du médecin?
50Les demandes des usagers
Qui est responsable de la santé? ()