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Coliques n

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Title: Coliques n


1
Coliques néphrétiques et lithiases urinaires
  • Laurent BELLEC
  • Service dUrologie
  • CHU Rangueil, Toulouse

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  • 1/ mécanismes de la formation et de la croissance
    des calculs
  • 2/ tableau clinique de colique néphrétique et
    autres modes de révélation d une lithiase
  • 3/ les différentes lithiases
  • - lithiase calcique
  • - lithiase urique
  • - lithiase cystinique
  • - lithiase phospho-ammoniaco-magnésienne
  • - lithiase médicamenteuse
  • 4/ bilan
  • 5/ traitement

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  • 1-mécanismes de la formation et de la croissance
    des calculs
  • A létat normal lurine contient de très
    nombreux constituants cristallins qui sont
    maintenus à létat soluble par une dilution
    suffisante et la présence de substances inhibant
    la cristallisation.

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  • 1-mécanismes de la formation et de la croissance
    des calculs
  • - augmentation des sels lithogènes dans les
    urines
  • (par augmentation de leur excrétion urinaire ou
    par diurèse insuffisante)
  • - modifications de la composition de lurine
  • (pH acide favorise les lithiases uriques ou de
    cystine, pH alcalin favorise les lithiases riches
    en phosphates, une infection urinaire favorise
    les lithiases PAM)
  • - anomalies des voies excrétrices responsable de
    stase et dinfection
  • - facteurs génétiques (cystinurie congénitale)
  • - facteurs environnementaux (pays chauds)

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  • 2-diagnostic
  • Soit découverte fortuite à loccasion dun examen
    dimagerie abdominale (radio, écho, scanner).
  • Soit le plus souvent
  • -douleurs typiques ou atypiques (douleurs
    chroniques, pesanteurs abdominales)
  • -hématurie micro ou macroscopique
  • -manifestations infectieuses
  • (une colique néphrétique fébrile est une
    urgence urologique)
  • -insuffisance rénale aiguë ou chronique

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Colique néphrétique
  • Douleur intense évoluant par vague
  • Nausées, vomissements
  • Hématurie macro ou micro 95
  • Irradiation en fonction du niveau de lobstacle

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  • La Colique néphrétique
  • un symptôme traduisant la mise en tension
    brutale des voies excrétrices urinaires.
  • Classiquement douleur lombaire, unilatérale,
    intense, sans position antalgique, irradiant vers
    le flanc, la fosse iliaque et les organes
    génitaux externes /- signes digestifs associés
    (nausées, vomissements).
  • Étiologies 
  • - obstacle des voies urinaires  lithiase ,
    tumeur, sténose,
  • - compression extrinsèque  adénopathies, tumeur

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Nature des calculs
3- les différentes lithiases
9
  • 3- les différentes lithiases
  • Les lithiases calciques (80 des lithiases,
    radio-opaques) 
  • a)secondaires 
  • - hyperparathyroidie (10 des lithiases)
    hypercalcémie, hypophosphorémie, PTH augmentée et
    hypercalciurie ?oxalate de calcium ou phosphate
    de calcium.
  • - autres causes  acidose tubulaire,
    immobilisation prolongée...
  • b)primitives avec hypercalciurie (calciurie gt à
    0,1 mmol/kg à plusieurs reprises)
  • - hypercalciurie  diététique  (produits
    laitiers en excès, apport excessif de protéines
    animales, de sodium, de glucose)
  • - hypercalciurie idiopathique (sporadique ou
    familiale)

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  • lithiases calciques (suite)
  • c)primitives sans hypercalciurie (gt 50 des
    lithiases calciques)
  • - hyperoxalurie (régime pauvre en calcium, fortes
    doses de vitamine C)
  • - hyperuraturie (patients ayant un surpoids)
  • - hypocitraturie (favorisée par une acidose)

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  • Lithiases uriques
  • (10 des lithiases, radiotransparentes)
  • hyperuricémie primitive ou secondaire
  • (lyse cellulaire,
    goutte)
  • hyperuraturie sans hyperuricémie
  • (régime riche en purines,
    médicaments)
  • - acidité urinaire  pH urinaire lt à 6
  • Lithiase cystinique (rare)
  • - Maladie héréditaire à transmission autosomique
    récessive.
  • - Récidivant, bilatéral, faiblement radio-opaque,
    antécédents familiaux et cystinurie.

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  • Lithiase phospho-ammoniaco-magnésienne (5 )
  • Secondaire à une infection urinaire chronique à
    certaines bactéries Gram négatif (Protéus), dans
    des urines alcalines.
  • Lithiase médicamenteuse ( moins de 1 )
  • Bactrim, diamox, zyloric

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  • 4- bilan
  • Interrogatoire et examen clinique 
  • Antécédents personnels et familiaux, habitudes
    alimentaires, ration hydrique, traitement.
  • Bandelette urinaire /- ECBU
  • Bilan radiologique
  • Abdomen sans préparation  recherche des
    lithiases radio-opaques (lithiases calciques
    surtout)
  • Echographie rénale  apprécie la dilatation des
    cavités excrétrices.
  • Scanner abdo-pelvien spiralé SPC  examen de
    référence en cas de doute diagnostic.
  • Uroscanner

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CN typique
  • Imagerie à réaliser dans les 12 à 24 heures
    suivant la CN
  • Sensibilisation des signes radiologiques
    dilatation des VU, infiltration péri-rénale
  • Réalisée en ambulatoire
  • ASP - échographie en 1 intention
  • Scanner en 2 intention

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CN compliquée
  • Indications dimagerie en urgence devant une CN
    compliquée, associée à
  • IRA
  • Fièvre
  • Hyperalgique malgré traitement antalgique adapté
  • Oligo-anurie
  • Rein unique
  • Rein greffé
  • Scanner /- injection

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CN chez la femme enceinte
  • CN typique ou compliquée, même attitude
  • Privilégier les techniques non irradiantes
  • Échographie en 1 intention
  • Si non contributive et CN compliquée IRM

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  • Analyse des calculs
  • Étude physico-chimique  composition en calcium,
    oxalate, phosphate, acide urique, cystine.
  • Bilan métabolique
  • Si possible mesures effectuées à domicile dans
    des conditions dalimentation et dhydratation
    normale.
  • Prélèvements réalisés au mieux 3 jours
    successifs.
  • Dans le sang  protides, calcémie, phosphorémie,
    phosphatases alcalines, uricémie, ionogramme avec
    bicarbonates.
  • Dans les urines de 24 h.  calciurie,
    phosphaturie, uraturie, créatininurie, iono
    urinaire (dans certains cas oxalurie et
    cystinurie).
  • Sur les urines fraîches pH urinaire (normale 4,6
    à 7,8).

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  • Prise en charge 
  • - restriction hydrique (500 cc/j) tant que la
    douleur persiste
  • - antalgiques (AINS, morphiniques) et AINS
  • éliminer une forme compliquée (anurie,
    hyperthermie et/ou hyper-algique) ?
    HOSPITALISATION
  • Bilan 
  • BU-ECBU, créatinine, urée, uricémie, ionogramme,
    calcémie

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  • 5/ traitement
  • Traitement de la colique néphrétique
  • Restriction hydrique en période douloureuse,
  • anti-inflammatoire par voie IV (effet
    anti-oedémateux et antalgique),
  • /- antalgiques morphiniques,
  • tamisage des urines.
  • Traitement des calculs
  • ø calculs lt 5 mm ? expulsion spontanée (cure de
    diurèse, anti-inflammatoires et antispasmodiques)

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Passage spontané ? probable si lt5mm
  • Table 2. Likelihood of Passage of Ureteral Stones.

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  • ø calculs gt6 mm et/ou infection et/ou
    hyperalgique et/ou obstruction complète ?
    traitement chirurgical
  • -chirurgie endoscopique,
  • -lithotriptie extracorporelle,
  • -chirurgie percutanée
  • Particularité les calculs uriques même de grande
    taille peuvent être dissous grâce à une
    alcalinisation des urines (pH urinaire gt à 6).

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?
?
LEC
NLPC
?
Coelioscopie
Urétéroscopie
?
Volume Composition Localisation Voie excrétrice
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(No Transcript)
24
(No Transcript)
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  • Traitement de la maladie lithiasique
  • Cure de diurèse
  • Mesure de prévention de toutes les lithiases
  • 2 litres par jour (et en été)
  • réparti sur toute la journée et avant de se
    coucher.
  • Suivant le type de calcul
  • eaux peu minéralisées ou alcalines.
  • Éviter la prise de certaines boissons en
    quantité 
  • bière (augmente lacide urique),
  • thé (apports doxalate),
  • boissons alcoolisées et jus de fruits (augmentent
    la calciurie).

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  • Lithiases calciques
  • Éviter les boissons trop riches en calcium
    (Contrex, Hépar),
  • Préférer les eaux pauvres en Ca (Volvic)
  • Ou les eaux avec une quantité modérée de Ca
    (Evian, Vittel).
  • Si présence dune hypercalciurie
  • Éviter les apports excessifs de Ca (apporter 1
    g/j),
  • Éviter les excès dapport en protéines animales
    (environ 1g/kg/j), en sodium (100 mmol/j), de
    glucides et doxalate.
  • En cas déchec (après 2 à 3 mois) ? diurétiques
    thiazidiques.
  • Si présence dune dhyperoxalurie
  • Éviter loseille, les épinards, la rhubarbe, les
    betteraves, les asperges, le cacao, le chocolat,
    le thé en grande quantité.
  • Si hyperuraturie limiter les aliments riches en
    purine  abats, gibiers,viandes ou poissons
    séchés, bière.
  • Si hypocitraturie supplémenter par citrate de
    potassium (3 à 6g/j).

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  • Lithiases uriques
  • Régime pauvre en purines.
  • Alcalinisation des urines /- traitement par
    allopurinol.
  • bicarbonate de sodium
  • Eau de Vichy Saint-Yorre ou Célestin
  • Lithiases cystiniques
  • Diurèse gt 3 litres / j.
  • Alcalinisation des urines (pH urinaire gt à 7).
  • L. phospho-ammoniaco-magnésiennes
  • Exérèse complète des calculs et stérilisation des
    urines

pH u gt 6
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EN PRATIQUE   - Importance de l'examen clinique
et de l'examen des urines (labstix, culot) -
Affirmer la distension de la voie excrétrice
(échographie, UIV)   - Préciser le niveau et le
type d'obstacle   - Évaluer le retentissement
rénal
29
  • TOUT PATIENT LITHIASIQUE DOIT ETRE SURVEILLE
    POUR EVITER LA SURVENUE DES COMPLICATIONS GRAVES
    A LONG TERME .
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