R. Chabchoub Ben abdallah1 ,N. Akrout2 , L. Gargouri1 ,B. Maalej1 ,Z. Mnif 3 ,N. Ben Hlima 1, A.Mahfoudh1 1. 1.Service de p - PowerPoint PPT Presentation

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... deux calculs py liques gauches obstructifs de ... Les douleurs abdominales ou lombaires sont pr sentes dans ... ou dans les voies excr trices urinaires ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: R. Chabchoub Ben abdallah1 ,N. Akrout2 , L. Gargouri1 ,B. Maalej1 ,Z. Mnif 3 ,N. Ben Hlima 1, A.Mahfoudh1 1. 1.Service de p


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Pyélonéphrite aigue emphysémateuse chez
lenfantA propos dun cas
  • R. Chabchoub Ben abdallah1 ,N. Akrout 2 , L.
    Gargouri1 ,B. Maalej1 ,Z. Mnif 3 ,N. Ben Hlima 1,
    A.Mahfoudh1
    1. 1.Service de
    pédiatrie, urgence et de réanimation
    pédiatriques. CHU Hédi Chaker .Sfax
  • 2. Hopital de circonscription El Amra
  • 3. Service de radiologie. CHU Hédi Chaker .Sfax

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INTRODUCTION
  • La pyélonéphrite emphysémateuse (PNE) est une
    forme rare de suppuration rénale. Cest une
    infection nécrotique dé?nie par la présence de
    gaz dorigine bactérienne au sein du parenchyme
    rénal, des cavités excrétrices ou des espaces
    péri rénaux.
  • Cest une affection grâve survenant
    préférentiellement chez le diabétique et
    engageant rapidement le pronostic vital par un
    état de choc septique. Elle est exceptionnelle
    chez lenfant.

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OBSERVATION
  • S. est une fille âgée de 10 ans .
  • ATCD anémie ferriprive .
  • Admise pour une altération de létat général
    (asthénie, anorexie et amaigrissement non
    chiffré) évoluant depuis 1 mois
  • Examen à ladmission
  • Enfant hypotrophe poids à (-3DS) taille à
    (-2DS)
  • Apyrétique à ladmission puis apparition dun pic
    fébrile à 39
  • Anurique
  • Ebranlement lombaire douloureux du côte gauche

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OBSERVATION
  • Biologie
  • Anémie hypochrome microcytaire à 7,6 g/dl .
  • Une insuffisance rénale (créatininémie
    651µmol/l, urée 57,78 mmol/l) avec une
    clairance de la créatinine à 10 ml/min .
  • Une acidose métabolique avec HCO3- à 7mmol/l .
  • Glycémie à jeun normale, ionogramme sanguin
    correct .
  • ECBU leucocyturie culture négative .

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OBSERVATION
Fig 1 Echographie abdomino pelvienne 2
calculs pyèliques
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OBSERVATION
  • Echographie abdomino-pelvienne
  • Rein droit atrophique, rein gauche siège
    dune importante dilatation des cavités
    pyélocalicielles en amont de deux calculs
    pyèliques avec un contenu échogène et un cortex
    hyperéchogène .

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OBSERVATION
Fig.2 TDM abdomino-pelvienne présence dair en
intra-parenchymateux
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OBSERVATION
Fig.3 TDM abdomino-pelvienne niveau liquide
rein gauche
9
OBSERVATION
  • Scanner abdomino-pelvien Rein gauche de taille
    normale mesurant 9 cm de grand axe, siège dune
    dilatation modérée des cavités pyélocalicielles,
    à contenu dense avec un niveau liquide-liquide,
    présence dair en intra-parenchymateux, deux
    calculs pyèliques gauches obstructifs de 14 et 12
    mm, deux calculs caliciels inférieurs gauches de
    4 et 5 mm de diamètre (Fig.1 et 2) .
  • Diagnostic retenu pyélonéphrite
    aiguë emphysémateuse compliquée dune
    insuffisance
  • rénale aigue

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OBSERVATION
  • CAT
  • Triple antibiothérapie à base de Tienam,
    Amiklin, Oflocet
  • Correction de lacidose métabolique .
  • Transfusion par culot globulaire devant
    laggravation de lanémie à 5 gr/dl .
  • Réalisation dune montée de sonde urétérale
    double J en urgence .
  • Une intervention chirurgicale a été effectuée
    trois semaines plus tard pour lablation des
    lithiases par lombotomie .

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OBSERVATION
Fig 4 montée dune sonde en double J
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OBSERVATION
  • Evolution
  • Post-opératoire apyrexie amélioration de la
    fonction rénale (créatinine à 149 µmol/l)
    ablation de la sonde urétérale après 1 semaine en
    post-opératoire .
  • Après un recul de 2 ans et demi persistance
    dune insuffisance rénale chronique avec une
    créatinine sanguine à 200 µmol/l lenfant est
    alors sous fer, calcium, 1a et bicarbonate de
    sodium .

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DISCUSSION
  • La PNE est une affection rénale rare mais grave.
  • Lâge moyen des patients au diagnostic est de
    55ans. La maladie peut toucher des sujets plus
    jeunes et même lenfant comme le montre notre
    observation .
  • Dans la grande majorité des cas, le patient est
    diabétique (85 à 96) lobstruction du tractus
    urinaire et limmunodépression sont des facteurs
    favorisants .
  • La PNE peut être unilatérale (80) ou plus
    rarement bilatérale (20).

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DISCUSSION
  • La symptomatologie clinique nest pas spèci?que
    et le retard diagnostic est fréquent, en moyenne
    de 7 à 21jours .
  • Il sagit de signes dune pyélonéphrite grâve,
    avec ?évre isolée dans 18 des cas, accompagnée
    de frissons dans 56 à 79 des cas.
  • Les douleurs abdominales ou lombaires sont
    présentes dans 48 à 71 des cas, avec nausées et
    vomissements dans 16 des cas .

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DISCUSSION
  • Les examens biologiques sanguins permettent de
    con?rmer le sepsis. Ils recherchent une
    dysfonction viscérale en rapport avec un sepsis
    sévère insuffisance rénale, coagulopathie de
    consommation, acidose métabolique ou insuffisance
    hépatique .
  • Les analyses bactériologiques nobjectivent pas
    toujours la nature du germe et leur résultat est
    tardif. Cest le cas de notre patiente. LECBU
    est positif dans la moitié des cas, les
    hémocultures dans 42 des cas , et le pus prélevé
    localement dans 68 des cas .
  • Les germes les plus souvent mis en cause sont
    lEscherichia coli qui est responsable de 60 des
    cas, Klebsiella pneumonia de 25 des cas, plus
    rarement le Pseudomonas, Proteus mirabilis ou
    vulgaris, Aerobacter aérogènes, Cryptococcus,
    Citrobacter et lAcinetobacter .

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DISCUSSION
  • Limagerie médicale permet une affirmation du
    diagnostic de PNE. La mise en évidence dair dans
    les cavités rénales est très spéci?que mais non
    pathognomonique, celle-ci pouvant sobserver au
    décours dune embolisation dune tumeur rénale,
    de traumatismes ouverts, de ?stules
    uro-digestives ou dexplorations endo-urologiques
    .
  • Le cliché dabdomen sans préparation peut suffire
    au diagnostic. Ce pendant la sensibilité de
    lAUSP est de lordre de 30 à 33 .
  • Léchographie est utile pour rechercher en
    urgence un éventuel obstacle sur les voies
    excrétrices, mais peut être dinterprétation
    difficile et ne permet pas un bilan précis .

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DISCUSSION
  • La TDM est lexamen de référence pour le
    diagnostic et le suivi de la PNE . Cest lexamen
    le plus sensible pour détecter la présence de gaz
    dans le parenchyme rénal et apprécier la
    destruction parenchymateuse ,et permet par
    ailleurs létude des espaces péri rénaux et
    précise ainsi lextension des lésions .
  • Linjection de produits de contraste nest pas
    indiquée dautant plus quelle fait courir le
    risque dinsuffisance rénale aigue chez les
    patients .

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DISCUSSION
  • La localisation du gaz dans le parenchyme rénal
    (pyélonéphrite emphysémateuse ) ,dans lespace
    péri rénal (péri néphrite emphysémateuse ) ou
    dans les voies excrétrices urinaires (pyélite
    emphysémateuse ) est cruciale pour lattitude
    thérapeutique et la détermination du pronostic .
  • Lévolution de la maladie est à la base de la
    classification radiologique en effet Huang et
    Tseng ont établi une classification radiologique
    en quatre stades ayant une valeur pronostique et
    de la quelle découlent les indications
    thérapeutiques

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DISCUSSION
  • Classification de Hung et Tseng
  • Stade 1 gaz dans les voies excrétrices
    seulement
  • Stade 2 gaz dans le parenchyme rénal sans
    extension dans lespace extrarénal
  • Stade 3A extension du gaz ou abcès de
    lespace
  • péri néphrétique
  • Stade 3B extension du gaz ou abcès de
    lespace para rénal
  • Stade 4 pyélonéphrite emphysémateuse
    bilatérale
  • ou sur rein unique

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DISCUSSION
  • La pyélonéphrite emphysémateuse est une urgence
    thérapeutique .Le traitement doit se faire au
    service de soins intensifs .
  • Le traitement étiologique repose actuellement sur
    trois options lantibiothérapie simple ,le
    drainage par voie percutanée et la néphrectomie .
  • Lévolution de la PNE est grevée dune lourde
    mortalité variant classiquement de 7 à 75 ,
    malgré le développement des techniques de
    réanimation et de chirurgie.

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CONCLUSION
  • La pyélonéphrite aiguë emphysémateuse est une
    infection
  • grâve secondaire à lobstruction du tractus
    urinaire.
  • Le scanner est lexamen de référence pour le
    diagnostic et le suivi.
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