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HYGIENE HOSPITALIERE

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... Les D chets Valorisables RISQUE INFECTIEUX EN RESTAURATION COLLECTIVE Le risque infectieux : La restauration hospitali re doit ... Document presentation ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: HYGIENE HOSPITALIERE


1
HYGIENE HOSPITALIERE Unité denseignement
2.10.S.1 Infectiologie, Hygiène MAITRISE DU
RISQUE INFECTIEUX LIE A LENVIRONNEMEMENT N.Touss
aint Cadre Hygiéniste Service QHSE 0324587131
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RAPPEL DES PRECAUTIONS STANDARD
4 / Gestion du matériel souillé
  • Eliminer les déchets ayant été en contact avec du
    sang ou un liquide biologique dans les sacs à
    DASRI.
  • Eliminer les déchets piquants coupants ou
    tranchants dans un conteneur adapté et à portée
    de main.
  • Manipuler avec précaution le matériel
    réutilisable souillé et lentretenir selon la
    procédure appropriée.

4
5 / Nettoyage de lenvironnement
  • Le nettoyage de lenvironnement proche du patient
    est un soin.
  • Effectuer le bionettoyage des surfaces hautes et
    des sols en respectant les protocoles
    dutilisation des produits.

6/ Transports divers
  • Les prélèvements, le linge, le matériel souillé
    et les déchets doivent être évacués du service
    dans un emballage étanche et fermé pour protéger
    les prestataires effectuant le traitement.
  • Respecter la procédure de tri du linge

5
  • RAPPEL DEFINITIONS
  • Biocontamination
  • Contamination dune matière, dun appareil, dun
    individu, dune surface, dun liquide, dun gaz
    ou de lair par des particules viables
  • Particule viable particule qui se compose dun
    ou de plusieurs microorganismes vivants ou qui
    leur sert de support.
  • Microorganismes de lenvironnement

BGN aérobies Legionella Mycobactéries
atypiques Champignons filamenteux (Aspergillus)
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Le linge sale contaminé par des parasites (puces,
poux, gâle)
  • Déposer le linge dans un sac hydrosoluble
    vêtement par vêtement, en saupoudrant
    d insecticide entre chaque vêtement
  • Fermer le sac et le stocker pendant 48 heures
    dans le service en notant la date de dépôt
  • Évacuer après 48 heures sous double emballage en
    respectant les consignes données pour le linge
    contaminé.

Hydrosoluble
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LA GESTION DES DECHETS EN ETABLISSEMENT DE SANTE
Que choisir ?
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  • I - GENERALITES
  • Production de déchets en France - 2004

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  • QUEST-CE QUUN DECHET ?
  • Selon le Code de lEnvironnement, un déchet
    est le résidu dun processus de production, de
    transformation ou dutilisation, ainsi que toute
    substance, matériau, produit ou plus généralement
    tout bien meuble abandonné ou que son détenteur
    destine à labandon.
  • LES DECHETS DACTIVITE DE SOINS
  • Les déchets dactivité de soins peuvent
    présenter divers risques (infectieux, chimique et
    toxique, radioactif, mécanique) dont il convient
    de réduire les risques pour protéger les patients
    hospitalisés, les personnels de soins, les agents
    chargés de lélimination des déchets,
    lenvironnement.

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CATEGORIES DE D.A.S.
  • Déchets assimilables aux déchets ménagers (DAOM)
  • Déchets à risques chimiques et toxiques
  • Déchets radioactifs
  • Déchets associés aux soins à risques infectieux
    (DASRI)
  • Pièces anatomiques dorigine humaine (PAOH)

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  • DE QUELLE REGLEMENTATION LES DECHETS DES E.S.
    RELEVENT-ILS ?
  • 1- Les obligations relèvent de la réglementation
    propre aux ES Décret n97-1048 du 6 novembre 1997
    du Code de la Santé Publique qui fixe une
    réglementation spécifique aux déchets dactivités
    de soins à risque infectieux et assimilés
  • 2- Les obligations relevant de la réglementation
    propre à toute entreprise produisant des déchets
    Livre V, titre IV  déchets  du Code de
    lenvironnement
  • 3 Des spécificités locales imposées par le Plan
    Régional dÉlimination des Déchets Dangereux
    (PREDD), Le Plan Départemental dÉlimination des
    déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) mesures
    pour limiter la production de déchets,
    recensement des installations existantes,
    inventaire des gisements de déchets, installation
    à créer.

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  • 4 Il existe une réglementation particulière
    pour les patients en autotraitement dont la liste
    des pathologies est fixée par larrêté du 23 août
    2011. Le décret n2011-763 du 28 juin 2011ordonne
    quen labsence de dispositif de collecte de
    proximité spécifique, les officines de pharmacie,
    les pharmacies à usage intérieur et les
    laboratoires de biologie médicale sont tenus de
    collecter gratuitement les DASRI perforants
    produits par les patients en autotraitement. Le
    manquement à cette obligation est passible dune
    amende pour contravention de quatrième catégorie.

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  • QUI EST RESPONSABLE DE LELIMINATION DES DECHETS
    ?
  • Principe général Le producteur est tenue den
    assurer ou den faire assurer lélimination dans
    des conditions respectueuses de la santé et de
    lenvironnement (art. L.541-2 du code de
    lenvironnement).
  • Il sagit
  • de lÉtablissement (santé, enseignement,
    recherche ou industriel)
  • de la personne morale pour le compte de laquelle
    lactivité productrice de déchets est exercée
    (HAD)
  • de la personne physique qui exerce lactivité
    productrice des déchets (professionnel de santé à
    son cabinet ou au domicile du patient)
  • du particulier en autotraitement (hors HAD et
    intervention professionnel de santé)

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  • Pourquoi trier ?
  • Garantir la sécurité des différents personnels,
    des patients, des visiteurs, des agents chargés
    de lélimination des déchets (collecte,
    transport, centres de tri, gardiens dimmeuble,
    société de nettoyage,)
  • Maîtriser le risque infectieux associé à ce type
    de déchets présence de microorganismes
    pathogènes responsables de maladies infectieuses
    et dinfections opportunistes via 3 modes de
    contamination voie cutanéo-muqueuse (blessure),
    voie aérienne (aérosolisation), contact direct
    (transmission manuportée)
  • Respecter lenvironnement
  • Maîtriser les coûts délimination des DASRI

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  • Toutes les catégories de personnel
  • sont concernées par le tri
  • le médecin, l infirmière, l aide-soignante au
    niveau du service
  • l ASH au moment de l élimination des contenants
    dans les containers (GRV)
  • les agents responsables du ramassage..

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  • L élimination des déchets comporte des risques,
    il est
  • nécessaire d appliquer plusieurs règles pour
    leur
  • gestion
  • Informer et former tous les producteurs de
    déchets
  • Revêtir une tenue et adopter un comportement
    adapté aux circonstances d exposition
  • Gérer rigoureusement l élimination des déchets
    d activité de soins à risques
  • Maîtriser l hygiène et la sécurité des étapes de
    la filière d élimination.

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  • Les déchets doivent être éliminés et triés
    aussitôt après utilisation
  • Les déchets doivent être entreposés dans un local
    dit  intermédiaire  extérieur au service (local
    spécifique ou pour les flux  sales )
  • Les déchets doivent être entreposés dans des
    containers prévus pour cet effet (GRV grand
    récipient vrac)
  • Puis dans un second temps dans un local extérieur
    ou local final, selon la réglementation du 07
    septembre 1999

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II LES DAOM Déchets Assimilables aux Ordures
Ménagères
  • Issus notamment des services
  • Hôteliers, hébergements non issus des lits de
    malades, administratifs
  • Services médicaux et médico-techniques non à
    risque
  • Service dentretien
  • Exemples papier, carton, reliefs de repas,
    linges, chiffons

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III LES DASRI Déchets Associés aux Soins à
Risque Infectieux
  • Définition
  • Les déchets à éliminer systématiquement par la
    filière des déchets à risque infectieux sont
    définis
  • Par leur nature déchets anatomiques, de
    laboratoire, objets piquants, coupant,
    tranchants, flacons de produits sanguins, quils
    aient on non été en contact avec un produit
    biologique.
  • Par leur origine évaluation au cas par cas
    selon en fonction des mesures dhygiène relatives
    à un statut infectieux avéré ou possible.

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  • Indépendamment de la notion de risques
    infectieux,
  • tout petit matériel de soins fortement évocateur
    d une activité
  • de soins et pouvoir avoir un impact
    psycho-émotionnel
  • seringues
  • tuyauterie et sondes (urinaire, respiratoire,
    d aspiration)
  • raccords, rampes, poches collectrices diverses
  • gants à usage unique
  • les pansements
  • les crachoirs, masques
  • surblouses si souillées de sang
  • les serviettes périodiques des secteurs
    gynécologie obstétrique
  • les alèses et couches anatomiques souillées de
    sang

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  • 2. Le traitement des DASRI
  • Incinération capacité en France 204 000 tonnes,
    actuellement 142 800 tonnes
  • Banalisation Pré-traitement par désinfection,
    puis filière DAOM.

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  • 3. Le conditionnement des DASRI
  • Les contenants doivent
  • constituer une barrière physique (objets
    piquants/tranchants, microorganismes)
  • être adaptés au type de déchets (solides,
    liquides, piquants-tranchants), aux
    conditionnements de leur production, aux
    spécificités de la filière d élimination.

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  • Les emballages doivent être homologués
  • La couleur jaune est choisie par la
    réglementation européenne sur le transport des
    matières dangereuses pour désigner les DASRI
  • Le marquage  risque biologique 
  • Ils doivent être à usage unique
  • Ils doivent être munis dune fermeture temporaire
    et définitive

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Sac en plastique pour DASRI
Caisse en carton avec sac intérieur
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Fût en plastique
Collecteur pour objet piquant, coupant ou
tranchant
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  • Précautions dutilisation
  • Ne pas dépasser la limite de remplissage
  • Ne jamais forcer lintroduction de déchets
  • Identifier le contenant (service producteur) et
    inscrire la date limite dutilisation sur le
    réceptacle.

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  • 4. Lélimination des DASRI
  • Les DASRI doivent être éliminés dans un délai de
  • 72 heures si la quantité est gt à 100 kg/semaine
  • 7 jours si la quantité est comprise entre 5
    kg/mois et 100 kg/semaine
  • Durée maximale entre la production des déchets et
  • leur traitement.

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IV Les Déchets Valorisables
  • Quelques exemples, selon la politique de
    létablissement
  • Petits cartons, papiers, journaux
  • Bidons plastiques
  • Flacons d eau versable
  • Emballages papiers, etc.

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Pour approfondir
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RISQUE INFECTIEUX EN RESTAURATION COLLECTIVE
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  • Le risque infectieux
  • La restauration hospitalière doit respecter des
    exigences en hygiène pour assurer à chaque
    instant la sécurité de lalimentation en
    particulier du risque infectieux
  • Le risque microbiologique les toxi-infections
    alimentaires collectives (T.I.A.C.) apparition
    dau moins deux cas similaires dune
    symptomatologie dans une même unité de temps et
    de lieu, dont la cause peut être rapportée à une
    même origine alimentaire

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  • La maîtrise du risque
  • 1. En cuisine interhospitalière
  • Mise en place de la HACCP (Hazard Analysis
    Critical Control Point) arrêté du 29 septembre
    1997 démarche où chaque acteur de la chaîne
    alimentaire doit mettre en œuvre des procédures
    de qualité afin de garantir lhygiène
  • Les points importants
  • Des locaux qui répondent au principe de la marche
    en avant
  • Le respect des règles de température
    température au cœur de laliment 63 de la
    fabrication à la consommation (liaison chaude) et
    abaissée de de 63 à 10 en moins de deux
    heures. Ensuite les plats sont stockés en chambre
    froide entre 0 et 3. La remise en température à
    63 doit seffectuer en 1 heure maximum et
    maintenue jusquà la consommation.
  • Poursuivons cette démarche dans les unités de
    soins

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  • 2. Dans les unités de soins
  • Distribution des repas
  • Mains désinfectées
  • Tenue propre (tablier)
  • Tables, adaptables, débarrassées et nettoyées
  • Patients installés confortablement, mains
    lavées, serviette de table, verre et carafes
    propres
  • La conformité du menu est vérifié
  • Pour les patients nécessitant une aide au repas
    seront servis en dernier
  • Toute interruption du service du repas
    saccompagne
  • dune désinfection des mains

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  • Nettoyage des surfaces au contact des aliments
    (plans de travail des offices, sonde thermique,
    chariots repas, .) avec un produit détergent
    spécifique contact alimentaire type Quaternet

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MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EAU-AIR
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  • PRINCIPAUX MICRO- ORGANISMES ET PREVENTION
  • Les Légionnella pneumophiliae responsables de
    légionnelloses nosocomiales
  • ACTIONS pour prévention - Détartrage de la
    robinetterie selon les procédures en vigueur
  • - faire
    couler leau chaude quand les points de lavage
    (douche, baignoire, lavabos) sont inutilisés au
    mieux les faire supprimer.
  • Laspergillus fumigatus (champignon filamenteux
    fréquemment retrouvé dans lair et responsable
    daspergillose nosocomiale. Attention aux travaux
    dans les plafonds, protéger les patients, fermer
    les portes des chambres,

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LENTRETIEN DES LOCAUX
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1 - GENERALITES Lentretien des locaux
contribue à lhygiène générale de létablissement
de soins, en diminuant la contamination de
lenvironnement. Lentretien des locaux est
une des étapes de la prévention des infections
nosocomiales.
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  • A - Le cadre référentiel
  • 1. Références professionnelles
  • Code de la Santé Publique Livre1 titre 1 Lutte
    contre les épidémies et certaines maladies
    transmissibles. Chapitre 4 autres mesures de
    lutte (L3114-1).
  • Code du Travail Article L 231 2 du titre 3
    Hygiène, sécurité et conditions de travail.
    Paragraphe 2 les établissements et locaux
    mentionnées à larticle L 231-1 doivent être
    tenus dans un état constant de propreté.
  • Décret n2004-802 du 29 juillet 2004 relatif à
    lexercice de la profession dinfirmier parties
    IV et V du Code de la Santé Publique - article
    R.4311-5  Dans le cadre de son rôle propre,
    linfirmier ou linfirmière accomplit les actes
    ou dispense les soins suivants visant à
    identifier les risques et à assurer le confort et
    la sécurité de la personne et de son
    environnement et comprenant son information et
    celle de son entourage 1. Soins et procédés
    visant à assurer lhygiène de la personne et de
    son environnement  

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  • Article R 4311-4
  • Lorsque les actes accomplis et les soins
    dispensés relevant de son rôle propre sont
    dispensés dans un établissement ou un service à
    domicile à caractère sanitaire, social ou
    médico-social, linfirmier ou linfirmière peut,
    sous sa responsabilité, les assurer avec
    collaboration daides-soignants. Cette
    collaboration peut sinscrire dans le cadre des
    protocoles de soins infirmiers mentionnés à
    larticle R. 4311-3.
  • Article R 4312-10 Linfirmier ou linfirmière
    respecte et fait respecter les règles dhygiène
    dans ladministration des soins, dans
    lutilisation des matériels et dans la tenue des
    locaux. Il sassure de la bonne élimination des
    déchets solides et liquides qui résultent de ses
    actes professionnels.
  • Décret n 2007-1301 du 31 août 2007 relatif aux
    diplômes daide-soignant, dauxiliaire de
    puériculture et ambulancier et modifiant le code
    de la santé publique.

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B - Références techniques
  • Recommandatons nationales Surveiller et
    prévenir les infections associées aux soins .
    Septembre 2010

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Classification des zones a risques
Zone 1 Risques minimes Zone 2 Risques moyens Zone3 Risques sévères Zone 4 Très hauts risques
Halls Bureaux Services administratifs Services techniques Maison de retraite Maternité Soins de suite et de réadaptions Soins de longue durée Salles de rééducation fonctionnelle Établissements dhébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Psychiatrie Consultation externe Crèche Laboratoires Stérilisation centrale zone lavage Pharmacie Blanchisserie Dépositoire Offices Sanitaires Ascenseurs Escaliers Salles dattente Circulations Soins intensifs Réanimation Urgences Salle de surveillance post interventionnelle Salles daccouchement Pédiatrie Chirurgie Médecine Hémodialyse Radiologie Exploration Fonctionnelle Nurserie Biberonnerie Stérilisation centrale (zone de conditionnement) Salle dautopsie Néonatologie Salle dintervention Service de greffe Service de brûlés
Nettoyage quotidien Nettoyage-désinfection quotidien Nettoyage-désinfection quotidien voire pluriquotidienne Nettoyage-désinfection pluriquotidien et étape de désinfection
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  • 2 - DEFINITIONS
  • NETTOYAGE
  • Opération dentretien et de maintenance qui
    vise à obtenir la propreté visuelle dans le but
    dassurer la sécurité, le confort et lhygiène
    des locaux.
  • LE BIONETTOYAGE
  • Procédé destiné à réduire la contamination
    biologique des surfaces.
  • Le bionettoyage combine 3 actions
  • - le nettoyage (détergence)
  • - le rinçage pour évacuer les salissures et les
    résidus de produit
  • - lapplication dun désinfectant.

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  • PRE-DESINFECTION
  • Opération au résultat momentané permettant
    déliminer, de tuer ou dinhiber les
    micro-organismes indésirables en fonction des
    objectifs fixés. La pré-désinfection constitue
    une étape préalable au nettoyage en vue dune
    désinfection ou dune stérilisation.
  • DESINFECTION
  • Opération au résultat momentané permettant
    déliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou
    dinactiver les virus indésirables portés par des
    milieux inertes contaminés, en fonction des
    objectifs fixés.
  • Le résultat de cette opération est limité aux
    micro-organismes et/ou virus présents au moment
    de lopération.

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LE BIOFILM
  • Ensemble de microorganismes et de
    microcolonies de cellules filles, associés entre
    et/ou aux surfaces et interfaces, et inclus dans
    une matrice constituée dexopolymères bactériens,
    de matières organiques et non organique, ainsi
    que des macromolécules piégées du milieu
    environnant.

Localisation des biofilms
Chez lhomme Peau, tube digestif, dents,
prothèses, cathéter, lentilles de contact.
Dans lenvironnement Roche, canalisation
deau, échangeurs thermiques, traitement des
eaux usés.
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A- Les détergents
3 LES PRODUITS
  • Un détergent est un produit utilisé pour le
    nettoyage, contenant
  • des tensio-actifs destinés à favoriser
    lélimination par leau de
  • souillures non solubles dans leau pure.
  • Il ne détruit pas les microbes par action directe
    mais contribue à
  • leur élimination par action mécanique.
  • Après son utilisation, les surfaces sont
    visuellement propres mais
  • pas désinfectées. Ils sont destinés aux sols et
    aux surfaces.

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  • Le choix dun détergent
  • Lactivité détergence nest pas normalisée à ce
    jour.
  • Un détergent doit
  • Posséder une efficacité maximale à être adapté
    aux souillures à éliminer,
  • Être stable à la chaleur, au froid, à lair et à
    la lumière,
  • Avoir une toxicité minimale pour les
    utilisateurs,
  • Être biodégradable à 90,
  • Ne pas être agressif vis-à-vis du matériel et des
    supports,
  • Se diluer facilement,
  • Être adapté à la nature de leau (dureté),
  • Se rincer facilement si besoin,
  • Avoir un conditionnement adapté au besoin de
    létablissement,
  • Avoir un bon rapport qualité/prix

80
B - Les désinfectants
  • Produit utilisé pour la désinfection des milieux
    inertes (sols et
  • surfaces) dans des conditions définies.
  • Il sutilise impérativement après un nettoyage.
  • Il doit contenir au moins un principe actif doué
    de propriétés
  • anti-microbiennes.

81
Le choix dun désinfectant
  • Un désinfectant doit satisfaire aux normes
    AFNOR
  • Posséder un spectre dactivité qui correspond aux
    objectifs fixés bactéricide NF EN 1040 T72-152
    fongicide NF EN 1275 T72-202, virucide NFT
    72-180,NFT 72-181 et/ou sporicide NFT 72-230,
    NFT 72-231 tuberculocide, mycobactéricide.
  • Avoir une toxicité minimale pour les utilisateurs
    et les patients,
  • Être bio-dégradable
  • Ne pas être agressif vis à vis du matériel à
    traiter
  • Être compatible avec le produit nettoyant
    préalable
  • Avoir un conditionnement adapté
  • Avoir un bon rapport qualité/prix

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  • C - Les détergents désinfectants
  • Produit présentant la double propriété de
    détergence et de désinfection.
  • Son utilisation permet un gain de temps et une
    simplification du travail, car ces produits ne
    nécessitent pas de rinçage(effet rémanent).
  • Cas particulier
  • Détergent-désinfectant agréé au contact
    alimentaire. En général, ces produit nécessitent
    un rinçage.
  • Critère de choix
  • avoir un bon pouvoir nettoyant
  • posséder les mêmes critères de choix que les
    désinfectants,

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  • D Les Détergent désinfectant détartrant
  • Produit présentant la triple propriété de
    détergence, de détartrage et de désinfection.
  • Son utilisation permet un gain de temps, une
    simplification du travail
  • Ce produit,à base dacide adapté essentiellement
    à lentretien des sanitaires, nécessite un temps
    de contact avant une action mécanique. Il doit
    être suivi dun rinçage.
  • Il est présenté en flacon pulvérisateur sous
    forme liquide ou mousse.

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  • Critères de choix
  • Un détergent désinfectant détartrant doit
  • Posséder les mêmes critères de choix que les
    désinfectants,
  • Avoir un bon pouvoir nettoyant,
  • Avoir un bon pouvoir détartrant,
  • Avoir une toxicité minimale pour les
    utilisateurs et les patients(préférer les
    produits mousse, produisant moins daérosols que
    les produits liquides),
  • Avoir un conditionnement adapté,
  • Ne pas être agressif pour le matériel et les
    supports,
  • Un bon rapport qualité-prix.
  • Dautres produits peuvent être employés pour des
    usages spécifiques comme le vinaigre blanc pour
    le détartrage de la robinetterie.

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  • E L EAU DE JAVEL
  • Désinfectant de contact
  • Bactéricide, fongicide, virucide,
    mycobactéricide, sporicide
  • Elle est souvent utilisée pour ses
    caractéristiques blanchissantes.
  • Berlingot 250ml 9,6 chlore actif extrait de
    Javel
  • Ne sutilise jamais en létat
  • Dilution dans 1 litre 2,6 chlore actif eau
    de javel pure conservation 1 an si
    commercial(stabilisé) sinon utiliser dans les
    24h.

86
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  • Conseils et précautions demploi des produits
  • Porter des gants obligatoirement. Certains et/ou
    certaines techniques peuvent nécessiter le port
    de masque et de lunette de protection.
  • Ne pas mélanger les produits
  • - risque de réactions chimiques dangereuses pour
    le manipulateur,
  • risque dinactivation et dincompatibilité.
  • nettoyer les flacons entre deux utilisations.
  • Respecter les indications dutilisation
  • respecter les dosages,
  • renouveler les solutions diluées toutes les 24h
    ou selon les indications du fabricant,
  • respecter le temps de contact,
  • respecter la température de leau selon les
    indication du fabricant.

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  • Étiqueter, dater et fermer les flacons ou
    pulvérisateurs contenant les produits nécessitant
    une dilution.
  • Proscrire lutilisation des emballages
    alimentaires.
  • Respecter les dates de péremption.
  • Assurer la rotation des stocks
  • Ne jamais verser leau dans le produit lors des
    dilutions, verser lentement le produit dans leau
  • - évite la formation de mousse,
  • - en cas de projection le produit est dilué.
  • Former et informer les utilisateurs sur la nature
    des produits manipulés et sur les précautions à
    prendre en cas de projections.
  • Vaporiser sur les articles dessuyage et non sur
    les surfaces pour limiter laérosolisation et
    réduire la pénétration à lintérieur du matériel
    sensible à lhumidité (téléphone, boîtier de
    sonnettes)

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4 ENTRETIEN DE LENVIRONNEMENT
  • A - Objectifs
  • Obtenir un environnement nettoyé et désinfecté
    pour que le patient puisse recevoir des soins
    dans des conditions dasepsie correcte
  • Offrir toutes les garanties de propreté visuelle
    et bactériologique.
  • Il doit être quotidien
  • La progression du nettoyage doit tenir compte
    des soins infirmiers, des interventions médicales
    et de la contamination des chambres.

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  • B - Lentretien au quotidien
  • Technique
  • Frapper à la porte de la chambre, saluer le
    patient, aérer après avoir besoin recouvert le
    patient
  • Laisser le chariot dentretien dans le couloir
  • Dépoussiérer le mobilier en allant du plus
    proche du patient vers le plus éloigné et de haut
    en bas, avec une lavette imprégnée de solution
    détergente désinfectante.
  • applique lumineuse
  • potence
  • montants du lit et accessoires
  • table de chevet et adaptable
  • fauteuil, chaise, téléphone
  • poignées de portes et commutateurs électriques

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  • Vider la poubelle, remplacer le sac
  • Nettoyer le secteur sanitaire (changer de
    lavette)
  • miroir, tablette
  • distributeur essuie-mains, papier WC
  • lavabo
  • barres dappui
  • cuvette WC
  • Effectuer le balayage humide du sol (balayage à
    sec interdit selon le code départemental
    sanitaire Article 72)
  • Laver le sol
  • Remettre la chambre en ordre
  • Fermer la fenêtre

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  • Il est nécessaire de respecter un ordre logique
    pour lentretien
  • des locaux
  • 1.Aller du plus propre vers le plus sale et du
    plus haut vers le bas
  • 2.Toujours nettoyer avant de désinfecter, on ne
    désinfecte que ce
  • qui est propre
  • 3.Commencer par les patients en isolement
    protecteur
  • 4.Toujours finir par les patients en isolement
    septique

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C - LENTRETIEN APRES LA SORTIE DU PATIENT
  • Technique
  • Aérer la chambre
  • Enlever les déchets
  • Évacuer le matériel sale vers lutilité sale
    afin dêtre nettoyé et désinfecté
  • Faire le dépoussiérage humide des murs et du
    bandeau lumineux
  • Nettoyer et désinfecter (bio-nettoyage) tout le
    mobilier lit, matelas, chevet, table,
    fauteuil, armoire, à laide dune chiffonnette
    trempée dans une solution détergente
    désinfectante.La chiffonnette doit être mouillée
    suffisamment afin de laisser les surfaces humides
    quelques minutes pour obtenir leffet
    désinfectant. Ne pas essuyer

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  • Nettoyer lencadrement de fenêtre et le rebord,
    le radiateur, les portes et leurs encadrements
    sans oublier les poignées et les commutateurs.
  • Nettoyer les sanitaires et mettre du détartrant
    dans la cuvette WC, démonter la pomme de douche,
    la mettre à tremper dans du vinaigre blanc.
  • Effectuer un balayage humide du sol
  • Effectuer un bio-nettoyage du sol
  • Remettre le mobilier en place
  • Refaire le lit
  • Fermer la fenêtre

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5 LES TECHNIQUES DE NETTOYAGE
  • LE BALAYAGE HUMIDE
  • LE LAVAGE MANUEL (faubert, lavage plat)
  • LE LAVAGE AUTOMATIQUE

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  • A - LE BALAYAGE HUMIDE
  • Le balayage à sec est interdit selon le code
    départemental sanitaire (Article 72)
  • Le matériel utilisé
  • 1 balai trapèze
  • des gazes en coton humidifiées au moment de
    lemploi ou des gazes imprégnées à usage unique
  • Avantages de cette technique
  • collecter et enlever les poussières en limitant
    leur mise en suspension dans latmosphère.
  • Récupération des salissures non adhérentes sur
    les sols secs et lisse
  • Balai ergonomique
  • Inconvénients
  • impossible si le sol est mouillé

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B - LE LAVAGE MANUEL
Avec un balai faubert / Lavage à
plat
(franges)
(semelle)
C LE LAVAGE AUTOMATISE Avec une
autolaveuse
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  • 6 - Lentretien du chariot de ménage
  • Le chariot de ménage doit toujours être prêt,
    cest à dire propre et rangé.
  • Après chaque utilisation
  • - vider la poubelle
  • - évacuer gazes, chiffonnettes, franges, vers le
    local linge sale
  • - décontaminer le chariot avec une solution
    détergente désinfectant
  • - les flacons qui ne sont pas à usage unique
    doivent être vidés, nettoyés et rincer au minimum
    une fois par semaine
  • - les balais trapèzes, lave-ponts, balayettes à
    poussières doivent être maintenus propres
  • - remettre le matériel nécessaire (papier
    absorbant,gazes propres, papier toilette,
    produits, sacs poubelles, etc)
  • - entreposer le chariot dans un local propre.

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  • 7 - ENTRETIEN DU MATERIEL DE SOINS
  • Le mobilier (chariot de soins, lits, tables de
    chevets..)
  • Prendre un flacon pissette rempli de solution
    détergente désinfectante, appliquer le produit à
    laide dune lavette en faisant plusieurs
    passages. Laisser sécher sans essuyer.
  • ou
  • Dilution dans un petit seau utilisation dune
    lavette trempée dans la solution, application par
    essuyage en laissant la surface humide pour
    qelle sèche en 5 minutes
  • Plateaux, réniformes
  • Préparation de la solution détergente
    désinfectante dans un bac de trempage (solution à
    renouveler 2 à 3 fois par 24 h)
  • Après utilisation du matériel pour effectuer un
    soin, le plateau ou le réniforme est mis à
    tremper au moins 15 minutes.
  • Brossage
  • Rinçage facultatif
  • Séchage

100
  • Bassins, urinaux, bocaux
  • Préparation de la solution détergente
    désinfectante dans le bac de trempage
  • - Après rinçage du matériel, immersion 15 minutes
    minimum
  • - Brossage
  • - Rinçage facultatif (traces sur les bocaux)
  • Séchage100100
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