Title: Dynamique des populations et gestion de la ressource: Techniques d
1Dynamique des populations et gestion de la
ressource Techniques dinventaire et évaluation
de la ressource
Présenté par IDE Aurélien LEGEAY Benoit MARMAGNE
julien POMADE lionel SEGUIER Yannick
Mercredi 2 octobre 2002
2Introduction
- Population
- -Caractéristique dune aire géographique
- -Paramètres de croissance propre
- .Carte génétique propre
(souche) - .Influence de lenvironnement
- La ressource
- -463900 t de poissons pêchés par an
- -5 271 400 F soit 803 690
3Les poissons deau douce en France
- 83 espèces
- Intérêt économique
- Pisciculture
- Pêche de loisir
- Patrimoine biologique
4Les poissons blancs
5Le gardon
- Vie en banc
- Faible courant
- Vie jusquà 12 ans
- Poisson de fourrage
6La carpe
- Originaire dAsie
- Eaux calmes et chaudes
- Vit jusquà 50 ans
- Diverses variétés
7Les salmonidés
8La truite fario
- Espèce autochtone
- Eaux froides et oxygénées
- Carnivore
- Poisson roi pour la pêche
9Truite arc en ciel
- Amérique latine
- Ne se reproduit pas sous nos climats
- Pisciculture47 000 t / an
- Chair rose due à lalimentation
10Les carnassiers
11Le brochet
- 700 dents
- Eaux lentes / stagnantes
- Chasse à laffût
- Nourriture blancs , tétards grenouilles
12Le sandre
- Eaux lentes et chaudes
- Poisson de fond
- Chasse en banc
- Pisciculture non maîtrisée
- Anecdote
13 Le C.S.P
- Etablissement public
- Mission
- Action de surveillance , contrôle
- Aide et soutien aux organismes publics et
associations de pêcheurs
14Pêche électriqueObjectifs
- Evaluer l abondance et les caractéristiques de
chaque population de la zone - Connaître l évolution des différentes
populations dans le temps
15Pêche électrique Principe
16(No Transcript)
17Pêche électriqueAvantages / Inconvénients
- Les
- Méthode non sélective
- Non traumatisante
- Efficace jusquà 80
- Standardisée et reproductible
- Les
- Coût
- Milieu aquatique peu profond
18Pêche électriqueExemple sur le Cuesnon
Histogramme des captures du 12/09/95
19Résultats
- 14 espèces
- Effectifs 117 poissons / 100m²
- Biomasse 1810 g / 100m²
Pourcentage dabondance en effectif Pourcentage dabondance en poids
goujon 17 11
Anguille 15 37
20Evaluation des ressources
- abondance de la ressource
- diagnostic de fonctionnement
21Buts
- Vérifier ladéquation ressource/environnement
- Définir une stratégie dexploitation
- Plans de gestion de la ressource
22Différentes méthodes déchantillonnage selon
- Situation géographique
- milieu marin/milieu continental
- Taille de lécosystème
- Biomasse en présence
23Deux types de méthodologie
- Estimation du peuplement total
- Estimation du peuplement partiel
- évaluations directes ou indirectes selon les cas
24Lassèchement
- Mise à sec dune zone limitée, récolte et
comptage des poissons - Application
- peuplement total
- utilisation exclusive en eaux douces
- Avantage mortalité faible si vidange rapide
- Inconvénient risque de sous estimation
25Exemple de résultats obtenus
Espèces Nombre Poids (g)
Gardon (Rutulus rutilus) et rotengle (Scardinius erythrophtalmus) 45 369 79,79 132,994 49,60
perche (Perca fluviatilis) 3 478 6,11 25,467 9,50
bouvière (Rhodeus amarus) 2 935 5,16 4,759 1,77
tanche (Tinca tinca) 1 805 3,17 64,691 24,12
goujon (Gobio gobio) 1 084 1,90 2,771 1,03
brème (Abramis brama) 961 1,69 14,161 5,28
ablette (Alburnus alburnus) 846 1,48 2,511 0,93
Acerina cernua 159 0,27 0,793 0,29
Vandoise (Leuciscus leuciscus) 106 0,18 0,475 0,17
brochet (Esox lucius) 50 0,08 18,117 6,75
chevaine (Leuciscus cephalus) 38 0,06 0,970 0,36
nase (Chondrostoma nasus) 26 0,04 0,423 0,15
TOTAL 56 867 268,132
Résultat de linventaire par assèchement dun
bras mort de la Meuse (d'après Daget 1971)
26Lempoisonnement
- Utilisation dune substance ichtyotoxique ayant
une action spécifique sur les poissons - Application eaux douces ou maritimes (récifs
coralliens)
- Avantages
- toxicité limitée
- perte de toxicité rapide pour le milieu
- non toxique pour lhomme
- Inconvénients
- bonne répartition du produit difficile
- sujet à polémiques
27Cas de la roténone
28Les explosifs
- Cas particuliers où les autres méthodes sont
inefficaces - Avantage action immédiate
- Inconvénients
- efficacité incertaine
- bouleverse complètement les biotopes
- coûteux
29Les pêches exhaustives
- Emploi dun engin (senne) ou procédé peu sélectif
, de façon répétée jusquà obtenir un rendement
nul - Problèmes
- le 100 de capture nest jamais atteint en
pratique - lefficacité réelle dépend des espèces et tailles
- sous estimation du peuplement
30Dénombrement direct par plongeurs
-
- Applications récifs coralliens, observations de
jour en eaux transparentes - Avantages ne perturbe ni le biotope ni le
peuplement étudié - Inconvénient sous estimation importante
Exploration systématique dune zone préalablement
délimitée, inventaire à vue des poissons
rencontrés
31Le marquage recapture
- Identification individuelle ou collective de
poissons pendant un laps de temps - Permet destimer les évolutions de taille de
populations, des taux de prédation - Intérêt proposition de mesures immédiates de
protection ou de valorisation des écosystèmes
aquatiques
32Les divers modes de marquage
33Les engins de pêche professionnels
- Les engins actifs ( ou de poursuite)
- Les poissons repérés ou non sont poursuivis puis
capturés par lengin - Les engins passifs
- reposent en permanence dans le milieu aquatique
- Poissons capturés seul ( pas dénergie dépensée)
- Nécessité dune bonne connaissance des poissons
cibles
34 Engins actifs
-
-
- Dragues Engins remorqués qui servent à la
capture des mollusques. - Filets soulevés Le filet posé sur le fond est
soulevé une fois que le poisson a été
attiré(lumière,appâts). - Engins retombant Engins artisanaux utilisables
pour les faibles hauteur deau.
35 Les filets tournants
- Permettent dencercler les poissons à la fois sur
les côtés et par dessous. - Efficaces pour les poissons se
déplaçant en bancs.
36Les chaluts
Filets de forme conique utilisé sur le fond ou
entre deux eaux.
37Les engins passifs
- Les filets maillants
- Ils permettent dencercler les poissons qui
sont ainsi emprisonnés à lintérieur. - Les pièges
- Les poissons une fois guidés a lintérieur ne
peuvent plus senfuir à cause des chicanes.
38Sélectivité des engins de pêche
- Sélectivité Phénomène par lequel lengin
capture seulement une partie des poissons. - Courbe de sélectivité
39Description de la campagne VITAL
- Lieu Mer du Nord
- Objectifs Estimer abondance et le niveau de
recrutement des espèces commerciales - Durée Du 23 Février au 3 Mars
40Itinéraire des chaluts
41Chalutage
- On dénombre les poissons capturés pour en
déduire une densité de poisson nombre
d'individus / surface balayée (bleue). - On effectue selon les espèces mensurations,
détermination du sexe et de la maturité,
prélèvements (otolithes, ...). -
42Expérience dattraction par appâts
- 1) Les poissons sont attirés par un appât
- 2) Le temps d'arrivée du premier poisson est
mesuré. Si on connaît la vitesse du courant et la
vitesse de nage du poisson, on peut calculer le
moment auquel le poisson a perçu l'odeur et
calculer la surface du panache de diffusion à ce
moment (zone hachurée) - 3) Calcul de densité de poissons
-
- d1/ (surface calculée du panache)
43Poste dobservation
44Carte de répartition des espèces
45Dynamique et gestion dune ressource
particulièreLe saumon atlantique
- Saumon atlantique Salmo salar
- Cest un poisson de mer migrateur qui naît
- et se reproduit en rivières.
-
- Conséquences sur les inventaires (espèce
migratrice) - Menacée de disparition
- Intérêt de létude
- habitat très vaste
46Salmo salar
- En rivière
- ? juillet à novembre remontée
- ? de la mi-novembre à la mi-janvier
reproduction - ? un à deux ans en rivière stade de Tacon
- ? Au début du printemps stade de smolt, départ
en mer - En mer
- ? 25 à 50 km par jour, pendant au moins un an
- ? 3 à 20 reviennent dans la lumière dorigine
(orientation solaire, magnétisme terrestre ,
odeur)
47Cycle biologique du saumon
48Répartition géographique
49Répartition géographique
50Répartition géographique
51Techniques dexploitations
Dépend de la zone géographique étudiée
- En rivières
- ? Marquage-recapture
- ? pêche électrique
- ? Pêche récréative
- En mer
- ? engins de pêche
- ? suivi par marquage
52Techniques dexploitations
Méthode de Petersen (pour connaître leffectif)
R/c m/N avec N leffectif total inconnu.
Sur notre exemple, on tire N
48/2 16
53Techniques dexploitations
- Application capture et marquage
- Capture barrière de dénombrement et pèche
électrique.
- Marquage (ici transporteur passif intégré)
- La pêche à lélectricité commotionne les alevins
de saumon et permet à léquipe de compter les
minuscules alevins avant quils ne reviennent à
eux et séloignent.
54Techniques dexploitations
- Marquage et suivi
- Les étiquettes électroniques détiennent un
programme pour suivre à la trace le saumon
individuel sur plus de milliers de kilomètres
dans l'océan.
- Programme de repérage des saumoneaux en mer
55Résultat dune campagne
En France
56Résultat dune campagne
En France
57Résultat dune campagne
En Amérique
58Cause du déclin
Exemple dans le Maine (USA)
59Cause du déclin
- Barrages (pas de passe à poisson)
- Pollution industrielle
- Pollution agricole
- Pêche incontrôlée
-
60Réponse à cette extinction
- Démolition de barrages et construction dune
grande salmoniculture Plan Loire Grandeur Nature - Construction de passes à poissons
- Contrôle des effluents industriels et urbains
- Contrôle des pesticides
- Nouvelles lois
- Elevage (exemple sea ranching, consiste à
envoyer en pleine mer de jeunes poissons
délevage.)
61LHYDROACOUSTIQUE, METHODE DETUDE DE LA
DISTRIBUTION SPACIALE ET DE LABONDANCE DES
PEUPLEMENTS PISCIAIRES LACUSTRES.
62Principe de lhydroacoustique
63Domaines dapplications
- Détection du zooplancton (utilisation limitée)
- Détection des plantes aquatiques
- Détection des poissons (utilisation la plus
répandue)
64Détection des poissons
- Le domaine prospecté correspond-il à celui occupé
par lespèce?
- La fraction échantillonnée le long dun parcours
est-elle significative?
- Les résultats sont ils comparables dans le temps?
- Quelles confiances accorder aux estimations de
stocks?
- Est-il possible de déterminer les espèces
acoustiquement?
65Points forts de cette méthode
- Rapidité dobtention de linformation
- Amplitude de son champ dapplication
- Vision globale du milieu sans perturber les
poissons - Relative modicité de son coût
66Points faibles de cette méthode
- Peu de réussite dans lidentification des espèces
- Nécessité de connaître lécologie du lac étudier
selon la saison - Relative difficulté de maniement
- Impossibilité déchantillonner certaines zones
67(No Transcript)
68ETUDE DE LA PREDATION DES MOULES EXPLOITEES SUR
FILIERES DE PLEINE MER.
69Sonar multifaisceaux
70But de létude
- Mettre en relation les arrivages saisonniers et
massifs de daurades avec les pertes de production
de moules
- Pouvoir observer ces poissons qui sont très
méfiants
- Savoir pourquoi les daurades se cantonnent dans
les zones des filières en pleine mer
71(No Transcript)
72Résultat de létude (1)
- Le sonar multifaisceaux a permis de mesurer
- La largeur des bancs
- Leur hauteur
- Leur longueur
- Leur surface relative
- Leur volume relatif
- Leur bathymétrie
- Leur distance au navire
- Leur distance à la filière
73Résultat de létude (2)
- Mise en évidence de leffet dagglutination des
filières en mer - Bancs détectés près des cordes bien
garniesgtgtgtgtbut trophique - Passage privilégié précédent et postérieur à la
période estivale de reproduction en lagunes
littorales - Ces stocks de poisson sont sous exploités