Title: REPARATION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES (cas cliniques) Marie-Jos
1 REPARATION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES
MALADIES PROFESSIONNELLES(cas cliniques) Mar
ie-Josée HOSCHEID Lorène GINGEMBRE
2Cas clinique n1
- Monsieur P., 40 ans, magasinier, père de deux
enfants - Reconnu atteint de la maladie professionnelle
n98 du Régime Général affections chroniques
du rachis lombaire provoquées par la manutention
manuelle de charges lourdes - - sciatique par hernie discale L4L5 ou L5S1
- - radiculalgie crurale par hernie discale L2L3
ou L3L4
3Cas clinique n1
- ATCD
- - appendicectomie
- - AT en 1996 traumatisme crânien et
tassement L1 sans séquelle indemnisable - - AVP en 2000 entorse cervicale
- - hernie hiatale traitée médicalement depuis
7-8 ans - - lombalgies depuis AT en 1996
4Cas clinique n1
- HDLM
- - 02/04/02 sur lieu de travail, épisode de
blocage lombaire suivi de sciatalgies bilatérales
de topographie L5 - ? examens dimagerie
- ? hospitalisation en service de traitement de la
douleur - - 30/09/02 reconnaissance MP tableau n98 du
Régime Général - ? CMI lombalgies sévères résistant au
traitement médicalhernie discale
postéro-latérale gauche au niveau L4L5protrusion
discale L3L4discopathie dégénérative L5S1 avec
protrusion discale -
- Arrêt des activités, investigations et soins
dispensés pris en charge au titre de la
législation sur les MP. -
5Cas clinique n1
- HDLM (suite)
- - 19/06/03 arthroplastie du disque L4L5
- ? suites immédiates favorables
- ? après 3-4 mois, réapparition de lombalgies
et de sciatalgies bilatérales de topographie S1
imposant la prise de SKENAN, de troubles
urinaires (pollakiurie) et de troubles sexuels
(troubles de lérection). - - 05/04/04 réalisation dun EMG
- ? signes datteinte radiculaire L5 bilatérale
et atrophie neurogène dans les muscles du
plancher pelvien - - 05/10/04 nouvel EMG
- ? confirme lexistence dune dissociation
automatico-volontaire au niveau du sphincter
strié urétral, plutôt en faveur dune atteinte
centrale que périphérique
6 Cas clinique n1
- HDLM (suite)
- - 02/05 courrier du neurologue
- ROT vifs aux membres inférieursPas de déficit
moteur Pas de trouble sensitif aux MI - IRM cérébrale sans particularitéIRM médullaire
note une cervicarthrose, au niveau lombaire pas
danomalie particulière - ce patient signale, outre des lombalgies, des
troubles sphincteriens associés à des anomalies
de lEMG qui peuvent orienter vers un syndrome de
la queue de cheval - un épisode dischémie médullaire (cône
terminal) ne peut pas être totalement exclu
7Cas clinique n1
- HDLM (suite)
- - 6/12/05 Consolidation prononcée par le
Médecin Conseil - Fin des prestations temporaires
- 02/06 Détermination du taux dincapacité
permanente - à fixer selon le barême indicatif dinvalidité
applicable en la matière - 1) DOLEANCES
- - Lombalgies permanentes et sciatalgies
bilatérales S1 - - Dysurie imposant depuis quelques mois des
auto-sondages vésicaux, légère incontinence
urinaire et impuissance complète - - Traitement - psychothérapie
- - ATYHMIL, ZALDIAR, NEURONTIN, RIVOTRIL
8Cas clinique n1
- 2) EXAMEN CLINIQUE
- - Marche aidée de deux cannes anglaises
- - Porteur dun corset de maintien lombaire
- - Abdomen cicatrice para-ombilicale gauche
longue de 8 cm, secondaire à larthroplastie - - Rachis antéflexion limitée, DMS 37 cm,
indice de Schober 10-13,5 cm - - Neuro ROT présents (achilléens faibles),
RCP en flexion, pas de déficit moteur MI,
anesthésie en selle S2-S5, pas de signe de Lasègue
9Cas clinique n1
- 3) DISCUSSION
- - Monsieur P, magasinier soumis à des
manutentions répétées de charges lourdes et qui
présentait des antécédents de traumatisme
rachidien à la suite dun AT, a fait une
déclaration de MP au titre du tableau n98 qui
lui a été reconnue. - - A interrompu toute activité salariée depuis le
02/04/02 - - A fait lobjet dune arthroplastie discale
L4L5 - - Dans les suites, apparition de troubles
urinaires imposant des autosondages et de
troubles sexuels, mis sur le compte dun syndrome
de la queue de cheval en rapport avec une
ischémie médullaire vraisemblable - - Sciatalgies S1 et lombalgies nécessitant le
port dun corset et de cannes pour la marche
10Cas clinique n1
- CONCLUSION
- Un taux dIPP de 67 semble devoir indemniser de
façon équitable les séquelles liées à la maladie
professionnelle admise de Monsieur P, les
troubles sphinctériens et génitaux entraînant à
eux seuls une IPP de 50 selon le barême
indicatif dinvalidité.
11Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- Pour les MP, repose sur le principe de la
présomption dorigine et pour les AT, sur le
principe dimputabilité - Modalités de réparation identiques pour les MP et
les AT - Permet à la victime dobtenir la prise en charge
des soins nécessaires, léventuelle compensation
financière pour perte de salaire et enfin
lindemnisation dun éventuel handicap au regard
du taux dincapacité permanente partielle (IPP)
12Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- 1) Prestations temporaires
- Période dincapacité temporaire débute le 1er
jour de laccident ou dès la constatation de la
maladie et prend fin à la guérison ou à la
consolidation (peut reprendre en cas de rechute
ultérieure) - ? Prestations en nature
- - Libre choix du médecin
- - Exonération du ticket modérateur
- - Tiers payant
13Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- ? Prestations en espèces indemnités
journalières (art L.433-1 à L.433-4 Code SS) - - Compensent de façon partielle la perte de
salaire occasionnée pendant la période dITT - - Montant des IJ 60 du salaire journalier
les 28 premiers jours puis 80 du salaire
journalier à partir du 29ème jour - ? salaire journalier plafonné
- ? non imposable
- ? versées à quinzaine échue
-
14Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- Ces prestations se terminent à la guérison
(récupération complète sans séquelle) ou à la
consolidation (état stable avec séquelles, un
traitement nest en principe plus nécessaire si
ce nest pour éviter une aggravation ? soins
préventifs daggravation entrant dans le cadre
des prestations en nature ). - ? Rédaction dun certificat médical final
descriptif par le médecin traitant précisant - - les conséquences définitives de lAT/MP
- - date de reprise du travail sil y a lieu
- - proposition de date de guérison ou de
consolidation
15Cas clinique n2
- Monsieur H., 56 ans, directeur commercial dans
une cokerie, marié, 2 enfants. - ATCD
- - hypercholestérolémie traitée depuis 1992
- - athérome carotide droite (échodoppler du
24/05/05) - Faits
- - 07/06/05 voyage professionnel au départ
dOrly à destination de La Réunion. Après deux
heures de vol, problème technique, munition des
masques à oxygène et atterrissage en urgence à
Roissy. - - 09/06/05 arrivée à St Denis par un autre vol
16Cas clinique n2
- Faits (suite)
- - 10/06/05 impotence fonctionnelle des deux
membres ? thrombose du carrefour aortique et des
deux artères iliaques primitives ? intervention
chirurgicale pour désobstruction de laorte, des
iliaques et des artères de la jambe gauche - - 25/07/05 claudication du membre inférieur
droit ? dissection de laorte abdominale étendue
à lartère iliaque primitive droite - - 09/08/05 intervention chirurgicale avec mise
en place dendoprothèses - - 27/08/05 reprise du travail
17Cas clinique n2
- Déclaration dAT avis défavorable rendu par la
Caisse ? contestation de lassuré ? expertise - Discussion
- - Etat pathologique pré-existant ne peut être
nié - - Mais ischémie subaigue au cours dune mission
professionnelle toute lésion dont le travail a
été la cause ou loccasion, doit être considérée,
sauf preuve contraire, comme résultant dun AT
(Cour de Cassation, 30/07/49) - - Présomption dimputabilité détruite si les
organismes sociaux peuvent prouver que les
lésions décrites sur le CMI ont une origine
totalement étrangère au travail - - Or, impossible daffirmer que le stress
engendré par les péripéties du déplacement
professionnel nait pas pu décompenser un état
artériel précaire jusquà favoriser (poussée
hypertensive ?) la thrombose du carrefour
aortique.
18Cas clinique n2
- Conclusion
- Larrêt de travail prescrit, les examens
complémentaires et les soins dispensés à Monsieur
H. à compter du 10/06/05 et jusquau 26/08/05
inclus, veille de la reprise des activités
rémunératrices, doivent être pris en charge au
titre AT, puisque la dissection artérielle ayant
nécessité un geste opératoire le 9/08/05 est à
priori à considérer comme une complication de la
première intervention (cause probable de la
lésion de lintima).
19Cas clinique n3
- Monsieur M., 42 ans, couvreur licencié en octobre
2003, divorcé, 1 enfant - ATCD
- - cure chirurgicale hernie inguinale gauche en
1998 - HDLM
- - 04/10/99 Accident du travail chute dun toit
dune hauteur dune dizaine de mètres ? impotence
fonctionnelle des membres supérieur droit et
inférieur gauche - ? CMI Fractureouverte comminutive de la
diaphyse fémorale fracture déplacée comminutive
du col fémoral gauche. Fracture
ouvertecomminutive de la palette humérale
droite. Traumatisme crânien sans perte de
connaissance avec plaie du nez et fracture de la
cloison nasale
20Cas clinique n3
- - 24/01 au 18/02/2000 nouvelle hospitalisation
pour une infection sur le matériel
dostéosynthèse fémoral associée à une
pseudarthrose du col et à une localisation
septique secondaire du coude droit ? curetage du
foyer fémoral combiné à une greffe osseuse - - Séances de kinésithérapie et rééducation
fonctionnelle pendant 3 ans - - 03/10/2003 Consolidation des blessures,
époque à laquelle Monsieur M. est licencié pour
inaptitude à tous les postes de son entreprise
21Cas clinique n3
- - 07/01/04 taux dIPP de 54 attribué par le
médecin conseil de la Sécurité Sociale pour les
séquelles de son AT - - 03/07/04 certificat daggravation des
séquelles établi par le médecin traitant - aggravation de limpotence fonctionnelle
douloureuse de son membre inférieur gauche en
rapport avec une coxalgie due à une complication
arthrosiqueavec une réduction du périmètre de
marche évalué à 500 mètres - ? Aggravation des séquelles ne justifie pas de
modification de traitement ni darrêt de travail
et qui relève alors dune révision du taux dIPP
22Cas clinique n3
- DISCUSSION après examen du sujet
- Monsieur M. a été victime dun accident du
travail le 04/10/2000 qui lui a causé - - un traumatisme crâniofacial avec fracture de
la cloison nasale qui occasionne à ce jour des
douleurs imposant la prise dantalgiques, parfois
des épistaxis et une déformation avec une nette
asymétrie narinaire et un déficit ventilatoire
coté droit - - une fracture comminutive du coude droit
ostéosynthèsée dont il reste des douleurs
irradiant jusquau poignet la clinique montrant
un enraidissement de larticulation laisée
(mobilisation se fait entre 15et 20 autour de
langle droit) -
23Cas clinique n3
- - une fracture cervico-diaphysaire complexe du
fémur gauche qui évolua vers la pseudarthrose
nécessitant une greffe osseuse puis une longue
réeducation fonctionnelle à ce jour persistance
de douleurs de la hanche et du genou limitant le
périmètre de marche, la déambulation se faisant à
laide dune canne cliniquement sont notés un
enraidissement moyen de la hanche, une raideur du
genou, une amyotrophie de la cuisse et du mollet
ainsi quun raccourcissement de 5 cm du membre
24Cas clinique n3
- Conclusion
- Lensemble de ces séquelles justifie un taux
dIPP de 57 se décomposant - - séquelles nasales 2
- - raideur du coude droit (dominant) 20
- - raideur moyenne de la hanche gauche 15
- - raccourcissement 5 cm membre inférieur 15
- - raideur du genou 5
25Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- 2) Incapacité permanente
- La consolidation a deux conséquences essentielles
- - la fin des IJ
- - lévaluation dune incapacité permanente et
lattribution dune rente dincapacité permanente
en réparation des séquelles ( ou une rente
allouée aux ayants droit sil y a décès en
rapport avec lAT/MP ) - Cette incapacité permanente peut être
- - totale (IPT) ( taux IP100 ) si le salarié
est désormais inapte à tout travail rémunérateur - - partielle (IPP) (taux IP0 à 99 )
26Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- Lincapacité permanente partielle donne lieu au
versement - - dun capital indépendant du salaire si IPPlt10
- - dune rente , fonction du salaire, si IPP 10
- Taux dIPP fixé par le Médecin Conseil de la
Caisse - - taux réel dIP déterminé au vu des séquelles
daprès les barêmes indicatifs dinvalidité
applicables aux AT et aux MP annexés au Code de
la SS - - taux pondéré ou utile dIP (taux utile pour
les IPgt10) pour le calcul de la rente taux
réduit de moitié pour la partie inférieure à 50
et augmenté de la moitié pur la parte supérieure
à 50 - taux réel 50 taux utile de 25
- taux réel 80 taux utile de 70
27Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- Montant de la rente dincapacité permanente
- calculé sur la base du salaire annuel de
référence (rémunération effective totale perçue
sur les douze derniers mois précédant laccident
le taux dIPP utile) - Versement de la rente dincapacité permanente
- versée à compter du lendemain de la date de
consolidation de façon trimestrielle si le taux
dIPP lt 50 et mensuellement si le taux dIPP gt
50 - Prend fin
- - si après examen de révision, IPP lt10
(conversion en capital obligatoire) - - en cas de décès du rentier si pas de lien avec
lAT/MP (autrement continue à être versée aux
ayants droit)
28Réparation des maladies professionnelles et des
accidents du travail (rappels théoriques)
- Révision du taux dIPP
- peut être demandée en cas daggravation ou
damélioration des séquelles - à la demande de la CPAM ou de lassuré
- Contestation du taux dIPP
- Tribunal du Contentieux de lIncapacité, ne peut
que confirmer le taux dIPP ou laugmenter sil y
a lieu mais jamais le réduire - La rechute
- le sujet bénéficie à nouveau de prestations en
nature et dindemnités journalières sil y a
arrêt (pour les IJ ne sera versée que la fraction
qui excède le montant de la rente, maintenue
jusquà nouvelle consolidation ou guérison)
29Cas clinique n4 révision du taux
- Monsieur L., 82 ans, marié, père de sept enfants
- Mineur de fer de 1944 à 1971 à AUBOUE puis à
DIEULOUARD - 1971congé longue maladie pour difficultés
respiratoires - En retraite depuis 1973
30Cas clinique n4
- ATCD
- - appendicectomie
- - hernie hiatale opérée en 1960
- - hernie inguinale droite en 1980 avec
récidive en 1998 - - HTA traitée depuis 1981
31Cas clinique n4
- HDLM
- -présence dune dyspnée (présente avant
larrêt de ses activités) mais allant en
saccentuant. - - 06/03/01 mise en évidence dun emphysème
centro-lobulaire et pan lobulaire à prédominance
apicale. - -reconnaissance en MP tableau N44
- sidérose, justifiable dun taux de 30
32Cas clinique n4
- HDLM
- - Révision du taux en février 2004 avec
augmentation à 60 en raison de laggravation de
lhypoxémie mesurée à 63mmHg contre 73 mm Hg en
2001. -
- - Nouvel examen souhaitable dans deux ans.
33Cas clinique n4
- Examen du 19/06/2006
- Doléances -dyspnée à la montée de quatre marches
- -toux intermittente mais non productive (chez
un non fumeur) - État général satisfaisant
- Sur le plan respiratoire,le murmure vésiculaire
est assourdi aux sommets sans bruits surajoutés. - Discrète cyanose des ongles et des lèvres.
-
34Cas clinique n4
- EFR
- CPT à 91
- CV à 2,11l soit 72 de la valeur
attendue(74 en 2004) - VEMS 1,14l soit 53 (54 en 2004)
- Coefficiant de Tiffeneau à 54
- DEM 25-75 effondré à 19
- Gazométrie
- hypoxémie Pa O2 57mmHg (63mmHg en 2004)
- normocapnie PCO2 37,5mmHg
-
35Cas clinique n4
- Conclusion
- Mr L a été reconnu porteur dune affection
figurant au tableau n44 des maladies
professionnelles(tel quil était édicté avant sa
modification du 22 mars 2001)à compter du 6 mars
2001,une IPP de 30 lui était dabord attribuée,
portée à 60 en 2004 du fait de lhypoxémie. -
36Cas clinique n4
- Conclusion
- Actuellement, les doléances consistent en une
dyspnée à la montée de quatre marches. Les
radiographies pulmonaires restent superposables
et confirment la présence dun emphysème. LEFR
retrouve un syndrome obstructif important, mais
il existe une hypoxémie de repos encore plus
nette quen 2004, à 57mmHg
37Cas clinique n4
- Conclusion
- - Du fait de la dégradation gazométrique, le
taux dIPP peut être maintenant évalué à 70 eu
égard aux données du barème indicatif
dinvalidité applicable aux MP et annexé au
décret n99-323 du 27 avril 1999. - - Un nouvel examen est à prévoir dans trois ans.
38Réparation des MP barême indicatif dinvalidité
- Atteintes de la fonction respiratoire
- - tr fonctionnels non mesurables ou légers 5 à
10 - - insuffisance respiratoire chronique légère
10 à 40 - ? CPT entre 60 et 80 de la théorique
- ? VEMS supérieur à 75
- ? PaO2 supérieure à 70 mmHg
- - insuffisance respiratoire chronique moyenne
40 à 67 - ? CPT comprise entre 50 et 60
- ? VEMS entre 50 et 75
- ? PaO2 entre 60 et 70 mmHg
-
-
39Réparation des MP barème indicatif dinvalidité
- - insuffisances respiratoires chroniques graves
67 à 99 - ? CPT entre 40 et 50
- ? VEMS entre 30 et 50
- ? PaO2 entre 50 et 60 mmHg
- - insuffisances respiratoires chroniques sévères
100 - ? CPT inférieure à 40
- ? VEMS inférieur à 30
- ? PaO2 inférieure à 50 mmHg
40Merci de votre attention