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Universit Abou Bakr Belkaid Facult de M decine GHOMARI Mourad Boumediene Pr. MEGUENNI 6 me ann e de m decine Dr. CHABNI – PowerPoint PPT presentation

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Title: Universit


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Université Abou Bakr BelkaidFaculté de Médecine
  • GHOMARI Mourad Boumediene
    Pr. MEGUENNI
  • 6 ème année de médecine Dr.
    CHABNI

GMB
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POLYARTHRITE RHUMATOIDE
  • Etude Clinique Epidemiologique

GMB
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PLAN
  1. Résumé de la question
  2. Introduction Généralités
  3. Objectifs
  4. Définition de la maladie
  5. Diagnostic de la maladie (Clinique
    paraclinique)
  6. Traitement (Médical Chirurgical)
  7. Epidemiologie analytique (Etiologies, .)
  8. Epidémiologie synthétique (Données Statistiques)
  9. Recherches effectuées sur la maladie
  10. Témoignage
  11. Conclusion
  12. Bibliographie

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I) Résumé de la question
  • La PR reste une maladie relativement fréquente,
    puisquelle touche environ 600.000 cas en
    Algérie.
  • On estime le nombre de nouveaux cas chaque année
    à 4500 !!! (ça reste une estimation)
  • Elle est considérée comme une maladie des
    personnes âgées, alors que le pic de fréquence se
    situe autour de la quarantaine (Dans 35 des cas,
    la maladie se déclare entre 35 et 45 ans).
  • Toutes les études effectuées ont démontré que le
    sexe féminin est le plus touché, avec un
    sex-ratio de 4.

GMB
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II) Introduction
  • La première question que vous vous posez est
    certainement "Qu'est-ce que l'on entend par PR
    ?".
  • Trop souvent, le grand public assimile les
    rhumatismes à une seule affection concernant
    uniquement les personnes âgées.
  • Pourtant, ce terme recouvre de nombreuses
    maladies (PR, arthrose, spondylarthrite
    ankylosante, ), dont certaines formes peuvent
    concerner les enfants.
  • La polyarthrite rhumatoïde est le plus fréquent
    des rhumatismes inflammatoires chroniques et
    survient généralement vers la quarantaine.

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III) Objectifs
  • Le but est de sensibiliser lauditoire sur la
    gravité de cette maladie, du fait quelle touche
    surtout les sujets jeunes encore en activité
    professionnelle, quelle soit handicapante à long
    terme mais surtout sur laugmentation de son
    incidence chaque année.
  • Et ceci par létude clinique de la maladie mais
    aussi par létude de sa répartition selon lage
    et le sexe en Algérie, qui est notre objectif.

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  • Mais le but réel, peut être trop ambitieux, voire
    même prétentieux, est de sensibiliser les
    services concernés, ne serait-ce que par le
    bouche à oreilles afin daboutir à la création
    dun service de rhumatologie au niveau du CHU
    Tlemcen, car jusquà maintenant, les patients
    atteints de PR restent éparpillés entre le
    service de médecine interne et celui de la
    rééducation, qui, malgré tous leurs efforts, ces
    patients ne sont pas leur priorité, contrairement
    au CHU Oran entre autres qui possède un service
    de rhumatologie très performant.

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ETUDE CLINIQUE
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I) Définition de la maladie
  • Maladie rhumatismale inflammatoire, dont la
    gravité est la conséquence de linflammation
    chronique de la membrane synoviale articulaire
    qui entraîne la destruction de los et du
    cartilage.
  • La PR est aussi une maladie systémique dont les
    manifestations extra articulaires peuvent mettre
    en jeu le pronostic vital.
  • Elle est de cause inconnue, et fait partie des
    maladies auto-immunes au cours desquelles
    lorganisme produit des anticorps (le facteur
    rhumatoïde) dirigés contre ses propres tissus.

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II) Diagnostic de la maladie
  • 1 CLINIQUE
  • Il faut apprécier 02 tableaux cliniques 
  • Phase de début  Phase détat

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III) Diagnostic de la maladie (suite)
  • 1 PHASE DE DEBUT Caractérisée par
  • Arthrites des mains, des poignets.
  • Oligo-arthrite touchant les mains, pieds,
    genoux, épaules ...
  • Mono-arthrite du genou, du poignet ... de
    diagnostic difficile.
  • Manifestations périarticulaires syndrome du
    canal carpien
  • Polyarthrite aiguë et parfois fébrile pseudo
    infectieuse
  • Formes frustes arthralgies isolées avec
    raideur matinale
  • Discrétion habituelle des signes généraux
    asthénie, fébricule.
  • Lorsque la durée d'évolution continue, au-delà
    de 3 mois, c'est un bon signe d'appoint pour le
    diagnostic.

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III) Diagnostic de la maladie (suite)
  • 2 PHASE DETAT OU DEFORMANTE Caractérisée par
  • Articulations touchées à ce stade sont
  • Pieds, genoux, coudes, épaules ...
  • Signes locaux
  • gonflement des parties molles péri articulaires
  • épanchement intra articulaire
  • amyotrophie précoce des interosseux
  • hyperthermie locale souvent discrète
  • douleur à la pression et à la palpation
  • Adénopathies cervicales , axillaires ...
  • Ténosynovites risque de rupture tendineuse
  • Manifestations extra articulaires
    Neurologique, cardiovasculaires, pulmonaire, ou
    encore un syndrome sec (Syndrome de Gourgerot
    Sjogren)
  • Nodules rhumatoïdes sous-cutanés plus
    tardifs.

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(No Transcript)
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III) Diagnostic de la maladie (suite)
  • 1 PARACLINIQUE
  • 1)Radiologie
  • Le plus souvent radios normales au début
  • Puis déminéralisation épiphysaire en bande et
    géodes osseuses des mains et des pieds
  • Plus tardivement pincement articulaire, géodes,
    érosions osseuses, destructions épiphysaires
  • Dislocation articulaire

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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III) Diagnostic de la maladie (suite)
  • 2) Biologie
  • Syndrome biologique inflammatoire 
  • VS accélérée, CRP
  • Anémie avec fer bas
  • Facteur rhumatoïde 
  • Les facteurs rhumatoïdes sont des auto
    anticorps anti IgG
  • Les facteurs rhumatoïdes de classe IgM sont
    détectés par des réactions dagglutination.
  • Ils ne se positivent quaprès plusieurs mois
    dévolution.
  • Autres anomalies immunologiques 
  • Anticorps antinucléaires dans 15 à 30
  • Anticorps anti DNA natif rarement présent.

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IV) Traitement
  • A- Traitement médicamenteux 
  • - Antalgiques purs  paracétamol et ces dérivés
  • - AINS à doses souvent élevées qui exposent aux
    risques digestifs.
  • - Corticoïdes à durée de vie courte (Solupred)
    ou posologie faible  10 à 15 mg/ j prédnisone.
  • - Plus rarement corticothérapie I V sous forme
    de bonus (solumedrol)
  • Il ne faut jamais prescrire des corticoïdes
    seuls comme traitement de fond.

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  • B- Traitement de fond 
  • - Sels dor  Allochrysine inj en IM, amp 25,
    50, 100 mg
  • posologie  0,10g/ semaine
  • dose totale 1,2g
  • puis dose dentretien 0,10g/
    21j ou tous les mois
  • -Antipaludéens de synthèse 
  • posologie  Plaquenil 2cp à 200 mg/j
  • surveillance  ophtalmologique
  • effets secondaires  rétinopathie, troubles
    digestifs
  • -Methotrexate  cp 2,5 mg
  • trt de fond de référence
  • Posologie  7,5 à 15 mg/ semaine en une seule
    prise per os ou par voie IM
  • CI  hépatopathies chroniques, affection
    respiratoire, association avec Bactrim

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IV) Traitement (Suite)
  • C- Nouveau traitement
  • Remicade  Anti-TNF
  • Usage hospitalier par
    perfusion
  • Indication PR avec réponse
    insuffisante au MTX
  • ARAVA  CP 10 mg 20 mg 100 mg
  • dose de charge 100mg/j/3j
  • dose dentretien 20 mg/j
  • D- Traitement chirurgical
  • Arthroplastie de la hanche ou du genou (PTH,
    PTG)
  • Arthroplastie de lépaule, du coude et des
    inter phalangiens
  • E- Rééducation fonctionnelle
  • - Appareillage de repos de posture de nuit pour
    éviter les déformations
  • - Appareillage dynamique pour réduire la
    raideur.
  • - Appareillage daide technique pour les taches
    quotidiennes

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
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V) Epidémiologie analytique
  • La PR reste une maladie dorigine inconnue,
    cependant plusieurs hypothèses ont été proposées
  • Génétique
  • Facteurs d'environnement (agents infectieux)
  • Mécanismes intermédiaires
  • La maladie peut débuter dans 20 à 30 des cas
    après un événement marquant de la vie personnelle
    (décès, séparation, intervention, chirurgicale,
    accouchement).

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V) Epidémiologie analytique (suite)
  • Puisque la PR reste dorigine inconnue, ceci ne
    fait que renforcer les recherches qui ont abouti
    à des résultats parfois inattendus
  • Il a été démontré que le tabac jouait un rôle
    important sur la survenue et la sévérité de la PR
    (le risque est de 31  pour les femmes et de 83 
    pour les hommes, soit presque un doublement du
    risque)
  • (étude américaine de 1966 à 2005).
  • Une étude a montré que la PR entrait dans une
    phase de rémission lors de la grossesse, mais sa
    sévérité augmente après laccouchement.
  • Une dernière étude faite par lOMS, a pu créer un
    lien entre le risque dapparition de la PR et la
    vaccination contre lhépatite B.

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VI) Epidémiologie synthétique
  • Touche environ 0,7 à 1 de la population
    mondiale
  • Touchant près de 600 000 personnes en France.
  • A léchelle mondiale, on estime que 9,6 des
    hommes et 18 des femmes âgés de plus de 60 ans
    en souffrent.
  • Dans les 10 ans qui suivent son apparition, au
    moins 50 des malades dans les pays développés
    se retrouvent dans lincapacité doccuper un
    emploi à plein temps voire même susceptibles
    darrêter leur activité professionnelle dans les
    trois premières années de la maladie.
  • Elle diminue lespérance de vie de 5 à 10 ans

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V) Epidémiologie synthétique (suite)
  • En Algérie
  • Sa prévalence étant d'environ 0,9 à 1,4
  • On estime, en effet, entre 300 000 et 600 000 le
    nombre dAlgériens atteints.
  • Son incidence annuelle est de 150 cas / 1 000
    000.
  • 2 000 cas de personnes atteintes de PR sont
    enregistrés au niveau du service de rhumatologie
    de Ben Aknoun.
  • Un sex-ratio de 4 (4 femmes pour un homme)
  • Age surtout entre 35 et 55 ans.
  • Le pic de fréquence se situe autour de la
    quarantaine.

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Distribution de la PR selon lage et le sexe
Tranche dage Sexe Sexe Total
Tranche dage Homme Femmes Total
25 à 35 ans 2 3 5
35 à 45 ans 9 26 35
45 à 55 ans 10 20 30
55 à 65 ans 6 12 18
65 ans et 4 8 12
Total 31 69 100
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Répartition de la PR selon le sexe
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Répartition de la PR selon lage
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Répartition de la PR selon lage et le sexe
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Discussion
  • La polyarthrite reste une maladie qui touche plus
    les femmes que les hommes (69 pour 31 ).
  • Confondue avec la plupart des rhumatismes, elle
    passe inaperçue chez les personnes âgées (18).
  • Le pic de fréquence reste vers la quarantaine,
    similaire à celui des français qui se situe aussi
    entre 35 et 45 ans.

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V) Recherches effectuées sur la PR
  • La recherche sur la polyarthrite rhumatoïde reste
    focalisée sur le traitement le traitement
    miracle
  • Et un nouveau traitement extrêmement coûteux est
    utilisé à titre expérimental sur des patients
    nayant répondu à aucun des traitements actuels,
    très efficace, mais dont les premiers effets
    secondaires sont similaires à ceux de la
    Chimiothérapie.

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V) Témoignage
  • Le témoignage dune patiente atteinte de
    polyarthrite rhumatoïde a été recueilli.
  • Il sagit de Mme X âgée de 55 ans, qui souffre
    depuis 30 ans de cette maladie, compliquée par
    une HTA conséquente à la prise prolongée dAIS,
    dun syndrome sec et dun syndrome néphrotique.
  • Comment la maladie sest elle manifestée ?
  • Au début par des douleurs au niveau des épaules
    et des poignets, puis avec le temps, la maladie a
    atteint presque toutes les articulations.
  • Comment pouvez vous décrire ces douleurs ?
  • Ce sont des douleurs fonctionnelles, qui mont
    poussée à consulter et diagnostiquer une PR.

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V) Témoignage (suite)
  • Quand est ce que la douleur est plus intense ?
  • Le matin, avec une raideur des articulations,
    un blocage, je suis comme un robot
  • Dure t-elle longtemps ?
  • oui, parfois plus dune heure
  • Vous arrive t-il parfois de penser que cette
    maladie est un handicap ? Et quand ?
  • Oui, la plupart du temps, car jai plusieurs
    articulations détruites et un simple geste comme
    celui de me coiffer mest impossible. Laide
    dune tierce personne mest indispensable
  • Avez-vous eu des périodes de rémission au cours
    de votre maladie ?
  • Très peu, je suis presque toujours en poussée

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V) Témoignage (suite)
  • Quel traitement suivez vous ?
  • à vrai dire, je suis toujours mon 1er
    traitement, qui est dépassé aujourdhui
    Plaquenil, car les derniers médicaments Arava
    entre autres qui ont fait leurs preuves me sont
    proscrits à cause de mon syndrome néphrotique.
  • Y a-t-il des répercussions sur votre moral ?
  • oh oui, jai souvent des moments de déprime,
    surtout avec ce sentiment dimpuissance face à
    cette maladie, heureusement que ma famille sest
    montrée présente dans ces moments là. Mais, selon
    la formule habituelle il faut se dire Il y a
    toujours pire et donc remercier Dieu

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V) Conclusion
  • La polyarthrite rhumatoïde reste le rhumatisme
    articulaire le plus fréquent, surtout chez les
    femmes de 35 à 45 ans.
  • Il faut retenir que
  • Plutôt la maladie sera diagnostiquée, plus le
    traitement sera efficace puisquil permettra
    déviter les déformations.
  • Cette présentation bien que modeste et loin
    dêtre exhaustive, cherchait avant tout à
    sensibiliser un maximum de personnes afin de
    compatir avec ces malades et prendre en
    considération leur souffrance lorsque ces
    derniers feront appel à nous en tant que médecin.

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V) Bibliographie
  • Dominée par Internet
  • www.oms.org
  • www.ands.dz
  • www.doctissimo.fr
  • www.polyarthrite.info
  • www.santémagreb.com
  • Larousse médical
  • Le guide de linterne
  • Les maladies du siècle

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  • Merci pour votre attention.
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