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LA SCHIZOPHRENIE

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Title: LA SCHIZOPHRENIE


1
LA SCHIZOPHRENIE
  • Dr Nicolas FRANCK
  • (Service du Pr. TERRA,
  • Centre Hospitalier Le Vinatier)

2
Introduction
  • Affection fréquente, généralement sévère,
    hétérogène, dévolution prolongée et invalidante,
    appartenant au groupe des psychoses chroniques
    (délire, perte du sens de la réalité).
  • Symptomatologie variable dun patient à lautre.
  • Plusieurs formes cliniques.
  • Plusieurs modes évolutifs possibles.
  • Facteurs étiologiques, mais pas détiologie
    unique définie à ce jour.

3
Historique
  • Kraepelin (1899) a regroupé sous le nom de
    démence précoce les patients atteints
    dhébéphrénie (Hecker), de catatonie (Kahlbaum)
    et de démence paranoïde du fait dune évolution
    vers un déficit intellectuel qui paraissait
    inéluctable.
  • Bleuler (1911) a créé le terme schizophrénie,
    signifiant étymologiquement "esprit scindé ,
    pour désigner ces malades. Le déficit
    intellectuel ne représenterait pas une évolution
    inéluctable, même sil persiste presque toujours
    des séquelles.

4
Historique
  • Selon Bleuler (1911), les schizophrènes auraient
    en commun une altération de la pensée, du
    sentiment et des relations avec le monde
    extérieur dun type spécifique et quon ne
    rencontre nul part ailleurs.
  • Cette altération serait due à une scission des
    fonctions psychiques ou dissociation se
    traduisant au niveau clinique par la discordance
    (Chaslin, 1912).
  • Pour Bleuler, la schizophrénie représenterait
    plus un groupe de maladies quune entité
    nosologique proprement dite.

5
Définition clinique
  • un ensemble de troubles où dominent la
    discordance, lincohérence verbale,
    lambivalence, lautisme, les idées délirantes,
    les hallucinations mal systématisées et de
    profondes perturbations affectives dans le sens
    du détachement et de létrangeté des sentiments
    troubles qui ont tendance à évoluer vers un
    déficit et une dissociation de la personnalité
    (Ey).
  • Au total, la schizophrénie peut affecter de façon
    sévère tous les domaines cognitifs et émotionnels

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Définition critérielle (DSM IV)
  • Critère A. Symptômes caractéristiques présence
    de 2 ou plus des manifestations suivantes pendant
    au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement)
  • idées délirantes,
  • hallucinations,
  • discours désorganisé (coq-à-lâne fréquents ou
    incohérence),
  • comportement grossièrement désorganisé ou
    catatonique,
  • symptômes négatifs (émoussement affectif, alogie,
    aboulie).
  • Critère B. Dysfonctionnement social.
  • Critère C. Durée gt 6 mois (dont critère A gt 1
    mois)
  • Critère D. Pas de tr. de l humeur, ni tr.
    schizo-affectif.
  • Critère E. Pas d affection médicale générale ni
    effet iatrogène
  • Critère F. Pas de tr. envahissant du
    développement.

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Epidémiologie
  • Une des affections mentales les plus fréquentes
  • Prévalence de lordre de 0,5
  • Taux dincidence compris entre 2 et 4 pour 10 000
  • Sex-ratio proche de 1

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Age de début et caractéristiques prémorbides
  • A la fin de ladolescence ou chez ladulte jeune
    (Entre 15 et 35 ans).
  • Début plus précoce chez lhomme que chez la
    femme.
  • Avant la décompensation proprement dite, on a pu
    noter des difficultés chez les futurs
    schizophrènes retard dapprentissage,
    maladresse caractère rêveur, isolement
    (personnalité schizoïde) idées de référence,
    méfiance, pensée magique, croyances
    irrationnelles (personnalité schizoptypique).

9
Début aigu
  • Bouffée délirante aiguë polymorphe. Eclosion
    brutale dun délire polymorphe dans ses thèmes et
    mécanismes. Fluctuations thymiques. Angoisse.
    Entrée dans une schizophrénie qui évoluera par
    poussées entrecoupées dintervalles libres ou
    alors évolution dès la fin de laccès aigu vers
    la chronicité. Facteurs de mauvais pronostic
    dune BDA atypicité, absence dangoisse,
    évolution subaiguë, pauvreté du délire, absence
    ou rareté des signes thymiques, bizarerrie.
  • Manie ou dépression atypique. Asyntonie, froideur
    affective, réticence, incohérence, bizarrerie,
    agressivité
  • Fugue, acte médico-légal, automutilation, suicide.

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Début progressif
  • Fléchissement scolaire. Baisse du rendement
    intellectuel. Pas de contexte familial
    explicatif.
  • Modifications des croyances. Engouement pour des
    activités ésotériques (magie, activités occultes,
    ésotériques) pouvant saccompagner de ladhésion
    à une secte. Croyance à des phénomènes
    surnaturels.
  • Modifications de laffectivité. Isolement,
    opposition Pensée allusive. Discours digressif.
    Présentation bizarre. Hermétisme. Agressivité.
  • Trouble des conduites (addiction, anorexie,
    er-rance pathologique). Caractère immotivé,
    étrangeté

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Début progressif
  • Apparition progressive didées délirantes,
    dhalluci-nations ou de symptômes dépressifs
    atypiques.
  • Hypochondrie et dysmorphophobie. Plaintes
    changeantes, désorganisées, peu précises.
    Impressions de modifications corporelles (signe
    du miroir). Sentiment détrangeté de
    dépersonnalisation.
  • Pseudo-obsessionnel. Pas de lutte. Bizarrerie.
  • Pseudo-phobique. Pas dévitement ni réassurance.
  • Pseudo-hystérique. Mais froideur, pas de bénéfice
    II
  • Pseudo-psychopathique. comportement inexplicable

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Période détat
  • Syndrome délirant.
  • Syndrome dissociatif.
  • Syndrome autistique.
  • Atteinte des fonctions supérieures

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Le délire
  • Le délire est la conséquence dune expérience
    pathologique (le sujet vit une expérience
    anormale de son esprit, son corps et du monde).
  • Paranoïde polymorphe, mal organisé, nayant ni
    structure ni lien cohérent entre ses thèmes.
  • Illogisme, non systématisation, flou, bizarrerie,
    impénétrabilité, imprécision.
  • Adhésion parfois relative. Expression
    inconstante.
  • Chronicité, parfois émaillée dexacerbations
    aiguës (moments féconds, poussées processuelles).

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Le délire
  • Thématiques multiples
  • idées délirantes dinfluence (pensées ou
    sentiments imposés ou suggérés, actes ou
    impulsions imposées, etc.).
  • dépersonnalisation (impressions de transformation
    corporelle dysmorphophobie, dislocation,
    dévitalisation, négations dorganes troubles de
    lidentité, angoisse de morcellement).
  • et aussi dédoublement, idées de référence,
    persécution, possession, hypochondrie, mystique,
    érotomanie, divination, mégalomanie, etc.

15
Le délire
  • Mécanismes multiples (polymorphe). Aucun nest
    spécifique et tous peuvent se rencontrer
  • Automatisme mental quasi-constant.
  • Hallucinations psychiques et psycho-sensorielles
    (sensations corporelles imposées). Cénestopathies
    et hallucinations verbales fréquentes.
  • Interprétations, illusions, intuitions.
  • Discours délirant flou, diffluent,
    contradictoire, incohérent.
  • Angoisse associée, majeure, pouvant entraîner des
    troubles du comportement auto- ou
    hétéro-agressifs

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Symptômes de 1er rang de Kurt Schneider
  • publication de la pensée
  • audition de voix sous forme de propos et de
    répliques
  • audition de voix qui accompagnent de remarques
    les agissements du malade
  • expériences corporelles dinfluence
  • vol de la pensée et autres influences de la
    pensée
  • diffusion de la pensée
  • perception délirante
  • tout ce qui est fait ou influencé par dautres
    dans le domaine des sentiments, des tendances
    (pulsions) et de la volonté.

17
La dissociation
  • Perte de cohésion et dunité de la personnalité.
  • Touche toutes les dimensions de la vie psychique
    intellectuelle, affective et comportementale.
  • Les idées ne senchaînent plus de manière
    logique, efficace discontinuité du cours de la
    pensée.
  • La dissociation sexprime au niveau clinique par
    la discordance.

18
Dissociation / fctt intellectuel
  • Pensée digressive et sans idée directrice.
  • Discours allusif, peu compréhensible.
  • Barrages brèves suspensions du discours, non
    motivées, dont le sujet est conscient mais
    auxquelles il est indifférent.
  • Logique inappropriée paralogique ou
    pseudologique telle que dans le rationalisme
    morbide(Minkowski).

19
Dissociation / fctt intellectuel
  • Troubles du langage altérations phonétiques
    (timbre, prononciation modifiés), lexicales
    (néologismes), sémantiques (paralogismes),
    syntaxiques (agramatisme), pragmatiques (non
    prise en compte de linterlocuteur). A lextrème
    schizophasie. Le langage paraît utilisé à
    dautres fins que la communication.
  • Troubles du débit idéique ou troubles du cours de
    la pensée (anomalies du rythme accélération,
    ralentissement ou discontinuité barrages,
    fading).

20
Dissociation / vie affective
  • Indifférence affective et expériences affectives
    intenses mouvements instinctivo-affectifs
    paradoxaux traduisant une incapacité à moduler
    des affects contradictoires.
  • Réactions émotives inappropriées, paradoxales,
    imprévisibles.
  • Ambivalence.

21
Dissociation / comportement
  • Maniérisme, préciosité, attitudes empruntées.
  • Sourires immotivés, non adaptés / situation.
  • Négativisme, réactions dopposition.
  • Troubles des conduites actes insolites,
    étranges, voire dangereux.

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La discordance
  • Ambivalence
  • affective (amour/haine, attirance/répulsion)
  • de la volonté (ambitendance le patient veut 2
    choses contraires à la fois)
  • intellectuelle (2 concepts opposés sont exprimés)
  • Bizarrerie (idées étranges, baroques)
  • Impénétrabilité (discours, conduite énigmatiques)
  • Détachement du réel retrait affectif, repli
    autistique, apragmatisme, athymormie, désintérêt,
    perte de contact vital avec la réalité
    (Minkowski).

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L autisme
  • Barrière opaque établie par le sujet entre son
    monde intérieur et le monde extérieur.
  • Hermétisme et mort psychique apparente.
  • Vie imaginaire et émotionnelle intense.
  • Conduit ou est la cause dune altération profonde
    de la notion de réalité.

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Atteinte des fonctions supérieures
  • Classiquement, pas datteinte des capacités
    mnésiques et intellectuelles, mais impossibilité
    de leur utilisation. Pas de trouble de la
    vigilance
  • En pratique, on constate des troubles cognitifs
    (troubles des fonctions supérieures)
    difficultés de concentration, troubles
    attentionnels, difficultés de traitement du
    contexte, atteintes de la mémoire à long terme,
    de la mémoire de travail des fonctions exécutives.

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Symptômes positifs et négatifs
  • Regroupement des symptômes en deux dimensions
    cliniques (Crow, Andreasen).
  • Les auteurs anglo-saxons se réfèrent à Jackson
    pour lequel il existait une hiérarchie des
    centres nerveux, les atteintes du SN pouvant
    conduire à des signes négatifs (signes
    déficitaires dus à l'atteinte-même de la fonction
    touchées) et des signes positifs (ce qui subsiste
    ou ce qui est libéré par cette atteinte).
  • En pratique, les symptômes négatifs ou
    déficitaires correspondent à une perte ou une
    diminution des fcts normales et les symptômes
    positifs ou productifs à une distorsion ou un
    excès de ces mêmes fcts.

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Symptômes positifs et négatifs
  • symptômes positifs délire, hallucinations.
  • symptômes négatifs appauvrissement (du
    discours, de la pensée, moteur apragmatisme,
    aboulie, manque dénergie physique, troubles de
    lattention, retrait social, isolement, perte des
    initiatives, anhédonie, froideur affective,
    pauvreté des affects et de lexpression
    gestuelle, aspect figé).
  • des symptômes des 2 lignées coexistent chez un
    même patient.
  • On peut ajouter une 3e dimension clinique
    représentée par la désorganisation.

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Formes cliniques schizophrénie paranoïde
  • Forme la plus fréquente. Association des
    syndromes délirant, autistique et dissociatif.
  • Délire et hallucinations (auditives,
    cénesthésiques, psychiques, psychomotrices) au
    1er plan.
  • Parfois le délire nexiste quau début de la
    maladie et il est remplacé secondairement par des
    signes déficitaires.
  • Parfois il existe tout au long de la durée de
    cette affection, qui peut alors évoluer par
    poussées (meilleur pronostic, gde efficacité
    des médicaments)

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Formes cliniques la catatonie
  • Forme assez rare actuellement caractérisée par
    une prédo-minance de la discordance
    comportementale ou psychomotrice.
  • Catalepsie persistance indéfinie des attitudes
    passivement imposées aux membres, flexibilité
    cireuse (oreiller psychique, signe de Maillard).
  • Négativisme attitudes de refus actif dans tous
    les domaines (immobilité, enfouissement sous les
    draps, fermeture crispée des paupières,
    contracture des mâchoires, raideur diffuse, refus
    de serrer la main, opposition à toute
    mobilisation, mutisme, etc.).
  • Stupeur perte de toute initiative motrice,
    patient re-plié sur lui-même, absence de réaction
    aux stimulations

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Formes cliniques la catatonie
  • Anticipation motrice, échopraxie (ou
    échokinésie).
  • Echomimie, écholalie.
  • Persévération motrice.
  • Postures catatoniques (postures inadéquates ou
    bizzares adoptées volontairement par le patient).
  • Suggestibilité (obéissance automatique aux
    ordres).
  • Hyperkinésies (décharges motrices parfois
    clastiques activité motrice sans finalité
    évidente, stéréotypies, impulsions verbales ou
    motrices).
  • Suspension brutale possible (temporaire ou
    définitive)

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Formes cliniques lhébéphrénie(schizophrénie
désorganisée DSM)
  • Début précoce (entre 15 et 25 ans), progessif
    (sur une personnalité prédisposée) ou brutal
    (troubles majeurs du comportement apparaissant
    dun coup).
  • Dissociation et autisme au 1er plan.
  • Pas de délire manifeste (mais il peut être
    latent, quoique toujours pauvre).
  • Les affects semblent éteints. Aspect puéril.
  • Impression dune importante détérioration.
  • Evolution, parfois entrecoupée de poussées
    délirantes, vers un autisme majeur. Pronostic
    médiocre.

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Autres formes cliniques
  • Schizophrénie simple installation insidieuse et
    progressive de symptômes négatifs. Pas de délire
    ni dhallucinations. Forme peu grave
    dhébéphrénie.
  • Héboïdophrénie pseudo-psychopathie dissociée.
  • Schizophrénie résiduelle forme évolutive
    comprenant la persistance de symptômes négatifs
  • Schizophrénie indifférenciée ne répond pas aux
    critères des formes précédentes
  • Trouble schizo-affectif présence conjointe de
    symptômes affectifs ou thymiques (maniaques,
    dépressifs ou mixtes) et de symptômes
    schizophréniques Evolution par poussées sans
    déficit marqué dans les intervalles libres.
    Sensible au lithium.

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Evolution
  • Taux de mortalité élevé (10 de décès par
    suicide)
  • Par poussées réapparition du délire, des
    hallucinations, des troubles du cours de la
    pensée, des symptômes thymiques (formes paranoïde
    et schizo-affective).
  • Continue régression, incohérence idéo-verbale
    majeure. Symptômes installés.
  • Mixte fond symptomatique permanent (symptômes
    négatifs en particulier) et recrudescences
    transitoires (symptômes productifs).

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Evolution
  • 20-25 des patients ne présenteront plus de signe
    patent de la maladie et auront une insertion
    socio-professionnelle considérée comme normale.
  • 50 des patients présenteront une forme
    intermédiaire (accès récurrents ou
    symptomatologie modérée) provoquant une
    altération variable des domaines affectif,
    relationnel et professionnel.
  • 20-25 présenteront une forme grave de la maladie
    (délire permanent ou symptômes déficitaires
    interdisant toute activité soutenue) nécessitant
    une hospitalisation prolongée ou du moins le
    maintien dans un milieu exerçant une surveillance
    permanente.

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Diagnostic différentiel
  • Délires chroniques systématisés. Délire organisé.
  • Bouffée délirante aiguë. Lévolution tranchera.
  • Trouble affectif. Pas de dissociation ni délire.
  • Affections neurologiques (tumeur, traumatisme,
    infection). Signes de localisation.
  • Syndrome confusionnel. DTS, trouble de la
    vigilance, absence de cause organique
    identifiable.
  • Démence sénile ou présénile. Atteinte cognitive
  • Troubles névrotiques. Histoire du sujet absence
    de dissociation.

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Etiologie
  • Facteurs génétiques. Risque morbide de lordre de
    10 à 12 chez les frères et sœurs et enfants de
    schizophrènes. Concordance de 50 chez les
    jumeaux homozygotes (même élevés séparément).
  • Facteurs environnementaux précoces. Complications
    obsétricales anté et péri-natales. Carence
    nutritionnelle ou infection virale pendant la
    gestation (déséquilibre saisonnier des
    naissances).
  • Facteurs environnementaux tardifs. Rôle du
    contexte familliale (double lien
    communication faite dinjonctions paradoxales) et
    des émotions exprimées.

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Modèle neurodéveloppemental
  • Facteurs de risque biologiques dintervention
    précoce et vulnérabilité génétique.
  • Apparition des symptômes à ladolescence ou au
    début de lâge adulte, au moment où la maturation
    cérébrale se termine (fin du processus de
    myélinisation et délimination de connexions
    synaptiques excédentaires).
  • Stigmates cérébraux. Neuroimagerie dilatations
    ventriculaires stables dans le temps.
    Anatomopatho-logie séquelles danomalies de
    migration neuronale telles que désorientation ou
    mauvaise répartition des neurones au niveau des
    couches corticales (dans les zones frontale et
    limbique).

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Traitement
Approche bio-psycho-sociale
  • Chimiothérapie neuroleptiques,
    antipsychotiques.
  • Psychothérapie individuelle (de soutien,
    comportementale, etc.), institutionnelle,
    familiale, groupale (entraînement aux habiletés
    sociales, gestion des émotions, gestion du
    traitement).
  • Sociothérapie et mesures sociales ergothérapie,
    loisirs accompagnés, centres daide par le
    travail, ateliers protégés, emplois protégés
    (reclassement professionnel), mesure financière
    (allocation dadulte handicapé), mesure de
    protection des biens.

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Traitement pharmacologique
  • Intérêt le taux de rechute à un an est estimé à
  • 70 sous placebo
  • 25 sous neuroleptique (Ayuso-Gutierrez and del
    Rio Vega, Schiz Res, 1997)
  • Objectifs diminution de lintensité des
    symptômes, prévention des rechutes et de la
    résistance au traitt, prévention de la violence
    (hétéro ou auto-agressive), amélioration des
    performances cognitives, sociales et
    professionnelles, réduction des durées
    dhospitalisation
  • Instauration la plus précoce possible (ne pas
    laisser sinstaller les troubles).Mais le délai
    entre les 1ers symp-tômes et linstauration du tt
    est encore de 6 à 24 mois

39
Mode daction des neuroleptiques
  • 1957 découverte de la Dopamine (DA) (Montagu,
    1957)
  • 1959 la DA nest pas quun simple précurseur de
    la NA
  • 1962 les neuroleptiques augmentent la synthèse
    de DA (Carlsson, 1962)
  • 1963 cette augmentation du turn-over de la
    dopamine doit dépendre dun blocage des
    récepteurs de la dopamine (Carlsson et Lindqvist,
    1963)

40
Choix du neuroleptique
  • définir les symptômes cibles à traiter
  • choisir de préférence un NL déjà efficace chez le
    patient dans le passé ou 1 atypique
  • attendre 4 à 6 semaines à posologie efficace
    avant de juger de leffet
  • les associations de NL doivent être évitées
  • la posologie doit être la dose minimale efficace
    les doses dentretien sont souvent inférieures
    aux doses antipsychotiques

41
Bilan initial
  • - ECG (QT)
  • - NFS (impératif pour la clozapine)
  • - bilan hépatique
  • Evaluer la prescription en cas dantécédent
    allergique, chez les toxicomanes, en cas de
    pathologie cardiaque grave, chez lépileptique,
    en cas de glaucome

42
Le traitement pharmacologique des phases aiguës
(productives)
  • doit avoir lieu à lhôpital (en HDT ou en HO,
    selon la loi du 27-06-90, si cest nécessaire),
    ce qui permet dinstaurer une surveillance de
    létat psychique et physique du patient
    (adaptation de la posologie en fonction des
    effets thérapeutiques ou iatrogéniques).
  • repose sur un antipsychotique atypique ou un
    neuroleptique incisif (qui constituera par la
    suite le tt de fond), pouvant être associé à un
    neuroleptique sédatif (qui sera progressivement
    interrompu dans un second tps)

43
Stratégie thérapeutique
  • La majorité des patients schizophrènes répondent
    au traitement en phase aiguë
  • En cas déchec
  • - vérifier la posologie et ne pas simpatienter
    (il est généralement inutile daugmenter la
    posologie ou de changer de molécule les 2
    premières semaines)
  • - sassurer de lobservance envisager une forme
    buvable ou injectable
  • - si échec confirmé, choisir une autre molécule
    appartenant à une famille différente de la
    première

44
Stratégie thérapeutique
  • - En cas de non réponse à 2 neuroleptiques
  • - associer un thymorégulateur (valproate,
    lithium, carbamazépine)
  • - substituer la clozapine
  • - envisager une sismothérapie

45
Le traitement pharmacologique au long cours
  • doit être bien toléré par le patient (peu ou pas
    deffets indésirables, ce qui augmente
    lobservance thérapeutique)
  • peut reposer sur lutilisation dun NAP (en cas
    de mauvaise observance)
  • utilise une monothérapie tant que cela est
    possible (évite le cumul des EI, favorise
    lobservance)
  • peut être poursuivi indéfiniment en cas de
    nécessité
  • doit être adapté au cours évolutif de la maladie
    et non renouvelé tel quel de manière systématique
  • peut être suspendu après une longue période
    asymptomatique

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Neuroleptiques
  • Les antipsychotiques ou neuroleptiques atypiques
    olanzapine (5-20mg/j), risperidone (2-6mg/j),
    clozapine (150-600mg/j - contrôle de la NFS)
  • Les neuroleptiques sédatifs lévomépromazine
    (100-300mg/j), loxapine (100-300mg/j).
  • Les neuroleptiques incisifs halopéridol
    (10-20mg/j), pipothiazine (10mg/j).
  • Les antidéficitaires amisulpride (50-200mg/j).
  • Les neuroleptiques daction prolongée (NAP)
    décanoate dhalopéridol (100-300mg/mois),
    palmitate de pipothiazine (75-150mg/mois).

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EI psychiques des neuroleptiques
  • Sédation - Somnolence
  • Indifférence psychomotrice
  • Confusion mentale
  • Réactivation anxieuse, agressive ou délirante
  • Dépression - Suicide

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EI neurologiques des neuroleptiqes
  • Syndrome extrapyramidal
  • - dystonies aiguës
  • - parkinsonisme
  • - Akathisie - Tasikinésie
  • - dyskinésies tardives
  • - rabbit syndrome
  • Epilepsie

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EI neurovégétatifs des neuroleptiques
  • Effets de type adrénolytique
  • - accroissent la sédation
  • - hypotension (orthostatique)
  • Effets de type anticholinergique
  • - sécheresse buccale ? caries dentaires
  • - constipation ? risque occlusif
  • - dysurie (adénome prostatique )
  • - syndrome anticholinergique central(hyperthermie,
    confusion, altération de la conscience,
    convulsions)
  • Syndrome malin

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EI endocriniens et métaboliques
  • Hyperprolactinémie Aménorrhée -Galactorrhée -
    Gynécomastie
  • Impuissance - Frigidité
  • Prise de poids

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EI cardiaques et hématologiques
  • Allongement de lintervalle QT
  • Troubles du rythme (torsade de pointe,
    tachycardie ventriculaire)
  • Leucopénie
  • Agranulocytose (clozapine)

Risque de mort subite
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Autres EI des neuroleptiques
  • Nausées - Vomissements
  • Constipation - Risque docclusion
  • Hépatotoxicité
  • Photosensibilisation
  • Dépôts pigmentaires oculaires
  • Tératogénicité

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La psychothérapie
  • Elle est avant tout institutionnelle, reposant
    sur une équipe multidisciplinaire intervenant
    dans un cadre hospitalier (rassurant en soi).
  • Individuelle, elle doit être adaptée au patient
    psychotique. Elle sera généralement directive,
    mais offrira une écoute attentive et empathique
    au rapport que fait le patient de son vécu
    délirant de façon à instaurer une relation de
    confiance et à pouvoir aider le patient à trouver
    une signification aux expériences primitives
    indicibles quil vit et à critiquer les
    explications causales fallacieuses quil a
    tendance à échaffauder (le but est de prévenir la
    construction du délire).

54
La psychothérapie
  • On sefforcera de réduire au maximum les
    événements traumatisants (intervention des forces
    de lordre, isolement trop prolongée, traitement
    trop important à lorigine dEI mal supportés)
    pour ne pas oblitérer les chances dadhésion
    ultérieure du patient à son traitement.
  • On impliquera la famille dans le soin autant que
    possible
  • On utilisera des méthodes groupales (de type
    cognitivo-comportementales) pour favoriser
    limplication du patient dans son traitement et
    aider le patient à se réinsérer socialement
    (affirmation de soi, entrainement aux habiletés
    sociales).
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