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Traumatismes thermiques Br

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Traumatismes thermiques Br lures: g n ralit s, classification, traitement Dr Glod Mihai Definition Une br lure est un traumatisme affectant la peau ou les ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Traumatismes thermiques Br


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Traumatismes thermiquesBrûlures généralités,
classification, traitement Dr Glod Mihai
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Definition
  • Une brûlure est un traumatisme affectant la peau
    ou les muqueuses (yeux, nez, bouche...) sans
    qu'il y ait de déchirure ou de perforation  elle
    se caractérise par une inflammation (rougeur,
    douleur), parfois par la présences de cloques ou
    phlyctènes, voire une destruction locale de la
    peau. Elle peut être causée par
  • la chaleur  contact avec un objet (solide,
    liquide, gaz) chaud, irradiation à distance (coup
    de soleil, incendie très intense, radiations),
    frottement (ampoules)  on parle de brûlure
    thermique 
  • un produit chimique, on parle de brûlure
    chimique 
  • une électrisation, on parle de brûlure
    électrique.
  • Dans les brûlures étendues, les lésions ne sont
    pas limitées à la peau lésée et aux tissus mous.
    Des réactions vasculaires inflammatoires locales
    débouchent sur une pathologie métabolique
    généralisée susceptible de retentir sur tous les
    systèmes organiques du corps. Cette "maladie des
    brûlures" peut mettre la vie du patient en péril,
    lorsqu'elle va de pair avec une infection

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GENERALITIES
  • La brûlure grave est un traumatisme majeur, dont
    la mortalité diminue mais qui reste marquée par
    la gravité des séquelles.
  • Lévaluation de la gravité prend en compte la
    superficie et la profondeur des lésions ainsi que
    les traumatismes, les atteintes respiratoires et
    les intoxications associés, et les antécédents de
    la victime. Il na pas été individualisé de
    marqueur biologique ayant une valeur pronostique
    prédictive.
  • Parmi les médiateurs impliqués dans le syndrome
    inflammatoire de réponse systémique initial, les
    cytokines et notamment linterleukine 6 occupent
    une place originale. Le stress oxydatif intense
    entraîne une lipoperoxydation majeure.
  • Le profil hémodynamique est caractérisé par une
    hypovolémie initiale de quelques heures, puis un
    hyperkinétisme qui se maintient 48 à 72 heures.
  • Lapport hydroélectrolytique initial repose en
    première intention sur les cristalloïdes, et vise
    à maintenir léquilibre hémodynamique sans
    aggraver la réaction œdémateuse. Lalbumine
    humaine, discutée, est licite en cas
    dhypoprotéinémie majeure.
  • La fibroscopie bronchique permet le diagnostic
    initial puis le suivi des lésions respiratoires
    primitives.
  • Lévaluation permanente de la douleur permet
    dadapter lanalgésie en prévenant accoutumance
    et tachyphylaxie.
  • La nutrition entérale immédiate, la
    supplémentation en vitamines et les éléments
    traces sont recommandées.
  • Il ny a pas dindication dantibiothérapie
    systématique.
  • Lévolution secondaire est dominée par la
    dénutrition et le sepsis.

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Épidémiologie
  • 1/Incidence et gravité
  • Incidence en France - 150 000 nouveaux cas
    par ans nécessitent des soins - 7500 cas
    nécessitent une hospitalisation - 3000 cas sont
    hospitalisés en centre des brûlés
  • Gravité - Facteur de gravité l'âge,
    l'étendue, la profondeur et la localisation de la
    brûlure - 0,2 de la mortalité totale annuelle
    en France - 10 des morts accidentelles
    (accident ignorance,

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2/Facteurs épidémiologiques
  • Âge 2 pics - Enfants 0-4 ans, prédominance
    chez le garçon
  • Adultes 25-44 ans
  • Siège les mains sont atteintes dans 40 à 50
    des cas
  • Circonstances - 68 surviennent à domicile -
    3,3 des accidents domestiques sont des brûlures

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Agents de la brûlure
  • Les liquides chauds représentent 50 et les
    flammes de 30 à 40
  • Causes des brûlures domestiques
  • - Chez l'enfant - 0-4 ans liquide chaud
    (eau, boisson ?), contact (appareil de chauffage,
    fer à repasser, plat chaud)
  • - 5-15 ans flammes (liquide enflammé, feu,
    pétard), contact (pot d'échappement),
    dermabrasion, coup de soleil

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Prévention
  • Primaire diminuer l'incidence
  • - Campagne d'information
  • - Augmenter la sécurité (contrôle de l'eau
    sanitaire lt 60C, détecteur de fumée, tuyaux de
    gaz, circuit électrique?)
  • Secondaire diminuer la gravité initiale
  • - Enseignement au grand public ( stopper,
    tomber, rouler , refroidissement par l'eau de la
    brûlure)
  • - Enseignement au professionnels de santé
  • Tertiaire diminuer les séquelles et la
    mortalité
  • - Centre de brûlés
  • - Rééducation spécialisée et chirurgie
    réparatrice

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FACTEURS DE GRAVITE
  • La surface de la brûlure
  • Elle est évaluée en pourcentage de la surface
    corporelle totale.Pour les brûlures peu
    étendues, lévaluation sera réalisée en tenant
    compte du fait quune paume de main (il sagit de
    la main de la victime) représente environ 1 de
    la surface corporelle totale.La règle des neufs
    qui a lavantage dêtre facile à mémoriser permet
    une évaluation rapide des brûlures étendues
    elle attribue des multiples de 9 de la surface
    corporelle totale à différents territoires
    cutanés (9 pour lextrémité céphalique, 9 pour
    chaque membre supérieur, 18 pour chaque membre
    inférieur, 18 pour chaque face du tronc, 1 pour
    le périnée). En fait la règle des neufs est trop
    imprécise et ignore les variations morphologiques
    en rapport avec lâge.Une évaluation rigoureuse
    ne sera possible quen ayant recours à des tables
    plus détaillées tenant compte de lâge, telles
    les tables de Berkow.Il faut noter la grande
    variabilité de cette estimation de la surface de
    brûlure, même lorsquelle est réalisée par des
    spécialistes. Il est donc indispensable dy
    apporter une attention toute particulière et de
    saider dun schéma.

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FACTEURS DE GRAVITÉ
  • La profondeur de la brûlure
  • Dans les brûlures thermiques, la profondeur
    dépend dune part de la température atteinte par
    la surface cutanée et, dautre part, de la durée
    de lexposition à cette température.Par exemple,
    lors de limmersion dans de leau chaude, une
    brûlure en 3ème degré est provoquée en 2 secondes
    à 65C, 10 secondes à 60C et en 30 secondes à
    54C.En cas de brûlures chimiques, la profondeur
    dépend de la durée du contact et de lécart entre
    le pH du produit corrosif et le pH neutre.
  • On distingue 4 profondeurs
  • - Le 1er degré correspond à une atteinte des
    couches superficielles de lépiderme sans lésion
    de la basale. Il se reconnaît à labsence de
    décollement (pas de phlyctène) et à la présence
    dun érythème douloureux. La cicatrisation
    spontanée se fait en 2 à 3 jours sans aucune
    séquelle.
  • - Le 2ième degré superficiel correspond à une
    lésion de la quasi totalité de lépiderme y
    compris une partie de la basale et des cellules
    de Malpighi. Sur le plan morphologique, il se
    reconnaît par la présence constante de phlyctènes
    dont le plancher, après excision, est rouge, bien
    vascularisé et très sensible. La cicatrisation
    spontanée en 1 à 2 semaines, sans séquelle, est
    la règle, mais on ne peut écarter totalement le
    risque de cicatrice indélébile notamment chez les
    enfants, les sujets de couleur et dune façon
    plus générale lorsque la cicatrisation est
    retardée par une complication (infection locale
    le plus souvent).
  • - Le 2ième degré profond est une destruction
    complète de lépiderme et du derme superficiel.
    Ne persistent intacts que le derme profond et les
    annexes épidermiques (poils, glandes sudoripares
    et sébacées). Ces brûlures présentent, comme
    celles du deuxième degré superficiel, des
    phlyctènes mais, après excision, le plancher de
    celles-ci apparaît blanc-rosé, mal vascularisé,
    peu sensible. La cicatrisation spontanée à partir
    des annexes est possible mais longue (2 à 4
    semaines). Bien souvent, létat général du
    patient ou une surinfection locale, entraînera un
    approfondissement des lésions par destruction des
    quelques cellules épidermiques survivantes qui ne
    permettra pas la cicatrisation spontanée.
  • - Le 3ème degré correspond à une destruction
    totale de la peau incluant, au minimum,la
    totalité de lépiderme et du derme. Il se
    présente comme une nécrose cutanée adhérente,
    sans phlyctène, de couleur plus ou moins foncée
    (allant du blanc au noir en passant par le
    marron), avec perte totale de la sensibilité. La
    complète disparition des cellules épidermiques ne
    permet pas la cicatrisation spontanée. La
    fermeture cutanée définitive ne peut alors être
    obtenue que par autogreffe, cest à dire par
    limportation de tissus épidermiques autologues,
    prélevés sur une zone de peau intacte. Cette
    greffe ne sera possible quaprès excision de la
    nécrose cutanée.

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FACTEURS DE GRAVITE
  • Lâge
  • Il représente un élément déterminant du
    pronostic. Les âges extrêmes de la vie sont
    classiquement défavorables, avec une mention
    particulière pour les patients âgés pour lesquels
    une brûlure, même modeste, engage souvent le
    pronostic vital, tant les capacités de
    cicatrisation et de défense contre les infections
    sont réduites.
  • La présence de lésions pulmonaires dinhalation
    de fumées
  • Ces lésions pulmonaires sont fréquentes au cours
    des brûlures secondaires à un incendie. Elles
    sont en rapport avec linhalation des gaz
    corrosifs et/ou toxiques contenus dans la fumée
    et sont retrouvées chez environ 25 des brûlés
    hospitalisés dans les centres spécialisés. Elles
    aggravent considérablement le pronostic vital
    puisque la mortalité des patients brûlés qui en
    sont victimes est évaluée entre 30 et
    40.Cliniquement ces lésions dinhalation seront
    suspectées en cas de brûlures survenues en espace
    clos, de brûlures localisées au niveau du visage,
    de brûlures des vilbisses ou encore en cas de
    constatation dune voie rauque, dun wheezing,
    dun stridor ou de présence de dépôts de suie au
    niveau des muqueuses nasales et buccales.Le
    diagnostic sera affirmé par la fibroscopie
    bronchique qui montrera, en fonction de la
    gravité de latteinte de la muqueuse bronchique
    érythème, œdème, dépôts de suie, érosions de la
    muqueuse, plaques de nécrose.

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FACTEURS DE GRAVITE
  • La localisation des brûlures
  • Certaines localisations compliquent les
    traitements et augmentent les risques vitaux et
    fonctionnels Les brûlures du visage sont
    particulièrement défavorables. Cette localisation
    est évocatrice dune lésion dinhalation de
    fumée. Elle peut entraîner, en raison de la
    formation rapide dun œdème, une détresse
    respiratoire aiguë. Elle peut laisser persister,
    en cas de lésions profondes, des cicatrices dont
    les conséquences psycho-sociologiques sont
    majeures.Les brûlures des mains, très
    fréquentes, peuvent entraîner des séquelles
    fonctionnelles et esthétiques particulièrement
    handicapantes.Les brûlures des jambes et des
    pieds contraignent le sujet au décubitus et
    lexpose ainsi au risque thrombo-embolique.Les
    brûlures du siège augmentent le risque
    infectieux.
  • Lexistence détats pathologiques préexistants
  • Ethylisme, diabète, insuffisance cardiaque,
    insuffisance rénale, déficit immunitaire
    représentent des "terrains" qui aggravent
    lourdement le pronostic de la brûlure

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Principaux indices pronostiques
  • Lindice de Baux
  • uniquement applicable chez ladulte, qui se
    définit comme la somme de la surface brûlée,
    exprimée en pourcentage de la surface cutanée
    totale, et de lâge en années. Il a le mérite de
    la simplicité et, en fait, se montre très
    performant bien que ne prenant pas en compte la
    profondeur des brûlures ni la présence de lésions
    dinhalation. Indice de Baux modifié Surface
    brûlée totale (nombre dannéesgt50 ans) x 2.
  • Lindice UBS
  • Egal à la somme de la surface totale de la
    brûlure plus 3 fois la surface brûlée en 3ème
    degré, les surfaces étant exprimées en
    pourcentage de la surface corporelle. Outre le
    fait que cet indice ne prend pas en compte lâge
    du patient, lanalyse statistique montre quil
    décrit mal le risque de mortalité sur une
    population large de brûlés.
  • Lindice ABSI
  • prend en compte de nombreux paramètres (surface
    de la brûlure, présence de lésions du 3ème degré
    et de lésions pulmonaires dinhalation, âge du
    patient et sexe).
  • Dautres indices plus complexes, comme lindice
    de Roi, nécessitent un ordinateur pour être
    évalués.

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CLASSIFICATION DE LA GRAVITÉ DUNE BRÛLURE
  • Brûlures bénignes
  • Il sagit de lésions peu étendues (moins de 2 de
    la surface corporelle), du premier et du deuxième
    degré superficiel, ne touchant ni la face, ni le
    siège, ni les mains. Elles peuvent être traitées
    en ambulatoire. Attention ! Si la cicatrisation
    nest pas obtenue au bout de 10 jours, la
    consultation spécialisée est obligatoire.
  • Brûlures de gravité intermédiaire
  • Elle correspondent soit à des brûlures peu
    étendues mais profondes ou siégeant au niveau du
    visage, du siège ou des mains, soit à des
    brûlures dont létendue dépasse 2 de la surface
    corporelle mais reste inférieure à 10 de
    celle-ci. Il nexiste pas de lésions
    respiratoires (pas dinhalation de fumée) ni de
    risque particulier (cf. les brûlures graves). Ce
    type de brûlures nécessitera un avis médical et
    le plus souvent une hospitalisation dans une
    structure spécialisée.
  • Brûlures graves
  • Il sagit de brûlures dont létendue (entre 15 et
    50 de la surface corporelle) et la profondeur
    (2ème et 3ème degré) entraînent un risque vital,
    risque qui peut aussi être le fait de lésions
    pulmonaires par inhalation de fumées, dun blast
    (explosion de gaz), de lorigine de la brûlure
    (brûlures électriques, brûlures chimiques), dun
    traumatisme associé ou dun terrain débilité. Ce
    risque vital est considéré comme faible dans les
    conditions actuelles de prise en charge, mais
    impose lhospitalisation en centre de brûlés.
  • Brûlures très graves
  • Brûlures en majorité profondes dont la surface
    dépasse 50 de la surface corporelle. Les risques
    vitaux sont majeurs pour ces brûlures qui ne
    peuvent évoluer favorablement que si lon utilise
    toutes les ressources thérapeutiques
    modernes.Rappelons enfin le rôle essentiel de
    lâge qui se traduit par le fait quune brûlure,
    même peu étendue, est toujours grave chez une
    personne âgée.
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