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Une pist mologie de la didactique de l anglais Jean-Paul NARCY-COMBES DILTEC - Universit Paris 3- UFR DFLE jean-paul.narcy-combes_at_wanadoo.fr – PowerPoint PPT presentation

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1
Une épistémologie de la didactique de
langlaisJean-Paul NARCY-COMBESDILTEC -
Université Paris 3- UFR DFLEjean-paul.narcy-combe
s_at_wanadoo.fr
  • Introduction .
  • Double cadre plurilinguisme et anglistique
  • Multiplicité des sciences de références
    problématique complexe à mettre en place
  • Tensions entre aspects institutionnels et
    scientifiques

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  • BIBLIOGRAPHIE
  • BACHELARD, G. (1938). La formation de l'esprit
    scientifique. Paris  J. Vr
  • BAILLY, D. (1997). Didactique de l'anglais (1) -
    Objectifs et contenus de l'enseignement. Paris 
    Nathan.
  • BLOCK, D. (1999) Who framed SLA research ?. In
    Researching and Applying Metaphor. Cambridge
    CUP.
  • BLOCK, D. (2003) The Social Turn in Second
    Language Acquisition, Edinburgh Edinburgh
    University Press.
  • CALLON, M. et LATOUR, C. (1991). La science
    telle qu'elle se fait. Paris  La découverte.
  • CHANNOUF, A. (2004). Les influences
    inconscientes. Paris  Armand Colin.
  • CHAPELLE, C. A. (2003) English Language Learning
    and Technology. Amsterdam/Philadelphia John
    Benjamins.
  • CHOMSKY, N. (2000) New Horizons in the Study of
    Language and Mind. Cambridge CUP.
  • COOK, V.-J. (1991) Second Language Learning and
    Teaching. London Edward Arnold.
  • DEVELAY, M. (2001). Propos sur les sciences de
    l'éducation. Issy-les-Moulineaux  ESF.
  • DURKHEIM, É. (1894). Les règles de la méthode
    sociologique. Paris  PUF (Quadrige, 7ème
    édition, 1981). ELIAS, N. (1993) Engagement et
    distanciation. Paris  Fayard.
  • ELLIS, R.(1997) SLA Research and Language
    Teaching. Oxford OUP.
  • GERMAIN, C. (1993). Évolution de l'enseignement
    des langues - 5000 ans d'histoire. Paris CLÉ
    International.
  • JUAN, S. (1999). Méthodes de recherche en
    sciences sociohumaines. Paris 
  • JORDAN, G. (2004) Theory Construction in Second
    Language Acquisition. Amsterdam  John Benjamins.
  • LACROIX, B. (2002). "La contribution de Norbert
    Elias à la construction à l'analyse de la
    construction sociale. De l'état parlementaire".
    Polis, vol. 9, pp. 1-20.
  • LARSEN-FREEMAN, D. et LONG, M. H. (1991) An
    Introduction to Second Language Research. London
    Longman.
  • LEDOUX (2003). Neurobiologie de la personnalité.
    Paris  Odile Jacob.

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Positionnement épistémologique et didactique
  • Définition du positionnement épistémologique
  • - conception de la vérité scientifique, mais
    aussi façon dont la connaissance se construit
    pour chaque individu.  - rupture/obstacle
    épistémologique illusion ontologique cf.
     Attributes that have no real existence except
    in the imagination of those who metamorphose a
    word into a thing  (Thomas Cooper), ou Bachelard
  • Conséquence difficulté de faire des recherches
    sur des objets qui appartiennent au quotidien de
    la communauté dappartenance.
  • Définition de la didactique Le terme
    "Didactique", dans son acception moderne -
    relativement récente - renvoie, au moins, à une
    démarche de distanciation et, au plus, à une
    pleine activité de théorisation 
    schématiquement, il sagit dans tous les cas,
    pour un observateur ou un expérimentateur, de
    sabstraire de limmédiateté pédagogique et
    danalyser à travers toutes ses composantes
    lobjet denseignement, les buts poursuivis dans
    lacte pédagogique, les stratégies utilisées par
    lenseignement, les transformations de
    compétences et de conduites que cet enseignement
    induit chez lélève et par conséquent les
    stratégies dappropriation de lobjet déployées
    par cet élève lors de son activité
    dapprentissage (Bailly, 199710)

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Didactique, distanciation, objectivité et
intérêts du chercheur
  • Elias (Engagement et distanciation, 1993 ) et
    Lacroix (2002)
  • "distanciation" liée à "rationalité" et à
    "objectivité".
  • Objectivité  pas une simple exigence de
    neutralité dans laction et le jugement, donc pas
    antonyme de subjectivité en langage commun, liée
    aux "valeurs" du didacticien comme une donnée du
    problème posé,
  • Explicitation de ce qui est subjectif et la
    mesure de ses effets assurent lobjectivité si on
    respecte une méthodologie attestée (reconnue par
    la communauté scientifique)
  • Objet du travail scientifique ne peut plus être
    posé en stricte extériorité. Callon et Latour
    (1991) et Elias postulent que la recherche
    résulterait dune conjonction de la curiosité
    (intellectuelle) du chercheur et de ses intérêts
    (sociaux).
  • Conflits d'intérêts (recherche versus carrière)
    différence entre le monde anglophone et la
    France, où, de plus, les critères scientifiques
    varient entre la gestion des carrières et
    lévaluation scientifique au niveau national et
    international.
  • Beaucoup plus d'ouvrages d'épistémologie et/ou de
    méthodologie de la recherche en SLA ou applied
    linguistics en anglais qu'en français. Ces
    ouvrages balisent le terrain.
  • Un chercheur en didactique de l'anglais doit se
    conformer à des critères scientifiques pour
    travailler avec le reste du monde, et purement
     institutionnels  et de deux types pour être
    reconnu en France.
  • Si la connaissance scientifique est construit
    social, pratique consensuelle dans une
    rationalité partagée (Jordan), pas le cas pour
    didactique en France.

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Didactique et théorisation
  • Pour Bailly  "pleine théorisation".
  • Mais
  • pour Soulet Toute théorisation de la pratique
    du travail social est illusoire parce que, en
    cherchant à conceptualiser les raisons d'agir, la
    discussion théorique s'éloigne fortement de cette
    pratique ou parce que, en cherchant à modéliser
    les formes de l'agir, la description abstraite ne
    parvient pas au statut d'explication théorique,
    limitant son apport à une catégorisation
    formelle. Il convient donc de renoncer à
    l'ambition d'une théorisation spécifique. Cette
    dé-singularisation ne signifie pas de renoncer à
    produire une explication théorique de ce qu'est
    le fait d'agir au sein du travail social, mais
    vise à construire une théorie de l'action tenant
    compte des caractéristiques formelles de ce
    contexte particulier dans lequel cette action se
    déroule.
  • Question importante  peut-il y avoir une
     pleine  théorisation décontextualisée ?
  • Sinon 
  • il ny aurait que des recherches de nature
    idiographique (on ne peut universaliser),
  • et on ne serait pas en mesure daboutir à des
    théories universalisantes (nomothétiques).

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Didactique et contextualisation
  • Coexistence dapproches qui se veulent générales
    et explicatives (Durkeim,), et dapproches
    compréhensives (Weber), et dapproches par
    linteraction. Ces points de vue sont-ils
    antagonistes et exclusifs, ou des dialogues
    sont-ils envisageables ?
  • - Juan (1999) complémentarité des approches,
  • - LeDoux (2003) en neurophysiologie, affirme que
    sur le plan neurophysiologique on peut parler en
    termes nomothétiques, mais que la psychologie des
    individus relève plus détudes idiographiques
  • En didactique 
  • Avec Juan (1993) nous aimerions penser que
    certaines approches expérimentales peuvent nous
    apporter des données universalisantes, et
    dautres approches nous permettre de comprendre
    ce qui se passe au niveau individuel ou plus
    local, et que le quantitatif et le qualitatif ne
    sexcluent pas nécessairement.
  • Néanmoins, difficile de penser que la didactique
    pourrait être totalement universalisante. Ce fait
    va à lencontre de ce qui est valorisé en France.

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Les courants en didactique de langlais
  • Approche dominante  communicative ,
    maintenant post-communicative et actionnelle
    (CECRL) et plusieurs courants 
  • un issu de la linguistique, principalement
    énonciativiste (cf. Bailly, 1984),
  • un courant historique (cf. Puren, 1994),
  • un courant centré sur lanalyse des pratiques, en
    lien avec les recherches en acquisition des
    langues.
  • une didactique qui sappuie sur le plurilinguisme
    (Conseil de lEurope et  approche actionnelle).

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Une confusion perturbante
  • IUFM et épreuve"professionnelle"
    enseignements de  didactique/pédagogie .
  • Au niveau de la professionnalisation, lappui sur
    des références nest pas nécessairement soumis à
    questionnement scientifique.
  •  IO   techniques rationalisées plus que
    réflexion scientifique ou méthodologie permettant
    au praticien des prises de recul et d'initiative
    à partir de références scientifiques.
  • Pas dauthentique rupture épistémologique
    positions institutionnelles et pratiques ne
    sont pas toujours soumises à un questionnement
    scientifique. Les obstacles pourraient provenir
    de lapparente scientificité des termes
    employés  langue, production, apprentissage,
    acquisition, action, pour ne citer que ceux-là.
  • Assimilation didactique des chercheurs et
    didactique institutionnelle, au détriment de la
    légitimité de la didactique des chercheurs.

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Complexité du champ théorique
  • Foisonnement de théories, de définitions des
    termes. En RAL/SLA, de 60 théories (Jordan,
    2004  360).
  • Pas de paradigme dominant, chercheur doit trouver
    sa méthodologie, et définir ses termes.
  • Contexte à prendre en compte et positionnement à
    déterminer orientent vers choix
    méthodologiques.
  • Cadre théorique crucial dans nos recherches, pas
    savoir savant, doit se justifier et se valider.
    Il est logique quil soit conséquent.
  • Interrogation sur la nature des liens de la
    didactique avec les sciences du langage, les
    sciences de léducation et les autres domaines de
    référence et avec langlistique.
  • Domaines de référence varieront en fonction de
    l'orientation de la recherche et de la
    méthodologie choisie.
  • Le plus souvent sciences du langage, des
    sciences de l'éducation, de la psychologie, des
    sciences sociales, des sciences de l'information
    et de la communication, de l'informatique).
  • Concepts ou méthodologies de ces domaines
    obstacles épistémologiques potentiels.
  • Les obstacles sont d'ailleurs souvent là où les
    termes vont de soi !

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Points où se positionner théoriquement
  • la conception de la langue 
  • Le fonctionnement langagier (compétence
    plurilingue et anglais)
  • Le couple apprentissage/acquisition, qui conduit
    à une réflexion sur la transmission et/ou la
    médiation, et le contenu (savoirs et culture,
    etc. anglophones).
  • (cf. Claude Germain, 1993)
  • Ces trois points décrits de façons très
    différentes dans domaines de références. Les
    conceptions dont parle Germain devraient donc
    toujours être explicitées clairement avec toutes
    les références voulues.
  • Didactique est un domaine à fort
    réinvestissement certaines théories sont
    caduques, et restent parfois citées

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Expliciter son positionnement
  • Les divers axes que Seliger et Shohamy (1989),
    repris et modifiés dans Narcy-Combes (2005)
    facilitent le positionnement.
  • positionnement ontologique relativiste, réaliste
    non figuratif ou réaliste
  • Un positionnement positiviste rétrécit les choix
    méthodologiques, pourtant ce positionnement reste
    encore prégnant dans le monde de la recherche et
    plus encore dans la société au sens large.
  • déterministe ou volontariste,
  • Sur le plan méthodologique lui-même, la
    complémentarité des méthodologies peut paraître
    un enrichissement qui permet de prendre en compte
    ce qui relève de la nomothétie et ce qui relève
    de lidiographie et déviter tout dogmatisme
    théorique.
  • Les chercheurs ont des positionnements
    différents, qui les conduisent à des une
    problématiques parfois assez éloignées (voir
    Seidlhofer, 2003).
  • Le débat scientifique (publications, colloques)
    avec critères communs permet dialogue incursion
    en sciences du langage, sciences humaines, etc.
    Ce qui en apparence nous éloigne de langlistique.

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Recherche et problématique
  • Problématique a ici le sens que lui donnent les
    chercheurs en sciences socio-humaines (Juan,
    1999) cadre théorique construit dans lequel la
    réflexion s'inscrit. Si on travaillait dans une
    perspective unique, la problématique serait
    claire.
  • Différent en linguistique, on peut évoluer dans
    une problématique énonciativiste ou
    générativiste. Dans d'autres domaines des
    sciences humaines, il est souvent nécessaire de
    construire cette problématique et donc de la
    valider ensuite.
  • Le concept de recherche scientifique impose quon
    établisse un lien entre les termes dune théorie
    et ce qui se passe lors dune action sur le
    terrain. Ce travail dobjectivation, passage de
    lobjet réel, ou sensible (laction et ce quelle
    implique, tels quon se les représente), à
    lobjet construit (Bachelard , 1936), conduit à
    prendre ses distances par rapport au langage et
    aux pensées "de tous les jours" .

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Pratique de la recherche
  • Difficulté de passer à un objet construit
    rigoureusement. Il est possible de construire
    l'objet de la recherche et d'aller au-delà des
    représentations courantes et de l'obstacle
    épistémologique que représente leur scientificité
    parfois trompeuse en regard des théories sur
    l'acquisition des langues.

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exemples de problèmes 
  • Responsabilité épistémologique et langage
    ordinaire
  • Limites de nos résultats et des conclusions que
    nous pouvons en tirer,
  • Passage à l'objet construit et cohérence
    méthodologique,

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Validité et validation
  • Validation est interne à la communauté des
    chercheurs (publications, communications).
  • Concept de validation sociale (Develay) 
    intéressant, mais Channouf (2004) nous rappelle
    la difficulté quil y a à sappuyer sur les
    représentations des individus.
  • En didactique de langlais, on pourrait
    considérer qu'une recherche est validée
    socialement, "sur le terrain", si l'on a pu
    mesurer, dans les termes d'une théorie
    d'acquisition de L2, une progression en anglais
    des apprenants (cf. Chapelle, 2003, ou Jordan,
    2004), et leur satisfaction, ou des données qui
    par corrélation assurent cette progression (cf.
    Cook, 1991).

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La triangulation
  • Certains considèrent que, comme d'autres sciences
    humaines ou sociales, la didactique doit
    rechercher une triangulation de ses observations,
    de ses données ou de ses méthodologies (Juan,
    1999), de manière à croiser les approches, à
    enrichir ses données et augmenter la cohérence de
    la recherche (cf. F.Raby)

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La/les méthodologie(s) en didactique de
langlais, cf. F Raby
  • Recherche épistémologique
  • Recherche de synthèse
  • Recherche (quasi) expérimentale
  • Recherche-action
  • Recherche développement
  • Elles se justifient en fonction de lobjet et du
    contexte. On ne peut les récuser que si elles ne
    se conforment pas aux critères de la communauté
    scientifique de référence.Dans les trois
    dernières en particulier, la langue anglaise, ou
    la culture anglaise ne seront pas nécessairement
    étudiées, ni décrites (mais des références
    seront faites aux spécialistes de ces
    études/descriptions). Ce sont les conditions,
    processus et dispositifs permettant
    lacquisition qui font lobjet de la recherche
    didactique pas le contenu.

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Synthèse
  • Didactique liée à 
  • - un terrain (idiographie),
  • - au terrain (nomothétie) 
  • Travail sur ces données et dans ce terrain et
    curiosité et intérêts du chercheur  source de
    tension.
  • Mesure des effets de cette tension.
  • Cette tension explique la manière dont se
    construisent le positionnement et le choix qui
    est fait entre les méthodologies (expérimentale,
    RA, R et D, synthèse, etc.).
  • Conflit potentiel entre "Intérêts" dun chercheur
    et son positionnement originel. Effets 
  • - Du souci, ou besoin de reconnaissance par la
    communauté dappartenance,
  • - Des comptes a à rendre aux organismes
    financeurs ou au terrain et nécessité de valider
    la recherche,
  • Triangulation des analyses de données pour être
    plus convaincant, ou parce que le terrain ne
    permet pas de rester dans un cadre unique. Doù
    questionnement sur la possibilité dêtre
    totalement quantitatif en quasi-expérimentation ou
    totalement qualitatif en RA .
  • Ce souci, ou besoin, conduit également à remettre
    régulièrement son positionnement en cause, et
    donc à changer de méthodologie.

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Conclusion
  • Positionnement relève du chercheur et de son
    parcours,
  • Méthodologie relève du dialogue avec une
    communauté de chercheurs et avec les terrains
    sociaux dans lesquels, ou pour lesquels, le
    chercheur œuvre,
  • Cohérence des choix méthodologiques est donc
    impérative  garant de la rationalité de
    lentreprise.
  • Humain nest pas totalement rationnel, groupes
    sociaux non plus, on parle de rationalité limitée
    en économie  respect justifié et validé dune
    méthodologie reconnue, et choisie parmi dautres
    permet de compenser cet état de fait et mieux
    comprendre et gérer les phénomènes.
  • Maintien dune rigueur épistémologique et
    méthodologique légitimée par des échanges
    scientifiques ouverts aux débats et influence
    future des didacticiens face aux décisions
    politiques (langues dans le primaire,
    certification, etc.).
  • La didactique nexiste quen dialogue avec divers
    partenaires, elle est dans laction et dans le
    social.
  • Etablir les conditions de ce dialogue.
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