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Kin

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Kin sith rapie, la revue Vol 6, N 56-57 - septembre 2006 p. 13 Doi : KIN-09-2006-00-57-1779-0123-101019-200607853 L urgence en kin sith rapie respiratoire ? – PowerPoint PPT presentation

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Title: Kin


1
  • Kinésithérapie, la revueVol 6, N 56-57  -
    septembre 2006p. 13
  • Doi KIN-09-2006-00-57-1779-0123-101019-200607853
  • Lurgence en kinésithérapie respiratoire ?Pascal
    Gouilly 1, Laurent Kostur 2 1 Cadre de
    santé kinésithérapeute, Coordinateur du GTK.
    Service de Rééducation, CHR Metz, 57000 Metz.
  • 2 Cadre de santé kinésithérapeute. Hôpital
    denfant Brabois, Vandoeuvre les Nancy.
  • Existe t-il une urgence en kinésithérapie
    respiratoire ?
  • Est-ce que médecins et kinésithérapeutes sont
    daccord sur les pathologies, les termes ? Un
    questionnaire a été diffusé auprès de
    professionnels pour connaître, entre autres,
    leurs différents points de vue sur les
    pathologies nécessitant ou pas une kinésithérapie
    respiratoire et dans quels délais. Cette enquête
    a été menée sous légide du groupe de travail de
    kinésithérapie (GTK) de la Société de Pneumologie
    de Langue Française (SPLF). Elle a recueilli
    lavis de 96 praticiens médicaux (généralistes,
    pneumologues, réanimateurs et pédiatres) et 296
    masseurs kinésithérapeutes (MK salariés et
    libéraux) sur le temps minimum dintervention du
    kinésithérapeute en pathologie respiratoire. Les
    questions ciblaient des situations de diagnostics
    médicaux, des déficiences et/ou incapacités
    observées et des actes thérapeutiques. Il en
    résulte une chronocartographie dintervention du
    kinésithérapeute.

2
  • Soixante dix pour cent des MK et 78  des
    médecins pensent quil existe une urgence en
  • kinésithérapie respiratoire. Soixante trois pour
    cent des professionnels pensent que le terme de
  •  prise en charge aiguë  est plus adapté.
    Souhaitons que ces éléments contribuent à faire
    avancer
  • la position de la kinésithérapie respiratoire
    dans la stratégie de prise en charge des
    patients.
  • Pascal Gouilly
  • pgouilly_at_wanadoo.fr
  • http//www.em-consulte.com/article/137060/resultat
    recherche/4

3
  • Urgence immédiate
  • L'urgence en kinésithérapie respiratoire peut
    se décliner sur 3 modes l'urgence immédiate,
    secondaire et programmée.
  • L'urgence immédiate peut s'installer de manière
    brutale ou à bas bruit même s'il ne peut y
    avoir d'ambiguïté entre l'urgence médicale et
    l'urgence en kinésithérapie respiratoire, nous
    savons que les deux se complètent. L'expérience
    nous a montré que dans les inhalations, dans les
    encombrements massifs, la ventilation
    endo-thoracique, bien qu'indispensable, présente
    l'énorme inconvénient d'impacter au plus profond
    les sécrétions mobilisées 1, 3. L'urgence
    en kinésithérapie de désencombrement dont la
    finalité est d'essayer de retarder la ventilation
    assistée, s'impose d'elle-même. Les réanimateurs
    avisés le savent bien et ont appris à passer ce
    cap difficile avec l'aide du kinésithérapeute
    spécialiste. Mais plus les réserves respiratoires
    sont faibles, les deux extrêmes de la vie, plus
    la kinésithérapie doit être attentive et
    prévisionnelle. Aussi faut-il distinguer, à
    oxygénothérapie égale, les patients immédiatement
    améliorés par le désencombrement de ceux qui, au
    contraire, s'aggravent et conduisent malgré tous
    les efforts à l'usage d'une respiration
    artificielle 5 M. et coll. Kinésithérapie et
    réanimation respiratoire, Masson, 1994 pp.
    104-13..
  • Le kinésithérapeute, auteur de sa propre urgence
  • Une kinésithérapie trop intense, trop longue
    impose un travail excessif aux muscles
    ventilatoires déjà en situation défavorable de
    fatigue. Ces muscles, sollicités de manière
    démesurée, rendent impossible une ventilation
    correcte et de ce fait ne génère pas une
    respiration tissulaire efficace.

4
  • La détresse respiratoire
  • La détresse respiratoire à bas bruit trouve le
    plus souvent son origine dans deux tableaux
  • Il peut s'agir d'un encombrement progressif chez
    des malades secrétants telles la mucoviscidose,
    la bronchite chronique, l'infection pulmonaire.
  • Elle comporte aussi la fatigue des muscles
    ventilatoires chez des patients présentant une
    dyspnée, une ventilation paradoxale ou bien une
    pause respiratoire. Par exemple, elle s'illustre
    dans la myopathie, la paraplégie, la tétraplégie,
    les troubles de la conscience ou de la commande.
  • Peu d'éléments cliniques en soulignent la
    gravité. L'évolution s'installe progressivement
    le malade un peu plus gris respire un peu plus
    vite, un peu plus mal. L'auscultation est moins
    significative. Ce contexte clinique ne laisse pas
    préjuger d'un avenir compromis à court terme. Les
    examens paracliniques, eux, comme les gaz du
    sang, l'ionogramme, reflètent la réalité.
  • Deux paramètres cliniques conjugués
    potentialisent leurs effets encombrement
    bronchique et fatigue des muscles respiratoires
    1.
  • L'encombrement impose une charge supplémentaire
    aux muscles ventilatoires. Ces derniers sont donc
    soumis à des sollicitations plus importantes les
    rendant incapables de répondre à la demande. Ils
    s'épuisent et ne jouent plus leur rôle dans le
    désencombrement. L'aspiration bronchique peut
    être le dernier recours avant l'intubation 14
    C. Kinésithérapie respiratoire en pédiatrie.
    Masson 1989 pp 18-19, 31, 81.. Elle renforce
    ou se substitue à l'action insuffisante de la
    kinésithérapie. Les techniques de rééducation
    respiratoire se font à l'évidence sous oxygène
    associées aux gestes de réanimation.

5
  • Kinésithérapie et thérapeutiques inhalées
  • En urgence, il arrive que les thérapeutiques
    inhalées ne soient pas une indication judicieuse,
    mais elles peuvent être d'un apport précieux. La
    pertinence de la kinésithérapie s'envisage
    d'autant que celles-ci s'avèrent inutiles si les
    voies aériennes sont encombrées. Tout aérosol
    augmente la viscosité de l'air et donc majore
    aussi la résistance des voies aériennes. De ce
    fait, il conditionne un surcroît de travail des
    muscles respiratoires. Ces raisons argumentent la
    nécessité de désencombrer le patient au décours
    des séances de nébulisation tout en tenant compte
    des conditions de travail des muscles
    respiratoires et privilégiant leur meilleure
    course tension-longueur. Leur participation
    serait ainsi moindre et le désencombrement
    favoriserait l'hématose. Une absence
    d'amélioration amène le prescripteur à envisager
    une autre voie thérapeutique 1.
  • Comment définir l'urgence à cette période
  • Il s'agit d'un geste à effectuer dans les
    meilleurs délais afin d'optimiser chez un patient
    une situation respiratoire pour lequel tout
    retard est facteur d'aggravation. Ce geste
    éminemment technique est couplé à une assistance
    médicale, la surveillance des paramètres 5 M.
    et coll. Kinésithérapie et réanimation
    respiratoire, Masson, 1994 pp. 104-13., des
    thérapeutiques complémentaires voire
    l'aspiration, l'oxygénothérapie.
  • Cliniquement, l'urgence immédiate dépeint le
    plus souvent le tableau suivant
  • Le malade encombré, asphyxique, cyanosé avec des
    pauses respiratoires, tacky ou bradycarde. Sa
    gazométrie révèle une PaO2
  • basse, une PaCO2
  • inquiétante, un PH franchement acide et une base
    excess aux alentours de 30.
  • Le patient dans ce contexte de pré-réanimation
    est soumis à une kinésithérapie judicieusement
    dosée qui devient un essai thérapeutique
    pré-intubation.

6
  • Urgence secondaire
  • L'urgence secondaire peut être illustrée par une
    bronchiolite de moins de 3 mois, une
    mucoviscidose qui s'aggrave, une crise d'asthme
    qui dure à la limite de l'état de mal asthmatique
    8 K et coll. Dyspnea in acute bronchial asthma
    in an emergency room. Ann Allergy 1994 Mar 72
    (3) 250-4....
  • La résistance des voies aériennes se trouve
    augmentée par des causes multiples. Elle peut se
    mesurer par la technique d'oscillations forcées
    comme l'a réalisé Ducharme et Davis chez des
    asthmatiques en crise aiguë. Cette méthode
    devient l'alternative attractive de la
    spirométrie irréalisable chez des patients trop
    jeunes ou trop dyspnéiques 6 GM. Measurement
    of respiratory resistance in the emergy
    departement feaibility in joung children with
    acute asthma, Chest 1997 Jun 11 (6)
    1519-25.. Mais elle s'objective cliniquement
    par la participation excessive des muscles
    accessoires signant simultanément le
    dysfonctionnement et la fatigue du diaphragme. Au
    balancement thoraco-abdominal peut s'associer
    chez les plus petits l'enfoncement du plastron
    sternal. Les atteintes musculaires,
    myopathies-paraplégies-tétraplégies, peuvent au
    hasard d'une grippe a priori banale, faire
    basculer l'état du patient vers la détresse
    respiratoire. De même que le retard hydrique, une
    perte d'électrolytes, un encombrement, une
    augmentation de la viscosité des secrétions, des
    infections intercurrentes 13 JF. Recognition
    and emergy management of infectious causes of
    upper airway obstruction in children. Sem Respi
    Infect 1995 Mar 10 (1) 21-30., une
    sollicitation abusive des muscles respiratoires
    ou une dépression des centres respiratoires
    concourent à cette décompensation.

7
  • Quand réaliser la kinésithérapie respiratoire ?
  • La kinésithérapie s'impose dans la journée voire
    dans les quelques heures qui suivent 1, 14
    C. Kinésithérapie respiratoire en pédiatrie.
    Masson 1989 pp 18-19, 31, 81.
    complémentaire au traitement médical visant à
    lutter contre l'infection, le bronchospasme,
    l'inflammation des voies aériennes, à renforcer
    les muscles ventilatoires et aussi à abaisser la
    viscosité des secrétions... Si le désencombrement
    est de rigueur, une surveillance clinique, un
    contrôle de la fréquence cardiaque/respiratoire
    et aussi de la Sa02,
  • de la capnographie revêtent une exigence
    constante.
  • Roback et Baskin, lors d'une étude pour
    déterminer si la chute de la saturation en
    oxygène et l'évaluation clinique concomitante
    discréminent et prédisent l'admission ou non en
    urgence d'enfants atteints de bronchiolite 12
    MN. Failure of oxygen saturation and clinic
    assessment to predict which patients with
    bronchiolitis from the emergy department will
    return requiring admission. Pediatr Emerg Care
    1997 feb 13 (1) 9-11.. Egleston et Ben
    Aslam ont examiné la fiabilité de l'usage de la
    capnographie expiratoire comme indicateur de
    l'obstruction des voies aériennes de patients non
    intubés présentant un wheezing mais dont la
    fonction respiratoire est très compromise. Les
    résultats de leur étude leur permettent d'étudier
    la corrélation des variations de la courbe
    capnographique au degré de sévérité de
    l'obstruction 7 H et coll. Capnography for
    monitoring non-intubed spontaneously breathing
    patients in an emergency room setting. J. Accid
    Emerg Med 1997 Jul 14 (4) 222-4..

8
  • Les conseils de circonstance et les petits moyens
  • concourent à instaurer plus de confort associés
    à un traitement de prévention et d'hygiène
    bronchique 11 B. Bronchial hygiene therapy.
    Crit Care Clin 1995 Jan 11 (1) 79-96..
    Fractionner les repas plusieurs fois par jour
    limite l'obstacle à la dynamique du diaphragme.
    Privilégier la position assise ou semi-assise
    optimise simultanément la course du diaphragme et
    celle des inspiratoires accessoires par
    l'obtention d'une meilleure courbe
    tension/longueur. Respecter une rectitude du
    rachis et l'équilibre des ceintures favorise la
    ventilation des bases et des sommets pulmonaires.
    Faciliter la respiration naso-nasale pour
    humidifier, filtrer et réchauffer l'air inspiré
    se révèle un acte important de kinésithérapie
    1.
  • Les conditions
  • dans lesquelles les séances de désencombrement
    du poumon et des voies aériennes supérieures, se
    réalisent à distance des repas.
  • Les limites de la kinésithérapie
  • peuvent s'apprécier par la seule clinique. La
    dyspnée et la cyanose dominent le tableau.
    Rarement les examens confortant une situation
    habituelle pour le professionnel sont obtenus.
    Une augmentation de la dyspnée devrait se
    résoudre par une ventilation calme la cyanose,
    illustration de la désaturation se traiterait par
    un apport d'oxygène. L'insuffisance respiratoire
    chronique grave (IRCG) constitue un modèle
    typique de cet état au même titre que
    l'encombrement post-intubation. L'évaluation
    clinique révèle au kinésithérapeute les
    phénomènes inhérants au contexte post-intubation
    tels l'œdème laryngé, le spasme laryngé 10.
    De ce fait, la contribution de l'oxymètrie 9
    EM et coll. Contribution of routine pulse
    oximetry to evaluation and amenagement of
    patients with respiratory illness in a pediatric
    emergy department. Ann Emerg Med 1995 Jan 25
    (1) 36-40., la capnographie rendent vigilants
    les praticiens et les confortent dans
    l'adaptabilité de leurs gestes thérapeutiques
    tels l'allongement du temps de repos, le
    relâchement de la ventilation...

9
  • Urgence programmée
  • Il s'agit le plus souvent de malades
    s'encombrant vite
  • Dans le cas de la bronchiolite, les
    particularités de l'anatomie et la physiologie de
    l'appareil respiratoire des nouveaux-nés et
    nourrissons doivent alerter les professionnels de
    la fragilité de cette fonction vitale.
  • Dans le cadre de la mucoviscidose,
    l'encombrement bronchique peut s'épaissir de
    telle façon à donner l'illusion d'absence de
    sécrétions.
  • L'encombrement de l'asthmatique peut déclencher
    ou aggraver une crise.
  • L'atélectasie est la complication majeure du
    post-opératoire immédiat.
  • L'action du kinésithérapeute s'exerce dans les
    24 à 36 heures de l'arrivée du patient au cabinet
    ou dans le service afin d'améliorer le confort
    respiratoire du patient ou de pallier les
    conséquences physio-pathologiques de l'acte
    chirurgical, de l'induction anesthésique 3,
    4, 10 et de l'éventuelle ventilation
    assistée.

10
  • Conclusion
  • Le kinésithérapeute peut être témoin et
    acteur de certaines urgences respiratoires
    qu'elles soient immédiates, secondaires ou
    programmées.
  • L'évaluation clinique du patient sur les risques
    respiratoires, la connaissance et la précision
    des gestes à réaliser appartient au protocole
    thérapeutique de tout praticien spécialisé en
    kinésithérapie respiratoire.
  • La démarche professionnelle se centre sur la
    prévention des complications si possible, sur
    l'efficacité en toute sécurité. Elle tient compte
    de l'impératif à ne pas renforcer l'inconfort
    respiratoire ni aggraver le patient.
  • Les solutions rencontrées lors des urgences en
    kinésithérapie respiratoire n'exigent pas
    seulement la connaissance de la physio-pathologie
    mais s'élaborent à partir d'un savoir observer et
    évaluer la situation litigieuse et d'une
    expérience professionnelle. La rapidité et la
    pertinence de la mise en place d'une procédure
    d'urgence conditionne cette efficience.
  • http//www.em-consulte.com/article/78468

11
ANATOMO-PATHOLOGIE, CHIRURGIE DU TORTICOLIS
CONGENITAL 
  • A. ABID, J. KNORR, J. SALES DE GAUZY Unité
    dorthopédie Pr. JPh. CAHUZAC. Hôpital des
    Enfants. CHU Toulouse.
  • Le torticolis musculaire congénital est défini
    comme une attitude anormale et permanente de la
    tête et du cou par rapport au plan des épaules.
    Sa physiopathologie reste mystérieuse. La
    déformation est liée à une rétraction du muscle
    sterno-cléido-mastoïdien entraînant une
    inflexion, une translation et une rotation
    opposée de la tête. Son évolution est
    imprévisible. Sur le plan anatomo-pathologique,
    plusieurs théories ont été rapportées. La plus
    récente soriente vers une étiologie anténatale
    du fait de la flexion du cou fœtal entraînant une
    ischémie musculaire avec constitution dun
    véritable syndrome de loge responsable de la
    rétraction. Dans la plupart des cas, le
    torticolis musculaire congénital régresse
    spontanément en quelques mois avec des simples
    postures et des conseils domestiques. Ce sont
    surtout les formes tumorales et les formes
    fibreuses qui justifient dun traitement par
    étirement musculaire et parfois par chirurgie. Il
    ny a plus de place actuellement pour
    lappareillage et limmobilisation. De
    nombreuses techniques chirurgicales ont été
    proposées  résection, allongement, ténotomie uni
    ou bipolaire, ténotomie percutanée Cette
    chirurgie est en général proposée après lâge de
    18 mois et après avoir éliminé une cause
    sous-jacente (tumorale, malformation).

12
LE TORTICOLIS POSTURAL DU NOURRISSON - PREVENTION
ET KINESITHERAPIE
  • Un constat
  • La 5ème rencontre de lAssociation de
    Kinésithérapie Pédiatrique de Midi Pyrénées (AKP
    MIP) du 28 mai 2005 sur le thème du torticolis
    congénital a fait un constat  de plus en plus de
    nourrissons présentent une asymétrie dans la
    statique de leur colonne cervicale qui inquiète à
    juste titre les parents. Une simple position
    préférentielle se majore et sinstalle par
    linstallation dun méplat des os du crâne ou
    plagiocéphalie  le torticolis postural. Bénin
    au départ, il peut, si le protocole de prévention
    et de kinésithérapie nest pas mis en place très
    précocement, devenir un réel problème
    orthopédique pour lenfant.
  • De quoi parlons-nous ?
  • Du torticolis postural. Le torticolis est une
    attitude vicieuse de la tête et du cou. Le
    torticolis postural se définit donc comme une
    attitude vicieuse congénitale ou débutant les
    premiers jours de vie, sinstallant
    progressivement pour saggraver avec raideur
    musculo tendineuse et déformation osseuse si
    aucun geste durgence (prévention
    kinésithérapie) nest apporté rapidement.
  • Le torticolis postural du nourrisson rentre dans
    le cadre des torticolis chroniques, tout en se
    différentiant du torticolis musculaire
    (rétraction du Sterno Cleido Mastoïdien) ou du
    torticolis par malformation du rachis cervical,
    ou encore du torticolis produit par une tumeur.
    Il se différencie de lautre grand groupe des
    torticolis aigus essentiellement traumatiques.

13
  • Par quel mécanisme ?
  • Le torticolis postural du nourrisson sinstalle
    à partir dune position préférentielle. Dans la
    majorité des cas, cette position préférentielle
    sinstalle progressivement dans les deux ou trois
    derniers mois de vie in utéro, de façon plus ou
    moins marquée en fonction de la place du bébé
    dans le ventre de sa maman. De ce fait,
    lintensité de cette position est extrêmement
    variable dun nourrisson à lautre. Elle
    sintègre également souvent dans une posture
    globale de lenfant ( syndrome postural) qui
    garde  en mémoire  sa position fœtale en
    virgule. La position préférentielle devient une
    habitude et un confort pour le nourrisson. Or les
    os du crâne sont particulièrement malléables  le
    nourrisson avant lâge de 1 an est un bloc
    cartilagineux qui se déforme facilement.
    Progressivement la zone osseuse du crâne au
    contact du lit va sécraser pour former un méplat
    ou plagiocéphalie postérieure dorigine
    positionnelle (PPOP).
  • Ainsi, la position préférentielle du nourrisson
    au crâne bien rond de la naissance se transforme
    en une déformation osseuse entraînant raideur
    musculaire et limitations dans les amplitudes
    articulaires de la colonne cervicale (rotation
    inclinaison) et cela, bien souvent sur les deux
    premiers mois de vie.
  • Ce phénomène sest largement majoré depuis les
    années 1992, date à laquelle et à juste titre, la
    position pour dormir sur le dos est préconisée
    pour lutter contre la mort subite du nourrisson.
    La position ventrale permettait spontanément au
    bébé dalterner sa position de sommeil sur une ou
    lautre joue. Il est, bien entendu, hors de
    question de remettre en cause cette mesure du
    sommeil sur le dos devant les excellents
    résultats obtenus concernant ce drame de la mort
    inexpliquée du tout petit. Il faut donc modifier
    notre façon de faire et le chapitre suivant est
    essentiel.

14
  • La prévention
  • Que se soit lacteur de santé (personnel de
    maternité, médecin référent, pédiatre,
    paramédicaux), mais également les spécialistes
    de la petite enfance (assistante maternelle,
    personnel de crèche), il faut expliquer aux
    parents lenjeu capital  ne pas laisser un
    nourrisson sinstaller dans une position
    privilégiée

15
  • La kinésithérapie 
  • Le médecin va établir son diagnostic
    différentiel et dans le cas du torticolis
    postural, il va confier son petit patient à un
    kinésithérapeute. Le kinésithérapeute va dans un
    premier temps faire son bilan diagnostic. En
    fonction de lintensité de la position
    préférentielle, le masseur kinésithérapeute va
    dégager ses objectifs et organiser sa
    rééducation.
  • Conjointement, le kinésithérapeute proposera 
  • 1. une information aux parents pour leur
    expliquer lenjeu et les associer à la
    rééducation 2. une réactualisation des conseils
    de base qui restent si importants et qui doivent
    être (débutés) poursuivis avec la même intensité
    et régularité (voir paragraphe précédent) 3.
    compléter ces conseils en fonction de la façon de
    faire de chaque bébé  possibilité dutiliser des
    sacs de riz enveloppés dans un gant de toilette,
    sur élévation dun coin de matelas, bandeau de
    mousse 4. apprendre aux parents des
    mobilisations simples qui peuvent être
    renouvelées pluri quotidiennement 5. mettre en
    place la rééducation.
  • Celle-ci ne se limite pas à la seule
    sphère cervico céphalique, comme lexplique notre
    confrère Bernard Chastan mais dans lorganisation
    posturale globale du nouveau né en utilisant ses
    compétences psychomotrices.

16
  • Le torticolis postural du nourrisson est une
    urgence en kinésithérapie pédiatrique.
    LAssociation de Kinésithérapie Pédiatrique Midi
    Pyrénées tire sur la sonnette dalarme pour
    remettre à sa place le rôle prépondérant du
    Masseur Kinésithérapeute dans la prise en charge
    du torticolis postural. Ce message clair dune
    prise en charge de prévention et de
    kinésithérapie doit être relayé par le corps
    médical, les paramédicaux, lensemble du
    personnel spécialiste de la petite enfance, pour
    parvenir aux parents.
  • ... Castres - Tarn
  • http//www.akpmip.org/article5.html?artsuite5

17
Cahiers de KinésithérapieVol 195, N 1  - mars
1999p. 13
  • Doi CKI-03-1999-195-1-0007-9782-101019-ART75

L'urgence en kinésithérapie dans le secteur de la
chirurgie thoracique
A Bisserier
1 MCMK, Centre Chirurgical Marie Lannelongue F
92350 Le Plessis-Robinson.
18

19
  • Références
  • 1 Barthe J et coll. Pneumokinésithérapie Doin
    1988 148-9, 198-201, 230-6, 268-77.
  • 2 Bisserier A. Drainage et éxérèse pulmonaire.
    Cah Kinésithér 1992 Fasc 158, n 6 64-9.
  • 3 Bisserier A, Barthe J. La toux du vieillard.
    Cah Kinésithér 1998 Fasc 192, n 4 39-45.
  • 4 Bolliger CT, Jordan P et coll. Pulmonary
    function and exercise capacity after lung
    resection. Eur Respi J 1996 9 415-21.
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