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Prsentation PowerPoint

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Bruno Charpiat, Jean Chopineau, Edith Dufay, H l ne Peyri re ... M thodologie d' valuation de l'erreur m dicamenteuse. US National Coordinating Council for ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Prsentation PowerPoint


1
Xème CONGRÈS DE LA SFPC Atelier Les erreurs
médicamenteuses ______ Bruno Charpiat, Jean
Chopineau, Edith Dufay, Hélène Peyrière
2
? Définitions ? Méthodologie dévaluation de
lerreur médicamenteuse US National Coordinating
Council for Medication Errors Reporting and
Prevention ? Démarche de résolution de
problème ? Études de cas
3
Leffet indésirable Adverse drug reaction (ADR)
4
Leffet indésirable Adverse drug reaction
(ADR) Par effet indésirable (EI) on entend une
"réaction nocive et non voulue, se produisant aux
posologies normalement utilisées chez l'homme
pour la prophylaxie, le diagnostic ou le
traitement d'une maladie ou la modification d'une
fonction physiologique, ou résultant d un
mésusage du médicament ou produit. Le terme
anglo-saxon correspondant est adverse drug
reaction (ADR). ? effet indésirable grave ?
effet indésirable inattendu RB décret n 278
du 13 mars 1995.
5
Le mésusage
6
Le mésusage Une utilisation non conforme aux
recommandations du résumé des caractéristiques du
produit mentionné à larticle R 5128, à
lexclusion de lusage abusif ? hors cadre des
RPC ? hors usage abusif ? prescription
intentionnelle ? prescription selon les DAS ou
une pratique établie RB décret n278 du 13
mars 1995.
7
Lerreur médicamenteuseMedication error (ME)
8
  • Lerreur médicamenteuseMedication error (ME)
  • Tout événement iatrogénique médicamenteux
    évitable, potentiel ou avéré, résultant dun
    dysfonctionnement non intentionnel dans
    lorganisation de la prise en charge du patient.
    De tels événements peuvent savérer secondaires à
    la prescription la communication des
    ordonnances létiquetage des médicaments, leur
    emballage et leur dénomination leur préparation,
    leur délivrance et leur dispensation leur
    administration par un professionnel de santé
    linformation et léducation du patient le suivi
    thérapeutique ainsi que les modalités
    dutilisation.
  • Les conséquences biologiques ou cliniques dune
    erreur médicamenteuse se traduisent soit par une
    réduction de l'efficacité du traitement résultant
    dun défaut de soin, soit par la survenue dune
    réaction nocive altérant létat du patient.
  • RB Pharm Hosp 2002 148 70 - 71

9
Lerreur médicamenteuseDéfinitions
outre-atlantique ? Toute erreur survenant au sein
du circuit du médicament, quel que soit le stade
au niveau duquel elle est commise (prescription,
dispensation, préparation ou administration),
quel que soit l'acteur du circuit qui la commette
(médecin, pharmacien, infirmier, préparateur ou
malade), qu'elle soit due à la conception du
circuit du médicament, à son organisation ou à la
communication en son sein, et quelles qu'en
soient les conséquences. Lorsqu'il ne s'agit pas
d'une erreur de prescription, une erreur
médicamenteuse est définie comme toute déviation
par rapport à la prescription de médicament par
le médecin, telle qu'elle est inscrite dans le
dossier du patient (1), ? Tout événement évitable
susceptible de provoquer ou d'induire un usage
inapproprié du médicament ou de nuire au malade,
pour autant que le médicament soit utilisé sous
le contrôle d'un professionnel de santé, du
malade ou du consommateur. De tels événements
peuvent s'avérer secondaires aux pratiques
professionnelles, aux produits de soins, aux
procédures, aux systèmes, incluant notamment la
prescription la communication des ordonnances
l'étiquetage des produits, leur emballage et leur
dénomination la préparation, la délivrance, la
dispensation l'administration l'information et
I'éducation le suivi thérapeutique ainsi que les
modalités d'utilisation (2). 1. Barker KN,
Kimbrough WW, Heller WM. The medication error
problem in hospitals I- The detection and the
use of errors as measurement of medication
systems. Hospital Formulary, 1966 1.29-34. 2.
American Society of Health-Systems Pharmacists
Suggested definitions and relationships among
medication misadventures. medication errors.
adverse drug events and adverse drug reactions.
Am. J. Health-Syst. Pharm., 1998 55 165-166.
10
Lerreur médicamenteuse Définitions
outre-atlantique ? Prescription error A
clinically meaninful prescribing error occurs
when, as a result of a prescribing decision or
prescribing writing process, there is an
unintentional significant reduction in the
probability of treatment being timely and
effective or increase in the risk of harm when
compared with generally accepted practice. RB
Dean B, Barker N, Schachter M. What is a
prescribing error ? Quality in Health Care , 2000
9 .232-237.
11
Lévénement iatrogénique médicamenteux Adverse
drug event (ADE)
12
Lévénement iatrogénique médicamenteux Adverse
drug event (ADE) Par événement iatrogénique
médicamenteux (EIM), on entend tout dommage
résultant de lutilisation dun médicament ou de
lintervention dun professionnel de santé
relative à un médicament. Cet événement
iatrogénique médicamenteux peut provenir dune
erreur médicamenteuse ou dun effet indésirable.
Le terme anglo-saxon correspondant est adverse
drug event (ADE). Bates D.W., Leape L.L. et
Petrycki S. Incidence and preventability of
adverse drug events in hospitalized adults. J.
Gen. Intern. Med., 1993, Vol.8, p.289-294. Bates
D.W., Cullen D.J., Laird N. et al. Incidence of
adverse drug events and potential adverse drug
events. J. Am. Med. Assoc., 1995, Vol.274, n1,
p.29-34.Bates D.W., Boyle D.L., Van der Vliet
M.B. et al. Relationship between medication
errors and adverse drug events. J. Gen. Intern.
Med., 1995, Vol.10, p.199-205.
13
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
Erreur médicamenteuse
14
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
Erreur médicamenteuse (EM) potentielle
15
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
Erreur médicamenteuse (EM) potentielle EM avérée
sans signe clinique ou biologique
16
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
Erreur médicamenteuse (EM) potentielle EM avérée
sans signe clinique ou biologique EM avérée avec
signe clinique ou biologique par défaut de soin
17
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
Erreur médicamenteuse (EM) potentielle EM avérée
sans signe clinique ou biologique EM avérée avec
signe clinique ou biologique par défaut de
soin EM avérée avec effet indésirable
18
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
Erreur médicamenteuse (EM) potentielle EM avérée
sans signe clinique ou biologique EM avérée avec
signe clinique ou biologique par défaut de
soin EM avérée avec effet indésirable Effets
indésirables
19
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
EIM potentiel
EIM avéré ADE
Erreur médicamenteuse (EM) potentielle EM avérée
sans signe clinique ou biologique EM avérée avec
signe clinique ou biologique par défaut de
soin EM avérée avec effet indésirable Effets
indésirables
20
Lévénement iatrogénique médicamenteux (EIM)
Erreur médicamenteuse (EM)
Effets indésirables (EI)
21
Méthode dévaluation de lerreur
médicamenteuse Nature de lerreur Erreur
domission Erreur de dose Dose
supplémentaire non requise Sous dosage -
Surdosage Erreur de posologie ou de
concentration Erreur de médicament Erreur de
forme galénique Erreur de technique
dadministration Erreur de voie
dadministration IM au lieu de IV - Intrathécale
au lieu de IV IV au lieu de IM - IV au lieu
de sonde entérale IV au lieu de voie
orale Erreur de débit dadministration Débit
trop lent - Débit trop rapide Erreur de durée
dadministration Erreur de moment
dadministration Erreur de patient Erreur de
suivi thérapeutique et clinique Allergie
documentée Choix erroné du médicament -
Contre-indication Etat clinique (glycémie,
INR, TA) Indication non approuvée -
Interaction médicament / alimentation Interact
ion médicamenteuse Problème thérapeutique
ignoré - Redondance thérapeutique Médicament
périmé ou détérioré
22
Méthode dévaluation de lerreur
médicamenteuse Cause de lerreur Erreur de
communication Communication verbale -
Communication écrite Erreur dinterprétation
de lordonnance Erreur de dénomination Confusio
n entre noms commerciaux Confusion entre
noms génériques Erreur détiquetage et/ou
dinformation Conditionnement primaire du
produit Etiquette et conditionnement du
produit délivré Boîtage ou conditionnement
secondaire Notice jointe au produit -
Sources dinformation électroniques Documenta
tion imprimée publiée - Documents
publicitaires Erreur due à des facteurs
humains Défaut de connaissances Pratiques
défectueuses - Erreur de calcul Erreur
informatique - Erreur de distribution ou de
rangement Erreur dans la préparation
extemporanée des doses à administrer Erreur de
transcription - Stress - Surmenage Comporteme
nt conflictuel ou intimidation Erreur de
conditionnement ou de conception Conditionnement
ou conception inadaptés Confusion de forme
pharmaceutique Dispositifs médicaux associés
à ladministration de médicaments
23
Méthode dévaluation de lerreur
médicamenteuse Niveaux de gravité de
lerreur Absence derreur Circonstances ou
événement susceptibles de provoquer une
erreur Erreur sans préjudice Une erreur sest
produite, mais le médicament nest pas parvenu
jusquau patient Une erreur sest
produite jusquau patient, sans préjudice pour le
patient Une erreur sest produite et a provoqué
une surveillance accrue pour le patient mais
sans préjudice pour le patient Erreur avec
préjudice Une erreur sest produite et a exigé un
traitement ou une intervention en provoquant
un préjudice temporaire au patient Une erreur
sest produite en entraînant ou en allongeant un
séjour hospitalier et en provoquant un
préjudice temporaire au patient Une erreur
sest produite et a provoqué un préjudice
permanent au patient Une erreur sest
produite et a provoqué un accident mettant en jeu
le pronostic vital du patient Erreur avec
décès Une erreur sest produite et a provoqué le
décès du patient
24
Méthode dévaluation de lerreur médicamenteuse
25
Démarche de résolution de problème
? Définition du problème (sûreté de
fonctionnement) ? Description du processus et
définition du périmètre ? Analyse des causes ?
Identification des mesures damélioration ?
Priorisation des mesures damélioration ?
Détermination des résultats escomptés ?
Standardisation des solutions et des processus ?
Planification des actions
26
ETUDE DE CAS
Lévénement iatrogénique médicamenteux
  • Les différentes étapes
  • identifier la catégorie d EIM
  • s il s agit d une erreur médicamenteuse,
  • identifier le type d EM,
  • lerreur principale et les erreurs consécutives
  • la nature de l EM,
  • les différentes causes,
  • le degré de gravité,
  • et réfléchir aux mesures dévitabilité.

27
Lévénement iatrogénique médicamenteux
Un patient de 55 ans (70 kg) est hospitalisé en
unité de soins intensifs. Il bénéficie dun
traitement anti-infectieux comportant notamment
de la Gentalline prescrite par linterne à la
posologie de 550 mg 2 fois par jour. Lordonnance
est analysée par le pharmacien avant préparation
et délivrance journalière nominative. Après
obtention des données anthropométriques 70 kg
et 69 µmole/l de créatininémie, le pharmacien
intervient auprès du médecin. Lanesthésiste
réanimateur corrige la prescription. Le patient
recevra 120 mg 2 fois par jour.
28
Lévénement iatrogénique médicamenteux
Un patient est admis en fin de journée au service
des urgences de lHôpital de la Croix-Rousse pour
une suspicion de colite pseudomembraneuse post
antibiothérapie. Le médecin prescrit de la
vancomycine, 500 mg per os, 3 fois par jour. Le
produit ne fait pas partie de la liste des
médicaments du service. La prescription est
transmise à linterne de biologie. Celui ci
remet, à laide soignant venu chercher le
médicament, trois flacons contenant 10 g de
vancomycine et étiquetés VANCOCINE vancomycine
(chlorhydrate) 500mg/6ml poudre pour solution
buvable  Une première infirmière effectue la
préparation dun flacon, le donne au malade qui
en avale le contenu en totalité, soit vingt fois
la dose prescrite. Huit heures plus tard, la même
infirmière prépare un second flacon qui est
ensuite administré dans les mêmes conditions au
patient. Cest une seconde infirmière qui réalise
la troisième administration. Elle prépare la
solution buvable selon les modalités décrites sur
la notice et en administre 6 ml au patient.
Celui-ci linterpelle en lui demandant pourquoi
une si faible quantité par rapport aux deux
administrations précédentes. Linfirmière se rend
compte du problème et le signale au médecin. Le
Résumé des Caractéristiques du Produit RCP-
dictionnaire Vidal édition 2001 signale  des
concentrations plasmatiques non négligeables de
vancomycine ont été observées chez quelques
patients traités pour colite pseudomembraneuse
après administration répétées . Le médecin
contacte le Centre Antipoison de Lyon pour
obtenir des informations liées au surdosage par
la vancomycine orale. Les données de littérature
étant peu nombreuses, il est décidé de garder le
patient en observation 24 heures supplémentaires
et de contrôler les taux sériques de vancomycine.
La concentration sanguine de vancomycine mesurée
huit heures après la seconde prise orale est de
1,27 µg/l. Cette valeur est inférieure aux
valeurs habituellement considérées comme toxique.
Ce surdosage est resté sans conséquences
médicales. Le patient est informé du problème par
le médecin et reçoit les explications appropriées.
29
Lévénement iatrogénique médicamenteux
A une jeune fille de 11 ans est hospitalisée
pour des douleurs abdominales dans la nuit du 21
04 2001. Après avis chirurgical éliminant
lappendicite, il est prescrit un lavement
évacuateur de 500ml composé pour moitié deau et
pour moitié de NaCl 9 contenant 90ml dH2O2 à
10. Les douleurs abdominales reprennent de façon
intense avec émission de selles liquides
sanglantes 5 heures après le lavement et pendant
36 heures. Lintensité des douleurs fait
prescrire de la Nalbuphine en IV toutes les
4heures à la posologie de 0.2mg/kg. Une série
d examens biologiques est pratiquée. Une
endoscopie rectosigmoïdienne est réalisée la
muqueuse présente un aspect hémorragique en bande
d origine caustique. Pour hâter la cicatrisation
de la muqueuse, il est pratiqué 2 lavements de
sucralfate. A a eu des douleurs abdominales
liées à sa constipation qui se sont aggravées
après le lavement. Le diagnostique de colite
ischémique secondaire à l H2O2 paraît
vraisemblable. Arch Peditr 200181267-8
30
Lévénement iatrogénique médicamenteux
Une adolescente de 14 ans est hospitalisée dans
le service de pédiatrie et bénéficie dun
traitement à base dAUGMENTIN prescrit à la
posologie de 1g 3 fois par jour per os. La
prescription de lantibiotique est réalisée sur
ordonnance nominative et la délivrance suit un
mode de dispensation individuelle nominative sur
plusieurs jours. Linfirmière a administré en
réalité 2g 3 fois par jour en raison de la
présentation tendancieuse des blisters de
médicaments elle a pensé que 2 comprimés
renfermaient 500mg de principe actif et non
1g. Le problème a été détectée au moment du
réapprovisionnement auprès du service de
pharmacie, réapprovisionnement prématuré au
regard de la précédente délivrance. La patient
na subi aucun préjudice et aucune plainte a été
déposée. Déclaration au réseau REEM.
LAUGMENTIN a fait lobjet de 4 déclarations
auprès du réseau REEM depuis sa création en
novembre 2000.
31
Lévénement iatrogénique médicamenteux (1)
  • Un garçon de 15 ans est traité par Mynocine,
    pour une acné.
  • Au 12è jour de traitement, il présente de la
    fièvre, des cervicalgies, et une éruption
    morbilliforme purpurique. Le traitement par
    Mynocine est alors arrêté et un traitement par
    Cortancyl est débuté.
  • Au 15è jour, apparaissent une asthénie,
    céphalées, adénopathie, hépatosplénomégalie,
    lésions érythémato-vésiculeuse et pustuleuse.
  • le bilan biologique réalisé est perturbé avec
    une éosinophilie, et des anomalies hépatiques
    modérées
  • Trois semaines après le début des symptômes, le
    patient est apyrexique avec une évolution
    favorable des lésions cutanées et des tests
    hépatiques.

32
Lévénement iatrogénique médicamenteux
L enfant X, âgée de 8 mois a été hospitalisée
dans le service de pédiatrie du centre
hospitalier de L. pour une pyélonéphrite traitée
par Augmentin. Au vu des résultats de
lantibiogramme, le pédiatre modifie le
traitement et prescrit entre autres, la
Nétromicine 20mg 2fois par jour. La posologie est
prescrite oralement mais calculée sur une feuille
volante. Linfirmière présente, comprend et note
200mg. Elle administre le traitement à 18h30 en
perfusion IV à lenfant. A 20h30, linfirmière de
nuit au moment des transmissions, constate le
problème et en informe aussitôt le
pédiatre. Lenfant est transférée au centre
hospitalier universitaire voisin pour
dialyse. Les parents portent plainte et le centre
hospitalier de L est condamné par le tribunal
administratif de N à verser à la famille la
somme de 10000FF. Tribunal administatif de
NANCY, le 18 avril 2000
33
Lévénement iatrogénique médicamenteux

Un patient de 63 ans est décédé le 4 février
2002 atteint d'un lymphome, ce patient était
suivi dans un service d'hématologie clinique
depuis novembre 2000 et avait terminé son premier
traitement en juin 2001. Une rechute précoce a
justifié la mise en uvre du protocole de
chimiothérapie DHAP en décembre 2001 au cours de
laquelle le cisplatine à 100 mg/m2 a été mal
supporté. Aussi a-t-il été prévu de le remplacer
par 750 mg de carboplatine lors de la cure
suivante pour laquelle il a été hospitalisé le 17
janvier 2002. "Sur la fiche de protocole type
comprenant le cisplatine, le dosage
d'antimitotique correspondant au carboplatine a
bien été modifié, mais le nom du produit n'a pas
été changé" indique le communiqué de presse du 7
février pour décrire le problème de transcription
par l'interne en médecine sur le protocole DHAP
pré-imprimé, à partir duquel l'infirmière a
ensuite préparé une perfusion avec 15 flacons de
50 mg de cisplatine pour l'administrer le 1er
février. Le praticien hospitalier en charge du
patient a ajouté, effondré et au bord des larmes
"II y a eu un problème, une incompréhension dans
la communication de l'information, un concours de
circonstances impliquant plusieurs maillons de la
chaÎne". D'après la direction de l'établissement,
"malgré les précautions habituelles prises pour
l'administration de ces traitements lourds,
l'équipe soignante a immédiatement mis en uvre
des mesures pour renforcer encore la rigueur et
la vigilance de tous les professionnels
concernés". Les médicaments y sont distribués
globalement, sans préparation aseptique des doses
individuelles d'anticancéreux dans une unité
pharmaceutiquespécialisée. Bien que la famille,
immédiatement informée, n'ait pas porté plainte,
la mention mort par empoisonnement figurant sur
le certificat de décès a suffi à provoquer
l'ouverture d'une enquête préliminaire par le
parquet ainsi qu'une autopsie. Seuls l'infirmière
et l'interne concernés ont été interrogés le 6 et
le 7 février.
34
Lévénement iatrogénique médicamenteux
  • Une patiente VIH africaine reçoit en avril 1999
    un nouveau traitement antirétroviral associant
    Combivir et Viramune
  • Cependant, malgré les informations du médecin, il
    y a une inversion des posologies la patiente
    prend en effet 1 comprimé par jour de Combivir et
    2 comprimés par jour de Viramune.
  • Elle présente alors une allergie nécessitant
    larrêt du traitement.

35
Lévénement iatrogénique médicamenteux
Une jeune fille de 22 ans est hospitalisée pour
sa cinquième séance de chimiothérapie
anticancéreuse dans le cadre du traitement dune
tumeur maligne. Les cures précédentes se sont
déroulées sans incidents. Pour cette cure,
linterne omet de reporter sur la fiche de
prescription le détail et la posologie des
produits à administrer parmi lesquels du VEHEM
alors appelé VM26, à la posologie de 60mg/m2
toutes les 4 semaines. De son côté une infirmière
retranscrit VELBE sur la fiche infirmière
dadministration. Le lendemain, une autre
infirmière, se référant à la fiche infirmière,
commande 10 flacons de VELBE 10mg au service de
pharmacie au lieu des deux ampoules de VEHEM
50mg/5ml. Le pharmacien les délivre alors que
pendant les 10 mois précédents seulement 5
ampoules avaient été délivrées dans le service de
soin. C est finalement 95mg de VELBE qui sont
administrés (posologie maximale 18mg/m2). Bien
que le problème soit découvert rapidement, ce
surdosage accidentel provoque le décès de la
malade une semaine plus tard. Cour d Appel de
LYON, le 23 mars 1984
36
Lévénement iatrogénique médicamenteux
  • Mr R., 32 ans, suivi pour une toxicomanie par
    voie intra-veineuse, est hospitalisé en
    cardiologie pour endocardite. A lentrée dans le
    service, il présente un état de choc septique
    avec un état respiratoire très altéré et une
    embolie pulmonaire massive.
  • Une endocardite à streptocoque, puis
    secondairement à levures est diagnostiquée et le
    patient subit alors une chirurgie associée à un
    traitement antibiotique.
  • Ce patient a lhabitude de sinjecter en IV son
    Subutex !

37
Lévénement iatrogénique médicamenteux
En date du 12 novembre, la surveillante du
service W vient à la pharmacie pour rapporter un
cas dévénement iatrogénique médicamenteux (EIM).
Elle nous présente un sachet contenant un blister
de Verapamil-ratiopharm 120 mg entamé Elle
rapporte les faits suivants  En date du 5
novembre 2001, une personne du service WWWW est
venue à la pharmacie avec un bon de commande
dIsoptine 40 mg. Une copie de ce bon est
conservée à la pharmacie. Cette demande a été
faite pendant les heures de garde de la
pharmacie. Daprès la surveillante, linterne de
garde a délivré du Verapamil-ratiopharm 120 mg.
Celui-ci a été administré, pendant 3 jours, à la
dose de deux comprimés par jour à la place du
lIsoptine 40 mg initialement prescrit à raison
de deux comprimés par jour. En date du 9
novembre, le patient a présenté des signes
cliniques semble-t-il liés à un surdosage
Verapamil-ratiopharm avec bradycardie (40-50
battements par minute), une tension artérielle
baissée (TA 45) et un bloc Auriculo
ventriculaire de degrés 3 à lECG. Après avis
cardiologique, le patient a été mis sous
surveillance électrocardiologique avec scope. Le
patient a été informé de lévénement iatrogénique
médicamenteux . Le lendemain, il a présenté une
hémorragie digestive (sans lien avec l EIM),
mais la bradycardie induite par le surdosage a
provoqué un état de choc par défaut dadaptation
cardiovasculaire à la perte sanguine.
38
Lévénement iatrogénique médicamenteux
Une patiente de 96 ans hospitalisée en unité de
soins longue durée, bénéficie d un traitement à
base de Digoxine. La prescription médicale dans
le dossier patient est Digoxine buvable 1 ml
par jour. Linfirmière retranscrit Digoxine 1
cpr par jour. La patiente a absorbé 1 cpr de
Digoxine 250 µg par jour pendant une semaine, au
bout de laquelle elle a présenté des signes
cliniques de l intoxication digitalique. Une
digoxinémie a été demandée. La patiente est
décédée à l arrivée des résultats 6 µg / l (0.4
- 2 ug / l).
39
Lévénement iatrogénique médicamenteux
Le 25 octobre 1997 un samedi, une handballeuse
est victime d une rupture du tendon d Achille
au cours d un match. Elle doit être opérée en
urgence sous rachianesthésie et déclare une
allergie à l iode d où la préparation
simultanée du champ opératoire avec Hibitane
Champ et de la ponction lombaire avec Marcaïne
Rachianesthésie. Confondant les liquides
incolores disponibles tous les deux dans une
cupule inox stérile, l'anesthésiste injecte par
voie intra rachidienne de la chlorhexidine à 0,5
au lieu de la bupivacaine hyperbare. Le flacon A
d'Hibitane Champ n'avait pas été mélangé au
flacon B contenant de l'azorubidine, d'où une
solution antiseptique incolore. L'injection a été
suivie de douleurs immédiates. avec céphalées et
myalgies, puis d'une agitation avec syndrome
méningé, un déficit moteur et sensitif jusqu'au
niveau pelvien. La patiente a été placée en
réanimation et a présenté une incapacité
temporaire totale jusqu'au 6 février 1998. Une
expertise a établi le lien de causalité entre
l'inversion des produits et les séquelles
permanentes qui imposent le fauteuil roulant et
comportent des troubles sphinctériens imposant
autosondage et évacuation assistée- Par décision
du 19 décembre 2000, le tribunal administratif a
condamné le CHU de Grenoble à verser 1 100 000 F
à la CPAM - 2 460 000 F d'indemnités à la
victime ainsi qu'une rente de 480 000 F par an
pour subvenir à ses soins .
40
Lévénement iatrogénique médicamenteux (1)
  • Une patiente de 34 ans (1.74m/73 kg) est
    hospitalisée à la suite de lapparition dune
    asthénie dinstallation progressive. Dans le
    service, des explorations complémentaires sont
    effectuées, qui permettent de retrouver une TSH à
    0.03 Mu/l, sans de goître thyroidien. Lexamen
    cardiologique et une numération de la formule
    sanguine sont par ailleurs normaux.
  • Linterrogatoire permet de retrouver une
    consultation en Février 2002 chez un
    nutritioniste avec mise en route d un traitement
    par Thyroxine
  • Le diagnostic dhyperthyroidie iatrogène est
    alors posé

41
Lévénement iatrogénique médicamenteux
VERSION 1 Un homme politique connu doit
bénéficier dune intervention chirurgicale. Lors
de la consultation pré-anesthésique il signale
une allergie aux curares. Linformation est mal
transmise au médecin qui doit réaliser
lanesthésie. Ce défaut de transmission est à
lorigine d une injection de curare avant lacte
chirurgical. Le patient VERSION 2 Un homme
politique connu doit bénéficier dune
intervention chirurgicale. Après consultation
pré-anesthésique, il est hospitalisé, transféré
au bloc opératoire où avant le geste chirurgical,
lanesthésiste lui administre un curare. Le
patient présente une allergie aux curares, non
identifiée au préalable, qui se manifeste à
cette occasion. Le patient...
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