Reprage de la crise suicidaire et prvention du suicide au travail - PowerPoint PPT Presentation

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Reprage de la crise suicidaire et prvention du suicide au travail

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Entreprises et milieux de soins : les risques professionnels ... indirectement d'un acte positif ou n gatif de la victime elle-m me, qui sait qu'elle va ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Reprage de la crise suicidaire et prvention du suicide au travail


1
Repérage de la crise suicidaire et prévention du
suicide au travail
  • FMC ANMTEPH SMSTO
  • Entreprises et milieux de soins les risques
    professionnels
  • La Baule, 8-9 octobre 2009
  • Dr Émile PHAN CHAN THE, médecin du travail
  • Dr Guy ATTAL, médecin du travail
  • Dr David ATTAL, médecin psychiatre

2
Introduction (1)
  • La mort volontaire a accompagné la vie des hommes
    depuis bien longtemps. Dans lAncien Testament,
    il est ainsi fait récit de 5 morts volontaires.
    Dabord lobjet de réprobation sociale, la
    Révolution française dépénalise le suicide mais
    sans lapprouver. La levée de linterdiction des
    funérailles chrétiennes appliquée aux suicidés
    est très récente, soit à peine 4 décennies.

3
Introduction (2)
  •  To be, or not to be, that is the question .
    Shakespeare (Hamlet, 1600) a tout dit en ces
    quelques lignes  les contraintes et les limites
    de la condition humaine justifient-elles den
    prolonger lexistence ?
  •  Suicide  est ainsi un terme né au XVIIème
    siècle, ce qui est en soi révélateur de la pensée
    et de la fréquence croissante des débats sur ce
    sujet.

4
Introduction (3)
  • Lapparition du néologisme traduit la volonté de
    différencier cet acte de lhomicide dun tiers,
    et cest sous sa forme latine quil voit le jour,
    dans louvrage de lAnglais Sir Thomas Browne,
    Religio medici, écrit vers 1636 et publié en 1642
    lauteur souhaitait ainsi distinguer le
    self-killing chrétien, totalement condamnable, du
    suicidium païen de Caton. Ce dernier terme est
    bâti sur les mots latins sui (de soi) et caedes
    (meurtre). Il apparaît dans la langue française
    en 1734, sous la plume de labbé Prévost, qui
    séjourne alors en Angleterre et écrit dans sa
    revue Le Pour et le Contre.

5
Introduction (4)
  • Pour Albert Camus   Il ny a quun problème
    philosophique vraiment sérieux  cest le
    suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la
    peine dêtre vécue, cest répondre à la questions
    fondamentale de la philosophie. 
  • Durkheim (1897) a défini le suicide comme  la
    fin de la vie, résultant directement ou
    indirectement dun acte positif ou négatif de la
    victime elle-même, qui sait quelle va se tuer .
    Depuis ce célèbre traité de Durkheim, des
    sociologues, des psychologues, des
    psychanalystes, des médecins utilisant les
    statistiques contemporaines ont étudié le suicide
    du point de vue de leur discipline.

6
Un mal planétaire partout et de toujours
(Brandibas J., 2009)
  • Chaque année
  • tentatives de suicides entre 10 et 20 millions
  • Suicide 1 million de morts par suicide
  • (autant que de décès dus au paludisme)

7
Généralités (1)
  • Quatre décès prématurés sur dix seraient
     évitables  par une diminution des
    comportements à risque (Jougla E. et al., 2009).
  • La mortalité  prématurée  est définie comme
    l'ensemble des décès survenus avant 65 ans.
  • La mortalité  évitable  est un sous-ensemble
    de la mortalité  prématurée  définie par un
    regroupement de causes de décès fortement liées à
    des pratiques de santé à risque ou aux actions de
    prévention primaire (consommation d'alcool ou de
    tabac, conduite dangereuse sur la route,
    suicides...).

8
Niveau de la mortalité "évitable" par département
- Sexe masculin - Année 2003 Taux de décès
standardisés pour 100 000 habitants Décès à
moins de 65 ans (Jougla E. et al., 2009)
Cancer poumon, trachée, larynx
Mortalité "évitable"
Cirrhoses, Psyc alcooliques
Suicides
Sida
Accidents transport
9
Généralités (2)
  • Les taux de décès des jeunes adultes étaient
    généralement nettement plus élevés en France que
    dans les autres pays européens de développement
    comparable (cette situation concernant tout
    particulièrement les hommes mais également, avec
    une moindre ampleur, les femmes). Au contraire,
    les niveaux de mortalité étaient en France
    extrêmement favorables pour les personnes âgées.
    A titre d'illustration, l'espérance de vie à
    partir de 60 ou 65 ans était (et est toujours) la
    plus élevée en France par rapport aux autres pays
    européens, et ceci que ce soit pour les hommes ou
    pour les femmes.

10
Taux standardisés de mortalité (taux de décès
pour 100.000) selon 13 pays européens en 2005
chez les hommes lt 65 ans et 65 ans (Jougla E.
et al., 2009 / Données Eurostat 2005 sauf Italie
2003)
11
Généralités (3)
  • Ce type de causes de décès devrait pouvoir être
    réduit efficacement par une amélioration des
    actions de prévention primaire alors que le
    fonctionnement du système de soins a un impact
    moindre pour diminuer leur fréquence (même si il
    conserve un rôle dans la survenue de ces décès).
  • Durant l'année 2005, on a dénombré en France plus
    de 107.000 décès  prématurés  ce qui correspond
    à un cinquième de la mortalité générale. Parmi
    ces décès, le regroupement mortalité  évitable 
    tel que défini précédemment correspond à environ
    41.000 décès (soit 38 de la mortalité
     prématurée ) (Jougla E. et al. 2009).
  • Il serait intéressant de mettre en perspective
    ces 41.000 décès prématurés et  évitables  et
    des  100.000 décès  aussi  évitables  chaque
    année liés aux conduites addictives.

12
Généralités (4)
  • Le nombre de suicides est plus élevé chez les
    hommes que chez les femmes (respectivement 7.829
    et 2.884 en 2005 et en 2006 7.593 et 2.830), ce
    qui correspond à des taux de décès standardisés
    par âge de 26,3 et 8,4 pour 100.000 habitants
    (taux de décès multiplié par 3,1 chez les hommes)
    et il augmente avec lâge. Les données les plus
    récentes de lOrganisation mondiale de la santé
    (OMS) font apparaître que la France est lun des
    pays les plus touchés.

13
Généralités (5)
  • Le taux de suicide en France reste un des plus
    élevés parmi les pays de développement comparable
    et constitue un grave problème de santé publique.
    Ce phénomène représente la première cause de
    mortalité chez les hommes de 25 à 34 ans avant
    les accidents de la route et touche un nombre
    élevé de personnes âgées. Près de 6000 adultes,
    âgés entre 30 et 59 ans, meurent ainsi chaque
    année par suicide, alors quils constituent les
    deux piliers démographiques et économiques de la
    société.

14
(No Transcript)
15
(No Transcript)
16
(No Transcript)
17
Généralités (6)
  • En 2004, dans lEurope des 25, le taux
    standardisé de décès par suicide est de 9,9 pour
    100.000 habitants. La France (21,9 pour 100.000)
    se situe dans le groupe des pays européens à taux
    élevés de suicide (après les pays de lEst, la
    Belgique et la Finlande).
  • En plus des inégalités liées au genre et
    géographique, on constate également des
    inégalités sociales. Ainsi, les ouvriers et
    employés ont 2,8 fois plus de risque de décès par
    suicide que les cadres supérieurs et professions
    libérales.

18
Géographie (Brandibas J., 2009)
19
Généralités (7)
20
Généralités (8)
21
Taux de suicide pour 100.000 habitants selon le
genre et lâge en 2002 (DREES, 2006).
22
Généralités (8)
23
Généralités (9)
  • Les phénomènes de sous-déclaration, étaient
    estimés à 20 dans une étude ancienne, et à
    environ 10 en 2006 (Jougla E., 2009). Ainsi,
    en 2006, le nombre de suicides enregistrés était
    de 10.423 et celui retrouvé était de 11.404, soit
    une sous-estimation de 9,4.
  • Cette sous estimation concerne aussi le nombre de
    tentatives de suicide (TS). Au début des années
    2000, environ 195.000 TS auraient donné lieu,
    chaque année, à un contact avec le système de
    soins.

24
Taux dhospitalisation pour tentative de suicide
pour 100.000 habitants en 2002 (DREES, 2006).
25
Généralités (10)
  • Daprès la littérature sur les suicidés
  • - 20 ont consulté un médecin dans la semaine
  • - 40 ont consulté un médecin dans le mois
  • - 60 ont consulté un médecin dans les 3 mois.
  • Dans létude de Walter M. et al. (1999) sur les
    suicidants (n 1200) 84,7 ont consulté un
    médecin dans les 3 mois précédant la TS et 50
    dans la semaine 6 le jour même 10 la veille
    et 33,7 dans les 7 derniers jours motifs de
    consultation problème psychique dans 2/3 des
    cas.

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Crise suicidaire et suicide
  • 2 millions de personnes en crise suicidaire en
    France
  • 200.000 tentatives de suicide /an
  • 11.000 décès par suicide / an
  • 2 des causes de la mortalité / an
  • Assez peu de gens se suicident par rapport à tous
    ceux qui ont des idées suicidaires, seule une
    minorité passe à lacte.

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Crise suicidaire
  • Définition Il sagit dune crise psychique dont
    le risque majeur est le suicide (Anaes-FFP
    (2000). Conférence de consensus  La crise
    suicidaire reconnaître et prendre en charge ,
    Paris, Ministère de lemploi et de la
    solidarité).
  • La prise en charge de la crise suicidaire devra
    être de nature pluridisciplinaire.

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Comment désamorcer une crise suicidaire avant la
phase aiguë ou le passage à lacte ? (Brandibas
J., 2009)
  • La progression de la crise
  • État de crise
  • État de
  • vulnérabilité
  • État
  • déquilibre


Phase aiguë - Passage à l acte
Désorganisation Récupération
Temps
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  • Modélisation de la crise suicidaire (Brandibas
    J., 2009)

Solutions inefficaces ou inadéquates
Passage à l acte
?
?
Solution
?
Suicide
Solution
Solution
Solution
Suicide
Solution
Solution
Suicide
Cristallisation Plan suicidaire Recherche de
moyens
Suicide
Solution
Idées fréquentes Baisse d estime de soi
Flash Messages indirects
Recherche active de solutions
Ruminations Messages verbaux
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Crise psychosociale, crise psychopathologique,
crise psychotraumatique (Brandibas J., 2009)
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Comment des non-professionnels peuvent-ils
repérer une crise suicidaire et quelle première
attitude adopter ? (1)
  • Les idées suicidaires peuvent être peu exprimées
    en dehors de la relation avec le médecin ou au
    contraire être très manifestes dans la famille.
    Les manifestations de la crise psychique sont
    lennui, le sentiment de perte de rôle, déchec,
    dinjustice, de décalage et de perte
    dinvestissement au travail, les difficultés
    relationnelles (y compris celles de couple),
    lincapacité à supporter une hiérarchie, les
    arrêts de travail à répétition ou au contraire le
    surinvestissement au travail, les consultations
    répétées chez le médecin (douleur, sensation de
    fatigue).

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Comment des non-professionnels peuvent-ils
repérer une crise suicidaire et quelle première
attitude adopter ? (2)
  • Le contexte de vulnérabilité dépend beaucoup du
    statut conjugal, social et professionnel et peut
    être aggravé par un climat délétère, voire de
    harcèlement dans le travail. Parmi les autres
    facteurs, on trouve les toxicomanies, le sida, la
    violence ou latteinte narcissique et
    lémigration.

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Comment des non-professionnels peuvent-ils
repérer une crise suicidaire et quelle première
attitude adopter ? (3)
  • Lentourage proche doit essayer détablir un lien
    et une relation de confiance en adoptant une
    attitude de bienveillance, découte, de dialogue
    et dalliance qui favorisera le recours aux
    réseaux daide et au soin.

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Les principes directeurs (Brandibas J., 2009)
  • Lintervention doit être immédiate
  • Lintervention doit responsabiliser la personne
    suicidaire
  • Lintervention doit être active
  • Lintervention doit viser létablissement dune
    bonne relation avec la personne suicidaire
  • Lintervention doit viser à transmettre lespoir
  • Lintervention ne doit pas se faire en solitaire

35
Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (1)
  • Les épidémiologistes ont établi un certain nombre
    de corrélations qui peuvent apporter des critères
    dévaluation. Ils utilisent les concepts de
    facteurs de risque (1aire, 2aire et 3aire),
    dévénements de vie (ces derniers étant une
    variété de facteur de risque) et de facteurs de
    protection.

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Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (2)
  • Les facteurs de risque 1aire les troubles
    psychiatriques, les antécédents personnels et
    familiaux de suicide, la communication dune
    intention suicidaire ou une impulsivité ils
    sont en interaction, ont une valeur dalerte
    importante au niveau individuel et surtout
    pourront être influencés par les traitements.

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Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (3)
  • Les facteurs de risque 2aire les pertes
    parentales précoces, lisolement social, le
    chômage, les difficultés financières et
    professionnelles, les événements de vie négatifs
    ils sont observables dans lensemble de la
    population et faiblement modifiables par la prise
    en charge et nont quune faible valeur
    prédictive en labsence de facteurs primaires.

38
Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (4)
  • Les facteurs de risque 3aire appartenant au
    sexe (masculin ), à lâge (grand âge et jeune
    âge), à une période de vulnérabilité (phase
    prémenstruelle), ils ne peuvent être modifiés et
    nont de valeur prédictive quen présence de
    facteurs primaires et secondaires.

39
Facteurs de risque (1)(Gunnel et Frankel, 1994 /
cité par Brandibas J., 2009)
Groupe RR suicide Trouble
psychiatrique actuel ou ancien x10
50 Contact actuel ou récent avec psychiatrie
25 4 semaines après la sortie
Fx100 10-15 Hx200 Antécédents de
tentative de suicide x10-30 30-47 Antécédents
familiaux de suicide 4
40
Facteurs de risque (2) (Gunnel et Frankel, 1994
/ cité par Brandibas J., 2009)
Groupe RR suicide Alcoolisme
x 20 15-25 Maladie ou handicap sévère
4-32 HIV ou SIDA 1-2 Prisonniers
x 5 lt1 Médecin x 2
lt0.1 Sans emploi x 2 6
41
Facteurs de risque liés aux troubles mentaux
(cité par Brandibas J., 2009)
Anorexie mentale x 22 Dépression x
20 Schizophrènie x 8 Trouble de la
personnalité x 7
42
Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (5)
  • Les facteurs de protection sont le support social
    et la prise en charge thérapeutique.

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Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (6)
  • Les événements de vie (EV) la notion courante
    est quil sagit de changements extérieurs au
    sujet. De nombreuses études ont établi un lien
    temporel entre de tels événements de vie et les
    tentatives de suicide. Cette liaison nest pas
    considérée comme lexpression dune causalité
    directe mais comme leffet de facteurs
    prédisposants et précipitants.

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Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (7)
  • Les suicidants présentent 4 fois plus dEV dans
    les 6 derniers mois que la population générale et
    1,5 fois plus que les déprimés ne faisant pas de
    tentative de suicide. Un pic de fréquence est
    retrouvé dans le dernier mois précédant le geste
    qui concentre 1/3 des EV

45
Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (8)
  • Les EV prédisposants les plus étudiés sont
  • les pertes précoces,
  • la maltraitance dans lenfance,
  • les abus sexuels et les abus physiques.
  • Ils correspondent aux facteurs de risque
    secondaires.

46
Comment reconnaître et évaluer la crise
suicidaire en milieu sanitaire ? (9)
  • Les EV précipitants plusieurs auteurs se sont
    intéressés à la semaine précédant la TS et ont
    constaté un nombre important de conflits
    interpersonnels (violences, hostilité,
    déceptions)
  • et chez les adolescents des problèmes
    sentimentaux et des problèmes disciplinaires,
    soit avec les parents soit avec la justice,
    entraînant des sentiments dinjustice, de rejet,
    dhumiliation et des situations de tension
    chronique au sein de la famille.

47
Évaluation de la dangerosité et de lurgence
  • Six éléments à explorer
  • 1) Le niveau de souffrance
  • 2) Le degré dintentionnalité
  • 3) Les éléments dimpulsivité
  • 4) Un éventuel élément précipitant
  • 5) La présence de moyens létaux à disposition
  • 6) La qualité de soutien de lentourage proche.

48
En urgence élevée
  • Une personne qui est
  • - est décidée sa planification est claire et le
    passage à lacte est prévu pour les jours qui
    viennent
  • - est coupée de ses émotions elle rationalise
    sa décision ou, au contraire, elle est très
    émotive, agitée ou troublée
  • - se sent complètement immobilisée par la
    dépression ou, au contraire, se trouve dans un
    état de grande agitation
  • - dont la douleur et lexpression de la
    souffrance sont omniprésentes ou complètement
    tues
  • - a un accès direct et immédiat à un moyen de se
    suicider médicaments, armes à feu, etc.
  • - a le sentiment davoir tout fait et tout essayé
  • - est très isolée.

49
Quels modes dintervention proposer ? (1)
  • Lentourage est toujours un recours, un soutien.
    Linfirmier(e) et le médecin du travail sont des
    interlocuteurs privilégiés.
  • Les consultations de médecine du travail,
    particulièrement après un arrêt maladie, doivent
    faire sinterroger sur ces idées suicidaires. Les
    abus de toxiques (alcool, etc.) sont à rechercher
    comme facteurs de risques associés.

50
Quels modes dintervention proposer ? (2)
  • Lentourage familier peut être contacté si cela
    aide à une diminution des tensions.
  • La distance inspirée par le respect de la vie
    privée incite à privilégier le médecin
    généraliste / médecin traitant comme premier
    interlocuteur du soin.
  • Le recours à lurgence est légitimé par
    lexpression de troubles psychiques aigus et par
    limminence du passage à lacte.

51
Lhospitalisation (1)
  • La menace suicidaire peut imposer le recours à
    lhospitalisation comme moyen de contenance et de
    protection du salarié/patient en crise devant
    limminence de lacte.
  • Elle permet par ailleurs une évaluation plus
    précise de son état psychiatrique.
  • Elle peut être également utile pour mettre à
    distance certains facteurs dont lintrication est
    à lorigine de la crise ou en précipite lissue
    vers lacte.

52
Lhospitalisation (2)
  • Anaes - FFP recommandent l'hospitalisation si la
    crise suicidaire est d'urgence élevée.
  • Toute autre situation devra être évaluée au cas
    par cas.
  • Lhospitalisation aura pour but
  • - la protection du sujet
  • - létablissement dune relation de confiance
    avec le patient
  • - de se centrer sur sa souffrance en facilitant
    sa mise en mots, en ayant le souci constant de
    définir et favoriser les soins ultérieurs, en
    suivant les recommandations qui seront faites
    dans le chapitre concernant le suivi.

53
Lhospitalisation (3)
  • 50 à 60 des personnes qui consultent aux SAU
    (Urgences) pour TS ne sont pas hospitalisées mais
    retournent à leur domicile associé à un suivi
    spécialisé (ex SAU CHU Bicêtre 600
    suicidants/an et 400 retours à domicile, soit 2/3
    des suicidants)
  • 10 à 15 des suicidants meurent par suicide
  • Risque de récidive 5 à 30 à 1 mois
  • 12 à 25 à 12
    mois

54
La performance pour le traitement de la
dépression (Brandibas J., 2009)
  • Moins de 20 des déprimés sont correctement
    traités
  • Moins de 10 des suicidés ont des antidépresseurs
    alors que la dépression est impliquée dans au
    moins 70 des suicides
  • Il existe un fort potentiel damélioration !

55
Evaluation du potentiel suicidaire(Brandibas J.,
2009)
  • I) FDR SAD PERSONS
  • II) Urgence si on a une réponse aux 3 questions
    suivantes Quand ? Comment ? Où ?
  • PUIS Moyens ? Moment ?
  • III) Evaluation de la dangerosité du scénario
    suicidaire létalité des moyens ? Accès direct
    aux moyens ?
  • Une prise en charge pluridisciplinaire

56
Echelle dévaluation du risque suicidaire (1)
(Patterson W. et al. Evaluation of suicidal
persons The SAD PERSONS Scale. Psychosomatics,
1983, 24, 4)
  • Sexe (H/F RR 3 (1 point)
  • Age (lt 24 ans ou gt 45 ans (1 point)
  • Dépression, désespoir (2 points)
  • Passé psychiatrique ou TS antérieure (1 point)
  • Ethylisme, abus de substances (1 point)
  • Raisonnement détérioré (psychose, sd
    confusionnel) (2 points)
  • Statut marital (Veuvage, divorce, séparation et
    vie isolée) (1 point)
  • Organisation du suicide (2 points)
  • Néant social (1 point)
  • Sévérité de lintention (2 points)
  • La note totale séchelonne de 0 (risque
    suicidaire faible) à 14 (risque suicidaire très
    élevé)

57
Echelle dévaluation du risque suicidaire (2)
(Patterson W. et al. Evaluation of suicidal
persons The SAD PERSONS Scale. Psychosomatics,
1983, 24, 4)
58
INRS ED 6012, décembre 2007, 48 p.
59
(No Transcript)
60
INTERVENTION BRÈVE DÉVALUATION DU STRESS PERCU
(IB-Stress) (1)
  • 1. Quel est votre niveau de stress actuel sur une
    échelle numérique graduée de 1 à 10 (1 étant le
    niveau minimal de stress perçu et 10 étant le
    niveau maximal de stress perçu) ? Donnez une
    valeur ou une fourchette entre une valeur
    minimale et une valeur maximale

61
INTERVENTION BRÈVE DÉVALUATION DU STRESS PERCU
(IB-Stress) (2)
62
INTERVENTION BRÈVE DÉVALUATION DU STRESS PERCU
(IB-Stress) (3)
63
Syndrome général dadaptation et de désadaptation
ou dinadaptation (Phan Chan The E., Attal D.,
Attal G., 2008)
64
Un exemple de démarche de prévention du suicide
au travail (1)
  • Laporte et Debard (2008) proposent trois types de
    stratégies en prévention de la santé au travail 
    niveaux 1aire, 2aire et 3aire.
  • 1) Le niveau primaire
  • Il a pour objectif de réduire les impacts
    négatifs des FDR organisationnels sur les
    individus. Il se traduit par des procédures de
    prévention et de traitement des situations
    éprouvantes (agressions, conflits, suicides) qui
    sont pensées en amont.

65
Un exemple de démarche de prévention du suicide
au travail (2)
  • En proposant aux salariés des lieux dexpression
    sans jugement, sans qualification des faits et en
    toute confidentialité, des paroles peuvent être
    exprimées, des relais peuvent être trouvées pour
    prévenir et gérer la crise suicidaire. Ces
    dispositifs permettent de créer des liens dans
    lentreprise et de poser des lieux aux objectifs
    différents. Ainsi, un salarié en difficulté peut
    choisir un membre du groupe de confiance pour
    évoquer sa situation et les émotions qui sy
    rattachent.

66
Un exemple de démarche de prévention du suicide
au travail (3)
  • Ces dispositifs permettent donc didentifier les
    acteurs clés et leurs compétences. Ils séparent
    les temps où lémotionnel doit sexprimer des
    temps où la réflexion sur les solutions doit être
    initiée. Cette prévention du risque suicidaire au
    travail passe certainement par lorganisation
    dune entreprise bienveillante vis-à-vis des
    situations et des salariés.

67
Un exemple de démarche de prévention du suicide
au travail (4)
  • Le niveau secondaire
  • Ce 2ème niveau concerne la formation et/ou
    lanalyse des pratiques professionnelles.
  • Cette formation doit donc répondre à
    plusieurs objectifs  1) comprendre le phénomène
    suicidaire  2) décrypter les signes de
    souffrance caractéristique dun salarié en risque
    suicidaire 
  • 3) accompagner un salarié présentant des
    symptômes inquiétants (attitude à adopter lors
    dun entretien, les mots à éviter, les questions
    à poser)  4) identifier ses limites lors dune
    intervention auprès dun salarié en difficulté et
    passer le relais  5) évaluer lurgence
    suicidaire.

68
Un exemple de démarche de prévention du suicide
au travail (5)
  • Le niveau tertiaire
  • La gestion de la crise  laccompagnement
    individuel et collectif des salariés et des
    encadrants.
  • Cet accompagnement est fait au moment de
    lannonce du suicide (ou tentative de suicide) et
    dans les jours qui suivent lévènement 
  • 1) débriefing collectif à destination du
    personnel 
  • 2) débriefings individuels.

69
Deux types de programme de prise en charge des
suicidants
  • Programmes spécifiques
  • - Efficaces si ciblés sur des sous-groupes
    cliniques borderline, états limites(Montgomery
    1982, Salkovski 1990, Linehan 1991)
  • Programmes en population générale
  • -Dispositifs dintervention intensive
    intervention des infirmières à domicile (Guthrie
    2001), intervention psychothérapique brève
    (Walter et Genest 2004)
  • -Dispositifs de veille (algorithme)

70
Algorithme de veille après une TS Une éthique
de linquiétude (Walter M. et al., 2009)
71
Précarité et suicide (1)(UNPS, 2009)
  • Depuis plusieurs années, le Pr. Michel Debout
    alerte les pouvoirs publics sur les risques
    existants de passage à lacte suicidaire chez les
    personnes touchées par la précarité.
  • Une étude a donc été menée dune part auprès de
    2012 personnes, échantillon représentatif de la
    population majeure française joint au téléphone
    entre novembre et décembre et dautre part
    auprès de 312 personnes en difficulté ayant eu
    recours au Secours Populaire.

72
Précarité et suicide (2) (UNPS, 2009)
  • Les résultats de ces enquêtes permettent de
    comparer la perception de la population française
    sur le risque de précarité et sur le risque du
    suicide, quelle soit en situation de précarité
    déclarée ou non.
  • Un français sur 5 présente une souffrance
    psychique avérée. Ce taux sélève à 69 chez
    les personnes en demande daide.

73
Précarité et suicide (3) (UNPS, 2009)
  • Une souffrance psychique fortement liée au risque
    suicidaire
  • Ainsi, parmi les personnes qui ont un score de
    souffrance psychique supérieur ou égal à 6
  • - une sur deux a déjà pensé (même vaguement) au
    suicide,
  • - une sur trois la envisagé sérieusement,
  • - 15 ont été hospitalisées à la suite dune
    tentative.
  • Ces proportions sétablissent respectivement à
    21, 9 et 3 pour lensemble des Français
    majeurs.

74
Précarité et suicide (4) (UNPS, 2009)
  • Incidence de la situation de lemploi
  • La violence présente dans la vie des personnes en
    demande daide

75
Précarité et suicide (5) (UNPS, 2009)
  •  Cest à partir de ces constats irréfutables que
    le Pr Debout souhaite alerter les pouvoirs
    publics et tirer la sonnette dalarme
  • Après la crise financière puis économique,
    nous risquons dêtre confrontés à une véritable
    crise sanitaire. Tout porte à croire que la forte
    remontée du chômage dans notre pays, les
    difficultés financières que vont connaître de
    nombreux Françaises et Français, les incertitudes
    de lavenir, vont engendrer des difficultés
    personnelles et psychologiques majeures, avec une
    recrudescence des souffrances psychiques, des
    états dépressifs et des tentations suicidaires. 

76
Conclusion (1)
  • Les suicides en lien avec le travail ou en prison
    sont une part minoritaire de lensemble des
    causes de décès par suicide mais leur couverture
    médiatique récente, permet un certain éclairage à
    lattention du grand public dun problème de
    santé publique majeur dans notre pays.
  • Ainsi, depuis 2006, les suicides sur le lieu de
    travail ou attribués aux conditions de travail
    ont fait irruption dans la sphère médiatique
    EDF Renault, PSA Peugeot Citroën, Sodexho,
    France Télécom

77
Conclusion (2)
  • Daprès certaines estimations, 300 à 400 suicides
    seraient en lien avec le travail chaque année
    mais actuellement aucune donnée nationale fiable
    nest disponible.
  • Depuis janvier 2007, les médecins, en utilisant
    une signature électronique individuelle, ont la
    possibilité de passer à un mode de certification
    électronique des causes médicales de décès à
    partir de nimporte quel poste informatique.

78
Conclusion (3)
  • Une petite modification du certificat de décès
    électronique par lajout dune option Lieu de
    travail pour la variable Lieu de décès
    permet récemment à la base de données CépiDc
    denregistrer les décès sur le lieu de travail
    par cause médicale du décès, y compris le
    suicide.
  • Cependant, la certification électronique reste
    actuellement peu utilisée par lensemble des
    médecins (environ 2 des certifications).

79
Conclusion (4)
  • Ce moyen de certification électronique des causes
    médicales de décès devrait devenir la norme à
    moyen terme ce qui permettrait davoir des
    données chiffrées précises sur le nombre de
    suicides sur le lieu du travail, une donnée
    essentielle pour une démarche de prévention a
    priori des risques professionnels optimale en
    milieu du travail bien quil existe aussi des
    suicides en lien avec le travail mais se
    produisant en dehors de lentreprise ou du temps
    de travail.

80
Conclusion (5)
  • Les situations de travail avec un niveau de
    stress perçu élevé sont déclarées par un nombre
    important de salariés. Ces données sont
    habituellement retrouvées dans les grandes
    enquêtes actuelles. Les risques psychosociaux et
    les phénomènes de violence au travail sont des
    facteurs de risques daugmentation du nombre de
    suicide en lien avec le travail dautant plus que
    la précarité est un facteur aggravant dans un
    contexte économique défavorable.

81
Conclusion (6)
  • En terme de prévention des risques
    professionnels, les partenaires sociaux européens
    ont conclu le 8 octobre 2004, un accord-cadre sur
    le stress lié au travail. Laccord national
    interprofessionnel signé le 2 juillet 2008 entre
    les partenaires sociaux sur le stress au travail
    transpose laccord européen en droit français et
    de prendre en compte les évolutions de la société
    sur ce sujet.

82
Conclusion (7)
  • Les suicides reliés à lactivité professionnelle
    ne font pas quengendrer lémotion dans
    lentreprise, ils entraînent des conséquences
    juridiques graves. Leur éventualité nécessite la
    mise en place dune politique efficace de
    prévention.
  • Les intérêts sont multiples pour le salarié ou
    les ayants droit, en cas de décès, à voir
    reconnaître le suicide comme accident du travail
    (AT), notamment au titre des prestations servies
    par la Sécurité sociale et des éventuelles
    garanties pour le conjoint résultant dun régime
    de prévoyance.

83
Conclusion (8)
  • Par ailleurs, la reconnaissance dun AT est la
    condition nécessaire, bien que non suffisante, à
    lengagement dune éventuelle action en
    reconnaissance de faute inexcusable de
    lemployeur permettant, si elle aboutit,
    dobtenir une indemnisation complémentaire. Le
    lien avec lactivité professionnelle pourrait
    être discuté dans 2 cas 1) si le suicide a lieu
    au temps et au lieu de travail (présomption
    dorigine professionnelle ?) 2) si le suicide a
    lieu en dehors du temps et/ou du lieu de travail
    (lien de causalité entre le geste suicidaire et
    les conditions de travail ?).

84
Conclusion (9)
  • Le suicide ne pourra toutefois être qualifié dAT
    que sil est démontré, par la victime ou ses
    ayants droit, que le geste est directement lié au
    travail. En effet, par un arrêt du 22 février
    2007, la Cour de cassation a reconnu une
    tentative de suicide comme un AT, alors même que
    cette tentative était survenue à un moment où le
    contrat de travail était suspendu pour cause
    darrêt maladie (Cass. 2ème civ., 22 févr. 2007,
    n 05-13.771).

85
Conclusion (10)
  •  D'après la CNAMTS, 49 suicides ont été déclarés
    en 2008 comme ayant une cause professionnelle 21
    au cours du premier semestre 2009. Ces chiffres
    englobent des décès qui ont eu lieu dans
    l'enceinte de l'entreprise ou en dehors. (). Un
    suicide sur cinq déclarés à la  Sécu  est
    reconnu comme accident du travail.  (cf. Le
    Monde du 16/09/09).
  • La prévention des tentatives de suicide et/ou du
    suicide en lien avec le travail ou non, est un
    enjeu de santé publique. Les situations de
    handicap majorent le niveau de détresse des
    salariés concernés et leur insertion et/ou
    maintien dans l'emploi est un enjeu sociétal et
    le volet social des politiques des entreprises en
    faveur du développement durable.

86
Conclusion (11)
  • Le repérage dune crise suicidaire au travail et
    la démarche de prévention associée, est un angle
    dattaque du problème des suicides en général
    pertinent et à mieux promouvoir auprès de
    lensemble des acteurs présents dans le monde du
    travail. Certains types dorganisations du
    travail peuvent impacter sur la santé-sécurité au
    travail de certains salariés. La démarche de
    prévention, pluridisciplinaire, des risques
    psychosociaux via une approche collective devrait
    être une priorité.

87
Conclusion (12)
  • Cette approche collective est complémentaire de
    celle centrée sur lindividu, une démarche de
    prévention incontournable et adaptée au cas par
    cas.
  • Cependant, au nom de la pluridisciplinarité, des
    intervenants aux statuts, parcours, formations
    initiales et missions disparates, sont recrutés
    par les employeurs qui président les services de
    santé au travail (Rapilly B., 2009). Ces
    intervenants nont pas les barrières qui sont
    celles que les médecins du travail tiennent de la
    loi (secret médical et de fabrique, indépendance,
    statut protégé, code de déontologie de façon plus
    générale) (Rapilly B., 2009).

88
Conclusion (13)
  • Une charte ou une accréditation garants du
    sérieux et de la compétence de leurs acteurs et
    surtout de leur indépendance réelle et de leur
    éthique, seraient une attente légitime des
    médecins du travail et des salariés (Ley F.-X.,
    2009).
  • LOrdre des médecins a par ailleurs fait des
     Recommandations sur les dispositifs de prise en
    charge des risques psychosociaux  en 2008 car il
     souhaite rappeler un certain nombre de
    principes réglementaires et déontologiques, aux
    services interentreprises de santé au travail
    .... 

89
Conclusion (14)
  • Il est essentiel que le médecin du travail reste
    le pivot autour duquel sarticule léquipe
    pluridisciplinaire comme la récemment rappelé le
    professeur Paul Frimat le 2 avril 2009 aux
  • Journées de la Prévention organisées les 2
    et 3 avril 2009 par lINPES à Paris Il ne
    faut pas que les services de santé au travail
    séparent lactivité médicale et les actions de
    prévention. 

90
Conclusion (15)
  • A loccasion des 13ème Journées Nationales pour
    la Prévention du Suicide  Précarité et suicide 
    de 2009, le Pr Michel Debout, président de
    lUnion Nationale pour la Prévention du Suicide
    (UNPS), a notamment fait les propositions
    suivantes 1) La mise en place dun  dispositif
    découte et de suivi solidaire  lors des plans
    sociaux 2) La mise en place dun suivi par la
    médecine du travail en cas de situation
    professionnelle individuelle précaire 3) La
    mise en place dun protocole afin daborder les
    situations professionnelles difficiles pour
    toutes les entreprises 4) La sensibilisation au
    sein du secteur bancaire 5) La création dun
    observatoire du suicide 6) Le renforcement des
    liens entre les associations humanitaires et
    lUNPS.

91
Conclusion (16)
  • Il faut espérer que les  amortisseurs sociaux 
    mis en place depuis ces derniers mois par la
    puissance publique contribuent à diminuer le
    risque suicidaire lié à la précarité et/ou au
    sentiment de lêtre.
  • La prévention des risques de suicide sur le lieu
    du travail participe au  cercle vertueux  de la
    prévention des risques de suicide en général.

92
Conclusion (17)
  • La santé au travail est une priorité de santé
    publique, et cest un angle dattaque intéressant
    pour tendre à diminuer les taux de mortalité
    prématurée et évitable, un  paradoxe français .
  • Une démarche de prévention globale, dabord
    primaire mais aussi secondaire et tertiaire,
    pluridisciplinaire et transversale, avec en
    perspective la préservation dune santé durable
    au travail au fil de lâge dans un environnement
    favorable à la santé, est donc essentielle.

93
Pour en savoir plus (1)
  • Alfest (2004). La violence au travail. Revue
    francophone du stress et du trauma, 4 (3),
    133-236.
  • ANAES-FFP (2000). Textes des recommandations -
    Conférence de consensus  La crise suicidaire 
    reconnaître et prendre en charge . DGS -
    Ministère de lEmploi et de la Solidarité. Paris.
  • (http//psydoc-fr.broca.inserm.fr/confrm/conf/
    confsuicide/textlongsuic.html)

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Pour en savoir plus (2)
  • Brandibas J. (2009). Les conduites suicidaires
    Reconnaître et prendre en charge. In  D.U.
     Prévention et prise en charge des conduites
    suicidaires , Université de Paris 8.
  • Caron V., Delassault X., Richon J.-P.,
    Strebelle-Beccaert G. (2009). Risque suicidaire 
    enjeux et responsabilités. Les Cahiers du DRH,
    152, 15-23.

95
Pour en savoir plus (3)
  • Chouanière D. et al. (2007). Groupe de travail
    CRAM-INRS Risques psychosociaux et santé (RP2S).
    Dépister les risques psychosociaux Des
    indicateurs pour vous guider. Paris, INRS ED
    6012. (www.inrs.fr)
  • Chouanière D., Langevin V., Guibert A. (2007).
    Stress au travail Les étapes dune démarche de
    prévention. Repères pour le préventeur en
    entreprise. Paris, INRS, ED 6011, juillet 2007,
    36 p.

96
Pour en savoir plus (4)
  • Chouanière D. et al. (2006). Stress et risques
    psychosociaux  concepts et prévention. Documents
    pour le Médecin du Travail, n 106, 169-186.
  • CNOM. (2008). Recommandations sur les dispositifs
    de prise en charge des risques psychosociaux.
    Paris, 24 octobre 2008 (www.conseil-national.medec
    in.fr)

97
Pour en savoir plus (5)
  • Debout M. (1993). Le suicide. Rapport au Conseil
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  • Durkheim E. (1897) (introduction de Serge Paugam,
    édition 2007). Le suicide. Paris, PUF (Quadrige
    Grands textes).
  • Debout M. (2002) La France du suicide. Paris,
    Stock.

98
Pour en savoir plus (6)
  • Dequiret J., Fantoni S. (2008). La responsabilité
    de lemployeur en raison du suicide du salarié.
    ISTNF, Point Jurisprudence (www.istnf.fr/_admin/Re
    pertoire/Fichier/2008/14-080911100837.pdf)
  • Dequiret J., Fantoni S. (2008). Laccord national
    interprofessionnel sur le stress au travail.
    ISTNF, Actualité Juridique (Le point sur).
    (www.istnf.fr/_admin/Repertoire/Fichier/2008/14-08
    1127100340.pdf)

99
Pour en savoir plus (7)
  • Drees (2008). Suicides. In  Drees. Létat de
    santé de la population en France Indicateurs
    associés à la loi relative à la politique de
    santé publique, 228-229, Paris (Rapport Drees
    2007). (www.sante.gouv.fr/drees/santepop2007/sante
    pop20076. .htm)
  • Estryn-Béhar M. (2008). Santé et satisfaction des
    soignants au travail en France et en Europe.
    Rennes, Presses de lEHESP.

100
Pour en savoir plus (8)
  • Facy F. (2009). Environnement professionnel et
    suicide. In  Colloque INMA Risque psychosocial
    au travail Des enjeux à la prise en charge  
    Tours, 23 janvier 2009.
  • Facy F. (2009). Suicide et comorbidités. In 
    D.U.  Prévention et prise en charge des
    conduites suicidaires , Université de Paris 8.

101
Pour en savoir plus (9)
  • Frimat P. (2009). Santé au travail et promotion
    de la santé quelles stratégies ? Introduction
    à la session n6 consacrée à la santé en
    entreprises lors des Journées de la prévention
    organisées par lINPES à Paris, le 2 avril 2009
    (www.istnf.fr/_admin/Repertoire/Fichier/2009/12-09
    0418092910.pdf)
  • Gournay M., Laniece F., Kryvenac I. (2003). Étude
    des suicides liés au travail en basse-normandie.
    SMSTN. (www.federationsantetravail.org/publication
    s/m28SuicideTravail.html)

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Pour en savoir plus (10)
  • Guignon N., Niedhammer I., Sandret N. (2008). Les
    facteurs psychosociaux au travail Une
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    lenquête SUMER 2003. Documents pour le Médecin
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  • Haut Comité de la Santé Publique (2003). La
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Pour en savoir plus (11)
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    suicide. In  Inserm Instituts thématiques.
    Autopsie psychologique Mise en oeuvre et
    démarches associées, 1-5, Paris, Les éditions
    Inserm, Paris (Expertise opérationnelle).
    (http//ist.inserm.fr/basisrapports/autopsie.ht)
  • Jougla E (2008) Caractéristiques des décès par
    suicide (évolutions dans le temps, comparaisons
    internationales, intérêt et limites des données).
    In  Journée organisée par la Société
    Franco-Algérienne de Psychiatrie  Le suicide 
    Modèles physiopathologiques et thérapeutiques 
    Paris, 24 octobre 2008 (www.sfapsy.com/HEGP-2008/H
    EGP-2008.htm)

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Pour en savoir plus (12)
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    Debard A. al. Risques psychosociaux au travail
    Vraies questions Bonnes réponses, 141-153,
    Rueil-Malmaison, Éditions Liaisons (Violences,
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Pour en savoir plus (13)
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  • Nasse P., Légeron P. (2008). Rapport sur la
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    Solidarité (Rapport remis à Xavier Bertrand,
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    la Solidarité le mercredi 12 mars 2008).

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Pour en savoir plus (14)
  • Phan Chan The E., Attal G., Attal D. (2008).
    Propositions pour un consensus dapproche dun
     indicateur global de stress  un nouveau
    risque professionnel ? Préventique Sécurité, 99,
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  • Phan Chan The E. (2008) Intervention brève
    dévaluation du stress perçu IB-Stress.
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Pour en savoir plus (15)
  • Phan Chan The E (2008). Repérage de la crise
    suicidaire et prévention du suicide au travail.
    Préventique Sécurité, 101, 84-88.
  • Phan Chan The E. (2009). Développement durable et
    santé au travail (2 numéros). Préventique
    Sécurité, 107 - 108, (sous presse).

108
Pour en savoir plus (16)
  • Phan Chan The E. (2009). Repères et perspectives
    sur la prévention et la prise en charge dune
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    D.U.  Stress, traumatisme et pathologies .
    Paris, Université de Paris 6.
  • Rapilly B. (2009). Lavenir de la médecine du
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Pour en savoir plus (17)
  • Shea C.S. (2002). The Practical Art of Suicide
    Assessment  A Guide for Mental Health
    Professionals and Substance Abuse Counsellors.
    John Wiley Sons, Inc., Hoboken, New Jersey, USA
    / trad. par Pranal G. Évaluation du potentiel
    suicidaire Comment intervenir pour prévenir.
    Terra J.-L., Seguin M. (sous la coordination
    scientifique). Issy-les-Moulineaux, Elsevier
    Masson SAS, 2008.

110
Pour en savoir plus (18)
  • Sass C., Moulin J.-J., Guéguen R. et al. (2006).
    Le score Epices un score individuel de
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    (www.invs.sante.fr/beh/2006/14/beh_14_2006.pdf)
  • Thurin J.-M., Baumann N. (2003) (sous la
    direction). Stress, pathologies et immunité.
    Paris, Médecine-Sciences Flammarion (formation
    permanente).

111
Pour en savoir plus (19)
  • UNPS. Précarité et suicide (2009). In 13ème
    Journées Nationales Pour la Prévention du
    Suicide. Paris, UNPS (www.infosuicide.org)

112
Repérage de la crise suicidaire et prévention du
suicide au travail
  • FMC ANMTEPH SMSTO
  • Entreprises et milieux de soins les risques
    professionnels
  • La Baule, 8-9 octobre 2009
  • Dr Émile PHAN CHAN THE, médecin du travail
  • Dr Guy ATTAL, médecin du travail
  • Dr David ATTAL, médecin psychiatre
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