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Indpendance de la banque centrale:un dbat non encore tranch'

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ann es quatre-vingt-dix, le nombre de banques centrales dont les statuts ont t ... vers une plus grande autonomie vis- -vis des autorit s politiques ne se compte plus. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Indpendance de la banque centrale:un dbat non encore tranch'


1
Indépendance de la banque centraleun débat non
encore tranché.
2
(No Transcript)
3
La théorie économique de la banque centrale
indépendante
  • années quatre-vingt-dix, le nombre de banques
    centrales dont les statuts ont été modifiés vers
    une plus grande autonomie vis-à-vis des autorités
    politiques ne se compte plus.
  • Paradoxalement, les travaux duniversitaires,
    principalement déconomistes et de quelques
    politologues, qui avaient fourni la caution
    académique à ce mouvement semblent remis en cause
    .

4
La théorie économique de la banque centrale
indépendante
  • Lidée maîtresse une banque centrale coupée du
    pouvoir politique serait la garante de la
    stabilité des prix et ce, sans influencer
    dautres variables macroéconomiques comme la
    croissance ou le chômage

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  • Le corpus théorique qui accompagne cet argument,
    résulte de travaux autour dune problématique
    toujours très actuelle dailleurs en théorie
    monétaire, celle de lincohérence temporelle

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  • Le problème de lincohérence temporelle est
    présenté pour la première fois dans un article de
    deux économistes américains, Kydland et Prescott,
    en 1977.

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  • La question posée par ces auteurs est de savoir
    si un gouvernement peut parvenir, ou non, à
    optimaliser le bien-être social en usant de
    manière discrétionnaire des instruments de
    politique économique.

8
  • Càd le gouvernement pourrait, en certaines
    occasions, "tromper" les agents économiques et
    par delà, améliorer sensiblement son bilan
    économique

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  • En dautres termes, il y a là une incohérence
    temporelle entre les objectifs originellement
    fixés par le gouvernement et les résultats
    atteints par ce dernier.

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  • . Kydland et Prescott résument dès lors leur
    pensée en une maxime, "la règle contre la
    discrétion", et en un axiome, la règle peut
    permettre au gouvernement doptimaliser le
    bien-être social, jamais lutilisation
    discrétionnaire

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  • quelques années plus tard?application à la
    politique monétaire par deux économistes de
    lEcole de Chigaco, Barro et Gordon 1983).
  • En sappuyant sur une courbe doffre de Phillips
    augmentée des anticipations rationnelles à la
    Lucas,

12
  • La négociation collective aboutie, le
    gouvernement a tout intérêt, en régime
    discrétionnaire, duser de larme monétaire et
    ce, malgré la règle fixée auparavant.

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  • pourquoi un comportement discrétionnaire du
    gouvernement ?

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  • Alesina, ajoute aux travaux de Barro et Gordon,
    lapport de Nordhaus sur le political business
    cycle (Nordhaus, 1975 Alesina, 1989 Alesina
    et Roubini, 1994).

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  • lopportunisme des gouvernants les conduit, peu
    avant une élection, à user de manière
    discrétionnaire de larme monétaire afin
    daugmenter leurs chances de réélection, mais
    sans tenir compte des effets néfastes dune telle
    politique sur la stabilité des prix

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  • Conclusion
  • Le modèle déconomie politique de lincohérence
    temporelle est ainsi bouclé.

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  • solution au problème posé par le comportement
    discrétionnaire des autorités politique coule de
    source
  • il sagit de "lier les mains" du gouvernement en
    matière de politique monétaire

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  • Par quel moyen?
  • ? multitudes de moyens .

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  • létablissement dune règle de conduite monétaire
    telle que prônée par Kydland et Prescot ,
  • Barro et Gordon ? une règle seule une cible de
    croissance de la masse monétaire, par exemple
    ne suffit pas. Il faut y adjoindre lidée de
    "réputation".

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  • Autrement dit plus un gouvernement respecte la
    règle monétaire précédemment fixée, plus sa
    réputation augmente auprès des acteurs privés,
    plus sa crédibilité en matière de politique
    monétaire se renforc

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  • Rogoff ?réputation et crédibilité finissent tôt
    ou tard par céder le pas face aux velléités
    électoralistes des gouvernants
  • Solution la nomination dun gouverneur
    "conservateur" à la tête de la banque centrale

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  • le banquier central conservateur assurerait le
    maintien de la règle monétaire tout en renforçant
    la réputation et la crédibilité de son
    institution et par extension, celles du
    gouvernement.

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  • Walsh ?critique cette dernière idée sur un point
    de logique (Walsh, 1995).
  • sans moyens pratiques pour y parvenir, cette
    délégation de compétence reste vaine. Le premier
    moyen pratique dy parvenir consiste à donner au
    banquier central le choix de la cible
    dinflation. Sans une telle mesure, un
    gouvernement serait toujours tenté de fixer cet
    objectif à un niveau plus haut que léquilibre
    dinflation socialement optimal et ce, malgré la
    présence dun banquier central conservateur

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  • seconde mesure consiste à lui faire respecter ses
    engagements.
  • En sinspirant de la théorie des jeux, Walsh
    applique le principe du "principal-agent" au
    modèle .

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  • le gouvernement donc, la société devient le
    principal et le banquier central, lagent. Entre
    les deux, un contrat est passé avec un objectif
    en termes dinflation. En cas de non-respect du
    contrat il y a, le principal peut punir lagent.

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  • La solution de lindépendance de la banque
    centrale apparaît donc, dans ce contexte, comme
    linstrument ultime visant à résoudre le problème
    de lincohérence temporelle en liant les mains
    des gouvernements en matière monétaire .

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travaux empiriques
  • Bade et Parkin, 1982 ?critères dindépendance
    tels que contenus dans la législation nationale
  • un échantillon réduit de pays, les résultats
    montrent lexistence dun lien entre indépendance
    de la banque centrale et bas niveau de
    linflation.

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  • Cukierman, Webb 1992
  • définissent ainsi un nouvel index à trois
    composantes
  • lindépendance légale (telle que formulée dans
    les statuts de la banque),
  • la fréquence des changements à la tête de
    linstitution (le turnover)
  • et lavis des membres des banques centrales
    (données récoltées au travers de questionnaires).

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  • échantillon incluant, pour la première fois, les
    pays en voie de développement.
  • Le résultat est mitigé puisque la relation
    négative entre degré dindépendance de la banque
    centrale et inflation est confirmée dans le cas
    des pays industrialisés, mais non dans le cas des
    pays en voie de développement

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  • dAlesina et Summers mesurer linfluence du
    degré dindépendance de la banque centrale sur
    des variables moyennes de léconomie réelle comme
    la croissance, le taux dintérêt et le chômage.

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  • Sur longue période, de 1955 à 1988, les tests
    présentés montrent que lindépendance de la
    banque centrale na pas dimpact, positif ou
    négatif, sur les variables précitées.

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2-Critique de la théorie de la banque centrale
indépendante .
  • Critique interne de quelques paradoxes?Kydland
    et Prescott en 1977. Le modèle proposé par ces
    deux économistes se basait essentiellement sur un
    modèle déconomie nationale fermée .

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  • banque centrale a-t- elle effectivement un
    contrôle de son action, notamment au travers des
    agrégats monétaires. ?
  • Non
  • le développement de ce que lon appelle les
    "nouveaux instruments financiers"

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  • cest au moment même où le pouvoir politique des
    banques centrales saccroît que leur pouvoir
    économique semble diminuer.

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  • Critique externe
  • développements théoriques autour de la banque
    centrale indépendante ?une question récurrente,
    celle des déterminants ou des causes de
    linflation .

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  • Linflation est en effet décrite comme un
    phénomène dont la source principale réside ans le
    comportement opportuniste du gouvernement

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  • En dautres termes, la démocratie comprise,
    dans cette perspective, comme une compétition
    électorale, ou mieux un marché électoral a un
    biais inflationniste (Cornwall, 1998 )

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  • Est-ce que la suppression du mécanisme électoral
    parviendrait à réduire significativement les
    tensions inflationnistes des Régimes
    démocratiques ?
  • néglige le fait que des régimes autoritaires ont
    connu des niveaux dinflation considérables à
    limage des régimes militaires dAmérique Latine
    dans les années soixante et soixante-dix.

39
(No Transcript)
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