Title: 16 janvier 2004
1Agence régionale de lhospitalisationdIle-de-
France L Essonne et le SROS 3
Philippe RITTERDirecteur de lAgence régionale
de lhospitalisation dIle-de-France
2Sommaire
- I La place de l Essonne en Ile-de-France
-
- II Les évolutions depuis 1999
- III La préparation du SROS 3
-
3I
- LA PLACE DE L ESSONNE en Île-de-France
4(No Transcript)
5L'offre hospitalière
- 25 établissements de court séjour (3 900 lits et
places autorisés) - 27 établissements disposant de lits de soins de
suite ou de réadaptation (1765 lits en soins de
suite et 471 en réadaptation) - 8 établissements couvrant les besoins en
psychiatrie pour une capacité de 1 514 lits et
places
6L Essonne et lÎle-de-France(capacités
autorisées)
- 10 de la population (1 134 238 / 10 952 011)
- 8 des capacités autorisées en médecine
- 8 des capacités autorisées en chirurgie
- 14 en soins de suite
- 9 en rééducation
- 9 en psychiatrie
7L Essonne et lÎle-de-France
- 9 des capacités en gynéco - obstétrique
- 8,7 des capacités en néonatalogie et soins
intensifs néonatals - 9 des naissances enregistrées
- 10 des naissances domiciliées
8L Essonne et lÎle-de-France (suite)
- 10 des structures durgences (SAUUP)
- 9,5 des passages aux urgences
- 9 des scanners, 6 des IRM (équipements
autorisés) - 10 des postes de dialyse et 9 pour lauto
dialyse - 6 des capacités en réanimation adulte
9L Essonne représente environ 8 de lactivité
en court séjour de la région
Évolution 1998 / 2002 (en nombre de séjours - hors séances) Évolution 1998 / 2002 (en nombre de séjours - hors séances) Évolution 1998 / 2002 (en nombre de séjours - hors séances)
Département 91 1998 2002 Evolution
Public 106 857 111 051 3,92
Privé 97 357 95 481 - 1,93
Total 204 214 206 532 1,14
Ile-de-France 2 632 650 2 796 295 6,22
Part de lEssonne/ IDF 7,76 7,39
10Les parts de marché en hospitalisation complète
11Les parts de marché enhospitalisation incomplète
12La couverture des besoins
- En soins de suite et rééducation attraction extra
départementale significative - Dans les activités de court séjour
- 8 patients sur dix hospitalisés dans lEssonne
sont des habitants de lEssonne - 2/3 des habitants de lEssonne sont hospitalisés
dans lEssonne - Une attraction constatée vers le centre de la
Région - Attirance vers le centre de la région
- Sensible notamment en cancérologie (1 patient sur
trois)
13Quelques exemples de couverture des besoins en
local
- Chirurgie
- Ophtalmologie 41,5
- Chirurgie Digestive 72
- Orthopédie 63
- Médecine
- Pneumologie 76
- Cardiologie 73,5
- Gastro-entérologie 70
- La plus grande part de la prise en charge non
locale se fait à Paris et dans le Val de Marne
14La démographie médicale
Densité des médecins au 31/12/2000(pour 100 000 hab.) Densité des médecins au 31/12/2000(pour 100 000 hab.) Densité des médecins au 31/12/2000(pour 100 000 hab.)
Département Omnipraticiens Spécialistes Total
75 321 525 846
77 128 120 247
78 141 171 312
91 148 141 288
92 204 231 435
93 156 126 281
94 165 231 396
95 131 142 273
Ile-de-France 187 237 424
France métropolitaine 164 171 335
Source DRASSIF
15Les résultats de santé
- LEssonne a un taux de mortalité très proche de
la moyenne régionale - 11,73 pour 1 000 hommes contre 11,27 pour la
région - 6,94 pour 1 000 femmes contre 6,53 pour la région
- Exemple de la mortalité par cancer (pour les
tumeurs) - 3,72 décès pour 1 000 hommes contre 3,63 pour la
région - 1,72 décès pour 1 000 femmes contre 1,75 pour la
région
16II
- Les évolutions depuis 1999
17La situation de lhospitalisation publique et
privée les principales caractéristiques
- Une couverture hospitalière plus dense dans le
Nord du département correspondant à la
répartition de la population urbaine au Nord,
rurale au Sud - Deux grands hôpitaux polyvalents et des
structures de proximité publiques et privées
couvrant globalement les besoins de la population - Une offre chirurgicale privée prédominante en
nombre de lits et en activité
18L évolution de la situation de lhospitalisation
entre 1999 et 2003 les grands axes de
développement
- Des complémentarités avec des départements ou des
régions limitrophes - DOURDAN - RAMBOUILLET dans le cadre dune
communauté détablissements - ETAMPES - PITHIVIERS dans le cadre dun syndicat
interhospitalier
19L évolution de la situation de
l hospitalisation entre 1999 et 2003 les
grands axes de développement
- Des complémentarités entre établissements
essonniens - ORSAY - LONGJUMEAU à travers une équipe de
direction commune - L EPS de JUVISY et le Centre Hospitalier CROIX
ROUGE à JUVISY dans le cadre dun syndicat
interhospitalier
20L évolution de la situation de
l hospitalisation entre 1999 et 2003 les
grands axes de développement
- Une fusion d établissements publics de santé
- La création dun centre hospitalier SUD -
FRANCILIEN
21L évolution de la situation de
l hospitalisation entre 1999 et 2003 les
grands axes de développement
- Depuis 1999, loffre de soins privée a mis en
œuvre des restructurations lourdes aboutissant à
la création détablissements de capacités plus
importantes - QUINCY SOUS SENART
- ATHIS MONS
22La création de réseaux de soins
- Plusieurs réseaux se sont constitués
- ESSONONCO en cancérologie
- SPES et NEPAL en soins palliatifs (un au Sud et
lautre au Nord du département) - Réseau de périnatalité Sud, Sud - Ouest, de
lIle-de-France avec lhôpital A. Beclère
23La situation de l hospitalisation publique et
privée des fragilités
- Un parc hospitalier qui a vieilli
- Un besoin d accompagnement économique pour
poursuivre la réorganisation de la psychiatrie - Des difficultés à organiser les liens avec la
médecine de ville des améliorations récentes
24Des difficultés qui s accroissent ou qui
apparaissent
- Difficultés de recrutement du personnel soignant
- Difficultés de disposer de lits disponibles dans
certaines activités - Réanimation adulte et réanimation néonatale
- Urgences
- Médecine
- S S R
- Difficiles réorganisations médicales liées à la
mise en œuvre du repos compensateur et à la
réduction du temps de travail - Tensions budgétaires
25Le diagnostic densemble des objectifs à
moyen terme
- Une réorganisation de l offre de soins fondée
sur des complémentarités à poursuivre - Une structuration de pôles hospitaliers de
référence dans l optique de limiter
lattractivité parisienne dans certaines
activités - Une rénovation du parc hospitalier à poursuivre
26III
27Plan du chapitre
- Le nouveau cadre juridique
- Les axes principaux
- Les données nouvelles
- Le renforcement de lapproche territoriale
- La méthode
- Le calendrier
28Le nouveau cadre juridique
- Ordonnance du 4 septembre 2003
- Le SROS a pour objet de prévoir et susciter
les évolutions nécessaires de loffre de soins
préventifs, curatifs et palliatifs, afin de
répondre aux besoins de santé physique et
mentale - Le SROS comporte une annexe qui précise les
objectifs quantifiés de loffre de soins par
territoires de santé, par activités de soins, y
compris sous la forme dalternatives à
lhospitalisation, et par équipements matériels
lourds - Le nouveau SROS doit être arrêté dans les 2 ans
suivant la publication de lordonnance, soit le 6
septembre 2005 au plus tard - Le SROS actuel est prorogé jusquà la
publication du nouveau SROS
29Le nouveau cadre juridique (suite)
- Les principales novations
-
- Labandon des indices et de la carte sanitaire
et le remplacement par des objectifs quantifiés
de loffre -
- Des autorisations définies par contrat pour cinq
ans -
- La suppression des secteurs sanitaires et le
remplacement des conférences sanitaires de
secteur par des conférences sanitaires de
territoire - Lextension du champ de compétence de lARH
dans le domaine des équipements lourds (TEP), et
des activités antérieurement de compétence
ministérielle, (diagnostic anténatal, procréation
médicale assistée, etc) - Le groupement de coopération sanitaire
30 Les axes principaux
- La plupart des orientations antérieures restent
valables. Pour la plupart des thématiques, il
sagit de les poursuivre, parfois de les
infléchir - Poursuivre le rééquilibrage
- - géographique intra-régional (sans mettre en
cause le rôle dexcellence de lAP-HP) - - entre activités MCO - SSR - Psychiatrie
- Développer lorganisation graduée de loffre pour
assurer la sécurité et la qualité des soins - Maintenir un maillage géographique satisfaisant
pour assurer légalité daccès aux soins
31 Les axes principaux (suite)
- Anticiper les évolutions démographiques
(augmentation de la population, vieillissement)
et adapter loffre en conséquence - Accompagner lévolution des techniques médicales
et des besoins de la population - Garantir la continuité de la prise en charge des
malades en renforçant larticulation entre
lamont (médecine libérale) et laval
(médico-social et social) ex. des personnes
âgées, des urgences
32Les données nouvelles
- Les évolutions de la démographie des
professionnels médicaux et paramédicaux - - effets de la RTT et du repos compensateur
- - moindre attractivité de lÎle-de-France
- Cest lun des sujets majeurs déterminant
lévolution de loffre baisse durable du temps
médical disponible. -
33Les données nouvelles (suite)
- La réforme du financement des établissements
publics et privés mise en place de la
tarification à lactivité (T2A). - Convergence à terme des règles de financement
pour le public et le privé. - Cest lactivité des établissements qui
déterminera leurs recettes. - La T2A est une opportunité et une incitation au
dynamisme. Elle met fin à la péréquation
interrégionale subie par lÎle-de-France. - Il y a des risques
- . faible réactivité de certains
- . sélection dactivités rentables
- Dans ce contexte, la planification est plus que
jamais nécessaire on ne peut laisser faire le
simple jeu du marché.
34Le renforcement de lapproche territoriale
- Les secteurs sanitaires sont supprimés par
lordonnance du 04/09/03.Les 14 conférences
sanitaires de secteur seront remplacées par des
conférences sanitaires de territoire, nouveau
cadre de concertation institutionnelle 1 par
département en Ile-de-France.
35Les secteurs actuels
36Le renforcement de lapproche territoriale (suite)
- Les objectifs de la planification devront être
définis par territoire de santé ces territoires
pourront être différents selon la nature des
activités. - Les territoires de base seront constitués à
partir des bassins de vie du SROS 2, qui seront
peu modifiés, sauf à Paris. Pour lEssonne, le
regroupement des bassins 21 et 22 est envisagé,
pour aboutir à trois bassins.
37(No Transcript)
38Le renforcement de lapproche territoriale (suite)
- Lannexe opposable du SROS définira
lorganisation de loffre avec des objectifs
quantifiés (remplaçant la carte sanitaire et les
indices) projet médical de territoire précisant
les évolutions à prévoir, les coopérations et les
complémentarités. - La contractualisation entre lARH et les
établissements prendra une dimension nouvelle. - Chaque établissement devra définir ses objectifs
en fonction de son environnement, dans le cadre
du projet de territoire. Sur cette base, le
contrat fixera la nature et les objectifs
quantifiés de lactivité et les équipements
autorisés pour chaque établissement public et
privé.
39La méthode
- Le comité de pilotage régional associera
- Élus
- Professionnels
- Usagers
- Dans chaque bassin
- Un groupe de coordination et des groupes
thématiques conduiront la réflexion - La cohérence densemble sera assurée au plan
régional groupes experts thématiques et synthèse
40 Le calendrier
- Janvier 2004 information des élus par
département - Dici mars travaux préparatoires
- Mars / Avril
- - présentation et lancement
- nouvelle sectorisation définition des
territoires -
- Mars 2004 / Mars 2005 préparation du schéma
- Avril 2005 - Juin 2005 consultation des
conférences sanitaires départementales et du
CROSS, notamment) - Septembre 2005 publication du schéma