POUR%20UNE%20NOUVELLE%20DIPLOMATIE%20HAITIENNE%20AU%20SERVICE%20DU%20DEVELOPPEMENT%20DURABLE - PowerPoint PPT Presentation

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POUR%20UNE%20NOUVELLE%20DIPLOMATIE%20HAITIENNE%20AU%20SERVICE%20DU%20DEVELOPPEMENT%20DURABLE

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Honorable S nateur Rudolph Boulos, Coordonateur du Comit pour un Strat gie de ... missions totales des pays d velopp s), aient refus d'adh rer au Protocole de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: POUR%20UNE%20NOUVELLE%20DIPLOMATIE%20HAITIENNE%20AU%20SERVICE%20DU%20DEVELOPPEMENT%20DURABLE


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POUR UNE NOUVELLE DIPLOMATIE HAITIENNE AU SERVICE
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
2
  • REUNION DU COMITE POUR LE SAUVETAGE NATIONAL

3
  • DATE  DU 28 AU 30 AOUT 2009
  • LIEU  SANTO DOMINGO, REPUBLICA DOMINICANA

4
  • PREPARE PAR  PROFESSEUR YVES EDWIGE LALANNE,
    AMBASSADEUR EN RESERVE DE LA REPUBLIQUE

5
  • Honorable Sénateur Rudolph Boulos, Coordonateur
    du Comité pour un Stratégie de Sauvetage
    National, Monsieur le Président du Comité des
    Pasteurs Haïtiens vivant en République
    Dominicaine,

6
  • Monsieur James Morrell de Haiti Democracy
    Project, Mesdames, Messieurs, les membres du
    Comité, Mesdames, Messieurs, les intervenants
  • Chères étudiantes, Chers étudiants, Mesdames,
    Messieurs les invités

7
INTRODUCTION
  • Cest avec honneur et joie que je réponds à votre
    aimable invitation de participer à la première
    réunion du comité de  Sauvetage National , dont
    Monsieur le coordonnateur et les membres présents
    constituent lossature principale. Soyez
    félicités pour le travail accompli et la qualité
    de laccueil qui ma été réservés.

8
  • Aujourdhui, cest bien un caractère
    extraordinaire que revêt notre rencontre axée
    sur la refondation de lEtat haïtien avec, jen
    suis persuadé, des perspectives à court terme,
    pour la Création de la Nation Haïtienne.

9
  • Quil me soit permis de saluer la haute
    compréhension dont a fait preuve les Pouvoirs
    Exécutif et Législatif Dominicains qui mesurent
    lélan patriotique qui anime notre louable
    démarche denvisager un programme dactivités
    susceptibles de créer une Haïti politiquement
    stable, socialement juste et équitable et
    économiquement forte et crédible.

10
Chers amis
  • Avec un plaisir renouvelé, je vous présente la
    communication pour laquelle jai été retenue.

11
 POUR UNE NOUVELLE DIPLOMATIE HAITIENNE AU
SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE 
12
Diplomatie et Développement
13
  • Laccélération des influences de lhomme sur les
    systèmes naturels globaux, avec les changements
    climatiques comme exemple emblématique, modifie
    aussi les relations internationales entre Etats.
    La diplomatie se doit de reconnaître que ces
    nouvelles formes de menaces requièrent de
    nouvelles solutions et un nouvel esprit de
    coopération.

14
  • La diplomatie, instrument de politique étrangère
    des états est aussi une branche de
    ladministration publique, spécialisée dans les
    relations avec létranger. Dans cet esprit la
    diplomatie comprend la nécessité des sociétés de
    communiquer et de traiter les uns avec les
    autres.

15
  • Le développement consiste en lamélioration par
    les hommes et les femmes de leur capacité à
    réaliser leur potentiel humain, individuel et
    collectif (OCDE).

16
  • En dautres termes  lamélioration des avoirs,
    des savoirs et des pouvoirs  (Guichaoua et
    Goussault, Dictionnaire des Relations
    Internationales).

17
  • Les définitions critiques considèrent que le
    développement  est constitué dun ensemble de
    pratiques parfois contradictoires en apparence
    qui, pour assurer la reproduction sociale,
    obligent à transformer et à détruire, de façon
    généralisée, le milieu naturel et les rapports
    sociaux en vue dune production croissante de
    marchandises (biens et services) destinées à
    travers léchange, à la demande solvable 

18
LE DEVELOPPEMENT DURABLE
19
  • Selon la formule consacrée, le développement
    durable est un développement qui permet à la
    génération présente de satisfaire ses besoins
    sans compromettre la capacité des générations
    futures à satisfaire les leurs

20
  • Permettre à tous les peuples de la planète
    daccéder à un niveau satisfaisant de
    développement social, économique,
    dépanouissement humain et culturel sur une
    terre dont les ressources seraient utilisées
    raisonnablement, les espèces et les milieux
    préservés.
  • (Commission mondiale sur lenvironnement et le
    développement des Nations Unies, 1987, dit ltlt
    Rapport Bruntlandgtgt). A la demande de lAssemblée
    Générale de lONU.

21
  • Pour y parvenir, les pouvoirs publics, les
    entreprises et la société civile dans son
    ensemble doivent travailler en cohérence afin ce
    concilier ces enjeux économiques, sociaux et
    environnementaux.

22
  • Haiti ne peut avoir de développement possible
    sil nest pas économiquement efficace,
    socialement équitable et écologiquement
    tolérable.
  • Réf  Conférence-débat, le 18 Mars 2008 à 18
    heures. Université Libre de Bruxelles.
  • Commission mondiale sur lenvironnement et le
    développement des Nations Unies, 1987, dit
    ltltRapport Bruntlandgtgt.

23
DIPLOMATIE DE LENVIRONNEMENT OU DU CLIMAT
24
  • Au cours des vingt dernières années, la
    croissance dune conscience environnementale dans
    le monde entier a eu pour conséquence le
    développement dun certain nombre daccords
    environnementaux multilatéraux (AMEs).

25
  • Bien que ce corps impressionnant de lois
    environnementales ait été signé et ratifié par un
    nombre important de pays, son application demeure
    incomplète, en raison du manque de provisions
    législatives et opérationnelles adaptées aux
    niveaux nationaux.

26
  • En Haïti un obstacle important à cet égard est
    labsence dune volonté politique désireuse de
    protéger la nature et son environnement. Là aussi
    le populisme donne le ton à la manière de
    diriger lEtat. Citons à titre dexemple la
    gestion du Parc la visite (Forêt des Pins) et
    celle du Pic Macaya dans le sud.

27
  • Dans de nombreux cas lincapacité des
    gouvernements darriver à un accord et procéder
    à limplémentation de politiques
    environnementales communes est le résultat de
    lacunes scientifiques et de capacité diplomatique
    à saisir tous les aspects des impératifs
    environnementaux qui seront négociés dans les
    forums internationaux.

28
  • Les enjeux environnementaux complexes et
    politiquement sensibles qui ont émergé dans les
    années 90, tels que le changement climatique ou
    la biodiversité, ont représenté un défi pour les
    gouvernements des pays industrialisés et en
    développement dadapter ou développer de
    nouvelles techniques de négociation.

29
  • Le fait que les Etats-Unis, principal émetteur de
    CO2 de la planète (36 des émissions totales des
    pays développés), aient refusé dadhérer au
    Protocole de Kyoto na pas empêché que des
    engagements multilatéraux de réduction des
    émissions des gaz à leffet de serre soient pris
    et que des outils économiques innovants se
    mettent en place.

30
  • Tout dabord, la ratification de la Russie a
    permis lentrée en vigueur du Protocole depuis le
    16 Février 2005. Pour se préparer à cette
    échéance, lUnion européenne a déjà lancé un
    marché européen des quotas démissions, le 1er
    Janvier 2005.

31
  • Dans un premier temps, ce marché ne touche que
    les émissions de dioxyde de carbone (CO2) émis
    par les grandes installations industrielles ( 12
    000 installations en Europe ont été ltlt PNAQuées
    gtgt, soit un peu plus de 40 des émissions
    totales de CO2).

32
  • A partir de 2008, il devait sélargir à dautres
    gaz à effet de serre ainsi quà des installations
    de plus petite dimension.

33
  • La diplomatie mondiale vise également ltlt
    laprès-Kyoto gtgt, létape qui suivra la période
    2008-2012. La principale question est de savoir
    comment faire entrer les grands pays su Sud,
    notamment la Chine et lInde qui seront les
    principaux émetteurs de gaz à effet de serre dans
    quelques décennies, dans un processus mondial de
    réduction des émissions.

34
  • Une course diplomatique, sur fond denjeux
    industriels et commerciaux considérables, est
    engagée entre ceux qui parient sur des mécanismes
    contraignants et des instruments de marché du
    type Mécanismes de développement propre (les
    Européens) et ceux qui mettent laccent quasi
    exclusivement sur la recherche dénergies propres
    et rentables (les Etats-Unis, lAustralie).

35
  • Venant tout de suite après la déclaration du G8 à
    Glénéagles, laccord climatique signé à Vientiane
    le 28 Juillet 2005 entre les États-Unis,
    lAustralie et les quatre plus grandes puissance
    dAsie - Chine , Inde, Japon et Corée du Sud
    dans lequel les six pays sengagent à travailler
    ensemble à la diffusion de technologies
    permettant dltlt assurer la croissance
    économique tout en permettant une réduction
    significative de lintensité des gaz à effet de
    serre gtgt,

36
  • Cet accord nest quun épisode dans une
    diplomatie mondiale du climat qui, depuis Rio,
    na cessé de prendre de lampleur et tente de
    juguler ce qui sannonce, sur tous les
    continents, comme une perturbation majeure.

37
LA NOUVELLE OFFENSIVE DE LA DIPLOMATIE AMERICAINE
ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE
38
  • Promouvoir la croissance, la démocratie et les
    libertés économiques est pour eux la meilleure
    voie pour lutter efficacement contre la pauvreté
    et renforcer la paix .Ils récusent lobjectif
    contractuel dune aide publique au développement
    équivalente à 0,7 du PNB des pays donneurs, et
    mettent laccent sur les efforts déjà réalisés.

39
  • Ils peuvent ainsi se prévaloir dêtre le seul
    pays parmi les principaux donneurs à avoir
    augmenté significativement leur aide, passant de
    10 milliards en 2000 à 19 milliards en 2004,
    alors que ce montant ne représente que 0,16 de
    leur PNB. Plus encore, leur proposition se
    dessine comme une alternative aux OMD  à une
    action collective en faveur dobjectifs
    internationalement définis, ils préfèrent
    soutenir les stratégies de développement définies
    par les pays eux-mêmes, mais dans le cadre du
    modèle économique et politique libéral.

40
  • Ils ont testé les principes de ce schéma de
    coopération à travers une nouvelle initiative, le
    millenium Challenge Account. Lancée en 2004,
    cette initiative applique un mode de sélection
    des pays bénéficiaires de laide reposant sur les
    efforts réalisés par les gouvernements en matière
    de bonne gouvernance et de libéralisation
    économique.

41
  • Dans ce cadre, le respect de la souveraineté
    nationale, y compris dans la politique de
    coopération, reste le principe fondamental
    dorganisation du système. (DSNCRP)

42
  • Haiti se trouve entre lenclume et le marteau.
    Obéir aux politiques de lONU relatives aux
    objectifs du Millénaire de développement ou
    épouser les propositions contenues dans les
    objectifs du Millenium Challenge Account des
    Etats Unis dAmérique.

43
  • Haiti dans la conjoncture tant nationale
    quinternationale ne peut profiter daucune de
    ces politiques économiques orchestrées par ces
    grands qui ne prennent en compte que de leur
    intérêts propres et immédiats sans considération
    réelle dune politique capable de stimuler la
    croissance.

44
  • Il est évident que pour arriver au développement
    durable, un pays doit garantir sa production
    nationale/croissance, une croissance
    continue/développement.

45
  • Il est impossible pour Haiti de croitre son
    économie dans une dualité pareille. Dun côté
    les objectifs du millénaire pour le développement
    (ONU) et de lautre le Millenium Challenge
    Account des USA lancé depuis 2004.

46
  • Pour en Bénéficier les Etats Unis dAmérique
    exigent des gouvernements la bonne gouvernance et
    la libéralisation économique. DSNCRP attend
    lassistance externe pour démarrer, qui ne vient
    pas

47
  • Les objectifs du Millénaire pour le développement
    (OMD) font lobjet de la même contestation
    radicale. Les Etats-Unis ne se retrouvent pas
    dans les priorités des OMD, ces objectifs
    chiffrés visant à réduire de moitié la pauvreté
    dans le monde dici 2015.

48
LES ENJEUX MONDIAUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE
COMMENCENT PAR LA PAIX
49
  • Les enjeux mondiaux du développement durable sont
    nombreux, et commencent par la paix et le respect
    des droits de lhomme comme proclamés, par
    exemple, dans la Déclaration universelle des
    Nations Unies de 1948.

50
  • Initialement énoncé commeltlt développement
    soutenablegtgt, ou ltlt sustainable développementgtgt
    dans son origine en langue anglaise, cette notion
    sentend non pas comme un développement qui
    serait statique et immuable dans sa notion
    temporelle, mais ltlt un développement assurant la
    vie et léquilibre dans la durée. gtgt

51
  • Sans revenir sur toutes les dates clés, ce
    concept a fait jour plus clairement il y a une
    vingtaine dannées dans le rapport Brundtland
    présenté le 4 Août 1987 à lO.N.U,  Un avenir
    pour tous, du nom de Madame Gro Harlem
    BRUNTLAND, ancien Premier Ministre de la Norvège.

52
  • En effet, les changements climatiques, par
    exemple, vont modifier en samplifiant les
    relations internationales entre les états.

53
  • Létat de notre planète et des conditions de vie
    qui y sont liées sont de notre responsabilité,
    car notre action va contribuer à la stabilité et
    à la paix dans le monde.

54
  • Les questions liées à laccès à lénergie, à
    leau potable, à lalimentation, à la santé, à
    léducation sont les facteurs nouveaux à intégrer
    dans léquation de relations internationales.

55
  • Si 80 des richesses produites sont aujourdhui
    consommées par 20 des habitants de notre
    planète, quen sera-t-il en 2050 quand la
    population mondiale sera passée dun peu plus de
    6 milliards à presque 10 milliards dêtres
    humains ?

56
  • La Diplomatie Traditionnelle qui avait pour
    objectif de réguler les conflitsltlttraditionnelsgtgt,
    au mieux aussi des intérêts des états, est donc
    confrontée à de nouveaux défis.

57
  • La diplomatie, et surtout le monde des relations
    internationales, a donc de nouveaux concurrents
    très organisés, dont les objectifs ne seront pas
    toujours la paix durable.

58
CONTENU ET INTERPRETATIONS DU DEVELOPPEMENT
DURABLE
59
  • La Conférence de Rio (1992) donna au concept de
    développement durable lonction des Etats et la
    caution des ONG. Chacun sen empara pour
    lutiliser à ses propres fins. Malgré le flou de
    la notion et les innombrables interprétations qui
    en été données, un fonds commun sest dégagé
    quant à son contenu et ses implications.

60
  • Le développement durable signifie .
    Lintégration équilibrée des objectifs
    économiques, sociaux et environnementaux des
    sociétés, dans un esprit déquité et avec le
    souci de préserver les intérêts des générations
    futures. Plus concrètement, cela veut dire que la
    pérennité de la croissance économique dépend de
    la préservation des services rendus par les
    écosystèmes, dun environnement sain et de la
    cohésion sociale.

61
  • La vision américaine de la réponse à donner aux
    questions posées par leffet de serre sinspire
    dune croyance forte en la soutenabilité faible.

62
  • Selon les États-Unis, la croissance économique et
    la technologie sont les réponses appropriées au
    réchauffement climatique.

63
LA DIPLOMATIE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
DANS LES AMERIQUES
64
Réunion en Bolivie sous le patronage de lOEA
65
  • Promouvoir sur les prochaines années une
    croissance soutenue, générée par les initiatives
    privées axées sur la création demplois tout en
    préservant et consolidant la stabilité
    macro-économique et le raffermissement de la
    crédibilité acquise durant les précédentes années
    auprès des partenaires internationaux en
    facilitant un tableau de bord prévisible pour le
    secteur des affaires et en créant un cadre
    attractif pour linvestissement étranger direct 

66
  • Poursuivre et finaliser les réformes
    structurelles en vue de lamélioration de
    lefficacité du secteur public notamment par la
    réforme de la fonction publique et des
    entreprises publiques 

67
  • Améliorer la gouvernance économique à travers
    une gestion efficiente des ressources
    financières, matérielles et humaines de lEtat,
    dans un contexte de transparence 

68
  • Renforcer les finances publiques par
    lamélioration combinée de la capacité
    institutionnelle des administrations fiscale et
    douanière, lélargissement de lassiette fiscale
    out en pratiquant une lutte systématique contre
    lévasion fiscale, la fraude, la corruption et la
    contrebande, la consolidation des procédures
    budgétaires et la poursuite de la mise en place
    des procédures de passation des marchés publics.

69
  • Etablir un échéancier de départ des troupes de la
    MINUSTAH. Parallèlement récupérer la
    souveraineté nationale.

70
  • Définir une politique étrangère en fonction des
    continents et des intérêts stratégiques du pays.

71
  • Garantir la production nationale, la sécurité
    interne, la stabilité politique, léquité sociale.

72
  • Elaborer une diplomatie du développement (en
    interrogeant les politiques publiques et les
    infrastructures étatiques.

73
  • Création à la chancellerie haïtienne dun centre
    danalyse et de synthèse des dossiers
    internationaux.

74
  • Créer dans les différents ministères un service
    spécialisé dans les négociations avec létranger.

75
  • Définir ses priorités sans interférences
    extérieures
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