Le rayonnement cosmique de fond: une fentre vers lunivers primordiale - PowerPoint PPT Presentation

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Le rayonnement cosmique de fond: une fentre vers lunivers primordiale

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Il n'y a pas de position ni de direction pr f r e = principe cosmologique. Un espace ... La connaissance actuelle du. spectre EE. Les param tres cosmologiques ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le rayonnement cosmique de fond: une fentre vers lunivers primordiale


1
Le rayonnement cosmique de fondune fenêtre vers
lunivers primordiale
  • Ruth Durrer
  • Départment de physique théorique, Université de
    Genève

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Contenu
  • Lunivers homogène et isotrope
  • Instabilité gravitationnelle
  • Le CMB
  • oscillation acoustiques
  • propagation le long des géodésiques
  • lamortissement de Silk
  • polarisation
  • observations
  • Paramètres primordiaux
  • Paramètres cosmologiques
  • Conclusions

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Lunivers homogène et isotrope
  • A suffisamment grandes échelles lespace est
    homogène et isotrope. Il ny a pas de position ni
    de direction préférée gt principe cosmologique.
  • Un espace homogène et isotrope est un espace
    à courbure, K, constante. Il est soit en
    expansion soit en contraction. Sa métrique est
    donnée par un facteur déchelle a(t). Son contenu
    matériel, est décrit par la densité dénergie ?
    et la pression P. La relation P(?) est
    léquation détat.
  • Matière non-relativiste P0
  • Rayonnement P ?/3
  • Energie du vide (constante cosmologique) P
    -? -L/8p G
  • Lévolution du facteur déchelle est
    déterminée par ? et P.

Une distance physique dans un tel univers est
proportionnelle au facteur déchelle, L / a(t) et
alors deux objets à distance L séloignent avec
la vitesse
La loi de Hubble
H0 h100km/sec/Mpc, h 0.7 0.1, 1Mpc ' 3.1
106 années lumière
4
  • Pour ? négligeable, dans un univers à contenu
    matériel normal,
  • tel que ?3Pgt0 lexpansion est décélérée.
  • Dans un passé fini, on a a0 (le big bang, R
    1, T 1 , ? 1)
  • Pour Kgt0 lexpansion cesse après un certain
    temps et tourne en contraction. On arrive à
    a 0 dans un future fini.
  • Pour K lt 0, lexpansion continue, la vitesse
    dexpansion reste positive et approche K½
    .

5
  • Un photon émit au temps t avec longueur donde ?,
    est absorbé au
  • temps t0 (aujourdhui) avec longueur donde ?0
    a0/a(t)? (1z)?.
  • Lexpansion de lunivers induit un décalage vers
    le rouge.
  • Nous introduisons encore la densité critique ?c
    3H02/(8?G) et les
  • paramètres de densité
  • ?m ?m(t0)/?c ' 0.3
    (matière)
  • ?r ?r(t0)/?c ' 3 10-5/h2
    (radiation, ? et ?s)
  • ?K -K/a2(t0)?c ' 0
    ( courbure)
  • ?L ?/(3H02) ' 0.7
    ( constante cosmologique)
  • h H0/100(km/s/Mpc) ' 0.7, t0 '
    1.3 1010 années (age de lunivers)
  • La distance dun photon émis au temps t dépend du
    contenu matériel de lunivers, surtout de
    léquation détat, P(?).

6
(No Transcript)
7
histoire thermique de lunivers
  • La température actuel du rayonnement cosmique est
  • T0 (2.7372 0.001)K,
    T(z) T0(1z)
  • Le spectre est le meilleur spectre thermique
    jamais mesuré.
  • Dans le passé, lunivers nétait pas seulement
    beaucoup plus dense, mais
  • aussi plus chaud que aujourdhui. A z gt zR '
    1300, TR ' 3500 ' 0.3eV, il y
  • avait assez de photon avec une énergie au dessus
    du seuil de réionisation
  • de lhydrogène (13.7eV) pour garder lunivers
    ionisé (tR 105 années).
  • En régressant vers le passé, da densité de
    radiation croit comme (1z)4
  • tandis que celle de la matière ne croit que comme
    (1z)3. A z gt zeq ' 104,
  • lunivers est dominé par la radiation.
  • A Tnuc ' 0.8MeV ' 109 K les éléments légers se
    forment à partir de protons
  • et neutrons.
  • A Tdec ' 1.4MeV les neutrinos découplent.
  • A Tconf ' 200MeV le plasma de quarks et gluons
    est confiné en protons et neutrons.
  • A Tew ' 200GeV la transition électrofaible a lieu

?
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Inflation
  • Problèmes de la cosmologie standard
  • le problème de lhorizon, la distance quon
    photon peut traversé à partir du big bang
    jusquau moment t. Par exemple, la taille de
    lhorizon à la recombinaison est vue sous un
    angle denviron 1 dans le ciel. Pourquoi, des
    différentes régions séparées de plus de 1
    ont-ils la même température?
  • le problème de platitude. Pour un univers avec
    ?3Pgt0, la valeur ?1 est un point fixe instable
    de lévolution. Pourquoi, notre univers qui est
    si vieux a-t-il encore ? ' 1?
  • Une phase inflationnaire est une phase
    dexpansion accélérée. Lhorizon devient
    arbitrairement large et ? 1 devient un
    attracteur.
  • Fluctuations initiales
  • A petite échelle, lunivers nest pas homogène et
    isotrope. Nous supposons, que de petites
    fluctuations initiales se sont amplifiées sous
    linstabilité gravitationnelle et ont ainsi
    menées aux grandes structures observées. Pendant
    une phase dinflation des fluctuations quantiques
    (du champ scalaire de linflation) gèlent comme
    fluctuations de la densité de matière et de la
    métrique.

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A grande échelle lunivers est en expansion
homogène est isotrope avec une vitesse H0d '
d70km/s/MpcA petite échelle lunivers est
inhomogèneIidée est que ces inhomogénéités se
sont formées à partir des petites fluctuations
déjà présentes après linflation par instabilité
gravitationnelle
10
  • galaxies...

M100
11
  • amas de galaxies...

Coma cluster
12
  • Les galaxies forment des surfaces qui enferment
    des trous vides et des filaments aux
    intersections des surfaces

Une tranche du catalogue SLOAN
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Hubble Ultra Deep field
(http//hubblesite.org/)
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Instabilité gravitationnelle I
  • En analysant les perturbations linéaires dun
    univers presque homogène et isotrope on trouve
    les résultats suivants
  • Les perturbations de densité
  • grande longueur donde, ? gt H-1 (perturbations
    super-hubble) sont constantes.
  • petite longueur donde, ? lt H-1 (perturbations
    sub-hubble)
  • radiation oscillations acoustiques
  • matière croissance proportionnelle au facteur
    déchelle
  • constante cosmologique décroissance
  • Les perturbations du potentiel gravifique (avec
    prise en compte du problème des coordonnées) ?
  • grande longueur donde, ? gt H-1 constantes.
  • petite longueur donde, ? lt H-1
  • radiation ? oscille et decroit
  • matière ? est constante
  • constante cosmologique décroissance

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Le CMB (I)
Le fond cosmique micro-onde est extrêmement
isotrope. Les fluctuations (a part du
dipôle) sont env. ?T/T 10-5 donc la
linéarisation du calcul est justifiée!
  • Le fond cosmique micro-onde a un spectre
    thermique parfait à la température T (2.725
    0.001)Kelvin.

16
Les anisotropies du CMB
  • Avant la recombinaison, les photons qui
    constituent plus tard le CMB sont en équilibre
    thermique avec les baryon via diffusion Thomson
    avec les électrons. Ils participent aux
    oscillation du plasma cosmique pour ? lt Heq-1.
  • Après la recombinaison, les photons
    ninteragissent plus mais ils bougent le long des
    géodésiques genre lumière dans la géométrie
    perturbée.
  • Les oscillations qui ont eu lieu avant la
    recombinaison sont figé sur la surface de
    dernière diffusion comme des pics et creux
    acoustiques.
  • Ses effets sont calculés en détail par la
    résolutions de léquation géodésique à partir de
    la surface de dernière diffusion dans nos
    télescopes pour les photons.

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  • Un autre effet sur les fluctuations du CMB est
  • lamortissement de Silk
  • qui est dû à la durée finie de la
    recombinaison à petite échelle, de lordre de la
    taille du libre parcours moyen des photon du CMB
    pendant le processus de recombinaison, les
    fluctuations sont amorties. Les photons diffuse
    hors des sur-densités dans les sous-densités.
  • En plus, la coquille de recombinaison a une
    épaisseur finie ce qui mène a des effets de
    projection.
  • Les effets de lamortissement de Silk sont
    calculés en résolvant léquation de Boltzmann
    pour le rayonnement CMB.

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Les anisotropies du CMB, le spectre
Hinshaw et al. 06
19
Polarisation
  • La diffusion Thomson dépend de la polarisation
    une anisotropie quadrupolaire de lintensité
    incidente génère de la polarisation linéaire.



20
  • La polarisation peut venir en deux formes
  • Polarisation E (gradients) est paire sous
    parité
  • et
  • Polarisation B (rotationnel) est impaire sous
    parité
  • La polarisation B ne peut pas être générée par
    de modes scalaire, mais par des ondes
    gravitationnelles. Sa détection nous permettrait
    de tester la relation de consistance de
    linflation !!

A cause de leur parité, T et B ne sont pas
corrélées tandis que T et E le sont.
21
Mesures de la polarisation
(Page et al. 2006)
22
Mesures de la polarisation
La connaissance actuelle du spectre EE.
(Page et al. 2006)
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Les paramètres cosmologiques
  • Le spectre de fluctuations du CMB ne dépend
    pas seulement des fluctuations initiales de
    linflation, A ns, T/S, nT, mais aussi des
    paramètres cosmologiques courbure ?K (ou K),
    densité baryonique ?bh2, densité de matière ?mh2,
    constante cosmologique ou énergie noire ??h2 etc.

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oscillations acoustiques
Déterminent la distance à la surface de dernière
diffusion, z1. Léchelle des pics, ?n n t1 est
projeté sur des différents angles en dépendance
de la courbure de lunivers et de cette distance.
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La densité baryonique
La plus part de paramètres cosmologiques ont des
effets compliqués sur le spectre du CMB qui
dépendent des paramètres laissés constants
en variant un autre (exemple ?)...
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Paramètres primordiaux
Spectre scalaire
index spectral nS et amplitude A
27
Evidence pour une constante cosmologique
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Conclusions
  • Le CMB est un outil observationnel superbe,
    théoriquement simple, calculable, pour apprendre
    plus sur les propriétés de notre Univers.
  • Nous connaissons les paramètres cosmologiques
    avec une précision impressionnante qui
    saméliorera encore de façon significative dans
    les prochaines années.
  • Nous ne comprenons pas le mix bizarre des
    composantes cosmiques
    Wbh2 0.02, Wmh2 0.16, WL 0.7
  • Le modèle dinflation le plus simple (spectre de
    fluctuation invariant déchelle, purement
    scalaire) et un bon fit pour toutes les données
    actuelles.
  • Quest-ce qui est la matière noire?
  • Quest-ce qui est lénergie noire?
  • Quest-ce qui est linflaton?

Ils nous restent des problèmes ouverts en
cosmologie!
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