Pitonisation Nouvelles formes de transport collectif Revitalisation des artres commerciales - PowerPoint PPT Presentation

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Pitonisation Nouvelles formes de transport collectif Revitalisation des artres commerciales

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Les strat gies de revitalisation des art res commerciales: la place des ... moyenne ayant adopt le tramway et en ce qui concerne l'impact sur le tissu commercial, il conclut: ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pitonisation Nouvelles formes de transport collectif Revitalisation des artres commerciales


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Piétonisation Nouvelles formes de transport
collectif Revitalisation des artères
commerciales ???
  • Conférence de Michel Boisvert
  • professeur à lInstitut durbanisme de
    lUniversité de Montréal
  • dans le cadre des Mercredis de lAMT
  • le 12 février 2003

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Plan
  • Introduction
  • Piétonisation motifs et impacts commerciaux
  • Nouvelles formes de transport collectif
    objectifs et incidence commerciale
  • Les stratégies de revitalisation des artères
    commerciales la place des modalités daccès
  • Conclusions

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Introduction
  • Tendances lourdes hausse des taux de
    motorisation, diminution de la part du transport
    collectif dans les déplacements, et donc
    utilisation croissante de lautomobile pour les
    achats

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Introduction
  • Mobilité des personnes (de 1987 à 1998)
  • Hausse de la mobilité individuelle de 8 (2,3 à
    2,5 dépl/pers) attribuable à la hausse du niveau
    d'emplois des femmes et à la hausse de la
    motorisation
  • Hausse du nombre total de déplacements de 21
    conséquente de la hausse de la mobilité
    individuelle et de la hausse de la population
  • Usage des modes et des réseaux
  • Croissance importante des déplacements auto en
    pointe AM de 12 de 1987 à 1993 et de 18 de
    1993 à 1998
  • Diminution importante des déplacements TC en
    pointe AM de 11 de 1987 à 1993 puis
    redressement partiel récent avec une diminution
    ramenée à 3 de 1993 à 1998
  • Diminution de la part de marché du transport en
    commun en pointe AM de 28 en 1987 à 24 en
    1993 à 21 en 1998

Source D. Bergeron (AMT) et J. Grondines
(STCUM), Congrès AQTR 1998
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Introduction
  • Tendances lourdes hausse des taux de
    motorisation, diminution de la part du transport
    collectif dans les déplacements, et donc
    utilisation croissante de lautomobile pour les
    achats
  • À Montréal, ces dernières années ont vu un
    déferlement des grandes surfaces et lapparition
    de power centres

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Introduction
Les grandes surfaces commerciales en 2001
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Introduction
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Introduction
  • Tendances lourdes hausse des taux de
    motorisation, diminution de la part du transport
    collectif dans les déplacements, et donc
    utilisation croissante de lautomobile pour les
    achats
  • À Montréal, ces dernières années ont vu un
    déferlement des grandes surfaces et lapparition
    de power centres
  • Étant donné cette importance accordée à
    laccessibilité par automobile aux établissements
    commerciaux, doit-on sétonner que les
    commerçants localisés sur les artères
    traditionnelles soient inquiets dès quil est
    question dinstaller des parcmètres, dimplanter
    des voies réservées ou carrément déliminer des
    places de stationnement ???

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Introduction
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Introduction
  • Cest pourtant là une vision un peu courte,
    entretenue par des instruments dobservation
    déformants
  • Les enquêtes O/D sintéressent aux déplacements à
    motif travail ou études, réalisés aux heures de
    pointe et ignorent ou sous-estiment les
    déplacements ou portions de déplacement à motif
    achats ou loisirs dont une large partie se fait à
    pied
  • À mettre laccent uniquement sur les
    investissements et sur les changements, on en
    vient à oublier que la majorité des achats se
    font encore en centre-ville et sur des artères
    commerciales situées en ville-centre où les gens
    se rendent à pied ou en transport collectif

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Introduction
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Introduction
  • Cest pourtant là une vision un peu courte,
    entretenue par des instruments dobservation
    déformants
  • Les enquêtes O/D sintéressent aux déplacements à
    motif travail ou études, réalisés aux heures de
    pointe et ignorent ou sous-estiment les
    déplacements ou portions de déplacement à motif
    achats ou loisirs dont une large partie se fait à
    pied
  • À mettre laccent uniquement sur les
    investissements et sur les changements, on en
    vient à oublier que la majorité des achats se
    font encore en centre-ville et sur des artères
    commerciales situées en ville-centre où les gens
    se rendent à pied ou en transport collectif
  • Une réduction dans la place accordée à
    lautomobile sur certaines artères commerciales a
    été réalisée, sans nuire, au contraire, à la
    profitabilité des opérations. Voyons voir!

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Introduction
  •  Le commerce associé aux centres commerciaux,
    entièrement dévolu à la fonction achat, isolé des
    autres fonctions urbaines qui auraient gêné sa
    maîtrise de lespace et du temps commercial
    tournant le dos à la ville traditionnelle et à
    ses valeurs sociales, urbaines, esthétiques na
    fait quun temps. 
  • Alain Metton, (2001)
  •  Commerce cap sur la ville-centre 
  • Urbanisme, no.321, p.42

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Piétonisation
  • On comptait en 2000 en France plus de 5 000 rues
    et places piétonnes dont la moitié ont été
    réalisées depuis 1986
  • De plus en plus les projets sont de type
    semi-piéton offrant donc un partage de la voie
    publique avec le transport collectif ou même avec
    le trafic automobile, à certaines conditions
  • 80 des rues et places semi-piétonnes et 70 des
    rues et places piétonnes ont comme fonction
    principale le commerce de détail et les services
    20 servent despaces de loisirs (restaurants,
    bars, cinémas..) 15 sont considérés comme
    espaces historiques et 8 servent principalement
    à la desserte de logements.

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Piétonisation



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Piétonisation
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Piétonisation
  • En France, en Allemagnecest donc de plus en
    plus la  recherche dune hausse de la qualité
    sociale et urbaine de lespace public  selon
    Dahm et Jacob qui encourage la piétonisation bien
    que le gain dattractivité commerciale qui a
    servi de motif principal auparavant continue à
    justifier la plupart des réalisations
  • Si aujourdhui renaissent aux USA des projets eux
    aussi fondés sur la circulation douce, au
    tournant des années 90, selon Robertson, la
    piétonisation navait plus la cote parce quon
    jugeait que les mails piétonniers des années 60
    et 70 qui avaient pour but de revitaliser les
    centres-villes avaient failli à la tâche,
    incapables dattirer les grandes chaînes, de
    fournir du stationnement gratuit, un
    environnement sécuritaire et une protection
    contre les intempéries !

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Piétonisation
  • IMPACT COMMERCIAL
  • Selon Jacob et Lecrouart, les zones piétonnes en
    centre-ville mènent à un renforcement excessif de
    lhypercentre, au départ des commerces de
    proximité, à labandon dhabitat bon marché et à
    des nuisances de type  excès danimation 
  • À Lyon on a constaté un changement dans le profil
    de la clientèle plus âgée, de niveau
    socioéconomique plus élevé, mais avec
    lapparition dindésirables (sic) sur le plan de
    loffre commerciale, on trouve sur les rues
    piétonnes beaucoup déquipement de la personne et
    peu déquipement de la maison ou de magasins
    alimentaires

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Piétonisation
  • IMPACT SUR LAMÉNAGEMENT URBAIN
  • En général, en France, on a observé dans 30 des
    cas, après la création dune rue piétonne, un
    effort de ravalement des façades
  • On a aussi observé que dans la moitié des cas de
    nouvelles places de stationnement ont été créées
    à moins de 200 mètres

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Piétonisation
  • LES CONDITIONS DU SUCCÈS
  • Vitalité et attractivité pré-existantes
  • Forte masse critique dusagers (lieu de
    destination et dinterconnexion)
  • Environnement attrayant
  • Proximité à du stationnement et au transport
    collectif
  • Ajout de mobilier urbain
  • Accroissement de la propreté et de la sécurité
  • Contrôle serré du trafic sur les rues
    perpendiculaires

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Piétonisation
  • On pourrait dailleurs expliquer le succès du
    centre commercial en lenvisageant comme une rue
    piétonne planifiée

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Piétonisation
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Piétonisation
  • On pourrait dailleurs expliquer le succès du
    centre commercial en lenvisageant comme une rue
    piétonne planifiée
  • mais ce serait oublier quil y manque des
    éléments essentiels de la rue à savoir des
    résidents, des passants dont la présence ne
    sexplique ni par le motif de magasinage ni par
    la proximité du lieu de résidence, et par dessus
    tout linattendu.

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Piétonisation
  • Dans un bilan daté de 1984 mais encore actuel le
    CECOD écrivait  Les rues piétonnes ne
    conduisent ni au succès facile rêvé par certains
    ni à la catastrophe crainte par
    dautreslaménagement piétonnier nest pas en
    soi un changement commercial immédiat  p.151
  • Ajoutons un élément très important on ne peut
    imposer une rue piétonne, elle doit être demandée
    formellement par les habitants, par les
    associations.

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Nouvelles formes de transport collectif
  • Le métro sert par définition à transporter
    beaucoup de gens de sorte que les stations de
    métro sont vues comme des générateurs
    dachalandage de première importance. De là à y
    voir des sites exceptionnels pour limplantation
    de pôles commerciaux, il ny a quun pastrop
    vite franchi.
  • Un survol des 68 stations du métro montréalais,
    par exemple, montre bien que rares sont les
    stations qui ont engendré dimportants
    développements commerciaux, du moins hors
    centre-ville. Car le développement de la ville
    intérieure doit beaucoup, et réciproquement, à la
    disponibilité du métro.

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Nouvelles formes de transport collectif
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Nouvelles formes de transport collectif
  • Cet essor des galeries marchandes dans la ville
    intérieure sexplique largement par le fait que
    les conditions propices à lapparition deffets
    structurants pour le métro ont été réunies
  • - un important potentiel de croissance
  • - la disponibilité despaces à construire ou à
    réaménager
  • - une réglementation durbanisme souple
  • - laffinité spatiale très grande entre nuds
    de transport
  • collectif, espaces commerciaux et
    immeubles à bureaux
  • - des décideurs audacieux

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Nouvelles formes de transport collectif
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Nouvelles formes de transport collectif
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Nouvelles formes de transport collectif
SLR
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Nouvelles formes de transport collectif
  • Pourquoi le tramway?
  • Selon léditorial du numéro spécial de la revue
    Urbanisme nov./déc. 2000
  • Site relativement  propre  et donc gain de
    rapidité
  • Qualité du service
  • Confort et sécurité des voyageurs
  • (vertu calmante du tram)
  • Image de la ville
  • Impact urbain du tracé
  • désengorger un centre saturé
  • relier les quartiers de la ville
  • re-dynamiser certains secteurs en
    déclin
  • offrir au voyageur une vision
    complète de sa ville

Plaisir
Solidarité
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Nouvelles formes de transport collectif
  • Conditions de succès
  • En éditorial du numéro spécial de la revue
    Urbanisme sur le tramway, Thierry Paquot avance
    deux règles fondamentales
  • - dabord sassurer de disposer dune plate
    forme
  • séparée des autres circulations,
  • - ensuite limiter le parcours aux zones de
    forte
  • densité dhabitat et demploi, ne
    dépassant donc
  • pas la partie centrale des
    agglomérations.

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Nouvelles formes de transport collectif
  • IMPACT COMMERCIAL
  • René-Paul Desse, dans Le nouveau commerce urbain,
    examine plusieurs villes françaises de taille
    moyenne ayant adopté le tramway et en ce qui
    concerne limpact sur le tissu commercial, il
    conclut
  • pour lespace central alors que les ménages
    sont quasi unanimement satisfaits, les
    commerçants restent divisés car si on reconnaît
    leffet positif sur limage du centre-ville ainsi
    que lamélioration des conditions daccessibilité
    pour certaines catégories de personnes comme les
    jeunes, la suppression des places de parking
    inquiète. On a répondu, à Nantes par exemple,
    avec limplantation de stationnements
    souterrains.

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Nouvelles formes de transport collectif
  • IMPACT COMMERCIAL
  • pour lespace péri-central les arrêts du
    tramway, et plus spécialement les pôles
    déchange, favorisent la création ou le
    développement des commerces et de certains
    services (e.g. banques)
  • Il conclut ainsi les grands boulevards ayant
    rarement un tissu commercial de proximité
    important, quelques nodules commerciaux de
    quartier y ont connu un regain dactivité, des
    commerçants en difficulté ou proches de la
    retraite cédant en outre leur place à des
    succursales intéressées par des flux de chalands
    importants
  • . mais   lorsque ces axes sont bien dotés en
    commerces de proximité, linstallation du tramway
    a contribué au déclin du commerce de quartier qui
    profitait aussi dune clientèle motorisée.   p.
    48

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Nouvelles formes de transport collectif
  • À Lyon, une enquête du CERTU en 2001 , 9 mois
    après la mise en service du tramway, a fait
    ressortir comme effets positifs le nouvel
    aménagement paysager et les nouveaux revêtements
    du sol, et comme effets négatifs la perte
    despace (étroitesse de la rue et des trottoirs)
    et les contraintes accrûes du stationnement
  • Sur la rue de Marseille où le stationnement sur
    rue a été maintenu mais assujetti à une
    tarification jugée excessive et les
    stationnements en double file ou devant les
    dessertes verbalisés sévèrement, les commerçants
    répondent que le stationnement des clients est
    plus difficile quavant (41) ou quasi impossible
    (59). Lélimination dune des deux voies de
    circulation a aussi contribué à diminuer
    lattrait de cette rue pour les automobilistes en
    transit, avec pour résultat que  le commerce au
    quotidien sest maintenu mais pas le commerce
    exceptionnel comme léquipement de la personne 

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Nouvelles formes de transport collectif
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Nouvelles formes de transport collectif
  • Il reste que sur cette rue, un peu plus de la
    moitié des commerçants ont retrouvé après les
    travaux leur niveau dachalandage et que 20 ont
    connu une hausse (jusquà 30).
  • Cest pourquoi, 11/20 commerçants interrogés se
    disent plutôt favorables au tramway (au
    réaménagement de la rue qui la accompagné?)

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Nouvelles formes de transport collectif
  • À Grenoble, une première ligne de SLR a été
    opérationnelle en 1987, une seconde en 1990 et
    une troisième est attendue en 2005.Les deux
    premières convergent dans lhyper-centre, alors
    que la ligne C empruntera les grands boulevards,
    évitant lhyper-centre
  • Selon Pradeilles, cité en Desse, limplantation
    du tram a certainement réussi à consolider le
    cur de lagglomération, le drainage se faisant
    toutefois à sens unique. La banlieue dÉchirolles
    qui fait de la restructuration urbaine depuis 30
    ans a aussi profité du passage de la ligne A pour
     conforter la création ex nihilo dun
    centre-ville le long dun axe central . Enfin
    lextension de la ligne B jusquà Europôle a été
    accompagnée par limplantation de commerces et
    services autour de la station terminale, où on
    trouve également un Palais de justice et la Cité
    scolaire internationale.

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Nouvelles formes de transport collectif
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Nouvelles formes de transport collectif
  • À Toronto, on na jamais abandonné le tramway
    (streetcar) au point où la plupart des rues
    commerciales de la ville-centre sont desservies
    ou bien par le métro ou bien par le tramway. Au
    fil des ans, ces artères commerciales ont vu leur
    aire de marché sétendre en même temps quelles
    se spécialisaient.
  • Un bel exemple dune rue commerciale desservie
    par le tramway qui est passée dune vocation
    locale à une vocation métropolitaine est Queen
    Street East (Beaches) connue pour ses restaurants
    (73/367 établissements) et ses boutiques. Les
    résidents se sont souvent plaints de la
    congestion dans le trafic automobile et les
    commerçants ont très mal réagi au début à
    limplantation dhorodateurs. Une centaine de
    places de stationnement hors rue ont été ajoutées
    et tous ont appris les effets bénéfiques de la
    tarification pour décourager le stationnement à
    long terme.

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Nouvelles formes de transport collectif
  • À Toronto seule la rue Spadina possède un
    véritable TCSP (dedicated right of way). Cette
    ligne de 3,7 kms a été inaugurée en 1997elle
    circule au centre du Quartier Chinois tout en
    reliant des destinations importantes comme le
    Skydome et le campus de U of T.
  • Depuis lintroduction du SLR, on a constaté que
    le nombre total de places daffaires est passé de
    415 à 490 et que la part des services sest
    accrûe de 16,6 à 21,6.

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Nouvelles formes de transport collectif
  • À Bordeaux, les trois premières lignes de tramway
    entreront en service dici la fin de lannée
    2003. Le réseau sétendra de part et dautre de
    la Gironde et rejoindra des zones de faible
    densité, en banlieue.
  • Afin de permettre aux 5000 commerçants, artisans,
    industriels et prestataires de services
     danticiper les évolutions prévisibles et de
    sadapter aux nouvelles données de leur
    environnement urbain , La Communauté urbaine de
    Bordeaux et la Chambre de commerce et dindustrie
    de Bordeaux ont créé un Observatoire des effets
    du tramway sur lactivité économique.

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(No Transcript)
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Nouvelles formes de transport collectif
  • Lenquête réalisée à chaque année auprès des
    entreprises montre, de manière stable, que
    latout principal de la localisation de leurs
    établissements se trouve au niveau du cadre
    général du quartier, suivi par lattractivité de
    loffre commerciale et ensuite par divers
    indicateurs daccessibilité où limportance des
    flux automobiles lemporte sur la bonne desserte
    en TC. En 2001, la proximité de grands axes de
    circulation a pris le deuxième rang.
  • Deux facteurs de localisation intervenant à
    léchelle de linsertion au cadre bâti obtiennent
    une pondération semblable la forte capacité de
    stationnement, favorable à laccessibilité par
    automobile, et limportance des flux piétonniers,
    plus faciles à générer par le transport
    collectif.
  • Au niveau des inconvénients de la localisation,
    les deux tiers des répondants mentionnent la
    faible capacité de stationnement!

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Nouvelles formes de transport collectif
  • Lorsque interrogés sur lincidence du tramway, la
    moitié des chefs dentreprises se disent encore
    indécis ou ne croient pas à un effet
    significatif. Pour les autres, ils sont presque 5
    fois plus nombreux à attendre une valorisation
    plutôt quune dévalorisation.

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Nouvelles formes de transport collectif
  • Une conclusion provisoire Selon Desse,
    sinspirant de lexpérience de Strasbourg, il y a
    ceux qui considèrent que les aménagements doivent
    se réduire au minimum afin de perturber le moins
    possible la circulation automobile, et il y a
    ceux qui voient dans le tram un moteur puissant
    de requalification et qui demandent alors une
    reconfiguration complète des espaces traversés,
    malgré le doublement de la facture.
  • Or ceux qui sintéressent à lincidence du
    tramway sur lactivité commerciale ne se rangent
    pas tous dans lun ou lautre camp car les
    répercussions, en termes de chiffre daffaires ou
    de restructuration dans loffre commerciale,
    dépendent de nombreux facteurs, notamment de la
    dynamique socio-spatiale du quartier et du
    dynamisme des gens daffaires.

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Les stratégies de revitalisation des artères
commerciales
  • Les artères commerciales en zone péri-centrale
    retiennent très peu lattention des décideurs et
    des analystes par comparaison avec la
    transformation des centres-villes ou
    limplantation des grandes surfaces en
    périphérie, si ce nest limplantation de key
    discounters dans les  dents creuses 
  • Dans le cas français, Alain Metton observe un
    transfert progressif du commerce de centre-ville
    vers le commerce de périphérie de toute une série
    de créneaux révélateurs des nouveaux postes de
    consommation (articles de sports, loisirs, cinéma
    et culture, services financiers..). Il note deux
    tendances hyper-spécialisation vers un commerce
    de luxe, de loisirs et de culture pour la
    fraction la plus aisée de la population
    métropolitaine, banalisation de léventail
    commercial vers la fourniture de produits et
    services courants, pour les travailleurs du
    centre et les promeneurs

52
Les stratégies de revitalisation des artères
commerciales
  • Marc Bonneville analyse le développement
    commercial à la périphérie en se fondant sur les
    logiques économiques en présence, celle de la
    grande distribution (fusions, élargissement de la
    gamme des produits et de la qualité des magasins)
    mais aussi celle des clients (étalement urbain,
    essor de la mobilité), rappelant que les grandes
    surfaces périphériques se localisent à
    linterface entre la ville dense et la ville
    diffuseempiétant sur laire de marché des
    artères commerciales
  • Selon James Valente et Leslie Oringer (Urban
    Land, 1998), les tendances pour la fonction
    commerciale sont les suivantes
  • - more big boxes
  • - brand lands (hospitalityentertainmentretail)
  • - the new educational/experiential stores (e.g.
    potteries)
  • - shopping.com

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Les stratégies de revitalisation des artères
commerciales
La localisation des grandes surfaces alimentaires
en 2002
54
Les stratégies de revitalisation des artères
commerciales
  • Pourtant, le commerce artériel, hors
    centre-ville, nest pas négligeable. Une étude de
    Marketing Office Urbacom en 1995 sur les
    principales villes de province françaises a
    conduit à la répartition suivante du chiffre
    daffaires
  • - 25-30 en centre-ville
  • - 23-26 en péri-central
  • - 45-55 en périphérie
  • Mais ce volume dopérations nest pas immuable et
    la vulnérabilité de ce commerce traditionnel est
    à limage de linstabilité présente dans les
    quartiers où il est inséré.

55
Les stratégies de revitalisation des artères
commerciales
  • Le schéma suivant sert à comprendre lévolution
    dune zone commerciale, avec trois groupes
    dacteurs les consommateurs, les commerçants et
    les pouvoirs publics. Les éléments habituels de
    létude de marché y apparaissent taille et
    pouvoir dachat de la population située dans
    laire de marché, offre commerciale existante et
    capacité concurrentielle vis-à-vis les zones
    rivales. On y rend par ailleurs explicite le rôle
    joué par la qualité du cadre bâti et par le
    niveau déchanges socio-culturels et
    lintervenant public y est guidé par la
    maximisation des valeurs foncières (et du
    rendement fiscal).
  • Cette vision sous-estime linfluence exercée par
    la complexité croissante des pérégrinations (voir
    le schéma de Desse) et donc lextension des aires
    de marché. De même elle suppose que le niveau
    très élevé de concurrence dans le secteur
    commercial conduira à luniformisation des
    environnements offerts alors que certains traits
    sont uniques et que cest ce que le client
    recherche.

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Les stratégies de revitalisation des artères
commerciales
  • Quelle sorte denvironnement urbain attire
  • les marchands et les clients? (ULI,
    1998)
  • 1- propre, accessible (avec stationnements),
    sécuritaire
  • 2- un milieu daffaires organisé (BID)
  • 3- une forte densité dutilisation du sol
  • 4- un espace multi-fonctionnel et intégré
    (clustering)
  • 5- avec un élément didentification (landmark)
  • 6- des rues à léchelle du piéton
  • 7- le souci de la conservation de lenvironnement
    bâti
  • 8- offrant des activités communautaires
    (festivals, concerts )
  • 9- dont les quartiers avoisinants dune part sont
    vus comme des marchés lucratifs et dautre part,
    puisquils sont situés sur les voies daccès, ne
    sont pas des barrières pour la périphérie.

59
Conclusion
  • La revitalisation des artères commerciales passe
    par
  • - la revitalisation des quartiers où elles sont
  • implantées, au risque de
    lembourgeoisement
  • - la mise en valeur des éléments propres au
  • commerce indépendant (service
    personnalisé,
  • marchandise distinctive) et à un
    environnement
  • particulier (authentique,
    patrimonial, métissé)
  • - en veillant, toutefois, à y faire de la place
    à linnovation,
  • au design.
  • Lartère commerciale nest que laxe central
    dune zone urbaine où la fonction commerciale
    doit trouver sa place (e.g.lavenue du Mont-Royal
    dans le Plateau, la rue Saint-Laurent dans la
    Petite Italie, la rue Saint-Paul dans le Vieux
    Montréal)

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Conclusion
  • Le SLR sintègre bien dans cette perspective car
    il procure aux gens du quartier un moyen de
    transport collectif plus rapide, plus
    confortable, favorisant les transferts modaux.
  • Il permet par ailleurs aux clients occasionnels
    un accès tout en douceur à un paysage urbain
    particulier, par le biais dune technologie
    propre et dun design spécifique.
  • Mais le succès dépend aussi du dynamisme des gens
    daffaires questionnant loptimalité de leur
    localisation et relayant les investissements
    publics.
  • et du règlement à la satisfaction de tous des
    irritants associés au TCSP, à commencer par la
    réduction des places de stationnement.

61

Conclusion
62
Conclusion
  • Questions à se poser
  • pour connaître lincidence sur lactivité
    commerciale dun SLR
  • Y a-t-il un potentiel de croissance (pouvoir
    dachat) dans le quartier?
  • Y a-t-il des espaces à réaménager sur lartère,
    des nuds dinterconnexion pouvant devenir des
    pôles dactivité, une composante du cadre naturel
    ou bâti qui soit distinctive?
  • La réglementation durbanisme permet-elle une
    restructuration fonctionnelle et physique?
  • Trouve-t-on des acteurs audacieux?
  • Existe-t-il un créneau pour le commerce ou les
    services spécialisés, dans le contexte
    concurrentiel des artères commerciales urbaines,
    afin de maximiser les gains du SLR?
  • Existe-t-il une profitabilité suffisante sur
    place ou une capacité de re-localisation sur les
    rues adjacentes pour le commerce et les services
    courants, afin de minimiser les pertes du SLR?

63
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