Title: La ma
1La maîtrise du risque infectieux en établissement
de santé
Le 06 novembre 2012
- Docteur François TRUEBA
- Service de Biologie Médicale
2Plan
- Définitions
- Critère 8g de la certification (Pratiques
exigibles prioritaires) - Lapproche a priori du risque
- Audit de qualité interne
- Plan daction de lutte contre les IN
- Informatisation du signalement
- Plan de maîtrise des BMRE
- Les indicateurs
- Conclusion
3Définition de la gestion des risques
- Une stratégie de surveillance et de minimisation
des risques, proactive, adaptée à chaque
problématique de risque - Objectifs du système de gestion des risques
- identifier, décrire, prévenir ou réduire au
minimum les risques y compris l'évaluation de
l'efficacité des activités et interventions mises
en place
4la maîtrise du risque infectieux
- Tout patient hospitalisé est exposé au risque de
- contracter une infection associée aux soins.
-
- La lutte contre les infections associées aux
soins - constitue un enjeu national et doit sinscrire
parmi les - priorités dun établissement de santé.
-
- Les patients, les professionnels et les visiteurs
sont - exposés à ce risque cest pourquoi
- une politique damélioration continue et
coordonnée - de maîtrise du risque infectieux est nécessaire
dans - tout établissement de santé
5Quest-ce quune infection associée aux soins ?
-
- Une infection est dite associée aux soins si elle
survient - au cours ou au décours dune prise en charge
- (diagnostique, thérapeutique, palliative,
préventive ou éducative) dun patient, et si elle
nétait ni présente, ni en incubation au début de
la prise en charge. - Lorsque létat infectieux au début de la prise en
charge nest pas connu précisément, un délai dau
moins 48heures ou un délai supérieur à la période
dincubation est couramment accepté pour définir
une IAS.
5
6Quest-ce quune infection nosocomiale ?
- Aucune distinction nest faite quant au lieu où
est réalisée la prise en charge ou la délivrance
de soins pour lIAS, à la différence de
linfection nosocomiale qui garde son sens de - contracté dans un établissement de santé .
- Pour les infections de site opératoire, on
considère habituellement comme associées aux
soins les infections survenant dans les 30 jours
suivant lintervention ou sil y a mise en place
dune prothèse ou dun implant, ou dun matériel
prothétique dans lannée qui suit lintervention.
6
7Prévalence
- Les agents en cause sont variés
- bactéries, champignons, virus, parasites, ATNC
- Parmi les bactéries, les bacilles à Gram négatif
représentent 60 et les cocci à Gram positif 30. - Le taux global de prévalence des IN est de 5,38
- (enquête nationale de prévalence 2006)
- Les sites infectieux les plus fréquents sont,
selon un ordre décroissant - les infections urinaires
- les pneumopathies
- les infections du site opératoire
- les infections de la peau et des tissus mous
7
8Modes de transmission dune IN
- Les infections nosocomiales peuvent être
directement liées aux soins dispensés au patient
- linfection sur cathéter
- ou simplement survenir lors de lhospitalisation,
indépendamment de tout acte médical - une épidémie de grippe
- Les infections dorigine endogène A partir
des propres micro-organismes du patient lors dun
acte invasif et/ou en raison dune fragilité
particulière - Les infections dorigine exogène A partir
des micro-organismes du personnel, des autres
patients (transmission croisée entre malades ou
par les mains ou matériels des personnels), de
lenvironnement (surfaces, eau, air) -
8
9Expositions aux risques infectieux liés aux soins
- En plus du risque individuel du malade, la nature
et la qualité des soins - influent sur le risque dacquérir une infection
nosocomiale. - 1/ la chirurgie le risque dISO est inégale en
fonction de la chirurgie et dépend du score NNIS
(durée de lintervention et état général du
patient score ASA) - 2/ les actes invasifs et les dispositifs invasifs
(plus fréquents en réa) - Endoscopie, cathétérisme, dialyse, sondage,
intubation - 3/ les traitements qui diminuant la résistance à
linfection - Corticothérapie, chimiothérapie, radiothérapie
- 4/ les défaillances dans lorganisation et la
qualité des soins - Hygiène des mains défectueuse, désinfection
insuffisante, antibiothérapie - mal conduite, stérilisation insuffisante
10Définition
Maîtriser les risques ne signifie pas éliminer
tous les risques mais consiste à définir la
meilleure stratégie pour les prévenir ou pour
faire face à leur conséquence
11Critère 8g de la certification (PEP)
12Critère 8g de la certification (PEP)
13Critère 8g de la certification (PEP)
14Lapproche a priori du risque
- Gestion des risques prévisibles dune activité
- Repérer les processus potentiellement à risques
- Identifier les étapes dangereuses (personnes,
biens) - Réduire loccurrence de ces risques par des
actions de - prévention visant à supprimer les causes ou la
gravité par - des actions de protection mises en oeuvre pour
limiter les - conséquences.
15Laudit les étapes
- Choix du thème maitrise du risque infectieux
- Objectifs
- Permettre de dégager les points forts et les
points faibles de létablissement dans la
maitrise du risque infectieux - Définir un plan damélioration précis et
spécifique à létablissement - Choix dun référentiel CCLIN Sud Ouest
- Méthodologie
- Recueil des données de mesure,
- Analyse des résultats,
- Elaboration des recommandations,
- Suivi (plan dactions),
- Evaluation
16Laudit méthodologie
- Entretiens avec les membres de lEOH
- Questionnaires dauto-évaluation du personnel
- Utilisation dévaluation par observation directe
des pratiques du personnel et du matériel utilisé
17Déroulement de lévaluation
Laudit de qualité interne
- 7 chapitres
- Lorganisation de la lutte contre les IN,
- Les activités de prévention des infections
nosocomiales, - La gestion des dispositifs médicaux,
- La gestion des risques liés à lenvironnement,
- La gestion des circuits dans létablissement,
- La prévention des accidents dexposition au sang,
- La gestion du risque au bloc opératoire
18SERVICES AUDITES
Laudit de qualité interne
- Médecine interne,
- Oncologie
- Néphrologie
- Urologie
- Réanimation
- Bloc opératoire
19Points forts
Laudit de qualité interne
- Bonne intégration des correspondants dhygiènes
- Bonne connaissance de la gestion des BMR
- Appropriation des règles dhygiène
20Points à améliorer
- Faiblesse des moyens humains de lEquipe
Opérationnelle dHygiène - Signalement des IN non performante
- La formation des personnels aux techniques
dhygiène (planification, traçabilité,
évaluation, définition des objectifs) - Guide des antiseptiques
- Réévaluation et formalisation des procédures
- Circuit des déchets
21Critère 8g de la certification (PEP)
22Politique de lutte contre les IAS
PLAN STRATEGIQUE NATIONAL DE PREVENTION DES IAS
2009-2013
FONCTIONS TRANSVERSALES Expertise, évaluation,
recherche, formation, épidémiologie
- PLANS NATIONAUX TRANSVERSAUX
- Préservation de lefficacité des antibiotiques
- Maitrise des BMR
PROGRAMME NATIONAL DE PREVENTION DES
INFECTIONS NOSOCOMIALES 2009-2013
PROGRAMME NATIONAL DE PRÉVENTION DES IAS EN
ÉTABLISSEMENTS MÉDICOSOCIAUX 2009-2013
PLAN DORIENTATION POUR LAMELIORATION DE LA
PREVENTION DES IAS EN SOINS DE VILLE 2009-2013
23Programme national de lutte contre les IAS
- Grandes orientations
- 1/ promouvoir une culture partagée de qualité et
de sécurité des soins - 2/ optimiser le recueil et lutilisation des
données de surveillance - 3/ anticiper et détecter lémergence dagents
pathogènes à potentiel épidémique - 4/ maintenir lusager au centre du dispositif
- 5/ améliorer lorganisation du dispositif de PIN
- 6/ promouvoir la recherche sur les IN
24Politique de lutte contre les IAS
Programme de prévention des IN(PROPIN
2009-2013)décret et arrêté du 15 mars 2010 de la
direction générale de loffre de soins
5 objectifs nationaux quantifiés de résultats 15
objectifs locaux de moyens et processus Mise en
œuvre progressive des objectifs à atteindre en
2012 et évalués en 2013
25PROPIN (2009-2013)
- 5 objectifs nationaux quantifiés de résultats
- Incidence des bactériémies associées aux CVC en
réanimation. - incidence des ISO
- Incidence des AES
- Incidence des SARM
- Incidence des ERG
DIMINUTION DE 1/4
26OBJECTIFS QUANTIFIES DE MOYENS ET DE PROCESSUS (1)
- - Utilisation doutils daide à lobservance des
mesures de prévention des infections associées à
des dispositifs invasifs (sondes urinaires, CVC,
VVP) - - Mise en place de méthode danalyse des causes
lors de la survenue dun évènement infectieux
grave (RMM, enquêtes lors dépidémies) - - Mise en place de protocoles et évaluation
(audit, surveillance des prescriptions,
formation) - Prescription dantibiotiques
- Prise en charge en urgence des AES
27OBJECTIFS QUANTIFIES DE MOYENS ET DE PROCESSUS (2)
- Mise en place dun Plan local
- En cas de phénomène infectieux à haut risque
épidémique - Maitrise des BMR adaptée à lactivité de
- létablissement
- Signalements internes et externes
- Protocoles, formation, participation à lENP 2012
Surveillances - Couverture vaccinale de la
grippe, la coqueluche, lhépatite B. -
Suivi des infections du site opératoire dans le
système dinformation de létablissement
28Plan local de maîtrise des BMR (1)
- Il comprend
-
- - Lorganisation du système de surveillance
continue des BMR intégré au système de repérage
des IAS - - Lélaboration dune politique de prélèvement et
de dépistage des BMR - - La détermination des conduites à tenir en
termes disolement géographique et technique - - La mise en place dun circuit dinformation
entre le laboratoire de microbiologie et les
services cliniques
29Plan local de maîtrise des BMR (2)
- - La définition des modalités de signalisation
des patient porteur de BMR dans les services - - Le contrôle renforcé sur lapplication des
précautions standard et complémentaires - - La définition des précautions spécifiques pour
les transferts internes et externes aux
établissements de santé - - La formation du personnel soignant à
lapplication du plan local - - La Coordination du plan local de maitrise des
BMR avec la politique locale de bon usage des
antibiotiques
30Organisation
- Direction de lES
- DQGR/ EOH
- Correspondants médicaux et paramédicaux
- Responsable antibiothérapie
- Responsable du signalement
- CLIN / COMAI
- CME
31Plan daction
32Critère 8g de la certification (PEP)
33Informatisation du signalement
La problématique
- Problèmes important dans le signalement (Faibles
Nbr.) - Problèmes aux traitements des données (Manuels)
- Problème de lisibilité de linformation
34Le signalement la législation
- Loi du 9 août 2004
- article L. 1413-14 du CSP Tout professionnel
ou établissement de santé ayant constaté une
infection nosocomiale ou tout autre événement
indésirable grave lié à des soins réalisés lors
d'investigations, de traitements ou d'actions de
prévention doit en faire la déclaration à
l'autorité administrative compétente - Décret n 2001-671 du 26/07/2001 décrit la
nature des infections nosocomiales soumises à
signalement, les conditions de recueil des
informations et les modalités de leur signalement - Circulaire DHOS\E2 - DGS\SD5C N 2001/383 du 30
juillet 2001 relative au signalement des
infections nosocomiales et à l'information des
patients en matière d'infection nosocomiale dans
les établissements de santé. - Circulaire du 22/01/2004 précise les
recommandations aux établissements de santé et
aux DDASS sur les critères de signalement,
l'organisation interne des établissements de
santé et le rôle des intervenants extérieurs dans
le dispositif de signalement. - Instruction 13/02/2012 porte à la connaissance
des établissements de santé, des ARS, et des
CClin et de leurs Arlin, les nouvelles modalités
de signalement externe des infections
nosocomiales. Elle précise qu'à partir du 1er
mars 2012, le signalement des IN doit être
réalisé par les établissements de santé
exclusivement au moyen de l'application e-SIN.
35Le signalement interne des IN
- Sous la responsabilité des correspondants
médicaux dhygiène - Procédure de signalement dans les services et
sur le réseau intranet - Liste des critères de signalement des infections
nosocomiales (IN) - Remplir la fiche de signalement et la faire
parvenir à lEOH - Ecrire sur le compte rendu dhospitalisation
- Présence de BMR oui non
- Infection nosocomial oui non
- Codage U 88 pour les BMR
- Y 95 pour les Infections nosocomiales
- Z29 isolement du patient BMR
36Le signalement interne des IN
un objectif d'information et de sensibilisation
Le praticien en hygiène, pour pouvoir signaler en
externe des évènements sentinelles ou des
épidémies, doit être informé des infections
nosocomiales survenant dans les services. Le C
CLIN Paris Nord recommande de s'appuyer sur un
réseau de correspondants médicaux dans les
services. Ces correspondants devront être
formés.
37Le signalement interne des IN
- Le patient doit être systématiquement informé à
l'entrée sur les risques d'infection
nosocomiale. - - Une information adaptée à chaque patient et à
son état de santé doit être faite lors d'un
entretien individuel. - Le médecin en charge du patient doit l'informer
qu'il a contracté une IN, qui a, le cas échéant,
fait l'objet d'un signalement anonyme. Ces
informations doivent figurer dans le dossier
médical du patient. - - Lors d'une exposition établie de plusieurs
patients au même risque infectieux, les
praticiens concernés, avec l'aide du CLIN et de
l'équipe d'hygiène, déterminent, en liaison avec
la direction de l'établissement, la stratégie
d'information, et, le cas échéant, de suivi des
patients, mis en œuvre par l'établissement.
38Le signalement interne des IN
Mise en place du système de déclaration
interne. Basé sur les correspondants médicaux en
hygiène dans chaque service, dont l'activité doit
être valorisée au niveau de l'établissement. -
Ils peuvent effectuer une première sélection des
infections à signaler.- Ils peuvent tenir un
registre des IN survenant dans leur service- Des
réunions avec l'équipe d'hygiène peuvent être
organisées.
39(No Transcript)
40Le signalement externe des IN
Objectifs
- Aux niveaux local et régional
- Alerter les autorités sanitaires et les CCLIN
lorsque des risques de transmission existent,
afin de - mener des investigations à la recherche de
lorigine de linfection - mettre en place les mesures correctives
nécessaires - Au niveau national
- Suivre et analyser lévolution dévénements
pouvant conduire lautorité sanitaire à proposer
des mesures ou à diffuser des recommandations
nationales
41Le signalement externe
Les modalités de signalement papier (Procédure
dégradée) signalement réalisé par le responsable
ou le responsable suppléant
42Le signalement externe
Voies du signalement externe papier
Etablissement de Santé
43Le signalement externe
Formulaire Page 1
44Le signalement externe
45Le signalement externe
46Le signalement externe
Formulaire Page 2
47Le signalement externe
48Le signalement externe
49Le signalement externe
Les modalités de signalement électronique
signalement e-sin réalisé par le responsable ou
le responsable suppléant
50Le signalement externe
Voies du signalement externe via e-sin
Etablissement de Santé
51Le signalement externe e-sin
Site de signalement de lINVS https//authent.in
vs.sante.fr/login/accueil.php
52Le signalement externe e-sin
53Le signalement externe e-sin
54Le signalement externe e-sin
55Le signalement externe e-sin
56Le signalement externe e-sin
57Le signalement externe e-sin
58Le signalement externe e-sin
59Le signalement externe e-sin
60Le signalement externe e-sin
61Le signalement externe e-sin
62Le signalement externe e-sin
63Le signalement externe e-sin
64Le signalement externe e-sin
65Les bactéries multi-résistantes
66Définition BMR
- Les bactéries sont dites multi-résistantes aux
- Antibiotiques lorsque, du fait de l'accumulation
de - résistances acquises à plusieurs familles
- dantibiotiques, elles ne sont plus sensibles
- qu'à un petit nombre d'antibiotiques utilisables
en - thérapeutique.
- La multi-résistance est une étape vers limpasse
- thérapeutique.
67BMR nécessitant la mise en place des PS et PCC
- SARM
- Entérobactéries BLSE
- Entérobactéries résistantes aux C3G
(plasmidiques) - Entérobactéries productrices de carbapénèmases
- Pseudomonas aeruginosa BLSE
- Pseudomonas aeruginosa producteur de
carbapénèmases - A. baumanii résistant à lIMP (ABRI)
- A. baumanii ne restant sensible quà lIMP
- P. Aeruginosa avec une résistance à lIMP
associée à dautres résistances - P. Aeruginosa résistant à la ceftazidime
- Entérocoques Résistants aux Glycopeptides (ERG)
- et le C. difficile
- BMRE bactéries multi-résistantes émergentes
68Evolution du taux de SARM 1993-2010
Jarlier Arch Int Med 2009
69Facteurs de risque colonisation/infection des BMR
- Durée dhospitalisation
- Ratio charge en soins /personnel inadéquat
- Présence de patients BMR dans la même unité de
- soins (présent, connu ou inconnu ou transfert)
- Le nombre et la durée des procédures invasives
- Pression de sélection antibiotique
- Non respect des PS et PCC
70Plan local de maîtrise des BMRE
- Bactéries concernées
- Entérobactéries productrices de carbapénèmases
(EPC) - Entérocoques résistants aux glycopeptides (ERG)
- Bacille à Gram négatif non-fermentant résistant à
limipénème - ABRI
- P. aeruginosa producteur de carbapénémase
- Circulaire NDGS/DUS/CORRUSS/2012/188 du 9 mai
2012 relative à lorganisation des rapatriements
sanitaires vers la France de patients porteurs de
maladies transmissibles nécessitant un isolement
ou de bactéries multi-résistantes (BMR). - BMRE bactéries multi résistantes émergentes
-
- BHR bactéries hautement résistantes
- Hautement transmissible
- Hautement résistante
-
71Plan local de maîtrise des BMRE
Textes et circulaires
Circulaire NDGS/DUS/CORRUSS/2012/188 du 9 mai
2012 relative à lorganisation des rapatriements
sanitaires vers la France de patients porteurs de
maladies transmissibles nécessitant un isolement
ou de bactéries multi-résistantes
(BMR). Instruction NDGS/DUS/RI/2011/224 du 26
aout 2011 relative aux mesures de contrôle des
entérobactéries productrices de carbapénèmases
Circulaire nDGS/RI/DGOS/PF/2010/413 du 6
décembre 2010 relative à la mise en oeuvre de
mesure de contrôles des cas importés
dentérobactéries productrices de carbapénèmases
(EPC) HCSP. Maîtrise de la diffusion des
bactéries multirésistantes aux antibiotiques
importées en France par des patients rapatriés ou
ayant des antécédents dhospitalisation à
létranger, recommandations, 2ème version,
novembre 2010 Circulaire NDGS/DHOS/DGAS/2009/26
4 du 19 août 2009 relative à la mise en oeuvre du
plan stratégique national 2009-2013 de prévention
des infections associées aux soins
72Les grands axes du plan local
Identifier Maîtriser Signaler
73Identification du risque de BHR
- Patients rapatriés dun établissement de santé
étranger ayant des antécédents récents (dans
lannée) dhospitalisation à létranger - Entrée par transfert dun autre établissement de
santé - dun patient suspect dEPC/ERG
- dun patient porteur dEPC/ERG
- Identification au cours de lhospitalisation
- dun patient porteur dEPC/ERG
74Maîtriser le risque
Circuit du patient suspect ou porteur de
BMRE Conduite à tenir si un cas positif A
partir de deux cas dune même BMRE dans le même
service, cest une épidémie conduite à tenir à
planifier (gestion des crises)
75 Signaler
- Dès quil en a connaissance, le service de
biologie et/ou le service clinique signalent à
lEOH, tous les cas suspects ou avérés de BMRE - Dès lidentification de la BMRE,
- le responsable du signalement effectuent le
signalement externe par e-sin. - Une cellule de crise est mise en route
-
76Circuit du patient
Accueillir le patient rapatrié ou suspect ou
porteur de BHR dans le service de soins, sans
passage au service des urgences Accueillir le
patient en chambre individuelle avec SAS 2
chambres contigües (une pour le patient lautre
pour lhabillage du personnel soignant) Informer
le patient Informer lEOH Notifier dans le
dossier médical la notion de rapatriement ou de
portage de bactérie multi-résistante et les
mesures appliquées
77Organisation des soins
Appliquer immédiatement les précautions standard
précautions complémentaires contact (PCC) avec
isolement Effectuer pour la recherche de BMRE
un écouvillonnage rectal (lécouvillon doit être
teinté) ou une coproculture et un écouvillonnage
nasal à la recherche de SARM associé Lever les
précautions si le résultat du dépistage est
négatif Si le résultat du dépistage est positif
(BMRE)
78Conduite à tenir devant un cas de BMRE
Etape 1 Alerter le DQGR (lappui de la chefferie
de lhôpital est indispensable pour
lorganisation des mesures à prendre) LEOH
organise avec le service, le dépistage de tous
les patients contact c'est-à-dire ayant partagé
le même personnel soignant Arrêter les
transferts du patient index et de ces contacts
vers dautres unités, services ou établissements
afin de limiter la diffusion Limiter les
admissions dans lunité aux seules urgences qui
ne peuvent être orientées vers dautres unités ou
établissements. Après trois prélèvements de
dépistage négatifs, réalisés à une semaine
dintervalle, les patients contact deviennent des
patients standard.
79Conduite à tenir devant un cas de BMRE
- Etape 2
- Renforcer le bio-nettoyage quotidien de
lenvironnement du porteur - Poursuivre lisolement en chambre individuelle
avec SAS - Mise en place dune gestion des excrétats du
porteur et des patients contact - Le service établira la liste des patients contact
déjà transférés et du lieu de leur transfert. - LEOH contactera les services daccueil de ces
patients contact pour - Les mettre en chambre individuelle et PCC
- Les dépister
- Définir avec le référent infectieux le traitement
antibiotique le plus adapté au profil de
résistance de la souche impliquée en cas de
survenue dinfections.
80Conduite à tenir devant un cas de BMRE
- Etape 3
- Pour le patient porteur
- Limiter le transfert vers dautres unités,
services, établissements - Favoriser les sorties à domicile
- Informer le patient et son médecin traitant de
son statut de patient porteur de bactérie
hautement résistante. Ce statut doit être
communiqué aux équipes soignantes dès ladmission
lors dune ré-hospitalisation. -
81Informatisation du signalement
Les objectifs
- Signalement semi-automatisé et complètement
informatisé - Traitement informatique des données
- Systématisation des requêtes avec les indicateurs
(Incidences)
82Informatisation du signalement
- Système Informatisé dAide à la Déclaration des
Infections Nosocomiales (SIADIN)
83Informatisation du signalement
Le calendrier du déploiement
30 avril 2012 Mise en place opérationnelle HIA VDG
06 mars 2012 CLIN Présentation Hygiciel /
Formulaire
14 février 2012 Staff QGR Présentation indicateur
/ Hygiciel / Formulaire
Hygiciel Opérationel
30 décembre 2011 Service de Biologie
Médicale Création dindicateur / Hygiciel /
Formulaire
Formation / Test formulaire sur la Cardio./Chir.
Hygiciel sur Amadeus
Evaluation des Indicateurs / Hygiciel
Réalisation des Indicateurs / Hygiciel
Evaluation des fiches et du signalement
Phase II Toute informatique
Phase 0 Papier
84Informatisation du signalement
Létape de Formation
A B C
A B
A
Référentiel Référentiel Contenu
A 1 Pourquoi signaler les infections ?
A 2 Qu'est-ce quune IN ?
A 3 Quand et comment signaler une infection ?
A 4 Quelles données préalables au signalement ?
A 5 Savoir utiliser le Module de signalement.
A 6 Interpréter les Indicateurs du tableau de bord.
B 1 Savoir vérifier/compléter une fiche de signalement.
B 2 Savoir utiliser le module de vérification.
B 3 Formuler une conclusion.
B 4 Utiliser les indicateurs standards/tableau de bord.
C 1 Savoir valider une fiche et une conclusion.
C 2 Utiliser le module de validation
C 3 Savoir utiliser les requêtes.
C 4 Créer/Modifier/Valider les indicateurs.
1H
Déclarant
1H
EOH
Biologiste
1H
85Informatisation du signalement
Habilitation des personnels formés
86Organisation
Informatisation du signalement
2
1
!!
?
MED
IDE
?
SEC
3
?
Admission
Hospitalisation
87Informatisation du signalement
Antécédents Conduites à tenir / Résultats Conduites à tenir / Résultats Conduites à tenir / Résultats Conduites à tenir / Résultats Conduites à tenir / Résultats Conduites à tenir / Résultats
Pas hospitalisation Autres Services Oui - Pas disolement (Dépistage voir protocole) Pas disolement (Dépistage voir protocole) Pas disolement (Dépistage voir protocole) Pas disolement (Dépistage voir protocole) Pas disolement (Dépistage voir protocole) Pas disolement (Dépistage voir protocole)
Hospitalisation à létranger ou RAPASAN - - Isolement dépistage BMR et BHR - BMR et BHR - Levée de lisolement Levée de lisolement Levée de lisolement
Hospitalisation - Réanimation - SSR - Long séjour - INI - - Isolement dépistage BMR BMR Cf. Porteur BMR Cf. Porteur BMR Cf. Porteur BMR
Hospitalisation - Réanimation - SSR - Long séjour - INI - - Isolement dépistage BHR BHR Cf. Porteur BHR Cf. Porteur BHR Cf. Porteur BHR
Porteur BHR Oui Oui Isolement Chambre sas Équipe dédiée Isolement Chambre sas Équipe dédiée Isolement Chambre sas Équipe dédiée Isolement Chambre sas Équipe dédiée Isolement Chambre sas Équipe dédiée Isolement Chambre sas Équipe dédiée
Porteur BMR Oui Oui Isolement Isolement Isolement Isolement Isolement Isolement
Patient Contact BHR Oui Oui Suspicion de BHR Isolement Dépistage Cohorting /- Équipe dédiée Suspicion de BHR Isolement Dépistage Cohorting /- Équipe dédiée 3 prélèvements négatifs (J0-J7-J15) 3 prélèvements négatifs (J0-J7-J15) BHR - Levée de lisolement
Patient Contact BHR Oui Oui Suspicion de BHR Isolement Dépistage Cohorting /- Équipe dédiée Suspicion de BHR Isolement Dépistage Cohorting /- Équipe dédiée Au moins 1 Prélèvement Positif Au moins 1 Prélèvement Positif BHR Cf. Porteur BHR
Hospitalisation à risque
Signalement EOH
Signalement EOH
Signalement EOH
Signalement EOH
Signalement EOH
88Critère 8g de la certification (PEP)
89Les indicateurs du tableau de bord des IN
- Outils de pilotage de la qualité et de la
sécurité des soins - Objectifs
- - Suivi dans le temps (mesure des actions et des
résultats des ES) - - Comparaisons inter-établissements
- - Facteur damélioration de la qualité et de la
sécurité des - Soins
- - Information des usagers
- - Améliorer les pratiques professionnelles
- - Orientation des politiques des pouvoirs publics
(certification HAS) -
90Les indicateurs du tableau de bord des IN 2010
- ICALIN Indicateur composite des activités de
lutte contre les infections nosocomiales - ICSHA Indicateur de volume de Produit
hydro-alcoolique consommé - SURVISO Indicateur d'une réalisation d'une
surveillance des infections du site opératoire - ICATB Consommation des antibiotiques
- Score agrégé (à partir des indicateurs ci-dessus)
- SARM Indicateur d'incidence de Staphylococcus
aureus résistant à la méticilline pour 1000 jours
dhospitalisation
91Les indicateurs du tableau de bord des IN 2011
Recueil en 2012
- ICALIN 2 Indicateur composite des activités de
lutte contre les infections nosocomiales version
2 - ICSHA 2 Indicateur de volume de solution
hydro-alcoolique consommé - version 2
- ICA-LISO Indicateur composite de lutte contre les
infections du site opératoire - (remplace SURVISO)
- ICA-BMR Indicateur composite de maîtrise de la
diffusion des bactéries multi - résistantes aux antibiotiques
- ICATB indicateur composite de bon usage des
antibiotiques - Score agrégé (à partir des indicateurs ci-dessus)
- Indice SARM Taux triennal de Staphylococcus
aureus résistant à la méticilline et - tendance annuelle
92Les indicateurs du tableau de bord des IN 2011
Recueil en 2012
- Instruction N DGOS/PF2/2012/101 du 1er mars 2012
relative à la - simulation de calcul des trois nouveaux
indicateurs du tableau de bord - des IN
- Arrêté du 20 mars 2012 relatif au bilan annuel
des activités de lutte - contre les infections nosocomiales dans les
établissements de santé - ICALIN 2
- Prise en compte
- - De lorganisation,
- - Des moyens et des actions mises en oeuvre
- - Du nouveau rôle des instances dans la
politique de lutte contre les - infections nosocomiales
- - De lorganisation du travail entre léquipe
opérationnelle dhygiène et le - coordonnateur de la gestion des risques associés
aux soins.
93Les indicateurs du tableau de bord des IN 2011
Recueil en 2012
- Instruction N DGOS/PF2/2012/101 du 1er mars 2012
relative à la - simulation de calcul des trois nouveaux
indicateurs du tableau de bord - des IN
- Arrêté du 20 mars 2012 relatif au bilan annuel
des activités de lutte - contre les infections nosocomiales dans les
établissements de santé - ICA-LISO
- Prise en compte
- - De lorganisation, des moyens et des actions
mises en œuvre pour la prévention des infections
du site opératoire - - Renforcement de la communication interne des
résultats de la surveillance vers les
professionnels impliqués dans la prise en charge
des opérés - - Utilisation de Check liste au bloc opératoire
- - Actualisation des protocoles
- - Evaluation des pratiques
94Les indicateurs du tableau de bord des IN 2011
Recueil en 2012
- Instruction N DGOS/PF2/2012/101 du 1er mars 2012
relative à la - simulation de calcul des trois nouveaux
indicateurs du tableau de bord - des IN
- Arrêté du 20 mars 2012 relatif au bilan annuel
des activités de lutte - contre les infections nosocomiales dans les
établissements de santé - ICA-BMR
- Prise en compte
- - De lorganisation, des moyens et des actions
mises en œuvre pour la - maîtrise des BMR (priorité nationale)
- -Son analyse, notamment au regard de lindice
SARM et de lindicateur - composite de bon usage des antibiotiques
permettra à létablissement de - définir des actions pour la maîtrise de la
diffusion des BMR
95Evolution du tableau de bord des IN
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
ICALIN A A A A A A
ICSHA C B A A A A
SURVISO 2/5 SERVICES 2/5 SERVICES 2/5 SERVICES 2/5 SERVICES 2/5 SERVICES 2/5 SERVICES 4/5 SERVICES
ICATB - B A A B A
SCORE AGREGE - B A (94) A (92) A (90.5) A (94)
SARM - - 0.7 (pour 1000 JH) 0.71 (pour 1000 JH) 0.66 (pour 1000 JH) 0.56 (pour 1000 JH) 0.31 (pour 1000 JH)
96Les Indicateurs
La définition principale
- Exploitée pour dinfection nosocomiales
- Infections nosocomiales
- Bactériémies nosocomiales
- Infections liées aux cathéters
97Les Indicateurs
Courbes dincidence
Bactériémies nosocomiales
Infections Liées Cathéters
98Conclusion
Critère 8g note A Amélioration du signalement
par linformatisation Analyse dindicateurs
pertinents permettra lamélioration continue de
la qualité Formation du personnel reste un
challenge Nécessité de lacquisition par le plus
grand nombre dune culture qualité dans les ES