Dosage des Principaux Stupfiants en Pratique Courante - PowerPoint PPT Presentation

1 / 37
About This Presentation
Title:

Dosage des Principaux Stupfiants en Pratique Courante

Description:

Duhem. Annales de Toxicologie Analytique, XVI (4), 2004, 253-6. Facile pr lever. Le ... Duhem. Annales de Toxicologie Analytique, XVI (4), 2004, 253-6 ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:299
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 38
Provided by: peggygand
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Dosage des Principaux Stupfiants en Pratique Courante


1
Dosage des Principaux Stupéfiants en Pratique
Courante
  • Dr. P. GANDIA-MAILLY
  • Laboratoire de Pharmacocinétique et Toxicologie
    Clinique
  • Institut Fédératif de Biologie, Toulouse

2
EPIDEMIOLOGIE
PLAN
3
EPIDEMIOLOGIE
MATRICES BIOLOGIQUES
PLAN
4
EPIDEMIOLOGIE
MATRICES BIOLOGIQUES
PLAN
METHODES de DOSAGE Immunochimie
5
EPIDEMIOLOGIE
MATRICES BIOLOGIQUES
PLAN
METHODES de DOSAGE Immunochimie
STUPEFIANTS URINAIRES
6
EPIDEMIOLOGIE
MATRICES BIOLOGIQUES
PLAN
METHODES de DOSAGE Immunochimie
ADULTERATION
STUPEFIANTS URINAIRES
7
EPIDEMIOLOGIE
MATRICES BIOLOGIQUES
CONCLUSION
PLAN
METHODES de DOSAGE Immunochimie
ADULTERATION
STUPEFIANTS URINAIRES
8
Epidémiologie (1)
Toxicomanie aux stupéfiants (France) Verstraete
et al, Toxicorama, X (2), 1998, 56-60
  • Enquête Baromètre Santé (1995)
  • 1993 personnes représentatives de la population
    (18-75 ans)
  • 16 déclarent avoir pris une drogue au cours de
    leur vie
  • Cannabis (4,4)
  • Ecstasy et Amphétamine (0.3)
  • LSD (0.2)
  • Enquête effectuée pendant le premier trimestre
    1995
  • 10870 jeunes (18-22 ans)
  • usage au cours du premier trimestre 1995
  • Cannabis (19.1)
  • Cocaïne (0.7)
  • Héroïne (0.6)
  • Ecstasy (0.4)
  • LSD (0.4)

9
Epidémiologie (2)
Accidents de la route Mura et al, Toxicorama, XI
(4), 1999, 225-31
  • Etude de prévalence de la consommation de
    stupéfiants chez des conducteurs impliqués dans
    un accident
  • Collecte auprès de 11 experts judiciaires sur un
    an
  • dosage sanguin par GC-MS
  • Cannabis, Opiacés, Amphétamines, Cocaïne
  • 169 accidents 84 corporels, 85 mortels
  • 145 hommes, 24 femmes
  • ? 70 âgés de moins de 35 ans
  • Résultats
  • 35 des échantillons positifs pour lune au
    moins des 4 familles
  • 26 des conducteurs sous imprégnation
    cannabique
  • (50 des cas positifs pour le cannabis
    montraient une consommation dalcool )

10
Matrices Biologiques (1)
SANG
CHEVEUX
URINE
SALIVE
SUEUR
11
Matrices Biologiques (2)
SANG
  • Milieu privilégié
  • Permet une approche quantitative
  • Evaluation de limprégnation du sujet pour une
    substance donnée

12
Matrices Biologiques (3)
URINE
  • Prélèvement complémentaire au prélèvement sanguin
  • Fenêtre rétrospective plus ou moins large sur le
    passé toxicologique dun individu (2 - 3 jours)
  • Disponibles en quantité importante
  • Métabolites
  • Peu d'intérêt sur le plan quantitatif
  • Dépistage des stupéfiants

13
Matrices Biologiques (4) Matrices Alternatives
  • Facile à prélever chez les personnes qui ne sont
    pas sous influence
  • de drogues après consommation de cannabis,
    amphétamines ou cocaïne, la salive
  • devient un liquide très visqueux devant être
    prétraité
  • Techniques de recueil multiples crachat, gomme
    à mâcher,
  • stimulation acide (jus de citron), salivette
  • Concentrations plus élevées dans les crachats
    (THC)

SALIVE Verstraete et al, Annales de Toxicologie
Analytique, XV (2), 2003, 83-91
14
Matrices Biologiques (5) Matrices Alternatives
  • Apparition synchrone au plasma (molécule mère)
  • Marqueur dune consommation récente (12 à 24
    heures maximum)
  • Bonne corrélation avec les résultats sanguins
  • Passage par diffusion passive et/ou sécrétion
  • Risque de contamination par la fumée (cannabis)
  • La salive semble être une matrice appropriée
    pour le dépistage
  • des opiacés, des amphétamines et de la cocaïne
    mais pas du cannabis
  • (projet ROSITA Sécurité routière - Drugwipe)

SALIVE Verstraete et al, Annales de Toxicologie
Analytique, XV (2), 2003, 83-91
15
Matrices Biologiques (6) Matrices Alternatives
  • Dépôt sec qui reste sur la peau une fois que la
    sueur sest évaporée
  • Facile à prélever (au niveau du front)
  • Apparition plus tardive de la molécule mère que
    dans le plasma
  • Marqueur dune consommation récente
  • Bonne corrélation avec les résultats sanguins
  • Mécanisme de passage des drogues dans la sueur
    mal élucidé
  • Risque de contamination externe sur la peau
  • Test rapide de dépistage de lamphétamine et le
    MDMA (Drugwipe)

SUEUR Verstraete et al, Annales de Toxicologie
Analytique, XV (2), 2003, 83-91
16
Matrices Biologiques (7) Matrices Alternatives
  • Facile à prélever
  • Le recueil dun 2 échantillon identique est
    toujours possible
  • Marqueur dune consommation chronique
  • Technique de recueil
  • cheveux lavés
  • mèches de 40-50 cheveux
  • couper au ciseau (ne pas arracher)
  • 1 cm au-dessus du niveau de la racine

CHEVEUX Kintz Annales de Toxicologie Analytique,
XII (1), 2000, 49-55 Annales de Toxicologie
Analytique, XV (2), 2003, 117-22 Duhem Annales de
Toxicologie Analytique, XVI (4), 2004, 253-6
17
Matrices Biologiques (8) Matrices Alternatives
  • Mécanisme dincorporation dans les cheveux encore
    mal élucidé
  • Diffusion passive des substances du sang vers les
    cellules en croissance du bulbe pileux
  • Diffusion externe à partir des sécrétions
    sudorales et sébacées
  • Liaison du xénobiotique à la mélanine
  • Différence dincorporation suivant la couleur des
    cheveux (en fonction du degré doxydation de la
    mélanine) concentrations plus élevées dans les
    cheveux foncés que dans les cheveux clairs
  • Les albinos incorporent tout de même les
    xénobiotiques (place de la mélanine?)
  • Risque de contamination par la fumée (cannabis)
  • Si décoloration des cheveux (adultération),
    possibilité dutiliser les poils pubiens

CHEVEUX Kintz Annales de Toxicologie Analytique,
XII (1), 2000, 49-55 Annales de Toxicologie
Analytique, XV (2), 2003, 117-22 Duhem Annales de
Toxicologie Analytique, XVI (4), 2004, 253-6
18
Méthodes de Dosage (1)
Méthodes dOrientation (Dépistage Dosage
qualitatif) Kintz, Toxicorama, IX (2), 1997, 51-64
  • Colorimétriques, Enzymatiques et Immunochimiques
    (LPTC)
  • Résultats rapides compatibles avec l'urgence
    toxicologique
  • Faciles à mettre en uvre, automatisables
  • Défaut de sensibilité et de spécificité
  • Domaine d'application limité (urine)

19
Méthodes de Dosage (2)
Méthodes de confirmation (Dosage
quantitatif) Kintz, Toxicorama, IX (2), 1997,
51-64
  • Chromatographiques en phase liquide ou gazeuse
  • Identification et dosage du toxique en cause
  • Différents couplages possibles pour la détection
    (SM)
  • personnel spécialisé
  • budget important
  • délai de réponse long
  • Technologie complexe peu adaptée à l'urgence

20
Stupéfiants Urinaires Amphétamines (1)
  • Famille avec de nombreux composés
  • phénomène des soirées "rave-parties"
  • facilité de synthèse chimique (designer's drugs)
  • en évolution constante
  • Principales substances
  • Galliot-Guilley, Annales de Pharmacie
    Française,62, 2004, 62-4

phénéthylamine
amphétamine
2,5-diméthoxy-4-bromo- amphétamine DOB
3,4-méthylènedioxy-amphétamine MDA, love pill
methamphétamine
paraméthoxyamphétamine PMA
3,4-méthylènedioxy-N-méthamphétamine MDMA, ecstasy
3,4-méthylènedioxyéthylamphétamine MDEA, eve
21
Stupéfiants Urinaires Amphétamines (2)
  • Dépistage urinaire
  • Verstraete et al, Toxicorama, IX(2), 1997,
    65-71
  • Caractéristiques
  • seuil à 1000 ng/mL (d-methamphétamine)
  • fenêtre 1- 3 jours

22
Stupéfiants Urinaires Cannabinoïdes
  • Cannabis (chanvre indien)
  • principe actif majoritaire ?9-THC
    (?9-tétrahydrocannabinol)
  • métabolisme une centaines de métabolites
    (certains psychoactifs)
  • ?9-THC ? 11-OH-?9-THC ? 11-nor-?9-THC-9-COOH

(psychoactif)
(analgésique)
  • Dépistage urinaire
  • calibration en ?9-THC-COOH - Seuil 50 ng/mL
  • réactions croisées avec d'autres cannnabinoïdes
    (? 60)
  • Difficultés d'interprétation
  • élimination très lente
  • composés très lipophiles - fixation dans tissu
    adipeux - relargage pendant plusieurs jours voire
    plusieurs semaines (importance et fréquence des
    prises)
  • seulement 50 à 60 de la dose éliminés après 3
    jours
  • dissociation entre le témoin d'une consommation
    et l'état de l'individu

Emax 2,5h Tmax sang 1h
  • Menetrey et al, Annales de Toxicologie
    Analytique,XVI(4), 2004, 231-43

23
Stupéfiants Urinaires Opiacés (1)
  • Métabolisme des principaux opiacés

Morphine
24
Stupéfiants Urinaires Opiacés (2)
  • Dépistage urinaire lAC reconnaît les molécules
    possédant un noyau morphinane
  • Goullé et al, Annales de Toxicologie
    Analytique, XIV(1), 2002, 27-32
  • Caractéristiques
  • seuil à 300 ng/mL (morphine)
  • fenêtre 1-2 jours

25
Stupéfiants Urinaires Cocaïne
  • Métabolisme
  • différents métabolites
  • ecgonine 1 - 10
  • ecgonine méthylester 20 - 40
  • benzoylecgonine 30 - 50 - Elimination plus
    lente (48 - 72 heures)
  • Dépistage urinaire
  • calibration en benzoylecgonine
  • pratiquement pas de croisement avec la cocaïne
    ou l'ecgonine
  • seuil 300 ng/mL
  • fenêtre 1-3 jours
  • Diagnostic d'une exposition au crack

26
Adultération (1)
SANG
CHEVEUX
URINE
SALIVE
SUEUR
27
Adultération (2)
SANG
CHEVEUX
URINE
SUEUR
SALIVE
28
Adultération (3)
SANG
CHEVEUX
URINE
?
SUEUR
SALIVE
29
Adultération (4)
SANG
CHEVEUX
URINE
?
SUEUR
SALIVE
Essuyer le front
30
Adultération (5)
SANG
CHEVEUX
URINE
?
SUEUR
SALIVE
Essuyer le front
31
Adultération (6)
  • Shampoings
  • 1 Laque qui laisse un film sur le cheveu
  • non enlevé par les procédures classiques de
    décontamination
  • formation dun complexe avec le stupéfiant une
    fois la matrice biologique dissoute
  • interférence avec RIA

CHEVEUX
Dumestre-Toulet et al Toxicorama, XI(3), 1999,
155-66 Dumestre-Toulet Annales de Toxicologie
Analytique, XIV (1), 2002, 43-9
2 Dégradation de la mélanine
32
Adultération (7)
www.cleartest.com
www.howtopassyourdrugtest.com
33
Adultération (8)
Par dilution
Absorption dune grande quantité deau
URINE
Augmentation de la diurèse
Dumestre-Toulet et al Toxicorama, XI(3), 1999,
155-66 Dumestre-Toulet Annales de Toxicologie
Analytique, XIV (1), 2002, 43-9
Dilution du stupéfiant
Créatinine lt 5 mg/dl Gravité lt 1.001
Concentration inférieure au seuil
34
Adultération (9)
Par substituttion urines propres
URINE
  • Urines
  • dune personne ne consommant pas de stupéfiant
  • dun animal

Dumestre-Toulet et al Toxicorama, XI(3), 1999,
155-66 Dumestre-Toulet Annales de Toxicologie
Analytique, XIV (1), 2002, 43-9
35
Adultération (10)
150
www.thewhizzinator.com
36
Adultération (11)
  • Par adultération in vitro
  • Nitrites
  • Pyridine
  • Eau de javel
  • Savons
  • Acides/Bases
  • Glutaraldéhyde

URINE
Dumestre-Toulet et al Toxicorama, XI(3), 1999,
155-66 Dumestre-Toulet Annales de Toxicologie
Analytique, XIV (1), 2002, 43-9
  • Bandelettes réactives
  • pH
  • Créatinine
  • Gravité
  • Nitrites
  • Glutaraldéhyde
  • Pyridine
  • Eau de javel
  • Par adultération in vivo
  • Probenecide

Exple adultacheck (Dade Behring)
37
Conclusion
LPTC
  • Stupéfiants couramment détectés
  • Cannabis, Cocaïne, Amphétamines, Dérivés
    Morphiniques, LSD
  • Type de détection et délai
  • Dépistage (dès réception 30 minutes)
  • Résultat qualitatif présence ou absence
  • Technique immunochimique
  • Dosage quantitatif (dès réception demi-journée)
  • Résultat quantitatif concentration
  • Technique chromatographique (LC-MS et GC-MS)
  • Matrice
  • Urine (dépistage et dosage quantitatif)
  • Sang/Plasma/Sérum (dosage quantitatif)
  • Conservation (24 heures) / Transport 4C
  • Prix (TTC)
  • Dépistage B120 (32,4 euros)
  • Dosage quantitatif B200 (54 euros)
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com