Title: Nouvelles exigences de capitaux propres et nouvelles approches des risques dans Solvabilit II
1Nouvelles exigences de capitaux propres et
nouvelles approches des risques dans Solvabilité
II
- les enjeux pour la politique de placements
-
- Marcin FEDOR
réunion du 11 avril 2006
Confrontations Europe
2Sommaire
- Nouvelles exigences de capitaux propres (SCR) et
nouvelles approches des risques -
- Nouvelle approche du risque de marché
- Les enjeux pour la politique financière des
assureurs
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- Nouvelles exigences des capitaux
- propres et nouvelles approches des
- risques
4Nouvelles exigences de capitaux propres et
nouvelles approches des risques
- Les mesures de sécurité (SCR et MCR)
5Nouvelles exigences de capitaux propres et
nouvelles approches des risques (suite)
- SCR Solvabilité Complète Requise ou Solvency
Capital Requirements - SCR un montant de capital qui permet
dabsorber une perte significative (pendant un
horizon spécifié) et donne une garantie aux
assurés que remboursement de leurs prestations
sera effectué - utilisation de la VaR ou de la TailVaR pour
mesurer le risque de ruine - calculs de la SCR basés
- sur un horizon de 1 an
- la SCR calibrée à 99,5
- calculs de la SCR via la formule
- standard ou le modèle interne
- mesure de risque identique pour
- le calibrage de la formule standard
- et des modèles internes
6Nouvelles exigences de capitaux propres et
nouvelles approches des risques (suite)
- Classification des risques retenue par la
Commission Européenne
7Nouvelles exigences de capitaux propres et
nouvelles approches des risques (fin)
- Exemple des calculs da la SCR
82
- Nouvelle approche du risque de
- marché
9Nouvelles approche du risque de marché
- Définition du risque de marché retenue par CEIOPS
- risque qui se manifeste par la volatilité des
prix des instruments financiers - exposition à ce risque est mesuré par les
changements des variables financières (prix des
actions, taux dintérêt, taux de change, etc) - risque de marché se décompose en sous-risques
- risque de volatilité risque dexposition aux
pertes résultant des fluctuations des prix des
actifs financiers (ex. actions). Dans une
situation plus pessimiste, les valeurs des actifs
peuvent se déprécier de façon perpétuelle (perte
de valeur) - risque de change il résulte du changement du
prix d'une devise par rapport aux autres (lorsque
les actifs de lassureur sont libellés dans une
monnaie et les engagements dans une autre) - etc
- mesures du risque de marché retenues par CEIOPS
(QIS2) - modèle basé sur le scénario (prenant en compte
le chute de 40 de benchmark) - modèle basé sur le facteur (chargements de 20
et de 40) - modèle interne (VaR bancaire?)
- du risque de marché pur vers le risque
ALM
10Nouvelles approche du risque de marché (suite)
- SCR une copie des solutions adoptées aux
États-Unis? - système prudentiel adopté par NAIC (National
Association of Insurance Commissioners) en 1993
(assurance vie) et en 1994 (en assurance IARD) - exigences de fonds propres sont déterminées sur
la base des risques encourus par lentreprise
dassurance (Factor Risk Based model) - principe dassocier à chacun des principaux
risques - pesant sur les sociétés dassurance un besoin
de capital - besoin global de fonds propres est ensuite
déterminé sur - la base de lensemble des besoins en fonds
propres liés - à chaque risque
- formule appelée Risk Based Capital (RBC)
- facteur risque de marché aux USA
- pénalisation des investissements en actions
11Nouvelles approche du risque de marché (fin)
- IFRS une copie des solutions adoptées aux
Etats-Unis - normes comptables américaines (normes FASB)
appliquées successivement dans les années 90 - valorisation des positions de bilan en juste
valeur (fair value) - norme SFAS 107 appliqué en 1991
- ensuite norme SFAS 133
- normes comptables en Europe (normes IFRS)
- normes IFRS salignent avec des solutions
américaines - IFRS vont complètement modifier la structure du
bilan et les méthodes de valorisation des passifs
et des actifs - valorisation des instruments financiers est déjà
effectuée en fair value (IAS 32/IAS 39) - solutions concernant la valorisation des passifs
(aussi en juste valeur) sont actuellement
discutées - Normes comptables double pénalisation des
investissements en actions - juste valeur accroît la volatilité des
valorisations des instruments risqués (ex.
actions) - les normes FASB et IFRS
- provoquent laugmentation de la volatilité des
résultats - aggravent les problèmes dajustements entre
actifs et passifs dans le cas des investissements
volatiles - peuvent gêner les clôtures des bilans
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- Les enjeux pour la politique
- financière des assureurs
13Les enjeux pour la politique financière
- Quelles conséquences pour lallocation dactifs
des assureurs? - similitudes entre les solutions adoptées en
Amérique il y a dix ans et les solutions
proposées aujourdhui en Europe (sous condition
quon copie la vision américaine) - la formule standard présenté par (CEIOPS) dans le
cadre de la deuxième Étude dImpact Quantitative
(QIS 2) prévoit un chargement de 20 pour les
investissements en actions - retournement des assureurs vers des instruments
de taux et la vente des actions et de
limmobilier dans lavenir ?
14Les enjeux pour la politique financière (suite)
- Conséquences éventuelles pour léconomie
européenne - de point de vue microéconomique (impact sur
loffre de la couverture des risques) - gestion non optimale des risques (CAPM/MEDAF)
- baisse de rendement
- arbitrage des portefeuilles dinvestissements
vers les instruments de dette (obligations)
baisserait le rendement des assureurs (surtout
avec le niveau des taux dintérêt actuel). - impact sur la gestion financière (ALM)
- adéquation entre actifs et passifs longs (fait
souvent avec les actions) devrait être revue,
avec des dégâts pour la gestion financière des
assureurs - impact commercial
- avec laugmentation du coût de capital pour les
investissements risqués, les assureurs pourraient
être incités à changer leur offre produits
(passer de lépargne pure en Euro vers les
produits en UC qui ne consomment pas de
capitaux propres) ou bien à baisser
considérablement le taux minimum garanti pour
leurs clients - de point de vue macroéconomique
- impact difficile à prévoir
- les montants en jeux montrent à quel point les
conséquences peuvent être considérables - seulement en 2004, les investissements réalisés
par les assureurs européens s'élevaient à 5492
milliards d'euros - les assureurs français détiennent actuellement
environ 252 milliards deuros en actions et 38
milliards deuros en immobiliers - impact sur la capitalisation boursière ou encore
les prix de limmobilier ? - impact sur le coût de la dette dEtat les flux
sortis de la bourse iraient vers les instruments
de taux, tels que les OAT - impact sur le niveau des taux dintérêt (surtout
les taux longs)
15Les enjeux pour la politique financière (fin)
- Comment réagir ?
- introduire une formule standard pénalisant les
investissements en actions (QIS2) - piloter le choix ou la construction de la
formule standard en ayant comme objectif de
garder la répartition des investissements actuels - ce status quo est difficile a garder puisque les
stratégies dinvestissements des assureurs
européens sont très hétérogènes - introduction de la SCR va certainement
influencer plus ou moins les politiques
financières -
- choisir la formule standard qui garantirait la
diversification optimale - ajuster les coûts prudentiels de chaque classe
dactifs qui donnerait un arbitrage entre maximum
de prudence (100 dactifs en monétaire) et
maximum de rentabilité (100 en actions). Le
juste milieu se situerait entre les deux - régulateur pourrait réagir, par exemple, en
baissant les coûts des investissements en
immobilier de 15 à 10, sil constate que cette
classe dactifs est sous-représentée dans les
portefeuilles dinvestissements des assureurs - solution arbitraire et subjectif, difficile a
mettre en uvre au niveau européen -
- introduire une formule standard qui permettrait
la diversification et ne pénaliserait pas la
possession des actions et de limmobilier - prise en considération des spécificités des
risques encourus par les assureurs - formule proposée par la FFSA ?