Atelier 3 : Lydie Morel, orthophoniste, MS Formation, membre de CogiAct groupe de recherche et de pr - PowerPoint PPT Presentation

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Atelier 3 : Lydie Morel, orthophoniste, MS Formation, membre de CogiAct groupe de recherche et de pr

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L'auteur propose d'expliciter tant th oriquement que cliniquement ce ... la naissance au d but de l' ge adulte. Population concern e. Fentes palatines ou labio ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Atelier 3 : Lydie Morel, orthophoniste, MS Formation, membre de CogiAct groupe de recherche et de pr


1
Atelier 3 Lydie Morel, orthophoniste,MS
Formation, membre de CogiAct (groupe de
recherche et de promotion de la formation sur les
pathologies liées aux activités logiques)
  •  Liens entre la sollicitation nécessaire des
    premiers raisonnements et lémergence du langage
    chez les enfants porteurs dune aberration
    chromosomique 

2
  • Résumé 
  • Lauteur propose dexpliciter tant théoriquement
    que cliniquement ce qui est contenu dans cette
    notion de liens entre la sollicitation
    nécessaire des premiers raisonnements et
    lémergence du langage. Ce qui la conduira à
    développer lapproche thérapeutique orthophonique
    quelle a appelée   ajustement protologique et
    langagier . Cette approche permet daccompagner
    les jeunes enfants déficients mentaux dans leur
    construction d'expérimentés et dans leur création
    de signifiants.
  • Cette démarche protologique est avant tout une
    attention portée par ladulte à la quête de sens
    qui anime tout enfant quelle que soit sa
    déficience. En reconnaissant les préoccupations
    cognitives de lenfant et en sy accrochant, il
    sagira de tisser un espace coloré de
    régularités, de plaisir à anticiper et de liens
    de causalitéCet espace devient moment
    dexpériences partagées où pensée et langage sont
    intimement articulés.

3
  • Mots clés 
  • Premiers raisonnements, émergence du processus de
    sémiotisation, éducation précoce, enfants
    déficients mentaux. Fonction noétique du langage.

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  • Plan de lexposé
  • Introduction 
  • Problématique générale
  • Arguments théoriques
  • Lancrage théorique dans les travaux de Piaget,
    Verba, Sinclair, Pinôl-Douriez, Gibello,
    Veneziano, Malrieu, Perron permettra de soutenir
    que la construction des premiers raisonnements et
    des invariants fondamentaux sont essentiels à
    lémergence du processus de sémiotisation,
    lui-même permettant que lenfant devienne
    créateur de ses propres  devant être signifiés 
    et saccroche aux signifiants proposés par son
    entourage. Le langage est ici considéré dans sa
    dimension dobjectivation des expérimentés, de
    systématisation de relations entre les
    phénomènes  dimension bien différente de celle
    qui consiste à décrire la réalité et les
    percepts, puisquelle permet dinscrire ces
    expérimentés en représentés mentaux et ouvrent la
    pensée à des champs de connaissance.

5
  • Illustrations cliniques par des séquences
    filmées 
  • Lanalyse des conduites ludiques de deux enfants
    porteurs de trisomie 21 permettra dapprocher
    comment ils élaborent leur compréhension du monde
    et comment ils semparent de signifiants pour
    porter ce qui leur apparaît comme essentiel par
    et au-delà là de leur exploration ludique.
  • Nous verrons Pierre se questionner sur lobjet
    et interroger son action puis organiser ses
    actions et introduire des variations. Nous
    lentendrons parler  à propos de, avoir besoin
    de mots spécifiques, traduisant ainsi un progrès
    dans sa capacité de raisonner.
  • Nous verrons Filipe être créateur-inventeur de
    situations puis développer une séquence de
    faire-semblant par ses gestes et par un mot. Nous
    observerons comment il organise son réel selon
    ses propres règles de mise en ordre, traduisant
    ainsi son besoin et sa capacité de catégoriser.

6
  • Lapproche thérapeutique orthophonique
    appelée  ajustement protologique et langagier
  • Cette approche demande de considérer les enfants
    en grandes difficultés comme de véritables
    chercheurs de sens, en effet selon Mr. Perron
     Si grave que soit le trouble, lenfant
    développe toujours une activité qui prête sens
    aux objets qui lui sont offerts.
  • Elle va se créer par un jeu cognitivement réglé
    en écho aux explorations ludiques de lenfant,
    proposant des variations et des transformations.
    Ce tissage dintérêts cognitifs communs permet à
    lenfant de se reconnaître comme chercheur et
    linstalle dans un continuum constitué de liens
    causaux et temporels.

7
  • Il sagira dinterroger les conduites
    prélogiques et pré langagières de lenfant afin
    de
  • saisir où il en est de son activité de
    signification et de son raisonnement par
    implication et dappréhender comment il sempare
    du langage pour le manifester.
  • Après avoir mis en sens les préoccupations
    cognitives des enfants, lorthophoniste va
    élaborer des situations de travail ajustées à
    celles-ci afin daccompagner lenfant dans sa
    construction dexpérimentés, dans sa création de
    signifiants et dans sa capacité de penser.
  • Conclusion
  • Il me semble que saccrocher aux activités de
    raisonnement garantit au professionnel
    orthophoniste de créer de bonnes conditions pour
    que sinstalle un espace de partage dattention,
    où sentrecroisent régularités et
    transformations. Nest ce pas le moteur de toute
    activité de penser et de communiquer via un
    plaisir cognitif et émotionnel ?

8
  • Bibliographie
  • Approches Thérapeutiques en orthophonie (2004).
    Sous la direction de T .Rousseau Ortho édition,
    Tome 1 Chap. V
  • Barblan, L. (2004) Du plaisir épistémophile comme
    antidote à la peur dapprendre, In REVUE de
    Lassociation Romande des Logopédistes Diplômés,
    34,2-25.
  • Châtelanat, G. (1981) Emergence du processus
    symbolique et développement cognitif chez le
    jeune enfant handicapé mental  réflexions
    méthodologiques lors dun système dobservations
    In Rondal J.A., Lambert J.L., Chipman H. (éds.)
    Psycholinguistique et handicap mental, Bruxelles,
    Ed. Mardaga, 167-184
  • Danon-Boileau, L. (2003) Parole troublée, parole
    troublante. Ecole et Langage, Paris, Ed. Nathan
  • Gibello, B. (1995) La pensée décontenancée,
    Paris, Ed Bayard Presse

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  • Malrieu P. (1977) Langage et représentation, In
    Bronckart J.P., Malrieu P., Siguan Soler M.,
    Sinclair de Zwart H., Slama-Cazacu T.
    Tabouret-Keller A. (éds.)  La genèse de la
    parole, Paris, Puf
  • Morel, L (1987) La prise en compte du cognitif en
    éducation précoce, In GLOSSA, 8, 34-40
  • Morel L, Stroh, M. (1999) Observations dactions
    sensori-motrices et réflexions sur les
    coordinations mobilisées par des enfants porteurs
    de trisomie 21, In GLOSSA, 65, 26-41
  • Morel L. (2005) Favoriser le développement de
    conduites langagières chez les jeunes enfants
    déficients mentaux. In CONTRASTE, Enfance et
    Handicap, la déficience intellectuelle, 22-23,
    167-185
  • Perron, R. (2004) Lintelligence de lenfant et
    ses troubles, Paris Ed. Dunod

10
  • Piaget, J. (1936), (1977- 2ième éd.) La naissance
    de l'intelligence chez l'enfant Neuchâtel,
    Neuchâtel, éd. Delachaux Niestlé
  • Piaget J. (1937)(,1967(2ième éd.)) La
    construction du réel, Neuchâtel, éd. Delachaux
    Niestlé
  • Saada-Robert M. (1992) Didier et les poupées
    russes analyse de cas et conceptualisation in
    Inhelder B., Cellérier (éds), Le cheminement des
    découvertes de lenfant, Neuchâtel, éd. Delachaux
    Niestlé . 139-169
  • Sadek-Khalil, (2004) Au cur des mots, In Actes
    du Colloque du 6 mars 2004, Du jasis à la parole,
    Paris, éd. Papyrus
  • Sastres, S. Verba, M. (2001) Les interactions de
    tutelle avec des bébés trisomiques et des bébés
    typiques le rôle de lajustement In  ENFANCE,
    2, 197-214
  • Sinclair H, Stamback M, Lezine I, et coll.
    (1982) Les bébés et les choses, Paris, éd. PUF
    col. psycho n84
  • Veneziano E. (2002), Relations entre jeux de
    fiction et langage. In  Revue ENFANCE, 3

11
Atelier 4 M. ARNOLDI, Orthophoniste, Lille
  •  Proposer une prise en charge précoce à lenfant
    porteur dune malformation oro faciale et à sa
    famille 

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Cadre dintervention
  • Hôpital Jeanne de Flandre,CHRU Lille
  • Professeur Philippe PELLERIN et collaborateurs
  • Prise en charge multidisciplinaire
  • Anténatale
  • De la naissance au début de lâge adulte

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Population concernée
  • Fentes palatines ou labio-palatines isolées (95)
  • Syndromes polymalformatifs (5)
  • Syndrome de ROBIN
  • CATCH 22
  • Syndrome de FRANCESCHETTI
  • Dysplasie ectodermique
  • Syndrome de CHARGE
  • Trisomie 13 et 18
  • Apert et Crouzon
  • Goldenhar
  • Oro-digito-facial

14
Calendrier chirurgical lillois
  • Naissance chéiloplastie
  • 10 mois uranostaphylorraphie
  • (ou véloplastie)
  • Bonne cicatrisation
  • Alimentation à la cuiller
  • Antérieure à la structuration de la parole
  • Normalisation bénéfique au climat familial

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Calendrier orthophonique précoce

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Avant lintervention sur le voile
  • LANGAGE
  • Audition et développement du langage
  • Attitudes favorables au langage
  • Importance du bain de langage
  • Compréhension et expression
  • Rassurer sur les compétences langagières futures
  • ALIMENTATION
  • Prévention du reflux nasal
  • Tétine 2 âgeposture
  • Stimulations oro-faciales
  • Rétablir le visage et la bouche
  • dans leur dimension de plaisir
  • Prise en charge spécifique de loralité dans
    certains syndromes

17
Après luranostaphylorraphie
  • A 12 mois
  • Entretien personnalisé avec lorthophoniste
  • Information générale sur le langage
  • Prévention des troubles phonatoires liés à la
    fente faciale
  • Prendre la mesure de limplication parentale
    présente et future

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INFORMATION GENERALE
  • Reprise des éléments contenus dans le livret
    (A.Paran,Lille,2001)
  • Conseils pour favoriser lappétence à la
    communication
  • Sensibilisation aux signes dalerte concernant le
    langage pathologique

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Donner des repères aux parents
  • Le tout-petit
  • Réagit au bruit,aux voix des parents à la
    naissance
  • Sourit , réagit aux intonations à 3mois
  • Reconnaît son prénom vers 4 mois
  • Comprend de petites phrases vers 10 mois
  • Dit ses premiers mots vers 12 mois
  • Associe 2-3 mots vers 18 mois/ 2 ans

20
Lenfant,vers 3 ans
  • Comprend le langage des activités courantes
  • Communique par la parole et utilise je
  • Construit des phrases S-V-C
  • Pose des questions

21
A 5 ans
  • Ne simplifie plus les mots
  • Ne déforme plus les sons
  • Comprend et construit des phrases complexes
  • Peut raconter une histoire
  • Peut parler dun évènement passé

22
Sensibilisation aux signes dalerte concernant le
langage pathologique
  • Absence ou disparition du babillage
  • Absence dapparition de mots
  • Manque dintérêt pour la communication
  • Difficultés à comprendre les consignes
  • Mots très déformés
  • Phrases incompréhensibles

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Encourager les parents à
  • Adopter une attitude positive
  • Lutter contre la surprotection
  • Offrir des contacts avec lextérieur
  • Scolarisation dès que possible

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INFORMATION CIBLEE
  • Sur la voix
  • Sur larticulation
  • Sur la notion dintelligibilité
  • Sur le nasonnement
  • Sur les compensations laryngées
  • Sur linsuffisance vélaire

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PROPOSITION DUN ENTRAINEMENT
  • Objectifs
  • Discipliner le souffle en lantériorisant
  • Favoriser la ventilation nasale
  • Prévenir les déséquilibres morphologiques
  • Moyens
  • Jeux de souffle
  • Fiche dentraînement
  • Quelques exemples dexercices

26
A 26ans
  • Première évaluation de langage et de phonation
  • Comparaison avec les conclusions du premier
    entretien dit de guidance
  • Possibilité de décision de bilans complémentaires
  • Demande de suivi orthophonique en libéral ou
    réévaluation avant le bilan systématique de toute
    léquipe à 4 ans

27
A 4 ans
  • Dénomination de la N-EEL
  • PA-TA-KA
  • Répétition de phrases
  • Histoire en images
  • Bilan de langage approfondi
  • /- orthophonie
  • Reprise de la chirurgie du voile
  • Bilans complémentaires

28
Les syndromes polymalformatifs
  • Prise en charge globale identique
  • Prévention des difficultés spécifiques
  • Vigilance accrue

29
Le syndrome ou association catch 22
  • Cardiac anomaly
  • Abnormal faciès
  • Thymic hypoplasia
  • Cleft palate
  • Hypocalcémia,
  • anomalie du chromosome 22
  • Syndrome de Di-George
  • Syndrome Vélo-Cardio-Facial ou de Shprintzen

30
Dysmorphie faciale
  • Microrétrognathisme
  • Microstomie
  • Oreilles basses implantées
  • Hypertélorisme
  • Racine du nez large
  • Etroitesse des fentes palpébrales

31
Dysmorphie oro-pharyngée
  • Fente vélaire
  • Voile court et/ou cavum profond
  • Dysfonctionnement des muscles de la région
    vélo-pharyngée

32
Autres critères pertinents pour lorthophoniste
  • Lenteur,hypotonie
  • Difficultés dapprentissage
  • Difficulté pour les gestes fins
  • Déficit intellectuel léger pour 50

33
Prévention orthophonique
  • Entretien le plus tôt possible
  • Massages faciaux
  • Mise en place du souffle
  • Surveillance de laudition
  • Surveillance et stimulation du langage

34
Syndrome de ROBIN
  • Microrétrognathie
  • Glossoptose
  • Fente vélo-palatine

35
Syndrome de ROBIN
  • Type I
  • absence de troubles centraux
  • Type II
  • signes obstructifs sans apnées,hypertonie vagale,
  • RGO, succion-déglutition défectueuse
  • Type III
  • Troubles respiratoires avec apnées obstructives,
  • hypertonie vagale majeure,RGO,
  • absence de succion-déglutition

36
Conséquences alimentaires
  • Troubles de la succion-déglutition
  • Troubles de la mastication
  • Troubles du comportement alimentaire
  • Malposition de la langue
  • Asynchronisme pharyngolingual
  • Troubles respiratoires
  • Dysharmonie maxillo-mandibulaire
  • Motricité linguale défectueuse
  • Nutrition artificielle prolongée

37
Traitements
  • Fente palatine souvent traitée plus tard
  • Troubles respiratoires suivant leur gravité
  • (du positionnement à la trachéotomie)
  • Glossoptoselabioglossopexie ou libération
  • pelvi-linguale (Delorme)
  • RGO épaississement,décubitus ventral,
  • Médication, Nissen

38
Prévention orthophonique
  • E.DENIS,LILLE 2006
  • Travail spécifique de la succion
  • Stimulations joues /lèvres/gencives/langue
  • Facilitations et adaptation pendant la tétée
  • Manuvres tactiles daide à la succion
  • Choix des tétines
  • Travail de la mastication
  • Motricité de lapex lingual
  • Mordillement
  • Adaptation des ustenciles
  • Investir la bouche comme zone de plaisir
  • Encourager la succion non nutritive
  • Jeux de bouche
  • Jeux de rôle
  • Stimulations olfactives et gustatives

39
Retour sur la notion de prise en charge précoce
  • E.Sibelet-R.Hayart,Lille,2004
  • IDEALEMENT
  • Intervention orthophonique précède lémergence du
    langage
  • Partie intégrante du projet de léquipe
    multidisciplinaire
  • Communication nécessaire avec les orthophonistes
    libéraux
  • Recours pour les parents à tout moment du
    développement de leur enfant

40
Atelier 5 Adoración Juárez Sánchez,
Orthophoniste, Madrid
  •  La prise en charge précoce de lenfant sourd 

41
Philosophie
  • Approche multi-modale
  • Prévention
  • Implication de lentourage

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DEFICIENCE AUDITIVE
  • DIFFICULTÉS
  • Auditives
  • INPUT Entrée
  • Visuelles
    (confusions et distorsions
  • lecture labiale)
  • Retard du langage orale
  • OUTPUT Sortie
  • Inintelligibilité
  • DÉSAJUSTEMENT COMMUNICATIF AVEC LA FAMILLE 96
    sont entendants.
  • STIMULATION SOCIALE ET CULTURELLE PLUS RÉDUITE.

RÉPONSES
Prothèses
Implants Cochléaire
L.P.C
Bimodal
  • Intervention précoce rentabilité de la période
    critique naturelle.
  • phonologie visuelle ? phonologie auditive
  • Instrument de communication efficace Bimodal
    (signes de la LS mais dans la structure
    grammaticale de la langue orale)

Accompagnement familial Un savoir dire un
savoir faire
  • Intégration scolaire.
  • Élimination des barrières pour accéder à l
    information et à la communication.

43
Lintervention précoce chez les enfants sourds
est directement liée à la notion daudition
fonctionnelle
Cest-à-dire
44
  • À la capacité didentifier et de reproduire
  • par audition des mots et des phrases
  • connus

45
CETTE AUDITION FONCTIONNELLE PEUT-ÊTRE ATTEINTE
ACTUELLEMENT
Implants Cochléaires
Prothèses numériques
46
POUR CELA LAPPAREILLAGE DOIT ÊTRE PRÉCOCE
Pendant la première année prothèses
entraînement Généralement Implantación entre 12
et 24 mois Minoritairement Implantation très
précoce entre 6 et 14 mois
47
CONSÉQUENCES
1º PROFITER DE LA PLASTICITÉ
CÉRÉBRALE
48
2º DES MÉCANISMES COMPUTATIONNELS INNÉS
ASPECTS COMPUTACIONNELS(Phonologie et
Morpho-sintaxe) ET STRATÉGIES COMPUTACIONNELLES
  • Peu conscients.
  • Très globaux
  • Dépendent peu de lintelligence.
  • Ne demandent pas deffort volontaire.
  • Très dépendants de la période critique.

0 1 2 3 4
5 6 7 8
9
années
49
3º PLUS GRANDE  NATURALITÉ  DANS
  • la communication
  • lapplication de stratégies de renforcement et
    stimulation.

50
4º POSSIBILITÉS DUNE AUDITION BINAURALE
AVANT 4 ANS
51
  • 1.STIMULATION
  • AUDITIVE

52
La stimulation auditive est en relation directe
avec le développement du langage oral
Laudition ne sert pas seulement pour comprendre
le langage mais aussi aide à structurer une
partie de notre réalité
53
Lentraînement systématique du traitement
dinformations acoustiques avec sa structure
temporelle séquentielle joue un rôle essentiel
dans les aptitudes liées à
-La structuration temporelle -La mémoire -La
capacité de traitement simultané dinformations
sensorielles diverses
54
La stimulation auditive précoce fait que peuvent
se développer et se construire au maximum
les aires cérébrales dans lesquelles se
projettent les sons.
55
Chez le jeune enfant sourd en période de
balbutiement ,si lon parvient à améliorer son
audition, automatiquement on aperçoit des
améliorations au niveau des
56
Il sagit de profiter de cette période
critique ou sensible aux apprentissages que
nous voulons développer
En appliquant des stratégies très proches de
celles des enfants entendants
Pour cela il faut une détection précoce de la
surdité avec des programmes de  screening  à
la naissance et tout au long de la première
enfance
57
Avec limplant
  • RECULE
  • OPTION BILINGÜE

RÉAPPARITION DE L ORIENTATION ORALISTE
RADICALE
58
Stimulation auditive
59
DANS LINTERVENTION PRÉCOCE DES ENFANTS SOURDS
IL FAUDRA DISTINGUER
UN PREMIER GROUPE entre 6 et 18 mois
UN DEUXIÈME avant
3 ans UN
TROISIÈME stimulation auditive due à un
changement daides auditives (I.C)
60
Premier groupe denfants avant 18 mois
ATTENTION CAR
-A ces âges la perception et la cognition se
caractérisent par leur globalité -Il nest
pas sûr que lentraînement séparé dhabilités
ait un impact direct sur la fonction complexe
qui les intègre
61
CE QUI JUSTIFIE QUE LE TRAVAIL QUE NOUS
PROPOSONS POUR CET ÂGE PRIVILÉGIE UNE
STIMULATION GLOBALE ET SIGNIFICATIVE DE LAUDITION
avec
Une préférence pour les stimuli vocaux puis
linguistiques
62
la capacité de pouvoir les traiter tels quels
Le travail de stimulation de paramètres
isolés demande
Ce type de travail vient en deuxième lieu pour
perfectionner la première approche global et
nest en tout cas pas possible avant un certain
âge
63
Notre point de départ lobservation. Comment
communique-t-il?
Nos réponses à ces conduites (pleurs, petits
cris, sourires) auront une valeur communicative.
64
Registres dobservations
  • Lorsquil porte sa prothèse ou implant quelles
    sont ses réactions ?
  • Quest-ce que cela change dans son comportement?

65
Nous prenons note
  • Au niveau du corps
  • Les yeux, le regard, les contacts oculaires
  • Ses habilités communicatives
  • Ses productions vocales
  • -Il sarrête dès quil y a un bruit, même si ce
    nest quun tout petit peu
  • -Il tourne la tête, le corps entier vers le son
  • -Il bat des pieds, des brassagite
  • Ne réagit pas du tout, reste immobile
  • comme si de rien nétait

Il ouvre les yeux, bat des paupières Il cherche
les yeux de ladulte Il cherche la bouche de
ladulte Il est indifférent Évite le contact
oculaire
Attention conjointe Sollicite et attend la
réponse
Apparition du babillage -en présence dun
adulte -seul Modulations de la voix on a
limpression quil imite, il allonge le babillage
66
Ces observations sont le point de départ de
notre programme de stimulation précoce mais
ATTENTION
Il nous faudra toujours penser à montrer
clairement sur notre visage notre satisfaction,
notre plaisir lorsquil réagit, émet ou imite la
voix, fait des bruits.. La stimulation ne
pourra avoir lieu que dans un contexte ludique
Comme pour les enfants entendants , lenfant
sourd a besoin de nombreuses répétitions pour
apprendre et retenir
67
Premier objectif à atteindre
  • Conditionner lenfant à
  • ce quil réagisse
  • corporellement
  • au bruit puis aux
  • stimulations auditives
  • quil reconnaît
  • Les réactions que lon provoque
  • -sourire,
  • -ouvrir, écarquiller les yeux,
  • -se redresser,
  • -battre des pieds,
  • -applaudir
  • Pour y arriver tout peut être utilisé
  • -Notre voix
  • Les jouets sonores
  • -les bruits de lentourage avion qui passe,
    porte qui claque
  • -les chansons enfantines

68
Deuxième objectifSavoir écouter,attendre et
réagir
Los bruits/sons peuvent être différents
(beaucoup/peu Long/court Fort/faible)
Jeux où lenfant doit réaliser quelque chose
en fonction dun bruit /son fait par ladulte
69
De même quun enfant entendant, lenfant sourd
  • Devra lentendre et le voir beaucoup de fois
    avant de comprendre
  • Nous devrons répéter souvent les mêmes énoncés
    jusquà ce que nous voyions quil les comprend
  • Mettra du temps à le dire
  • Au début il observera, suivra le jeu et seulement
    plus tard il commencera à émettre de la voix
  • Imitera au début de manière globale
  • Ses premières paroles seront peu intelligibles,
    on y reconnaîtra surtout les voyelles et
    lintonation

70
COMPLEXITÉ DE LA SITUATION DE LENFANT SOURD QUI
JOUIT DUNE AUDITION FONCTIONNELLE.
  • VARIABILITÉ
  • INTER-INDIVIDUELLES DES RÉSULTATS
  • DE LIMPLANTATION/ PROTHÈSES NUMÉRIQUES
  • PRÉCOCE

QUELQUES FAITS CONCRETS ET OBJECTIFS 
71
LENFANT À AUDITION FONCTIONNELLE RESTE SOURD
DANS UNE PARTIE DE SA VIE
  • LORSQUIL ENLÈVE
  • SON IMPLANT OU SA PROTHÈSE
  • Pour dormir
  • Pour se baigner..
  • LORS DES PANNES
  • DANS DE MAUVAISES
  • CONDITIONS
  • ACOUSTIQUES LAIDE AUDITIVE PERD BEAUCOUP DE SON
    EFFICACITÉ
  • Dans le bruit
  • Lors dune conversation en groupe

72
PRÉVALENCE SUPÉRIEURE À LA NORMALE DE TROUBLES
ASSOCIÉS
AUTRES HANDICAPS COGNITIFS, MOTEURS, SENSORIELS
TROUBLES DU DÉVELOPPEMENT ( du langage, de
lapprentissage)
Parfois masqués parce que lon les attribue à des
effets secondaires de la surdité
73
Notre première approche est toujours
multi-modale
Cest lenfant selon ses capacités qui aidera à
choisir la méthodologie la plus adaptée à ses
besoins et capacités
Selon les cas
Accès rapide et sans difficultés à la langue
orale
Troubles associés
Accès plus lent à la langue orale
Mise en place rapide des moyens de
compensation nécessaires au dével. cognitif
affectif et social
Option Audio-verbale en évitant une
perception excluante et en négatif dautres
modalités et de sa propre identité
Option Bimodale Le développement
cognitif affectif et social nest pas mis en
danger
74
  • 2. Communication

75
  • 1ºDévelopper le plus tôt possible une
    communication efficace entre la famille et
    lenfant
  • cest le rôle de la communication bimodale dont
    limportance et le maintien dépendra de chaque
    enfant

76
Pour faciliter laccès au langage et à la parole
des interlocuteurs
Differentes stratégies ont été mises en place
  • Le Français Signé

Qui permet de voir donc de ne pas deviner
Et les structures Syntaxique de base
Les structures sémantiques
77
  • 2º Veiller au développement et conscience
  • phonologique
  • augmenter
  • l intelligibilité
  • lutilisation du  cued-speech 
  • en séance
  • et
  • au sein de la famille.

78
2. Le LPC
Qui rend visible la structure phonologique des
mots
Comme les mots-fonction et les désinences
morphologiques
Et pour autant la présence de marqueurs discrets

79
3. Pourquoi la famille?
80
1º Le temps toujours
limité en thérapie 2º
Les interventions sont éloignées des situations
réelles
81
Surtout parce que LES PROGRAMMES FAMILIAUX
permettent
Une approcheplus éthologique
82
Lenfant est le principal moteur des
échanges avec les adultes que lentourent
Les adultes sajustent dune manière inconsciente
en fonction de leurs propres caractéristiques et
de modalités que appartiennent à leur propre
culture
83
Tous les parents introduisent des modifications
spontanées dans leur façon habituelle de
sadresser à leurs jeunes enfants
  • En premier lieu pour répondre aux iniciatives de
    lenfant
  • En deuxième lieu pour développer des
    interactions affectives agréables

84
On admet actuellement que ces modifications
MOTHERESE ou Langage modulé
facilitent laccès au langage oral et
accélèrent son acquisition
85
Lorsquil existe des troubles importants de
lacquisition du langage
Lenfant ne peut pas assumer
ce rôle ou Il lassume dune manière que
déconcerte son entourage,
qui ne retrouve pas les références
attendues
86
Seule une intervention explicite sur
linteraction naturelle
peut éviter ce phénomène qui aggrave
considérablement les conséquences du déficit
inicial.
87
les programmes familiaux cherchent essentiellement
à ce que les parents
  • Comprennent mieux la nature des difficultés
  • Observent diffèrentes modalités dinteraction
    efficace

que lexpert
  • Puisse mener lapplication des ces orientations

que léducateur
  • Puisse les soutenir psychologiquement

88
Les recherches sur linteraction familiale
lorsque lenfant présente une alteration
importante de lacquisition du lenguaje mettent
en évidence
La réduction quantitative de la
stimulation ? parce que lenfant est moins actif
ou efficace pour la provoquer Réponses de
adultes moins contingentes Plus grand dirigisme
centré sur la propre acquisition de la
parole Réponses affectives inadéquates ? Stress,
ansieté, irritation, déception, manque de
renforcement positif en relation avec le langage
89
  • Lapplication dun programme familial doit tenir
    compte des caractéristiques de la famille de la
    même manière quun programme dintervention tient
    compte des caractéristiques de chaque enfant il
    y a des dangers à éviter
  • . Orientations trop théoriques sans
    observation
  • - Manque de contrôle des effets du programme
  • - Excès dexigence pour certains parents

90
  • Il sagit dun partenariat entre une famille et
    un ou plusieurs professionnels autour dun projet
    commun auquel ils accordent confiance cela
    implique des choix qui ne sont pas toujours basés
    sur des évidences empiriques mais aussi sur des
    valeurs.

91
Mardi 6 Février 2007
  • Conférences

92
Dr PIERRAT CHRU Lille
  •  Le devenir de lenfant né prématurément
    facteurs de risques, évolution langagière et
    scolaire 

93
Le devenir de lenfant né prématurément
facteurs de risque, évolution langagière et
scolaire
Léducation précoce en Orthophonie Lille, 2007
94
  • Parents
  • Soignants
  • Santé Publique

95
EPIPAGE 1997 9 régions 1/3 des naissances
françaises lt 33 semaines Témoins 33-34 et 39
semaines
96
EPIPAGE mortalité par AG
Larroque B, 2004
97
EPIPAGE Incidence de l IMC en fonction de
l AG
Ancel PY, 2004
98
EPIPAGE Nombre d IMC en fonction de lAG
(gt 30 128 3 384)
(lt 30 853255)
99
EPIPAGE région Nord Pas-deCalais
QDc à 2 ans
Moyenne 94 Mediane 94 10th centile 77 90th
centile 110
P0.02
Fily A, 2006
100
EPIPAGE région Nord Pas-deCalais
Charkaluk ML
101
EPICURE
  • Difficultés liées à lalimentation
  • 33 27.8-39.1
  • Troubles de la déglutition 12
  • Refus dalimentation 23

Wood NS, 2003
102
EPIPAGE SDQ à 3 ans
plt 0.001 plt0.05
Larroque B, 2006
103
EPIPAGE comportement à 3 ans
Larroque B, 2006
104
EPIPAGE évaluation cognitive à 5 ans
  • 1624 enfants nés à 22-32 semaines ( 68 ) vs 326
    enfants nés à terme (49)
  • PMC 93.719.3 vs 106.517.8
  • Différence moyenne 12.7 IC95 10.5-14.2
  • plt0.001

Larroque, 2005
105
EPIPAGE PMC à 5 ans en fonction de lAG
Larroque B, 2005
106
EPIPAGE Incidence des anomalies neurologiques
mineures
Arnaud C, 2006
107
Examen neurologiquenormal influence de lAG
P0.17
108
Difficultés associées aux MND
109
Difficultés cognitives
Arnaud C, 2006
110
Difficultés scolaires
Arnaud C, 2006
111
Arnaud C
112
Comportement
Arnaud C, 2006
113
Prévention
  • Facteurs de risque

114
moteur, mémoire, attention, perceptivo-moteur
R. biologique
Verbal, cognitif
Altération du devenir
R. social
Taylor G, 2000
115
EPIPAGE Facteurs liés au QD à 2 ans
  • AG
  • Sexe
  • Profession
  • HTA
  • Lésions ETF sévères
  • Ventilation mécanique
  • Allaitement

Fily A, 2006
116
EPIPAGE Facteurs de risque de SDQ bas à 3 ans
  • Age maternel lt 25
  • Niveau détudes de la mère lt BAC
  • Lésions cérébrales majeures
  • Hospitalisation dans lannée
  • Santé de lenfant considéré comme mauvaise

Larroque B, 2006
117
Facteurs de risque de MND-1
Arnaud C, 2006
118
Facteurs de risque de MND-2
Arnaud C, 2006
119
Prévention(Prendre en charge)
  • Développer des programmes de soins de
  • développement
  • Politique de soins centrés sur la famille

120
(No Transcript)
121
Dr GOTTRAND, Médecin de Médecine Physique et S.
VANCOPPENOLLE, Orthophoniste CAMSP Roubaix
  •  Interventions dorthophonistes en néonatologie
    et travail en partenariat avec léquipe
    soignante 

122
  • Au premier plan des préoccupations se situent les
    troubles alimentaires et de loralité que
    présentent les jeunes enfants suivis dans les
    services daide précoce ou unités pédiatriques.
  • Par trouble dalimentation, entendons les
    difficultés à évoluer vers une alimentation
    harmonieuse telle que petit appétit, rejets,
    nausées, refus dingestion de morceaux, anomalie
    des praxies de succion ou de mastication, phobies
    alimentaires (Abadie, 2004)

123
  • Le terme doralité est utilisé dans son sens
    doralité alimentaire, mais nous ne négligeons
    pas les fonctions de relation, de plaisir,
    dexpression, de respiration.
  • Alors que nous cherchions à comprendre ces
    troubles oro-alimentaires, nous nous sommes axés
    sur la prévention des troubles doralité et leur
    rémédiation dans une approche développementale.
    Un partenariat ponctuel (continuité du suivi
    denfants présentant une pathologie motrice ou
    neurologique) a évolué en une intervention
    hebdomadaire dans le service de néonatologie dans
    le but de répondre à un besoin de la population
    suivie en CAMSP, de pouvoir rencontrer et
    accompagner les parents en néonatologie et à la
    sortie du service.

124
  • Nous ne discuterons pas ici les liens entre
    prématurité et troubles oro-alimentaires
    ultérieurs, ceci ayant fait lobjet détudes
    (Boquien et al, 2004  Kloeckner et al, 2006).
  • Lenfant prématuré nest pas autonome au niveau
    alimentaire, la nutrition se faisant par voie
    parentérale ou par voie entérale avec sonde
    gastrique.
  • Lenfant prématuré na donc pas la possibilité
    dexercer les mouvements de succion déglutition,
    et ninvestit donc pas les repas de façon
    positive (odeur de la maman, réconfort au contact
    peau à peau, relation mère-enfant) Par ailleurs,
    les soins médicaux intrusifs autour de la sphère
    orale sont loccasion dexpériences orales
    douloureuses ou désagréables.
  • Le réinvestissement positif de la bouche simpose
    donc.

125
  • Les bases théoriques de lintervention sappuient
    sur la connaissance du handicap moteur et du
    traitement de bouche chez lenfant IMC (Bobath,
    1985). Les recherches bibliographiques sont
    venues conforter notre action (Bruwier et al.,
    2000).
  • La tâche dorthophoniste intervenant en
    néonatologie nest pas aisée en raison de
    questionnements permanents quant aux soins
    douloureux péribuccaux, qui semblent déterminants
    à linstallation de troubles doralité.
  • Aussi, il y a une discordance entre
    lintervention de lorthophoniste dans un service
    à  haute technicité , où sa préoccupation de
    prévention est différente de celle des soignants.

126
  • Le rôle de lorthophoniste en néonatologie est
    multiple, il a pu être balisé dans un mémoire
    dorthophonie (Willemse, 2006). Cependant, nous
    développerons ici son rôle en relation avec
    léquipe soignante qui nous semble primordial.
  • Un des aspects de lintervention auprès de
    lenfant prématuré consiste en des stimulations
    tactiles de la sphère oro-faciale, stimulations
    qui sappuient sur les zones réflexogènes
    primaires ou par renforcement daptitudes
    motrices peu entraînées chez lenfant prématuré.

127
  • Ces stimulations visent lentretien du réflexe de
    succion présent in utero puisque  lévolution de
    la succion déglutition requiert une équipement
    neurologique intact, mais aussi des expériences
    sensori-motrices, qui sont pluriquotidiennes et
    répétitives  (Senez, 2002). Elles visent aussi
    lacquisition dune meilleure coordination
    succion-respiration-déglutition, difficile avant
    32 semaines dâge gestationnel (Abadie, 2004).
  • Mais ces stimulations visent surtout la
    découverte du plaisir de loralité, le réconfort
    et lapaisement.
  • Ces stimulations permettent laccélération de
    lautonomie alimentaire, mais surtout elles
    permettent au bébé de prendre un part active dans
    le développement des futurs réflexes oraux, et
    donc dans lalimentation.

128
  • Ces stimulations sadressent généralement aux
    enfants prématurés à partir de 32 semaines dâge
    gestationnel (AG) stabilisés médicalement. Au vu
    des études récente su leffet des stimulations
    (Chemin, 2006, Fucile et al, 2002) les enfants
    prématurés à partir de 29-30 semaines sont
    également concernés. Dautres travaux parlent
    dapproche à partir de 25 semaines AG (programme
    du CHR Jeanne de Flandre, in Willemse, 2006 
    Fucile et al., 2005). Les enfants présentant un
    pathologie ou des bébés plus grands ayant des
    difficultés à salimenter sont également
    concernés par ces stimulations.

129
  • Lintervention de lorthophoniste en néonatologie
    est spécifique en ce sens quil sagit,
    premièrement, de relayer les stimulations à
    léquipe soignante pour une continuité et une
    cohérence des stimulations au risque dinduire
    des dystimulations.
  • Lintervention des orthophonistes ne peut se
    concevoir sans laide de léquipe soignante car
    le temps de présence des orthophonistes se limite
    à quelques heures hebdomadaires. Cest dailleurs
    léquipe qui nous oriente vers tel ou tel enfant,
    et cest à léquipe que revient la tâche des les
    alimenter. On comprend donc que ce travail doit
    se faire en lien étroit, le partenariat est à
    double sens.

130
  • Ensuite, la spécificité de ce type dintervention
    réside en lapport dune parole associée aux
    gestes, dans le but de donner une place au
    relationnel, de prévenir le bébé de nos
    intentions.
  • Lart et le jeu permettent datténuer la violence
    des soins de subsistance indispensables (Guerbet,
    2004)  des mots, des sons rythmés constituent
    une approche ludique.

131
  • Pour en faire un moment privilégié au niveau
    relationnel, respecter le prématuré dans ses
    réactions est primordial. On comprend
    limportance de lobservation des réactions si
    minimes soient-elles afin de ne pas appliquer un
    protocole . Une connaissance des compétences de
    lenfant prématuré simpose donc. Ces compétences
    peuvent sexprimer par la participation motrice à
    la perception que sont les signaux corporels
    (Nowak et al, 2005), à travers différents états
    de vigilance, des ajustements posturaux, le
    regard ou les mimiques faciales.
  • Les ajustements aux réponses de lenfant sont
    indispensables, cependant un  modèle  est
    nécessaire pour transmettre à léquipe soignante
    des gestes mais surtout une façon dêtre, afin
    que les stimulations ne se transforment pas en un
    soin de plus, avec la volonté dêtre le moins
    intrusif possible.

132
  • Le support vidéo permet de sensibiliser léquipe
    à limportance pour lenfant de vivre des
    expériences orales positives tout en respectant
    le lieu particulier quest la bouche, frontière
    entre le dedans et le dehors.
  • Insistons encore sur la nécessité de ne pas en
    faire un programme  clé en main .

133
  • Revenons sur le rôle de lorthophoniste en
    néonatologie qui ne sarrête pas au programme de
    stimulation des enfants prématurés et à
    linformation de léquipe soignante.
    Lorthophoniste est également amené à 
  • - Evaluer la déglutition et les fonctions
    oro-faciales, la sensibilité, le tonus.
  • - Proposer des aides à lalimentation en fonction
    de lévaluation des aptitudes motrices du bébé.
  • - Proposer des aides à lallaitement.
  • Accompagner les parents lorsque nous les
    rencontrons dans le service.
  • Lévaluation rigoureuse du partenariat avec
    léquipe soignante nest pas aisée, elle passe
    par la validation de loutil dinformation,
    actuellement en cours.
  • Lévaluation qualitative nous permet davancer
    que les gestes sont facilement repris, mais la
    parole est souvent  oubliée , laspect ludique
    et artistique na pas encore pris sa place dans
    les gestes quotidiens.

134
  • Certaines puéricultrices considèrent les
    stimulations comme soin de confort, par
    opposition aux soins de subsistance. Il est donc
    difficile de faire passer que les moments de
    plaisir et les moments de soins ne sont pas en
    contradiction.
  • Ce travail a permis une réflexion sur
    lenvironnement et sur ladaptation des soins en
    général (diminution du niveau sonore des
    alarmes, luminosité adaptée, essai dadaptation
    des repas au rythme des bébés).
  • Lappropriation effective des gestes par les
    soignants comme moment de plaisir partagé doit
    être modérée par la surcharge de travail
    permanente.

135
  • Ce partenariat que nous visons est difficile car
    nos façons de travailler sont spécifiques, et
    quil est difficile den faire un projet
    déquipe.
  • Pour lorthophoniste, dans ce cas précis de
    stimulations oro-faciales, lévaluation de son
    action auprès de lenfant ne se calcule pas sur
    la prise de biberons mais sur la restauration du
    plaisir oral.

136
  • Pour terminer, quelques réflexions 
  • le bénéfice des stimulations nest pas le même
    pour toutes les populations de prématurés, nous
    attendons encore beaucoup des réflexions et
    études à venir.
  • Lapport de la parole ou comptine peut être un
    moyen de  lâcher  la technique, mais peut aussi
    compliquer la tâche.
  • Nous gagnerions à harmoniser les pratiques quant
    au début des stimulations, au rythme et à la
    durée des stimulations par une réflexion entre
    équipes.

137
  • Eléments de Bibliographie
  • Abadie V., (2004). Troubles de loralité du jeune
    enfant. Rééducation orthophonique. N220, 55-68.
  • Bobath B, Bobath K., (1985). Développement de la
    motricité des enfants IMC, paris, Masson
  • Boquien B., Epitalon A., (2004).Place de
    loralité chez des enfants prématurés réanimés à
    la naissance  état des lieux à 3 ans 6 mois 
    enquête auprès des parents. Mémoire
    dOrthophonie, Institut dOrthophonie G. Decroix,
    Faculté de Médecine, Lille.
  • Bruwier S, Paquez V., (2000). Les stimulations
    oro-faciales en néonatologie. Dossiers de
    lAllaitement Hors série.) Journée internationale
    de lallaitement,Paris, mars 2000  38-39

138
  • Chemin A., (2006). Stimulations bucco faciales 
    un traitement préventif des troubles de loralité
    du nouveau-né prématuré ? Journées Nationales de
    Néonatologie, 113-126
  • Fucile S., Gisel E., Lau C., (2002). Oral
    stimulation accelerates the transition from tube
    to oral feeding in preterm infants. Journal of
    pediatrics. Vol. 141 N2  230-236
  • Fucile S., Gisel E., Lau C., (2005). Effect of an
    oral stimulations program on sucking skill
    maturation of preterm infants. Dev Med Child
    Neurol., 2005  47 158-62
  • Guerbet C., (2004).  Reconnaître la violence en
    néonatologie- la Dynamique naturelle de la Parole
    (D.N.P.), un troisième lieu pou bébés, familles
    et personnel , Annales du Colloque de D.N.P.
    (2004), Association la Joie d Parler, Lyon.

139
  • Kloeckner A., Mazet P., De Montgolfier I., Marie
    P., (2006). Troubles ultérieurs de loralité chez
    lancien prématuré  description, prévention.
    Journées Nationales de Néonatologie, 127-143.
  • Nowak A., Soudan E., (2005). Lorthophonie en
    néonatologie  stimulation de loralité de
    lenfant né prématurément. Intervention
    orthophonique et travail en partenariat. Mémoire
    dOrthophonie, Institut G. Decroix, Faculté de
    Médecine de Lille.
  • Senez C., (2004), Rééducation des troubles de
    lalimentation et de la déglutition dans les
    pathologies dorigine congénitale et les
    encéphalopathies acquises, Ed. Solal, Marseille.
  • Willemse A., (2006). Si petitmais déjà si
    compétent ! Observations et facilitations autour
    de loralité du bébé prématuré. Création dun
    outil daide à lobservation, lévaluation et la
    prise en charge de loralité du bébé prématuré en
    néonatologie., Mémoire dOrthophonie, Institut G.
    Decroix, Faculté de Médecine de Lille.

140
C. BELARGENT Psychologue Paris
  •  Laccompagnement parental 

141
  • ACCOMPAGNEMENT PARENTAL EN EDUCATION PRECOCE Un
    travail direct et indirect

142
  • La construction des premiers liens parents -
    enfant
  • - le temps de l'attente, de la conception et de
    la grossesse
  • - découverte mutuelle à la naissance et juste
    après
  • - devenir parents
  • - caractéristiques des premiers liens et leur
    évolution
  • - un cas particulier la prématurité du bébé

143
  • Perturbations dans la construction des liens
    parents - enfant
  • - circonstances liées à l'enfant
  • - circonstances liées à la famille
  • - circonstances liées à la naissance du bébé
  • - circonstances environnementales les ruptures
    dans le vécu de l'enfant

144
  • Définition de la parentalité
  • - l'exercice de la parentalité
  • - l'expérience de la parentalité
  • - la pratique de la parentalité

145
  • Signes d'alerte des dysfonctionnements de la
    parentalité
  • - l'expression somatique d'une souffrance
    psychique de l'enfant
  • - conduites répétitives d'un parent qui font
    violence à l'enfant
  • - demandes d'aide multiples et répétées d'un
    parent
  • - attaques massives des liens professionnels -
    enfant par un parent

146
  • Attitudes intérieures à développer par le
    professionnel
  • Empathie
  • Respect
  • Disponibilité psychique
  • Difficultés
  • Identification à l'enfant et/ou au parent
  • Représentations du parent idéal ou de l'enfant
    idéal
  • Représentations du soignant chez le parent

147
  • Un outil privilégié l'observation partagée
  • regarder avec son parent le bébé qui agit seul
  • regarder le bébé qui inter-agit avec son parent
  • inviter le parent à nous regarder inter-agir avec
    son bébé
  • partager nos observations avec le parent

148
  • Propositions concrètes pour soutenir la
    parentalité
  • - être à l'écoute du parent
  • - chercher à comprendre ce qui peut motiver un
    comportement parental
  • - donner au parent l'information utile
  • - créer une relation de confiance
  • bien définir le cadre de notre travail pour
    maintenir une bonne distance
  • bien définir la place de chaque membre de
    l'équipe et rechercher une cohérence
  • formation personnelle, soutien individuel et/ou
    supervision d'équipe
  • - travailler en réseau
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