TEXTES DE TITELIVE SUR LES ROIS DE ROME - PowerPoint PPT Presentation

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TEXTES DE TITELIVE SUR LES ROIS DE ROME

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Le premier n' tait pas loin : d'un bond, il revint sur lui : Horace avait d j tu son adversaire et vainqueur, marchait au second combat. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: TEXTES DE TITELIVE SUR LES ROIS DE ROME


1
TEXTES DE TITE-LIVE SUR LES ROIS DE ROME
IMAGES, PEINTURE ET PIECES DE MONNAIES ROMAINES
LES REPRESENTANT
TITE-LIVE, HISTORIEN DE L'EPOQUE D'AUGUSTE, QUI
COMPOSA L'HISTOIRE DE ROME, DEPUIS LES ORIGINES
DE LA FONDATION DE LA VILLE JUSQU'A SON EPOQUE
(59 av. / 17 ap. )
 depuis la fondation de la ville, SE DIT EN
LATIN AB URBE CONDITA
2
Amulius chasse son frère (Numitor), et monte sur
son trône et, soutenant un crime par un nouveau
crime, il fait périr tous les enfants mâles de ce
frère sous prétexte d'honorer Rhéa Silvia,
fille d'Amulius, il en fait une Vestale lui ôte,
en la condamnant à une éternelle virginité,
l'espoir de devenir mère. Devenue par la
violence mère de deux enfants, soit conviction,
soit dessein d'ennoblir sa faute par la
complicité d'un dieu, la Vestale attribue à Mars
cette douteuse paternité. Mais ni les dieux ni
les hommes ne peuvent soustraire la mère et les
enfants à la cruauté du roi la prêtresse,
chargée de fers, est jetée en prison, et l'ordre
est donné de précipiter les enfants dans le
fleuve. Par un merveilleux hasard, signe
éclatant de la protection divine, le Tibre
débordé avait franchi ses rives, et s'était
répandu en étangs dont les eaux languissantes
empêchaient d'arriver jusqu'à son lit ordinaire
cependant, malgré leur peu de profondeur et la
tranquillité de leur cours, ceux qui exécutaient
les ordres du roi les jugèrent encore assez
profondes pour noyer des enfants. Une louve
altérée, descendue des montagnes d'alentour,
accourut au bruit de leurs vagissements, et, leur
présentant la mamelle, oublia tellement sa
férocité, que l'intendant des troupeaux du roi la
trouva caressant de la langue ses nourrissons.
Faustulus (c'était, dit-on, le nom de cet homme)
les emporta chez lui et les confia aux soins de
sa femme Larentia. Tite-Live, Ante Conditam
Urbem, Avant la fondation de la ville
Enée, prince troyen, est fils de Vénus. Son fils,
Jules/Iule, fonde la ville voisine de Rome,
Albe-la-longue. Le roi d'Albe, Amulius, est
détrôné par son frère Numitor.....
3
REMUS ET ROMULUS
4
Romulus and Remus1615-16Oil on canvas, 210 x
212 cmPinacoteca Capitolina, Rome
RUBENS, Pieter Pauwel (b. 1577, Siegen, d.
1640, Antwerpen)?
5
Rémus et Romulus
Le dieu du Tibre, fleuve de Rome
Le berger Faustulus
La louve qui allaita les deux enfants
6
Condita urbs conditoris nomine appellata.
 Une fois fondée, la ville fut appelée par le
nom de son fondateur. 
VOCABULAIRE URBS, URBIS, F. VILLE CONDITOR,
ORIS, M. FONDATEUR NOMEN, NOMINIS, M. NOM
AVANT LA FONDATION DE LA VILLE ANTE CONDITAM
URBEM (accusatif)? APRES LA FONDATION DE LA
VILLE AB URBE CONDITA (ablatif)?
7
ROMULUS PARLE APRES SA MORT ET SON APOTHEOSE
(DIVINISATION)? Tandis que Rome inquiète
déplorait la mort de son roi, et laissait percer
sa haine contre les sénateurs, Proculus Julius,
autorité grave, dit-on, même à propos d'un fait
aussi extraordinaire, s'avança au milieu de
l'assemblée, et dit (6) "Romains, le père de
cette ville, Romulus, descendu tout à coup des
cieux, m'est apparu ce matin au lever du jour.
Frappé de terreur et de respect, je restais
immobile, tâchant d'obtenir de lui, par mes
prières, qu'il me permît de contempler son visage
(7) "Va, dit-il, annoncer à tes concitoyens que
cette ville que j'ai fondée, ma Rome, sera la
reine du monde telle est la volonté du ciel. Que
les Romains se livrent donc tout entiers à la
science de la guerre qu'ils sachent, et après
eux leurs descendants, que nulle puissance
humaine ne pourra résister aux armes de Rome." À
ces mots, continua Proculus, il s'éleva dans les
airs. Tite-Live, Livre I, 16. Romulus.
LES SENATEURS, SONT LES CHEFS DES PREMIERES
FAMILES ROMAINES, ILS ONT UN TRES GRAND POUVOIR
ET SONT PEU AIMES DU PEUPLE DES LE DEBUT DE
L'HISTOIRE DE ROME
PROCULUS JULIUS, UN ANCETRE DE JULES CESAR COMME
SON NOM JULIUS L'INDIQUE.
8
La Louve du Capitole
9
LE SECOND ROI DE ROME EST UN SABIN À ce nom de
Numa, et bien que l'élection d'un roi parmi les
Sabins dût sembler constituer la prépondérance de
ce peuple, personne, parmi les sénateurs romains,
n'osa préférer à un tel homme, ni soi, ni tout
autre de son parti, sénateur ou citoyen, et tous,
sans exception, décernèrent la couronne à Numa
Pompilius. Tite-Live, Livre I, 18 Numa Pompilius.
Denier de l'époque républicaine, 97 av. J.-C.,
frappée par Pomponius Molo, se revendiquant de la
famille de NUMA POMPILIUS. L'avers représente
Apollon et le nom de Pomponis Molo. Le revers
représente NUMA tenant le bâton augural (emblême
religieux) s'apprêtant à sacrifier une chèvre
tenue par un homme. Sous la représentation, on
peut lire le nom de Numa.
10
LE TROISIEME ROI DE ROME EST TULLIUS
HOSTILIUS Son nom évoque bien comme le dit
Tite-Live son caractère belliqueux et même son
amour de la guerre. C'est sous son règne qu'un
des épisodes les plus célèbres de la monarchie
romaine a eu lieu, le Combat des Horaces
(Romains) contre les Curiaces (Albains) qui
s'achève par la victoire de Rome qui fusionne du
même coup avec Albe..
Dès le premier choc, les cliquetis des armes
fit passer un grand frisson dans l'assistance
tous en perdaient la voix, et le souffle. Mais au
cur de la mêlée, les trois albains furent
blessés, tandis que deux romains tombaient,
mourant l'un sur l'autre. Leur chute fit pousser
des cris de joie à l'armée albaine les légions
romaines tremblaient pour leur unique champion,
que les trois Curiaces avaient entourés. Par
bonheur il était indemne, trop faible, à lui
seul, il est vrai, pour tous ses adversaires
réunis, mais redoutable pour chacun pris à part.
Afin de les combattre séparément, il prit la
fuite, en se disant que chaque blessé le
poursuivrait dans la mesure de ses forces. Il
était déjà à une certain distance du champ de
bataille, quand il tourna la tête et vit ses
poursuivants très espacés. Le premier n'était pas
loin d'un bond, il revint sur lui Horace
avait déjà tué son adversaire et vainqueur,
marchait au second combat. Poussant des
acclamations, les Romains encouragent leur
champion lui, sans donner au dernier Curiace,
qui n'était pourtant pas loin, le temps
d'arriver, il tue l'autre. Maintenant la lutte
était égale, survivant contre survivant mais ils
n'avaient ni le même moral, ni la même force.
L'un, deux fois vainqueur, marchait fièrement à
son troisième combat l'autre s'y traînait ,
épuisé. Ce ne fut pas un combat c'est à peine
si l'Albain pouvait porter ses armes il lui
plonge son épée dans la gorge, l'abat, et le
dépouille.  Tite-Live, Ab Urbe Condita, I, 25
11
Jacques-Louis David, Le Serment des Horaces
(1784)?
12
Le 4e roi de Rome fut ANCUS MARCIUS Sur cette
monnaie romaine de l'époque Républicaine, 56 AV.
J-C., on le voit représenté. C'est un descendant
de ce roi puisqu'il s'appelle LUCIUS MARCUS
PHILIPPUS qui fit frapper cette monnaie. On y
voit inscrit le nom d'ANCUS et l'on voit le bâton
augural, symbole religieux des rois de Rome,
toujours représenté sur les pièces.
13
On reconnaît le premier aqueduc construit à Rome
par Ancus Marcius, l'aqueduc Marcia.
Statue équestre représentée sur l'aqueduc..
A
Q
V
M et R M(a)R(cia)?
A
14
LE CINQUIEME ROI DE ROME EST UN ETRANGER, UN
ETRUSQUE, TARQUIN L'ANCIEN .Il construit le Forum
et le Grand Cirque (Circus Maximus), les égouts
(Cloaca Maxima), assainit les bas quartiers,
aménage le Capitole. Il meurt en -579, victime de
la vengeance des fils dépossédés d'Ancus Marcius.
Mais ceux-ci ne pourront jamais reprendre le
pouvoir grâce à une habile manuvre de Tanaquil.
Servius Tullius lui succède. Il introduit à Rome
la civilisation étrusque. Le mélange culturel est
tel que certains historiens grecs n'hésitaient
pas à faire de Rome une colonie thyrrénienne.
Pour certains historiens, les Étrusques ne
seraient pas seulement à l'origine de
l'urbanisation de Rome, mais à l'origine de sa
fondation même.
15
Un étranger partout qui devient roi à Rome,
Lucumon, le futur Tarquin l'Ancien  Pendant le
règne d'Ancus, un étranger nommé Lucumon, homme
actif et opulent, vint à Rome. Il y fut attiré
principalement par l'ambition et l'espérance d'y
obtenir les honneurs qu'on lui refusait à
Tarquinies, où sa famille était également
étrangère. (2) Démarate, son père, obligé de fuir
Corinthe, sa patrie, à la suite de troubles
civils, s'était, par hasard, retiré à Tarquinies.
Là, il s'était marié et avait eu deux enfants,
Lucumon, et Arruns. Lucumon survécut à son père,
dont il recueillit seul l'héritage Arruns était
mort auparavant, laissant sa femme enceinte. (4)
Héritier des richesses paternelles, Lucumon en
conçut un orgueil que sa femme Tanaquil s'attacha
encore à développer. Fille d'une haute naissance,
Tanaquil n'était nullement disposée à descendre
en acceptant une alliance qui l'eût fait déchoir.
(5) Le mépris des Étrusques pour Lucumon, ce fils
d'un étranger, d'un proscrit, était un affront
qu'elle ne pouvait souffrir et, plus sensible à
l'élévation de son mari qu'à l'amour de sa
patrie, elle résolut de quitter Tarquinies. (6)
Le séjour de Rome parut lui convenir davantage.
Elle espérait que chez un peuple nouveau, où la
noblesse datait d'un jour et n'était que le fruit
du mérite personnel, un homme courageux et
entreprenant comme Lucumon trouverait bientôt sa
place. (7) Elle n'eut pas de peine à persuader
l'ambitieux Lucumon, fort peu attaché d'ailleurs
à sa patrie, à laquelle il ne tenait que par sa
mère. Ils se rendent donc à Rome avec leur
fortune.  Tite-Live, Ab Urbe Condita, I, 34
16
Servius Tullius est le sixième roi légendaire
Selon Tite-Live, Servius accède à la royauté à
la suite de l'assassinat de Tarquin l'Ancien,
dont il avait épousé la fille. C'est le premier
souverain à accéder au pouvoir sans consultation
populaire (-579). Après des campagnes militaires
contre Véies et les Étrusques, il améliora
l'organisation administrative et politique de la
Ville. Il instaura le cens et répartit la
population en cinq classes (elles-mêmes divisées
en centuries) selon la fortune, et accomplit des
travaux publics de grande importance.
17
 La première classe était composée de ceux qui
possédaient un cens de 100000 as et au-delà elle
était partagée en 80 centuries, 40 de jeunes gens
et 40 d'hommes plus mûrs. Ceux-ci étaient chargés
de garder la ville, ceux-là de faire la guerre au
dehors. On leur donna pour armes défensives, le
casque, le bouclier, les jambières et la
cuirasse, le tout en bronze et pour armes
offensives, la lance et l'épée. À cette première
classe, Servius adjoignit 2 centuries d'ouvriers,
qui servaient sans porter d'armes, et devaient
préparer les machines de guerre. La seconde
classe comprenait ceux dont le cens était
au-dessous de 100000 as, jusqu'à 75000, et se
composait de 20 centuries de citoyens, jeunes et
vieux. Leurs armes étaient les mêmes que celles
de la première classe, si ce n'est que le
bouclier était plus long et qu'ils n'avaient pas
de cuirasse. Le cens exigé pour la troisième
classe était de 50000 as le nombre des
centuries, la division des âges, l'équipement de
guerre, sauf les jambières, que Servius supprima,
tout était le même (20) que pour la seconde
classe. Le cens de la quatrième classe était de
25000 as, et le nombre des centuries égal à celui
de la précédente (20) mais les armes
différaient. La quatrième classe n'avait que la
lance et le dard. La cinquième classe, plus
nombreuse, se composait de 30 centuries elle
était armée de frondes et de pierres, et
comprenait aussi les cors et les trompettes,
répartis en 2 centuries. Le cens de cette classe
était de 11000 as. Le reste du menu peuple, dont
le cens n'allait pas jusque-là, fut réuni en 1
seule centurie, exempte du service militaire.
Après avoir ainsi composé et équipé son
infanterie, il leva, parmi les premiers de la
ville, 12 centuries de cavaliers et des trois
que Romulus avait organisées, il en forma 6, en
leur laissant les noms qu'elles avaient reçus au
moment de leur institution. Le trésor public
fournit 10000 as pour achat de chevaux, dont
l'entretien fut assuré par une taxe annuelle de
2000 as, payée par les veuves. Ainsi retombaient
sur le riche toutes les charges, dont le pauvre
était soulagé mais le riche trouva des
dédommagements dans les privilèges honorifiques
que lui conféra Tullius. Tite-Live, Ab Urbe
Condita, I, 43
18
Tarquin le Superbe, (Lucius Tarquinius Superbus
en latin) fut le septième et dernier roi de Rome,
fils de Tarquin l'Ancien et beau-fils de Servius
Tullius. Tarquin, aussi violent que son père,
devient amoureux de Lucrèce, femme d'un de ses
parents, Tarquin Collatin, et la viole. Lucrèce
s'étant suicidée de honte, Tarquin Collatin
soulève le peuple avec l'aide de son cousin
Lucius Junius Brutus, de son beau-père Spurius
Lucretius Tricipitinus et de Publius Valerius
Publicola.
 Là, brûlant de désirs, et jugeant, au silence
qui l'environne, que tout dort dans le palais, il
tire son épée, marche au lit de Lucrèce déjà
endormie, et, appuyant une main sur le sein de
cette femme "Silence, Lucrèce, dit-il, je suis
Sextus Tarquin je tiens une épée, vous êtes
morte, s'il vous échappe une parole."... Mais,
voyant qu'elle s'affermit dans sa résistance, que
la crainte même de la mort ne peut la fléchir, il
tente de l'effrayer sur sa réputation. Il affirme
qu'après l'avoir tuée, il placera près de son
corps le corps nu d'un esclave égorgé, afin de
faire croire qu'elle aurait été poignardée dans
la consommation d'un ignoble adultère. Vaincue
par cette crainte, l'inflexible chasteté de
Lucrèce cède à la brutalité de Tarquin, et
celui-ci part ensuite, tout fier de son triomphe
sur l'honneur d'une femme. Lucrèce, succombant
sous le poids de son malheur, envoie un messager
à Rome et à Ardée, avertir son père et son mari
qu'ils se hâtent de venir chacun avec un ami sûr
qu'un affreux événement exige leur présence....
Tous, à tour de rôle, lui donnent leur parole, et
tâchent d'adoucir son désespoir, en rejetant
toute la faute sur l'auteur de la violence ils
lui disent que le corps n'est pas coupable quand
le coeur est innocent, et qu'il n'y a pas de
faute là ou il n'y a pas d'intention. -- C'est à
vous, reprend-elle, à décider du sort de Sextus.
Pour moi, si je m'absous du crime, je ne
m'exempte pas de la peine. Désormais que nulle
femme, survivant à sa honte, n'ose invoquer
l'exemple de Lucrèce !" À ces mots, elle
s'enfonce dans le coeur un couteau qu'elle tenait
sous sa robe, et, tombant sur le coup, elle
expire. Son père et son mari poussent des cris.
Paucis interiectis diebus Sex- Tarquinius inscio
Conlatino cum comite uno Collatiam uenit. Tandis
qu'ils s'abandonnent à la douleur, Brutus retire
de la blessure le fer tout dégoûtant de sang et,
le tenant levé "Je jure, dit-il, et vous prends
à témoin, ô dieux ! par ce sang, si pur avant
l'outrage qu'il a reçu de l'odieux fils des rois
je jure de poursuivre par le fer et par le feu,
par tous les moyens qui seront en mon pouvoir,
l'orgueilleux Tarquin, sa femme criminelle et
toute sa race, et de ne plus souffrir de rois à
Rome, ni eux, ni aucun autre."  Tite-Live, Ab
Urbe Condita, I, 58
19
BOTTICELLI, LA MORT DE LUCRECE 1504 c.
Tempera and oil on panelIsabella Stewart
Gardner Museum, Boston
20
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