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Les risques biologiques

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1.1- Risques objectifs et potentiels. 1.2- Notion d'agent biologique ... le niveau de s curit des laboratoires dits ' de confinement ' allant de 1 4 ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les risques biologiques


1
  • Les risques biologiques
  • ____
  • D.TREPO

2
5ème Année H1les risques biologiques PLAN
  • 1 Généralités
  • 1.1- Risques objectifs et potentiels
  • 1.2- Notion dagent biologique
  • 1.3- Evaluation du risque
  • 1.4- Nature du risque
  • 1.5- Voie de contamination
  • 1.6- Classification des agents infectieux

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  • 2 La classification des agents infectieux
  • 2.1- Le tableau
  • Les critères
  • 2.2 à 2.5- Les groupes 1 à 4 de niveau du
    risque
  • 2.6 Variation du risque infectieux dun
    agent pathogène

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  • 3 Les fièvres hémorragiques virales

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(No Transcript)
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  • Risques objectifs
  • Agents infectieux traditionnels Typhoïde,
    Tuberculose.
  • Agents plus récents Hépatite C, HIV.
  • Agents exotiques Fièvres hémorragiques
  • Agents non conventionnels les Prions
  • Risques potentiels
  • Micro-organismes génétiquement modifiés

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  • 1-2 - Définition dun agent biologique
  • La directive 90/679 de la CEE, concernant la
    protection des travailleurs contre les risques
    liés à des agents biologiques au travail ,
    définit les agent biologiques comme des
  • - microorganismes (y compris les OGM)
  • - les cultures cellulaires
  • - les endoparasites humains susceptibles de
    provoquer
  • - une infection risque infectieux, mais
    aussi
  • - une allergie
  • - une intoxication

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  • 1-3- Evaluation du risque
  • Le danger au laboratoire réside surtout dans la
    manipulation déchantillons biologiques
    contaminés.
  • Pour lhomme ce risque infectieux dépendra
  • - du pouvoir pathogène de lagent infectieux
  • - de limportance de la contamination (charge
    infectieuse X volume de linoculum)
  • - de létat des défenses immunitaires du
    manipulateur
  • A titre dexemple on estime dans le personnel de
    santé le risque de séroconversion après un
    accident dexposition au sang (AES par piqure,
    coupure, projection sur les muqueuses etc)
  • à 12 à 20 pour lHépatite B
  • 2 à 6 pour lHépatite C
  • 0,3 pour le VIH

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  • 1-4 Nature du risque
  • Les prélèvements biologiques (sang et autres
    liquides biologiques) représentent la principale
    source de contamination. Lurine et les selles ne
    sont pas considérés comme infectieux pour VIH,
    VHB, VHC, prions.

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  • 1-5- Voies de contamination
  • -Voie cutanée ou percutanée
  • - piqûre lors dutilisation daiguilles,
  • - coupure avec le matériel tranchant (verrerie
    ébréchée ou cassée),
  • - projection ou contact avec la peau lésée
    (écorchures, eczéma, brûlures)
  • - Voie respiratoire ou aérienne
  • - aérosols risquant dêtre produits lors des
    opérations de débouchage, de centrifugation,
    dhomogénéisation,
  • - lors de manipulations utilisant des pipettes
    ou des seringues,
  • - lors de travaux sous hottes mal adaptées ou
    déficientes.
  • - Voie conjonctivale
  • - projection de matériel contaminé dans lil
    (lors du débouchage des tubes par exemple)
  • - Voie orale
  • - pipetage à la bouche,
  • - alimentation, tabagisme ,
  • - port des mains à la bouche

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  • 2-1 Classification des agents infectieux
  • Cette classification est extraite du Décret
    94-352 du 4 mai 1994, relatif à la protection des
    travailleurs contre les risques résultant de leur
    exposition à des agents biologiques. Elle définit
    4 classes de risques, appelées couramment
    groupe 1 à 4.

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Classification des micro-organismes selon leur
niveau de risque FEB et AFNOR X 42 040
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  • Lannexe partie I Liste des agents biologiques
    pathogènes des groupes 2,3, et 4.
  • Se répartit en
  • - Tableau A les Bactéries
  • - Tableau B Les Virus
  • - Tableau C Les Parasites
  • - Tableau D Les Champignons
  • La partie II est un lexique

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  • 2-2 Groupe 1
  • Agents qui ne présentent pas de risques pour le
    manipulateur ni pour la communauté. Ce sont des
    micro-organismes le plus souvent non pathogènes
    pour lhomme (ex. Eschérichia coli commensaux,
    Bacillus subtilis).

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  • 2-3 groupe 2
  • Agents qui présentent un risque modéré pour le
    manipulateur, limité et faible pour la
    communauté. Existence dune prophylaxie et dun
    traitement efficace (ex Staphylococcus aureus,
    virus Epstein Barr (EBV), virus herpes simplex
    type 1 et 2).

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  • 2-4 groupe 3
  • Agents qui présentent un risque grave pour le
    manipulateur, modéré pour la communauté.
    Existence dune prophylaxie (ex Mycobacterium
    tuberculosis, Hépatite B, VIH).

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  • 2-5 groupe 4
  • Agent qui présentent un risque très important
    pour le manipulateur et pour la communauté. Pas
    de traitement et risque grave de propagation (ex
    virus des fièvres hémorragiques).
  • Par la suite larrêté du 18 juillet 94, puis
    celui du 30 juin 98 ont fixé la liste des agents
    biologiques pathogènes selon les groupes 2,3 et
    4.

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2-6 Adéquation entre
  • Classes de risque des microorganismes (groupe 1 à
    4)
  • Niveau de sécurité biologique des laboratoires
  • NSB1 à NSB4 ou P1 à P4
  • Bien évidemment il existe une correspondance
    entre le niveau de sécurité des laboratoires dits
    de confinement allant de 1 à 4 (cf le
    laboratoire P4 à Lyon Gerland) et les groupes
    de risques des microorganismes que lon peut y
    manipuler en toute sécurité.

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  • Larrêté du 13 août 96 fixant les mesures
    techniques de prévention, notamment de
    confinement, à mettre en uvre dans les
    industries et les laboratoires de recherche et
    denseignement où les travailleurs sont
    susceptibles dêtre exposés à des agents
    biologiques pathogènes .
  • Exclue donc de cette obligation dadéquation les
    LABM privés ainsi que les laboratoires
    hospitaliers qui ne sont pas denseignement .

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  • Ceci tient au fait que les quantités de
    pathogènes sont plus faible, que lon ne fait pas
    de recherche sur ces pathogènes et que, exception
    faite de la bactériologie, on ne cultive pas ces
    pathogènes intentionnellement .

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  • 2-7 Variabilité du risque infectieux
  • Importance quantitative de la contamination (DI
    50)
  • Volume de linoculum
  • Concentration virale (104 à 1013 particules/ml)
  • Voie de pénétration
  • Défense immunitaires du manipulateur

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  • Flore de barrière contre colonisation
  • - Bronchopulmonaire
  • - Tube digestif
  • -0-
  • Après exposition au sang, le risque dinfection
    est
  • - SIDA 0,2 à 0,3
  • - Hépatite B 12 à 20
  • - Hépatite C ordre de 2 à 6

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3-Les fièvres hémorragiques virales
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Le Virus Ebola
  • HISTORIQUE
  • Juillet 1976 SOUDAN
  • 284 cas et 151 décès (53)
  • Septembre 1976 ZAIRE
  • 318 cas et 280 décès (88)- Rivière Ebola
  • 1994 COTE DIVOIRE
  • 1 souche isolée chez une éthologue suisse
    (chimpanzés)
  • Mai 1995 ZAIRE à Kilwit
  • 296 cas et 233 décès (79)
  • Février puis Juillet 1996 GABON
  • 2 petites épidémies
  • Souche RESTON identifiée aux USA
  • Origine singes macaques importés des
    Philippines aucun cas humain .
  • A différencier
  • N.B. Virus MARBURG en Angola , Oct 2004 à Avril
    2005 163 cas et 150 morts ( 92 )

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Le Virus Ebola
  • Filovirus
  • Longueur jusquà 8 000 nm
  • Diamètre 100 nm
  • Virus à ARN moncaténaire, enveloppé
  • Enveloppé lipidique sensibilité
    (détergents, alcool, javel)

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Clinique de FHV à Ebola
  • Incubation 3 jours à 3 semaines
  • Syndrome viral fièvre, algies
  • Phases hémorragique
  • Unique ou sporadique ou absente
  • Limitée purpura, conjonctive
  • Importance diarrhée rouge
  • Douleurs abdominales, dysphagie
  • maigreur
  • Evolution en 6 à 10 jours si mortelle
  • Tachycardie, hypotension, tachypnée
  • Syndrome hépato-rénal

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Epidémiologie
  • Réservoir et mode de contamination primaire
    inconnus
  • Primates victimes
  • Suspects singe Colobes, chauve-souris
  • Divers oiseaux, insectes, rongeurs etc
  • Plantes !

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  • Contamination des cas secondaires
  • NOSOCOMIAL
  • Lors de contact étroit avec malade infectieux
  • Par les liquides biologiques
  • FAMILIAL
  • Promiscuité
  • Pratique coutumières
  • Toilettes funéraires
  • N.B. Si respect règles dhygiène, arrêt de
    lépidémie

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PREVENTION DE LA CONTAMINATION
  • Malade infectieux hospitalisé
  • Chambre individuelle
  • Port de blouse, gants masque
  • Décontamination des objets, surfaces, excretats
  • pression négative et appareil respiratoire
  • Laboratoires
  • De routine
  • Limiter les prélèvements et analyses
  • Prévenir le laboratoire
  • Conditions de transport rigoureuses
  • Spécialisé VFH
  • NSB4 P4PCL4
  • NSB3 en zone dendémie

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DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
  • Sérologie
  • IgM de 2 à 7 jours après premiers signes
  • IgG convalescence
  • Ag
  • Culture cellulaire sur rein de singe
  • Virémie courte 3 à 6 jours
  • Lourde, lente, dangereuse
  • Pour isoler, cultiver et identifier
  • PCR
  • Rapide, sensible et spécifique
  • Pas de réactif commercial standardisé
  • Spécificité selon les sondes
  • Plusieurs tests en cours de validation

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Traitement
  • Pour lavenir
  • IgG spécifiques (convalescents)
  • Ac recombinants
  • Aujoudhui
  • Seule la prévention des cas secondaires est
    possible

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CONCLUSION
  • Difficulté didentification du réservoir de
    virus.
  • Très peu de cas primaires car
  • - réservoir très limité
  • - ou peu de contacts homme réservoir
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