Informatique thorique IFT 15751 - PowerPoint PPT Presentation

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Informatique thorique IFT 15751

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Nous tudierons des mod les de calcul de plus en plus sophistiqu s, en analysant les limites de chaque mod le. Automates finis: mod le tr s simple. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Informatique thorique IFT 15751


1
Informatique théoriqueIFT 15751
2
Objectifs principaux
  • Comprendre les fondements théoriques de
    linformatique.
  • Formaliser la notion de calcul automatique.
  • Comprendre les limites fondamentales du calcul et
    des ordinateurs.

3
  • Les ordinateurs ont des limites qui ne sont pas
    simplement technologiques.
  • Exemple il nexiste pas de programme qui reçoit
    en entrée le code dun programme (de votre
    langage de programmation préféré) et qui
    détermine si ce programme contient une boucle
    infinie.

4
Modèles de calcul
  • Nous étudierons des modèles de calcul de plus en
    plus sophistiqués, en analysant les limites de
    chaque modèle.
  • Automates finis modèle très simple. Incapable de
    déterminer si une chaîne de bits est de la forme
    0n1n.
  • Automates à piles et grammaires hors contexte.
    Plus sophistiqués mais incapable de déterminer si
    une chaîne est de la forme 0n1n0n.
  • Machines de Turing aussi puissantes que
    nimporte quel ordinateur mais tout de même
    limitées.

5
Chapitre zéro
  • Préliminaires et révision

6
Objectifs Généraux
  • Définition et concepts de base de la théorie des
    ensembles.
  • Méthodes de preuve
  • Par contradiction.
  • Par induction.
  • Ensembles finis, infinis, dénombrables et non
    dénombrables.

7
Concepts de base de la théorie des ensembles
  • Égalité de deux ensembles.
  • Appartenance, inclusion, inclusion stricte.
  • Lensemble puissance dun ensemble.
  • Opérateurs ensemblistes.

8
Concepts de base de la théorie des ensembles
  • Produit cartésien de deux ensembles.
  • Relations et fonctions.
  • Domaine, codomaine et image dune relation.
  • Injectivité, surjectivité et bijectivité des
    fonctions.

9
Définitions et notations
  • Un ensemble est une collection dobjets.
  • Les objets sont appelés éléments ou membres.
  • Les éléments dun ensemble ont, en général, une
    ou plusieurs propriétés qui les caractérisent.

10
Ensemble infini
  • On décrit un ensemble infini en énumérant ses
    premiers éléments suivi de , lorsque le contexte
    permet de comprendre ce que sont les éléments non
    énumérés.
  • E.g. lensemble des entiers positifs pairs
    est 2,4,6,8,

11
Ensemble vide
  • Lensemble vide, noté ou ? est l ensemble qui
    ne contient aucun élément.

12
Exercices
  • Est-ce que les ensembles suivants sont vides?
  • ?
  • R Non, lensemble contient lélément ?.
  • x? Z xlt0 et x2 lt0
  • R Oui, car x2 gt0 même quand x lt 0 donc
    lensemble ne contient aucun élément.
  • R Non, lensemble contient lélément ?.

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Égalité de deux ensembles
  • Deux ensembles sont égaux si et seulement si ils
    ont les mêmes éléments.
  • Exemple a,b,c et c,a,b sont égaux car ils
    contiennent les mêmes éléments a, b et c.Un
    ensemble est une collection non ordonnée
    déléments, i.e. que lordre des éléments na pas
    d importance.

14
Exercices
  • ??
  • R Faux, ? ne contient aucun élément alors que
    ? contient ?.
  • ?
  • R Vrai, ? et sont seulement deux notations
    différentes pour désigner lensemble vide.
  • 1,3,5,7, n ? N (?m ? N n 2m1)
  • R Vrai, ces ensembles contiennent les entiers
    naturels impairs.

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Appartenance
  • Lappartenance dun objet e à un ensemble E est
    notée e ? E.
  • On dit aussi que e est un élément (ou un membre)
    de E.
  • e ? E signifie que e nest pas un élément de E.

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Ensemble puissance
  • L ensemble puissance de A, noté ?(A), est
    l ensemble de tous les sous-ensembles de A.
  • Exemple L ensemble puissance de 0,2,4
    est?,0,2,4,0,2,2,4,0,4,0,2,4

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Opérations sur les ensembles
  • Union
  • Intersection
  • Différence
  • Complément dun ensemble

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Produit cartésien
  • Le produit cartésien des ensembles A et B, noté
    A?B, est l ensemble de tous les couples (a,b)
    où a ? A et b ? B.
  • Exemplesa,b?1,2,3 (a,1), (a,2), (a,3),
    (b,1), (b,2), (b,3)1,22 (1,1), (1,2),
    (2,1), (2,2).

19
Relation
  • Une relation R entre les ensembles A et B est un
    sous-ensemble du produit cartésien A?B, i.e. R ?
    A?B.
  • Une relation est caractérisée par
  • Un ensemble de départ (A),
  • Un ensemble darrivée (B),
  • Un ensemble de couples vérifiant la relation qui
    est un sous-ensemble du produit cartésien A?B.

20
Domaine dune relation
  • Le domaine dune relation R, noté dom(R), est
    lensemble des éléments de lensemble de départ
    qui apparaissent comme première composante dun
    couple de la relation.
  • Formellementdom(R)e (?e (e,e) ? R).

21
Image dune relation
  • Limage dune relation, noté image(R), est
    lensemble des éléments de lensemble darrivée
    qui apparaissent au moins une fois comme deuxième
    composante dun couple de la relation.
  • Formellement image(R)e(?e(e,e)?R)

22
Codomaine dune relation
  • Le codomaine dune relation est lensemble
    darrivée de la relation.
  • Le codomaine dune relation R est noté codom(R).

23
Exemple
  • Soient S2,4,6, T0,2,8,9,11 et R(x,y) ?
    S?T x est un diviseur exact de y
  • Lensemble de départ est S.
  • Lensemble darrivée est T.
  • La relation R est (2,0),(4,0),(6,0),(2,2),(2,8),(
    4,8).
  • dom(R)2,4,6.
  • Codom(R) T.
  • Image(R) 0,2,8.

24
Image dun élément
  • Limage dun élément a par une relation R est un
    élément b tel que (a,b) ?R.
  • Lensemble image dun élément a est lensemble de
    ses images.
  • Lensemble image dun ensemble est lunion de
    tous les ensembles images de ses éléments.
  • Donc, limage dune relation est limage de son
    domaine.

25
Exemple
  • Soit la relation suivante
  • b1 et b3 sont des images de a1.
  • b1,b3 est lensemble image de a1.
  • b4 est lensemble image de a3.
  • Limage b1,b3,b4, est limage du domaine,
    a1,a3.

26
Fonction
  • Une fonction f dun ensemble A dans un ensemble B
    est une relation ayant comme ensemble de départ A
    et comme ensemble darrivée B, et chaque élément
    de A apparaît une et une seule fois comme
    première composante dun couple appartenant à f.

27
Fonction
  • Une fonction doit respecter les deux conditions
    suivantes
  • (?a ? A(?b ? B (a,b) ?f)),
  • (?a ? A, b ? B, b?B (a,b) ?f ? (a,b) ?f ?
    bb).

28
Exemples
  • f et g sont des fonctions

29
Exemple
  • Q nest pas une fonction.
  • Lélément a2 nest pas associé à un élément de
    lensemble darrivée,
  • Lélément a1 est associé à deux éléments de
    lensemble darrivée.

30
Fonction totale versus Fonction partielle
  • Nous exigeons que les fonctions soient totalement
    définies, i.e. quil faut que chaque élément de
    lensemble de départ ait une image.
  • Certains auteurs nimposent pas cette condition.
    On parle alors de fonctions totales (ou
    applications) et de fonctions partielles.

31
Notation
  • f A?B signifie que f est une fonction de A dans
    B
  • On peut aussi écrire b f(a) au lieu de (a,b) ?
    f.

32
Fonction injective
  • Une fonction est injective ssi x?y ? f(x) ?f(y).
    Autrement dit, ssi deux éléments distincts de
    lensemble de départ ont deux images différentes.

33
Exemple
  • f1 et f2 sont injectives.

34
Suite de lexemple
  • f3 nest pas injective.

35
Fonction surjective
  • Une fonction est surjective ssi chaque élément de
    lensemble darrivée est limage dau moins un
    élément du domaine.

36
Exemple
  • g1 et g2 sont surjectives.

37
Suite de lexemple
  • g3 nest pas surjective.

38
Fonction bijective
  • Une fonction est bijective ssi elle est injective
    et surjective.
  • Autrement dit, ssi chaque élément de lensemble
    darrivée est limage dun seul élément du
    domaine.

39
Méthodes de preuve
  • Une preuve est la démonstration quun énoncé est
    vrai.
  • Nous reverrons deux méthodes de preuve
  • preuve par contradiction
  • preuve par induction

40
Objectifs spécifiques
  • Démontrer un énoncé donné au moyen dune preuve
    par contradiction.
  • Démontrer un énoncé donné au moyen dune preuve
    par induction.

41
Preuve par contradiction
  • On prouve un énoncé P par contradiction en
    montrant que ?P?faux.
  • La table suivante montre l équivalence des deux
    propositions

42
Preuve par contradiction
  • Pour démontrer une implication A?B par
    contradiction, il faut montrer que ?(A?B)?faux
  • Ce qui est équivalent à (A??B) ?faux

43
Exemple
  • Démontrons par contradiction que si n est un
    entier positif tel que la somme de ses diviseurs
    est n1, alors n est un nombre premier.
  • (n?N? (?diviseurs(n))n1) ?n est premier

44
  • On peut facilement voir que cette proposition est
    raisonnable

45
Preuve
  • ?(si n est un entier positif tel que la somme
    de ses diviseurs est n1 alors n est un
    nombre premier)
  • ? ?reformulation?
  • ?( n?N?(?diviseurs(n))n1?n est
    premier)
  • ? ?selon exercice précédent?
  • n?N?(?diviseurs(n))n1 ? ? (n est
    premier)

46
  • ? ?Si n pas premier, alors n a au moins un
    diviseur d différent de 1 et de n. Donc la
    somme des diviseurs de n est supérieure ou
    égale à nd1 gt n1?
  • n?N? (?diviseurs(n))n1 ? (?diviseurs(
    n))gtn1
  • ? ?Quel que soit k, kn1 ? k gt n1 est
    faux?
  • faux.

47
Preuve par induction
  • Soit P(n) un énoncé impliquant une variable
    entière n. Pour prouver que P(n) est vrai pour
    tout n ? n0, il faut montrer que
  • P(n0) est vrai,
  • pour tout k ? n0, P(k) ? P(k1)

48
Principe dinduction
  • La base dinduction montre que lénoncé est vrai
    pour la plus petite valeur considérée.
  • À létape dinduction, on suppose P(k) vrai (
    P(k)hypothèse dinduction) et on montre que cela
    entraîne P(k1) vrai.
  • Cela montre que P(n) est vrai pour tout n ?
    N.

49
Principe dinduction
  • Supposons n0 0. Alors
  • P(0) et
  • pour tout k, P(k) ? P(k1).
  • Nous avons déjà P(0).Nous avons aussi P(1) car
    P(0) ? P(1).Nous avons P(2) car P(1) ? P(2), etc.

50
Notions d infini
  • Objectifs spécifiques
  • Dire si la cardinalité dun ensemble S est
    inférieure à la cardinalité dun ensemble T et
    expliquer pourquoi.
  • Dire si un ensemble donné est fini ou infini et
    expliquer pourquoi.
  • Dire si un ensemble donné est dénombrable ou non
    et expliquer pourquoi.

51
Cardinalité dun ensemble
  • La cardinalité dun ensemble S, notée S, est la
    taille de cet ensemble, la quantité déléments
    quil contient.

Notation
  • Soit n ? N. Nous définissons lensemble Cn
    Cn i ? N 0 ? i lt n.

52
Définition
  • Pour tout n?N, on a Cn n. La cardinalité
    d un ensemble Cn est simplement le nombre
    déléments qu il contient.

53
Définition
  • On dit que la cardinalité dun ensemble S est
    inférieure ou égale à la cardinalité dun
    ensemble T (dénoté par S ? T) ssi il existe
    une fonction injective f S?T.
  • On dit que la cardinalité d un ensemble S est
    égale à la cardinalité d un ensemble T (dénoté
    par ST) ssi il existe une fonction bijective
    f S?T.

54
Définition
  • On dit que la cardinalité dun ensemble S est
    inférieure à la cardinalité dun ensemble T(
    dénoté par S lt T ) ssi S ? T et S ?
    T.
  • Autrement dit, S ? T ssi deux éléments
    distincts de S sont associés à deux éléments
    distincts de T. Si en plus chaque élément de T
    peut être associé à un élément de S, on a S
    T.
  • S T ssi il existe une fonction bijective f
    S ? T.

55
Ensembles finis et infinis
  • Un ensemble S est dit fini ssi S lt N dans le
    cas contraire, i.e. S ? N, il est dit infini.

56
Ensembles dénombrables et non dénombrables
  • Un ensemble S est dit dénombrable ssi S ? N.
    Dans le cas contraire, il est dit non dénombrable.

57
Énumération des éléments dun ensemble dénombrable
  • Un ensemble est dénombrable ssi on peut donner
    une méthode pour énumérer ses éléments de telle
    sorte que nimporte quel élément soit nommé après
    un nombre fini détapes.

58
Exemple
  • Soit lensemble infini T k?N(?n?N k 3n)
  • La fonction fN?T ,définie f(n)3n,est
    bijective donc T N.
  • Pour énumérer les éléments de T, il suffit de
    faire dans l ordre f(0), f(1), f(2), f(3),i.e.
    0, 3, 6, 9,
  • Nimporte quel élément de T sera nommé.

59
Exemple
  • Montrons que N?N est dénombrable. Cest
    lensemble des couples de nombres naturels.
  • Méthode d énumération
  • Énumérer les couples dont la somme des
    composantes est 0, ensuite 1, puis 2, ...
  • Pour énumérer ces couples, commencer par le
    couple dont la première composante est 0, puis 1,
    puis 2, ...

60
Exemple(suite)
  • Début de lénumération
  • Somme
  • 0 (0, 0)
  • 1 (0, 1), (1, 0)
  • 2 (0, 2), (1, 1), (2, 0)
  • 3 (0, 3), (1, 2), (2, 1), (3, 0)
  • 4 (0, 4), (1, 3), (2, 2), (3, 1), (4, 0)
  • ... ...

61
Exemple(suite)
  • Une telle description nous convainc parfaitement
    que nimporte quel couple (e.g. (45, 12 345))
    sera certainement nommée.
  • Il est plus difficile de trouver une fonction
    bijective fN ? N?N, cest pourquoi nous avons
    montré que N?N était dénombrable en décrivant une
    méthode permettant dénumérer tous ses éléments.

62
Ensembles non dénombrables
  • Existe-t-il des ensembles non dénombrables?
  • Nous avons défini ce quest un ensemble non
    dénombrable mais nous nen avons pas encore
    rencontré.
  • Le prochain théorème permet de montrer
    lexistence densembles non dénombrables.

63
Présentation du théorème
  • Soit S un ensemble quelconque (fini ou infini).
    On a S lt ?(S).
  • Démonstration
  • S ? ?(S) car la fonction g S? ?(S) définie
    par g(s) s est injective.
  • Il reste donc à montrer que S ? ?(S).

64
  • Pour cela, montrons quil nexiste pas de
    fonction surjective de S dans ?(S).
  • Par contradiction. Supposons une fonction f
    surjective f S? ?(S) .
  • Définissons lensemble T s?S s ? f(s).
  • Supposons s?S. Par définition de T on a s ?T ?
    s ? f(s).
  • On remarque aussi que T ? S donc T ? ?(S) .

65
Corollaire
  • N lt ?(N)
  • Démonstration cest une conséquence immédiate du
    théorème précédent.
  • Ce corollaire montre quil y a des ensembles
    infinis de cardinalités différentes.
  • Montre que des problèmes ne peuvent être résolus
    par aucun ordinateur. Lexemple suivant montre
    quun langage de programmation est limité.

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Théorème
  • Il existe une fonction que votre langage de
    programmation favori ne peut calculer.

Démonstration
  • Les entrées et les sorties dun programme sont
    des séquences de bits. On peut considérer une
    séquence de bits comme un nombre naturel (on
    ajoute 1 au début de la séquence de sorte que les
    0 initiaux soient significatifs).

67
  • Puisquon considère les entrées et les sorties
    dun programme comme des nombres naturels, on
    peut dire quun programme calcule une fonction de
    N dans N.
  • Voyons le nombre de ces fonctions. Soient
  • F f(f N?0, 1)
  • G g(g N? N)
  • Sûrement F ? G, car on peut trouver une
    fonction injective de F dans G.
  • On peut faire correspondre à chaque fonction f ?
    F, un ensemble X ? N ainsi
  • X n ? N f(n) 1. Cest clair que ?n ? N
    f(n) 0 ? n ? X.
  • f sappelle la fonction caractéristique de X.

68
  • Exemple n 0 1 2 3 4 5 6 7
    8f(n) 1 1 0 1 0 0 0 1 1X
    0,1,3,7,8,
  • À chaque fonction f correspond donc un sous
    ensemble X de N. À deux fonctions distinctes f et
    f correspondent deux sous ensembles de N
    distincts. À chaque sous ensemble de N on peut
    associer une fonction caractéristique dans F.
  • On a donc F ?(N).
  • Doù G ? ?(N). Par le corollaire 0.68 nous
    avons ?(N) gt N. Doù G gt N.
  • Lensemble des programmes que lon peut écrire
    est dénombrable. Donc, il peut y exister des
    fonctions pour lesquelles il nexiste aucun
    programme capable de les calculer.
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