CR 49 Projet 20022005 Nouvelle socit, nouvelles pathologi - PowerPoint PPT Presentation

1 / 46
About This Presentation
Title:

CR 49 Projet 20022005 Nouvelle socit, nouvelles pathologi

Description:

un adolescent sur deux n'aime pas se regarder dans la glace ou se faire photographier. ... Parmi les adolescents ' gros ', seulement 25 % appr cient leur silhouette ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:157
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 47
Provided by: Ala5186
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: CR 49 Projet 20022005 Nouvelle socit, nouvelles pathologi


1
Le travail psychique de ladolescence et quelques
avatars Education nationale, Rennes, le lundi 4
mai 2009 Comprendre les adolescents
difficiles Professeur Alain Lazartigues Service
universitaire de psychiatrie de lenfant et de
ladolescentCHU BrestJE 2535, UBO
1
2
Changements sociétaux
  • Economique et technologique (N)TIC,
    mondialisation
  • La démocratie a pénétré dans la famille
  • Lindividualisme  les deux révolutions
  • Le déclin de lautorité, la montée du consensus
    comme norme idéale, la généralisation de la
    négociation et laugmentation du rapport de force
    pour gérer les conflits dans la famille
  • Le changement du cadre des genres disparition
    de la complémentarité du masculin et du féminin
  • Les médias dans la société et dans la famille 
    nouvelles sociabilités, nouveau rapport à
    labsence, nouvelle présence (virtuelle).
  • La temporalité présent et immédiateté

2
3
Changements familiaux
  • Laxe de lalliance
  • Létat sest désengagé de lalliance le couple
    privatisé est devenu précaire en raison de la
    place centrale donnée aux affects
  • ?trajectoire familiale, constellation familiale
    complexe, pluriparentalité
  • ?Individualisme et amour dans le couple ?
     libres ensemble  (de Singly), épanouissement
    recherché par le partenaire
  • Laxe de la filiation
  • Juridique renforcement de la filiation
  • Socialement, la famille naît lorsque lenfant
    paraît
  • ?Lenfant et la filiation deviennent le seul
    point fixe de la famille
  • Nouveau statut de lenfant
  • Lenfant du désir, rare, surinvesti,
  • ?Lenfant du désir pour soi, enfant roi,
    parfois tyran
  •  Bébé est une personne  lenfant dès sa
    naissance est membre de notre société (avant, il
    fallait quil soit éduqué pour entrer dans la
    société)
  • Convention des droits de lenfant (1989) loi 4
    mars 2002 ?lintérêt de lenfant est CENTRAL

3
4
Changements familiaux
  • Genre et parentalité deux problématiques
  • Disparition du lien aux genres des fonctions
    maternelle et paternelle
  • ?une fonction parentale, indépendante du genre,
    remplie par UN, ou DEUX parents, en général, de
    sexes différents, parfois de même sexe, ou par
    PLUS de 2 personnes (pluriparentalité), associant
    les soins, la proximité et la continuité
    relationnelle, la tendresse (fonction
    maternelle) et la fonction tierce (fonction
     paternelle )
  • Changement dans lorganisation des genres
    PACS, bisexuels, trans
  • ? le genre ne se vit plus par rapport à lautre
    sexe (comme dans le monde moderne)
  • Doù la question de la construction de
    lidentité sexuelle et des identifications
    offertes aux enfants avoir deux  papas , deux
     mamans , un papa qui est devenu  maman 

4
5
Changements familiaux
  • Les nouvelles coordonnées de la famille
  • Pour régler les relations entre personnes
  • Dans lidéal, par le consensus (lesprit
    démocratique a gagné aussi la famille et à un
    moindre degré lécole)
  • Parfois, par le mode aléatoire ce sont les
    relations entre particules élémentaires
    (Houellbecq)
  • Le plus souvent le mode mosaïque avec le mode
    consensuel pour certains domaines (vacances,
    loisirs), le mode aléatoire pour les autres, avec
    parfois un domaine où persiste le principe
    dautorité (parfois école, souvent les interdits
    de protection)
  • ? Expression de lindividualisme
  • ? En lieu et place de lautorité qui est
    lexpression des nécessités et du pouvoir
    du collectif sur lindividu
  • La valeur centrale acceptée
  • lhédonisme
  • En lieu et place du devoir, expression des
    nécessités et du pouvoir du collectif

5
6
Changements familiaux
  • Disparition des fondements de la fonction
    paternelle
  • il n'est plus le chef de famille (1970)
  • il n'est plus institutionnement le père des
    enfants de son conjoint possibilité par la
    génétique de le contester
  • ? La fonction tierce nest plus nécessairement
    portée par le père ET les hommes doivent
    reconstruire lidentité de père
  • Place croissante des médias auprès de lenfant
  • Très sous-estimée par les professionnels, peu
    explorée et utilisée dans les approches
    éducatives et thérapeutiques
  • Fonction de Troisieme parent, contribuant à la
    présentation du monde à lenfant, lui donnant des
    connaissances daccès directes, des modèles de
    comportements et des valeurs (pour faire de lui
    un consommateur sous-corticalisé, mais avec aussi
    des éléments positifs)
  • ?autonomisation plus grande et plus précoce
    réduction du contrôle parental sur la
    sociabilité de lenfant
  • ?développement plus ou moins importants de
    réseaux de pairs Facebook, MSN, Blogs,
    portables...
  • - Développement dun fonctionnement Autodidacte
    dans les apprentissages ? conséquences pour la
    transmission des savoirs, et donc pour les
    enseignants !

6
7
Changements familiaux
  • Problématique des âges de la vie
  • Dans toute société, découpage de la vie en
    périodes spéciques les âges de la vie
    (Archimboldo)
  • Les grands adolescents ont un statut dadulte
    pouvoir dachat, sorties, vacances, liberté
    sexuelle (rapport sur la réforme des lycées de
    06.09 les élèves sont de jeunes adultes)
  • ? Difficile dexercer une autorité sur eux
  • L'adolescence sétend adonaissants,
    lolitas ET adolescence interminable (film
    Tanguy)
  • L'adolescence est un modèle pour tout adulte
    on pourrait changer de métier, de conjoint, de
    lieu de vie toute sa vie...
  • ?Les jeunes adules retardent les engagements
    (forcément limitants)
  • ?sur un modèle adolescent, et sont peu désireux
    dassumer leurs rôles parentaux, dont le rôle
    déducateur dire non, imposer des modèles, des
    normes, des valeurs...

7
8
Changements dans la parentalité
  • Lexercice de la parentalité
  • Grande proximité affective parent-enfant
  • Peu d interdit du toucher  (Anzieu) avec les
    nourrissons
  • Pas de  non au non de lenfant  vers deux-trois
    ans
  • Soutien à lexpression pulsionnelle
  • Peu de contraintes de socialisation (règles de
    civilité, manières de la table) laissée aux
    institutions
  • Défaut de la fonction pare-excitations
  • Soutien au fantasme de toute puissance du jeune
    enfant
  • Environnement (en particulier médiatique, mais
    aussi parental) très excitant
  • Autonomisation précoce et liberté croissante
    daccéder aux médias
  • ? Réduction de la différenciation, de la
    transformation et de la maîtrise pulsionnelle,
    avec diminution de la force des instances Surmoi
    et Idéal du moi, comme des mécanismes de défense
    permettant de lutter contre langoisse et de
    mieux contrôler les pulsions.

8
9
Changements dans la parentalité?
  • Nouveaux enfants/nouveaux adolescents
  • Actif, vif, peu inhibé, très explorateur,
    séducteur, pouvant être charmant, expert en jeux
    de consoles et dordi, une identité étendue grâce
    à plusieurs blogs, un portable, et ayant beaucoup
    de contacts sur MSN, mobile, presque toujours en
    mouvement
  • Intolérant à la frustration, facilement
    agressif, bruyant, peu respectueux des règles de
    civilité, pouvant utiliser lautre, testant les
    limites de ladulte, avec une sensibilité à la
    séparation, et une grande dépendance à
    lenvironnement, aux réactions de lentourage
  • Nouvelle personnalité de base
  • A chaque société correspond une organisation de
    la personnalité, dite personnalité de base
    adaptée aux exigences sociales spécifiques
  • La société moderne (autorité, conflit,
    refoulement) ? personnalité névrotico-normale
    ?troubles névrotiques anxiété, phobie,
    hystérie, TOC, inhibition
  • La société contemporaine (individualisme,
    authenticité, spontanéité, clivage) ?
    personnalité narcissico-hédoniste ? troubles
    anxieux et dépressifs, perversion narcissique,
    psychopathie a minima

9
10
Adolescence et culture Sociétés traditionnelles
  • Le phénomène de ladolescence na pas
    toujours existé
  • Dans les sociétés traditionnelles, la pérennité
    de la société exige la Reproduction de lordre
    social de la génération en place
  • la nouvelle génération se doit de reproduire cet
    ordre avec peu de changements
  • Doù des rituels de passage
  • Ladolescence comme période de transition, qui
    nest ni lenfance, ni lâge adulte, nexiste pas
    dans la durée.

10
11
Adolescence et culture Sociétés traditionnelles?
  • Peu après lapparition de la puberté, des rituels
    de passage marquent dune manière forte, le
    passage du statut denfant au statut dadulte.
  • Ces rituels associent métaphoriquement
  • Labandon de lenfance, et des liens de l'enfant
    avec le monde adulte,
  • L'abandon du corps tranquille de l'enfance,
  • L'abandon du statut denfant (protection, jeux,
    dépendance, assujettissement...),
  • Au travers de la réussite à des épreuves exigées
    par le groupe, réalisées en présence du groupe,
  • Dont certaines présentent des risques pour le
    corps et exigent un certain courage.
  • Au terme de cette étape de transition, l'enfant
    entre dans le monde adulte et accède à son
    nouveau statut d'adulte.

11
12
Adolescence et culture Sociétés traditionnelles
  • Les rituels de passage ont des caractéristiques
    particulières. Ils sont
  • Imposés par la société
  • Mis en scène en présence de la communauté
  • Ils laissent des traces (scarifications par
    exemple)
  • Ils impliquent un lien voulu (mais pas souvent
    vécu de façon ambivalente) ET irréversible du
    sujet au groupe
  • Une cérémonie qui sépare le temps d'avant du
    temps d'après, au terme de laquelle l'enfant va
    devenir un membre à part entière de cette société
  • gt Les caractéristiques de ces rituels les
    différencient des comportements souvent
    considérés comme des  rituels  d'adolescents
    (marquages du corps, participation à des
    concerts, prises de toxiques...) qui sont une
    expression de l'individualisme et autant de
    Solutions individuelles à différentes
    problématiques rencontrées par l'adolescent.

12
13
Adolescence et culture LOccident
  • Changement dune génération à lautre ?
    adolescence
  • En Occident, depuis les Temps modernes et,
    surtout, depuis linstallation de la Modernité,
    le CHANGEMENT est une valeur centrale
    (Baudrillard, Encyclopedia Universalis).
  • Cela implique que les valeurs, les attitudes, les
    comportements et les pratiques sociales se
    transforment dune generation a lautre.
  • Lexigence de changement entraîne lapparition de
    ladolescence
  • Cette période est donc le temps donné à
    ladolescent pour quitter les valeurs de ses
    parents et adopter les valeurs de sa génération,
    à partir des médias, des pairs, des rencontres
  • Ladolescence apparue au XIXe siècle, est devenue
    visible au début du XXe (première guerre
    mondiale).

13
14
Adolescence et culture Particularités (2/3)?
  • Parallèle entre fonctionnement psychique de
    l'adolescent et valeurs de notre société.
  • Il y a une proximité entre le processus de
    l'adolescence très marqué par l'économie
    pulsionnelle (émergence de la pulsion sexuelle)
    et les modalités archaïques de rapport au monde
    (grande dépendance, importance du corps et du
    regard de l'autre),
  • et
  • les cadres culturels actuels, qui soutiennent
    répétitivement les impératifs d'authenticité
    (être, devenir ce que l'on  est ), de
    spontanéité (stimulation des pulsions), et de
    satisfaction immédiate ( tout tout de suite )
    en offrant une pluralité d'objets excitant les
    désirs (Pb de la dépendance).

14
15

15
16
Adolescence et culture Particularités (3/3)?
? Des pulsions de moins en moins éduquées
(orientées vers des modèles socialement valorisés
de satisfaction - déplacement), domestiquées
(maîtrise, formation réactionnelle), refoulées
(mises dans linconscient), transformées
(sublimation)?, avec corrélativement des
instances psychiques de modulation pulsionnelle
moins efficaces (Surmoi interdits sociaux
intériorisés, Idéal du moi modèles sociaux
valorisés et interiorisés, Moi le pilote plus
faible) ?Lindividualisme implique une
privatisation du contrôle pulsionnel ?passage de
la prééminence du contrôle social, extérieur ET
intériorisé par léducation, au contrôle
individualiste, interne, plus dépendant des
mouvements pulsionnels bruts et encadré au
niveau social par la multiplication des
dispositifs matériels de contrôle (caméra,
portiques, fouilles ...) et de comportements
imposés (gendarme couché, chicanes sur la
route...) Exemple du rapport à lalimentation
Dans une société d'abondance avec une
nourriture toujours disponible de façon
pléthorique, où l'obésité n'est plus signe de
valeurs positives (distinction sociale, santé,
pouvoir, richesse), la privation alimentaire
devient sous nos yeux un idéal négatif flamboyant
(l'anorexie maîtrise, rareté, refus de la
dépendance...). Les adolescentes sont les
premières victimes de ce paradoxe? ? Paradoxe
majeur
16
17
Illustration des changements
Nouvelle société ? Nouvelles normes ?Nouvelle
éducation ?Nouvelle personnalité de base
?Troubles Alain Lazartigues - Service
universitaire de psychiatrie de lenfant et de
ladolescent - CHU de Brest
17
18
Nouvelle société ? Nouvelles normes ?Nouvelle
éducation ?Nouvelle personnalité de base
?Troubles
Un paradigme de notre société Le MacDo, une
autre façon de vivre, pas une autre façon de
manger ! Le MacDo est à la cuisine française
ce que la pornographie est à lérotisme ou ce
que  La passion du Christ  de Mel Gibson est à
 La passion selon saint Matthieu  de Pasolini.
?Le fondateur du MacDo disait qu'il
n'introduisait pas une révolution dans la façon
de manger, mais dans la façon de vivre Il
disait vrai Alain Lazartigues - Service
universitaire de psychiatrie de lenfant et de
ladolescent - CHU de Brest
18
19
Nouvelle société ? Nouvelles normes ?Nouvelle
éducation ?Nouvelle personnalité de base
?Troubles
Le MacDo, une nouvelle façon de vivre (triomphe
de lindividualisme sur le collectif) 1. On
mange quand on veut ! ?Temps ?Disparition de
contrainte temporelle (ou presque) imposée par
la société 2. Plus dobligation de rester assis
pendant le repas ?Espace Il y a laire de jeu,
le cadeau, les écrans ? La contrainte de
maîtrise motrice du corps est là-aussi réduite
! 3. On mange avec ses doigts (le plus souvent)
?Civilisation des murs (Norbert
Elias) ?Réduction des contraintes
dapprentissage des manières de la table,
léducation en est simplifiée ! Alain
Lazartigues - Service universitaire de
psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
de Brest
19
20
Nouvelle société ? Nouvelles normes ?Nouvelle
éducation ?Nouvelle personnalité de base
?Troubles
Le MacDo, une nouvelle façon de vivre (triomphe
de lindividualisme sur le collectif) 4. Les
saveurs sont réduites ?Civilisation des
moeurs La  culture  gastronomique du MacDo est
simple et nécessite peu dapprentissages ! ?Pas
de nécessité de diversifier les goûts par
léducation pendant lenfance ! 5. On peut
zapper ! ?Maturation des processus
attentionnels On peut manger, jouer avec le
cadeau, regarder la télévision, jouer dans
laire de jeu réduction des contraintes
portant sur la maîtrise attentionnelle ?
Stimulation du zapping attentionnel de lenfant
! 6. Convivialité réduite ?Individualisme ?Lexp
érience individualiste lemporte sur lexpérience
collective ! Alain Lazartigues - Service
universitaire de psychiatrie de lenfant et de
ladolescent - CHU de Brest
20
21
Le travail psychique de ladolescence, et ses
avatars pathologiques
  • Ladolescence est la rencontre entre
  • Une conjoncture (événements de vie, conflits
    conjugaux, famille, rencontres...)
  • Une structure (personnalité, mécanismes de
    défense, force du moi, surmoi et idéal du moi,
    estime de soi...)
  • Une histoire (relations précoces, fratrie,
    discontinuités du lien parental, événements de
    vie...)
  • Lexpressivité du travail psychique de
    ladolescence, du processus de ladolescence
  • va dépendre des facteurs liés à ces trois
    domaines.Alain Lazartigues - Service
    universitaire de psychiatrie de lenfant et de
    ladolescent - CHU de Brest

21
22
Le travail psychique de ladolescence
  • Second processus de
    separation-individuation
  • ? Processus d'adolescence construction de
    lidentité adulte (autonomie, sexualité) dans le
    mouvement simultané
  • dabandon des objets parentaux initiaux (travail
    de deuil et de séparation)
  • et didentification à de nouveaux objets
    (enseignants, acteurs, musiciens, héros)
  • permettant lélaboration dune nouvelle image de
    soi (individuation)
  • et dassumer les nouveaux rôles sociaux et les
    nouvelles possibilités.
  • Au coeur du processus d'adolescence le
    travail psychique de deuil et de remaniement des
    liens (associés à des affects dépressifs et à la
    peur de la dépendance à lobjet) et d'intégration
    d'un nouveau corps (qui peut faire peur par la
    sexualité, par sa force gt TCA, marquage du
    corps), de nouvelles possibilités cognitives
    (accès à la pensée formelle), d'un nouveau statut
    social (droit de vote, liberté de
    mouvements...) Premier processus de séparation
    individuation (0-6 ans)?
  • 0-2 ans ? séparation davec la mère et
    acquisition dune identité de base par
    internalisation de lobjet maternel (imago
    maternelle)
  • 2 ans 6 ans acquisition dune identité
    sexuelle infantile par élaboration des deux
    grands complexes organisateurs de la psyché, le
    complexe de castration et le complexe ddipe.
  • ? Accès à une autonomie denfant (école,
    copains/copines, sports) et à une identité
    sexuelle infantile (sexualité infantile
    immature, sans orgasme, sans procréation,
    masturbation, objet damour incestueux,
    compréhension de la différence des sexes selon
    une logique phallique).

22
23
Le travail psychique de ladolescence
  • Travail psychique de deuil et de remaniement des
    liens
  • Prise de distance à légard des imagos
    intériorisées de lenfance
  • Imagos tutélaires (parents archaïques)
    protectrices, ayant permis dacquérir une
    sécurité intérieure et une identité de base
  • Imagos oedipiennes (parents comme premiers
    objets du désir parent de sexe opposé - et de
    rivalité parent de même sexe) qui vont moduler
    la relation ultérieure à lobjet damour
  • Afin daccéder
  • à une autonomie dadulte (en se dégageant des
    imagos tutélaires)
  • et à des objets damour non incestueux (en se
    dégageant des objets damour incestueux) ayant
    dominé la sexualité infantile
  • pour pouvoir exercer une sexualité épanouie
    (sexualité génitale, avec orgasme, avec
    procréation possible, satisfaction par le coït,
    objet damour pris hors de la famille,
    compréhension de la différence des sexes selon
    une logique de complémentarité) fondée sur une
    identité de genre mature.
  • Imago prototype inconscient des
    personnages qui orientent électivement la façon
    dont le sujet appréhende autrui il est élaboré
    à partir des premières relations intersubjectives
    réelles et fantasmatiques avec lentourage
    familial. (Vocabulaire de psychanalyse, Laplanche
    et Pontalis)?

23
24
Le travail psychique de ladolescence
  • Travail psychique de deuil et de remaniement des
    liens
  • PERTE Travail de  deuil  lié au renoncement
    au corps tranquille de lenfant en période de
    latence afin de pouvoir investir le nouveau
    corps, comme
  • Repère spatial
  • Moyen dexpression symbolique de ses conflits
  • Assise visible du narcissisme station devant le
    miroir -
  • Corps comme un des fondements de lidentité -
    étrangeté, bizarrerie souvent ressentie par
    ladolescent face à son corps.
  • Corps source de nouveaux désirs (sexualité) qui
    poussent l'adolescent vers l'autre (au moment où
    il va vers l'autonomie) et moyens de satisfaire
    ces nouveaux désirs.
  • D'où la nécessité d'un travail psychique pour
     élaborer  ces pertes et remaniements multiples
    porteurs de la promesse de l'autonomie et du
    pouvoir de l'adulte

24
25
Le travail psychique de ladolescence
  • Travail psychique de deuil et de remaniement des
    liens
  • Fréquence de manifestations dépressives à
    ladolescence (morosité, dépressivité, état
    dépressif)
  • La morosité, la crise de cafard
  • Problèmes dépressifs (affects dépressifs de durée
    brève) 30 à 45 , introduisant une continuité
    entre normal et dépression sévère (approche
    dimensionnelle versus approche catégorielle).
  • La dépressivité, la crise anxio-dépressive, à
    prédominance féminine (2 pour 1), avec demande de
    soins psychiatriques plus élevée, plus grande
    fréquence des hospitalisations et des
    consultations en urgence.
  • Symptômes dépressifs chez les adolescents (11-15
    ans) 18
  • Filles 25
  • Garçons 10
  • EDM (épisode dépressif majeur) à l'adolescence
    4 à 8 5 en moyenne, prédominance filles à
    partir de 12-13 ans

25
26
Le travail psychique de ladolescence
  • INTEGRATION d'un nouveau corps (nouveaux repères
    spatiaux, nouvelles potentialités, nouveaux
    désirs)
  • Découvertes du nouveau corps pubère, de ses
    caractéristiques, de ses limites, de ses
    exigences, de la nouvelle place quil a dans la
    relation à lautre et dans le regard social porté
    sur ladolescent, et nécessité dintégration des
    mouvements pulsionnels liés à la sexualité
    génitale, permettant dasseoir lidentité de
    genre
  • Place centrale du corps dans le processus
    d'adolescence
  • Corps étranger par sa forme nouvelle
  • un adolescent sur deux n'aime pas se regarder
    dans la glace ou se faire photographier.
  • 11-20 ans 12,4 des garçons et 37,3 des
    filles sont préoccupés par leur poids
  • 41 des garçons et 63 des filles voudraient
    changer de poids
  • Corps source de mouvements pulsionnels
    inquiétants (désirs, fringales, envie de
    dévorer..., de taper, de bouger...)?
  • Parmi les adolescents  maigres , seulement 50
    apprécient leur silhouette
  • Parmi les adolescents  gros , seulement 25
    apprécient leur silhouette
  • Corps identité qui suis-je ? Stations devant le
    miroir...
  • Corps vu par les autres, présenté aux autres
    (regards, désir des autres...)?
  • Corps instrument scarifications pour se calmer,
    pour passer du malaise à la douleur, dans une
    régression de l'émotion à la sensation corps
    que l'on prend sous emprise (anorexie mentale),
    corps qui peut être une protection (obésité),
    corps aux besoins déniés (ascétisme), corps haï
    et maltraité (automutilations...)

26
27
Le travail psychique de ladolescence
  • INTEGRATION de nouveaux rôles sociaux, de
    nouveaux codes du monde des adultes
  • Remaniement du lien a lautre
  • Découverte de lattirance pour lautre sexe,
    ?recherche de lobjet damour génital
  • Recherche de nouveaux liens dattachement
    ami(e)s, conjoint
  • avec souvent la crainte de la dépendance et la
    menace denvahissement ou dintrusion par lautre
  • ? Fréquence des conduites à risque
  • tests de limites pas de mise en danger, arrêt
    conduite à risque après test
  • OU
  • recherche de sensations mise en danger,
    escalade.
  • ? Le lien à lautre peut devenir menaçant
    Isolement/multiplication des relations.
    Difficultés du clinicien/enseignant pour trouver
    la  bonne distance .

27
28
Le travail psychique de ladolescence
Quatre problématiques
  • Problématique de linvestissement narcissique
    (repli des investissements sur soi, avec
    désintérêt à légard du monde extérieur, image
    grandiose de soi) versus investissement objectal
    (aller vers des objets damour extérieurs à la
    famille, vers le non familier, vers le social,
    vers la culture)
  • Problématique de léquilibre entre distance et
    proximité lobjet damour est désiré, sa trop
    grande proximité excite et peut le rendre
    envahissant, voire persécuteur (dépendance
    très mal supportée à légard des objets damour,
    vécu de menace dintrusion, de perte de liberté.
  • Problématique de léquilibre entre lagir et la
    pensée, avec la tendance dune place
    prépondérante de lagir (forme dexpression de
    soi, manière de communiquer, moyen de catharsis,
    possibilité daffirmation de soi) sur la pensée.
  • Problématique de lefficacité des instances
    (Surmoi, Idéal du moi, force du Moi) face aux
    désirs (issus du Ca) et aux exigences/libertés
    sociales actuelles hédonisme, arriver aux
    commandes de la société, assurer sa pérennité.

28
29
Le travail psychique de ladolescence
Mécanismes de défense spécifiques
  • Intellectualisation discussions sans fin des
    thèmes existentiels abstraits, avec une grande
    adhésion sans nuance à des théories
    philosophiques, politiques permettant de tenir à
    distance les mouvements pulsionnels
  • Ascétisme refus de satisfactions corporelles,
    mode de vie austère, traduisant une tentative de
    mise à distance des désirs sexuels (masturbation
    et culpabilité liée à cette pratique)
  • Clivage mode archaïque défensif permettant
    déchapper à lambivalence, se traduisant par des
    changements brusques dopinion, de désirs
    contradictoires, sans que ladolescent en
    perçoive le caractère contradictoire
  • Projection persécutive vécu dun monde hostile
    et dangereux
  • Mise en acte protège du conflit intériorisé et
    de la prise de conscience de la souffrance ,
    peut envahir tout le champ (psychopathie, TCA).
    Elle entrave tout processus délaboration,
    entraînant une répétition des comportements

29
30
Le travail psychique de ladolescence
Ladolescence considérée comme une crise, mais
  • Les études longitudinales montrent que la
    majorité des adolescents ne présentent pas de
    troubles psychiatriques.
  • On distingue entre 16 et 18 ans
  • Un groupe à croissance continue sans problème
    particulier aucun problème particulier (26
    des jeunes, garçons 32 , filles 19 )
  • Un groupe à croissance par vagues, plus enclin à
    la dépression et à la perte destime de soi un
    à trois problèmes (60 des garçons, 65 des
    filles)
  • Un groupe à croissance tumultueuse, avec
    dépression, anxiété, trouble du comportement,
    risque de TCA, et plus grande dépendance à
    légard des pairs quatre problèmes ou plus (6
    des garçons, 14 des filles).
  • Problèmes consommation régulière dalcool,
    ivresses multiples, tabac, essai dune drogue
    illicite, bagarres, troubles psychosomatiques et
    de lhumeur, troubles du sommeil, cauchemars,
    maux de tête, envie de vomir, envie de pleurer,
    idées dépressives et suicidaires, nervosité .

30
31
Le travail psychique de ladolescence
Ladolescence considérée comme une crise, mais
  • Pas de parallélisme entre des manifestations
    bruyantes éventuellement symptomatiques et la
    structure et les remaniements psychologiques
    sous-jacents
  • ?LADOLESCENCE EST UN PROCESSUS, doù la
    nécessité de bien évaluer le fonctionnement
    INTRAPSYCHIQUE
  • ? Tout adolescent difficile ne relève pas de la
    psychiatrie, mais daménagements de létayage de
    son environnement familial, scolaire, social

31
32
Le travail psychique de ladolescence
Quand un adolescent ne va pas, il faut regarder
  • 1 Les remaniements psychologiques de létape
    développementale de ladolescence et leurs
    conséquences (ils peuvent être à lorigine des
    troubles)
  • Intensité particulière du travail de deuil,
  • Puberté un peu précoce, poussée sexuelle
    particulièrement forte
  • 2 - Lenvironnement familial, scolaire et social
  • Des événements de vie (déménagement, séparation
    parentale, deuil, traumatisme, accident), des
    tensions familiales (conflits conjugaux,
    relations extra-conjugales, dépression maternelle
    ou paternelle) souvent par leur cumul
    peuvent être à lorigine ou avoir favorisé
    lapparition de la souffrance psychique repérée.
  • 3 Le développement précoce
  • Si on ne peut retrouver dans lenvironnement de
    raisons de la souffrance
  • Lexamen minutieux de lanamnèse permettra de
    repérer le plus souvent des difficultés des
    premières années (discontinuité du maternage,
    mère dépressive, carences diverses, deuil,
    séparation parentale, maltraitance) à lorigine
    dune fragilité narcissique qui éclate sous la
    poussée des remaniements nécessaires à
    ladolescence.

32
33
Le travail psychique de ladolescence
Quand un adolescent ne va pas, il faut regarder
  • 4 Le travail psychique des parents
  • En miroir du travail de ladolescence, les
    parents doivent modifier leur investissement
    psychique de leur enfant, leurs attentes, leurs
    relations à leur adolescent au fil du
    développement du processus de séparation-individua
    tion qui le change.
  • 5 Les rencontres
  • Ladolescence est comme un passage de gué en
    groupe, on sappuie sur les pairs, ceux
    traversant la même expérience
  • Ladolescent est donc extrêmement dépendant du
    hasard des rencontres
  • La rencontre est souvent une ouverture (ami(e),
    amours, enseignant, éducateur), elle peut être
    néfaste (produit, pervers, délinquant).

33
34
Nouvelle société ? Nouvelles normes ?Nouvelle
éducation ?Nouvelle personnalité de base
?Troubles
  • Rajeunissement de lâge dapparition des
    pathologies
  • TS par pendaison à 6 ans
  • Fugues en maternelle ...
  • Troubles au niveau du corps
  • Attaques du corps scarifications, TS, conduites
    à risques (jeu du foulard...) ...
  • Troubles au niveau des comportements
  • TDAH (instabilité psychomotrice)
  • TC (tr comportement)
  • Anxiété et dépression
  • Et Manifestations de lutte contre la dépression
    dont les ...
  • Addictions
  • Avec produit cocaïne, héroïne, ectasie...
  • Sans produit jeux pathologiques, addiction à
    Internet, TCA (troubles des conduites
    alimentaires), addictions sexuelles, au travail...

34
35
Les familles contemporaines Les prises en charge
  • Les limites des pratiques actuelles
  • Les cadres sociaux sont moins intériorisés, le
    rapport dautorité sestompe, voire disparaît,
    lefficacité des mots se réduit
  • ? Difficulté à mettre en place, à faire accepter
    et à faire respecter le cadre psychothérapique
    (venir régulièrement, respecter et supporter la
    règle fondamentale de dire sans sélection ce qui
    passe par la tête, car il y a une perte de
    contrôle difficile à tolérer, avec un risque
    denvahissement par les affects dangereux ).
  • Le lien à lautre est problématique,
    particulièrement en duel où la proximité
    relationnelle devient souvent trop excitante ou
    intrusive
  • ? Difficultés à garder le lien quand il y a des
    frustrations, des exigences ou des objectifs
    lointains.
  • La prévalence de lhédonisme (principe de
    plaisir)
  • ?Le délai est mal supporté, la temporalité est
    réduite au présent, lintrospection semble
    réduite
  • Difficulté à supporter lascèse et les
    frustrations parfois vives dans le travail
    délaboration mentale (effet du principe de
    réalité) dont la réalisation devient
    problématique (plaisir de comprendre,
    épistémophilie)
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

35
36
Les familles contemporaines Les prises en charge
  • Propositions Cadres, groupes, approches
    comportementales et cognitives, accompagnement au
    plus près
  • Importance Fondamentale de mettre en place et de
    garantir les CADRES (parents, école, foyer,
    hôpital de jour, consulations, éducateur,
    juge...) ? Importance du travail en
    réseau.
  • On peut proposer une approche thérapeutique
    centrée sur le GROUPE (pas de rapport
    hiérarchique, transmission et soutien
    horizontaux), autour dune médiation par une
    activité (groupes thérapeutiques), permettant un
    soutien narcissique par le groupe, des appuis
    diversifiés (transfert latéral) mais non
    différencié sur un plan symbolique, un évitement
    de la relation duelle souvent vécue comme
    intrusive ou trop intense (importance de la
    dimension affective qui nest plus cadrée et
    contenue par le cadre symbolique)
  • Approches éducatives, cognitives,
    comportementales, voire séjours de rupture
  • Accompagnement au plus près (HAD,
    hospitalisation à domicile, AEMO mesure
    éducative en milieu ouvert, VAD visites à
    domicile...), dans le concret
  • Le tout permettant, Dans un deuxieme temps,
    daccéder à un travail délaboration psychique
    dans un cadre plus classique ? Agir sur les
    comportements par les groupes pour pouvoir
    arriver a travailler sur lespace psychique.

36
37
Ladolescent difficile
  • Un adolescent difficile est ...
  • Quelquun dont personne ne veut  patate
    chaude 
  • Quelquun qui fait souffrir, met en difficulté
    les institutions et les intervenants
  • Un patient pour la psychiatrie, dixit les
    services sociaux, le foyer , les enseignants (?)
    ...
  • Autres définitions ?
  • Un adolescent difficile est dabord ...
  • ? un adolescent sur lequel on réfléchit dans le
    DIU adolescents difficiles (Brest, Rennes,
    Nantes) chaque année pendant 18 jours (9 modules
    de deux jours) ? Inscriptions ouvertes pour
    2009-2010
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

37
38
Ladolescent difficile
  • Un adolescent difficile nécessite toujours ...
  • Une réflexion étroite et permanente sur nos
    contre-attitudes ce quil provoque en nous de
    réactions affectives, fantasmatiques,
    comportementales... Et ce quil induit au niveau
    institutionnel
  • Une recherche de cohérence à lintérieur de
    chaque institution où il passe du temps ...
  • Une gestion soigneuse, cohérente et humaine (sans
    compromission néanmoins) des conflits quil
    provoque ...

38
39
Ladolescent difficile
  • Un adolescent difficile...
  • UN TRAVAIL EN RESEAU
  • Ne nécessite pas toujours une prise en charge par
    la pédopsychiatrie
  • Mais un travail de concertation entre les
    institutions
  • Une cohérence de ce travail en réseau autour
    dobjectifs clairs et partagés, dinterventions
    complémentaires
  • Une CONTINUITE dans la longue durée des
    interventions
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

39
40
Ladolescent difficile
  • Un adolescent difficile... nécessite un difficile
    travail de collaboration entre
  • Des institutions aux cultures bien différentes,
  • Aux crises variées,
  • Que lon méconnait souvent (moyens, missions
    exactes...)
  • Le travail en réseau ne se décrète pas !!!!! Il
    se construit dans le respect mutuel , une grande
    ténacité et une nécessaire continuité au-delà des
    personnes qui changent
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

40
41
Ladolescent difficile
  • Travail de réseau énergie, temps, continuité,
    cohérence
  • Il sagit de reconnaître les difficultés des
    partenaires, valider leur travail aussi, tout
    comme leurs compétences et leurs spécificités
  • Travailler à lémergence dune culture de la
    complémentarité (pas de hiérarchisation des
    institutions)
  • Nécessité dune identité forte de chaque
    partenaire pour le travail en réseau
  • Sans reconnaissance, pas de partenariat possible
  • ?Tout cela demande de lénergie, du temps et de
    la constance, de la continuité et de la
    cohérence
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

41
42
Ladolescent difficile
  • Travail de réseau Durée/continuité/cohérence
  • Durée temporalité longue bien difficile, voire
    impossible à mettre en uvre dans notre culture
    de la rapidité et de la brièveté - travail en
    réseau implique une temporalité longue comme
    perspective (développement de lenfant,
    élaboration psychique, construction de la
    personnalité) ?un réseau de bonne qualité le
    permet !
  • Continuité les ados difficiles dans la
    discontinuité (famille, prise en charge,
    institutions, ruptures multiples, zapping
    relationnel) ?la difficulté du travail en
    réseau est de permettre une pensée commune, des
    élaborations à plusieurs qui permettent des
    passages dune institution à lautre dans la
    continuité, au-delà des séparations inhérentes au
    changement dinstitution, au passage de
    ladolescence.
  • Cohérence parler une langue commune, avoir une
    culture de la complémentarité et de laltérité,
    pas seulement entre personnes, mais aussi entre
    institutions.
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

42
43
Ladolescent difficile
  • Travail de réseau
  • Nécessité de la confiance de la famille, du jeune
    dans les différents partenaires exigence de
    continuité, de stabilité des partenaires, de
    durée, de cohérence
  • Prises en charge sont individualisées
  • Nécessité dune confiance entre les différents
    partenaires nécessité de se connaître, de la
    durée,de la stabilité des institutions et des
    professionnels
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

43
44
Ladolescent difficile
  • Travail de réseau
  • Soins/éducation sanitaire/médico-social/social/E
    N
  • Responsabilité/irresponsabilité du jeune JDE,
    juge dinstruction? la responsabilité renvoyant
    souvent à la sanction lirresponsabilité, aux
    soins.
  • ?répartition claire des fonctions en sappuyant
    sur des partenaires, sur des institutions ayant
    une identité forte
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

44
45
Ladolescent difficile
  • Travail de réseau en résumé
  • Nécessité de la cohérence des perspectives de
    prises en charge par les différentes institutions
    engagées dans lintersectorialité
  • Nécessité dintervention dans la durée
  • Nécessité de la continuité, au-delà des passages
    dune institution à lautre, au-delà des passages
    à lacte des adolescents et des ruptures quils
    provoquent ou induisent
  • Nécessité de complémentarité
  • Prises en charge individualisées et
    personnalisées
  • Alain Lazartigues - Service universitaire de
    psychiatrie de lenfant et de ladolescent - CHU
    de Brest UBO

45
46
Contact alain.lazartigues_at_chu-brest.fr
  • Références
  • Jeammet Philippe. Les destins de la dépendance à
    l'adolescence. Neuropsychiatrie de l'Enfance et
    de l'Adolescence 1990 38 4-5, 190-9.
  • Jeammet Philippe. Dynamique de l'adolescence .
    Encycl. Méd. Chir. (Elsevier, Paris) Psychiatrie,
    37-213-A-20, 1994 14 p.
  • Lazartigues Alain. Lazartigues Alain. Réflexion
    sur les droits de lenfant, les couples
    contemporains et léducation nouvelle. La lettre
    de psychiatrie, juin 2006, numéro spécial congrès
    SFPEAD.
  • Lazartigues A.  Nouvelles familles, nouveaux
    enfants, nouvelles pathologies  Neuropsychiatrie
    de lEnfance et de lAdolescence, 55, 2007,
    304-320
  • Marcelli Daniel. Enfance et psychopathologie.
    Paris Masson, collection  Les âges de la vie 
    , 2006.
  • Marcelli Daniel, Braconnier Alain. Adolescence et
    psychopathologie. Paris Massion, collection
     Les âges de la vie  2000.
  • Tisseron Serge. Lenfant au risque du virtuel.
    Paris Dunod 2006.
  • Tisseron Serge. Virtuel, mon amour Penser,
    aimer, souffrir à lère des nouvelles
    technologies. Paris Albin Michel 2008.

46
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com