Diapositive 1

1
Le rôle de lÉglise dans loccident médiéval
à travers létude de léglise de
Saint Paul Les Dax
ETUDE CONCUE ET REALISEE PAR PAILLAS CECILE ET
SAINT GERMAIN FABIENNE
2
1-Un bâtiment où tout est instruction des fidèles
2-La maison des fidèles
3-Une architecture spécifique pour la maison de
Dieu
4-Un monument qui sinscrit dans lhistoire de la
commune
3
1-Un bâtiment où tout est instruction pour les
fidèles
La très grande majorité des fidèles ne sait pas
lire. Pour les instruire des grands faits de la
Bible, léglise est semblable à un livre
dimages. Tous les décors, peintures, bas
reliefs évoquent un moment important de la Bible.
A Saint Paul nous retrouvons le cycle du salut
qui commence avec la passion du Christ (décrivant
les souffrances, la crucifixion et la
résurrection) jusquau triomphe de Jésus à la fin
des temps
La cène
La résurrection
Le baiser de Judas
Lapocalypse
La crucifixion
La Jérusalem céleste
menu
LEXIQUE
4
LA CENE dernier repas du Christ
Le christ est au centre sa tête est plus grosse
que les autres et il porte une auréole en forme
de croix
Juda tient un couteau en présage de sa trahison
Tous portent la main sur la poitrine en signe de
fraternité
Texte biblique de référence
retour
5
ST MARC XIV 18 à 25 Pendant qu'ils étaient à
table et qu'ils mangeaient, Jésus dit Je vous le
dis en vérité, l'un de vous, qui mange avec moi,
me livrera. Ils commencèrent à s'attrister, et à
lui dire, l'un après l'autre Est-ce moi? Il
leur répondit C'est l'un des douze, qui met avec
moi la main dans le plat. Le Fils de l'homme
s'en va selon ce qui est écrit de lui. Mais
malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est
livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût
pas né. Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du
pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit,
et le leur donna, en disant Prenez, ceci est mon
corps. Il prit ensuite une coupe et, après
avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en
burent tous. Et il leur dit Ceci est mon sang,
le sang de l'alliance, qui est répandu pour
plusieurs. Je vous le dis en vérité, je ne
boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu'au
jour où je le boirai nouveau dans le royaume de
Dieu.
retour
6
LE BAISER DE JUDA arrestation du Christ
Le christ reconnaissable a sa tête plus grosse et
lauréole en croix
Juda embrasse jésus pour que les soldats le
reconnaissent
Texte biblique de référence
retour
7
ST LUC XXII 47 il parlait encore, voici, une
foule arriva et celui qui s'appelait Judas, l'un
des douze, marchait devant elle. Il s'approcha de
Jésus, pour le baiser. Et Jésus lui dit Judas,
c'est par un baiser que tu livres le Fils de
l'homme! Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce
qui allait arriver, dirent Seigneur,
frapperons-nous de l'épée? Et l'un d'eux frappa
le serviteur du souverain sacrificateur, et lui
emporta l'oreille droite.
retour
8
LA CRUCIFIXION
Le christ mis en croix par deux soldats romains
Texte biblique de référence
retour
9
SAINT LUC XXIII 32 46 On conduisait en même
temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à
mort avec Jésus. Lorsqu'ils furent arrivés au
lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi
que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre
à gauche. Jésus dit Père, pardonne-leur, car
ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent
ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se
tenait là, et regardait. Les magistrats se
moquaient de Jésus, disant Il a sauvé les
autres qu'il se sauve lui-même, s'il est le
Christ, l'élu de Dieu! Les soldats aussi se
moquaient de lui s'approchant et lui présentant
du vinaigre, ils disaient Si tu es le roi des
Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus
de lui cette inscription Celui-ci est le roi des
Juifs. L'un des malfaiteurs crucifiés
l'injuriait, disant N'es-tu pas le Christ?
Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l'autre
le reprenait, et disait Ne crains-tu pas Dieu,
toi qui subis la même condamnation? Pour nous,
c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité
nos crimes mais celui-ci n'a rien fait de mal.
Et il dit à Jésus Souviens-toi de moi, quand tu
viendras dans ton règne. Jésus lui répondit Je
te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec
moi dans le paradis. Il était déjà environ la
sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute
la terre, jusqu'à la neuvième heure. Le soleil
s'obscurcit, et le voile du temple se déchira par
le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte Père,
je remets mon esprit entre tes mains. Et, en
disant ces paroles, il expira.
RETOUR
10
LA RESURECTION
Les mains de dieu accueillent le christ ressuscité
Les anges ouvrent le tombeau
Marie de Magdala, Jeanne, Marie.
Texte biblique de référence
retour
11
Saint Luc XXIV 1 à 10 Le premier jour de la
semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand
matin, portant les aromates qu'elles avaient
préparés. Elles trouvèrent que la pierre avait
été roulée de devant le sépulcre et, étant
entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du
Seigneur Jésus. Comme elles ne savaient que
penser de cela, voici, deux hommes leur
apparurent, en habits resplendissants. Saisies
de frayeur, elles baissèrent le visage contre
terre mais ils leur dirent Pourquoi
cherchez-vous parmi les morts celui qui est
vivant? Il n'est point ici, mais il est
ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il
vous a parlé, lorsqu'il était encore en Galilée,
et qu'il disait Il faut que le Fils de l'homme
soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il
soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième
jour. Et elles se ressouvinrent des paroles de
Jésus. A leur retour du sépulcre, elles
annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous
les autres. Celles qui dirent ces choses aux
apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie,
mère de Jacques, et les autres qui étaient avec
elles.
retour
12
Lapocalypse
Des monstres fantastiques sentretuent et
crachent du feu évoquant ce que sera la fin du
monde.
Dernier livre du Nouveau Testament qui annonce la
fin des temps et le jugement dernier. Riche en
allégories et en symboles, le livre de
l'Apocalypse se prête à de nombreuses
interprétations. Le mot apocalypse vient du verbe
grec apocaluptein qui signifie retirer le voile
. Une apocalypse est une révélation .
retour
Texte biblique de référence
13
Apocalypse ix De la fumée sortirent des
sauterelles, qui se répandirent sur la terre et
il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir
qu'ont les scorpions de la terre. Il leur fut
dit de ne point faire de mal à l'herbe de la
terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre,
mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le
sceau de Dieu sur le front. Il leur fut donné,
non de les tuer, mais de les tourmenter pendant
cinq mois et le tourment qu'elles causaient
était comme le tourment que cause le scorpion,
quand il pique un homme. En ces jours-là, les
hommes chercheront la mort, et ils ne la
trouveront pas ils désireront mourir, et la mort
fuira loin d'eux. Ces sauterelles ressemblaient
à des chevaux préparés pour le combat il y avait
sur leurs têtes comme des couronnes semblables à
de l'or, et leurs visages étaient comme des
visages d'hommes. Elles avaient des cheveux
comme des cheveux de femmes, et leurs dents
étaient comme des dents de lions. Elles avaient
des cuirasses comme des cuirasses de fer, et le
bruit de leurs ailes était comme un bruit de
chars à plusieurs chevaux qui courent au combat.
Elles avaient des queues semblables à des
scorpions et des aiguillons, et c'est dans leurs
queues qu'était le pouvoir de faire du mal aux
hommes pendant cinq mois. Elles avaient sur
elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en
hébreu Abaddon, et en grec Apollyon.
retour
14
LA JERUSALEM CELESTE descendant du ciel
Les anges
Le Christ règne sur le paradis (jerusalem )
cest à lextrême limite du désordre, allant
jusquà lapparent anéantissement du monde
extérieur, que doit se produire lavènement de la
Jérusalem céleste qui sera, pour une nouvelle
période de lhistoire de lhumanité, lanalogue
de ce que fut le Paradis terrestre pour celle qui
se terminera à ce moment même.  Cest alors que
les ténèbres de la Nuit obscure se révèlent les
plus épaisses que se lèvera enfin lAube dorée du
nouveau cycle.
Texte biblique de référence
retour
15
Apocalypse XXI Puis un des sept anges qui
tenaient les sept coupes remplies des sept
derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole,
en disant Viens, je te montrerai l'épouse, la
femme de l'agneau. Et il me transporta en esprit
sur une grande et haute montagne., Et il me
montra la ville sainte, Jérusalem qui descendait
du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de
Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une
pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe
transparente comme du cristal. Elle avait une
grande et haute muraille. Elle avait douze
portes, et sur les portes douze anges, et des
noms écrits, ceux des douze tribus des fils
d'Israël à l'orient trois portes, au nord trois
portes, au midi trois portes, et à l'occident
trois portes. La muraille de la ville avait
douze fondements, et sur eux les douze noms des
douze apôtres de l'agneau.
Ses portes ne se fermeront point le jour, car là
il n'y aura point de nuit. On y apportera la
gloire et l'honneur des nations. Il n'entrera
chez elle rien de souillé, ni personne qui se
livre à l'abomination et au mensonge il
n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre
de vie de l'agneau.
retour
16
Outre les bas relief, les statues sont là pour
évoquer les grandes figures de la religion
catholique comme le Christ, la vierge Marie mais
aussi les saints. Dans lÉglise de Saint Paul on
trouve les statues de Saint Paul et Saint Antoine
Saint Paul était un ermite landais . Il vivait
avec un corbeau pour compagnon de solitude, ce
dernier lui portait un morceau de pain tous les
jours pour son repas.
suite
17
Un peu plus loin vivait un autre ermite, Saint
Antoine en compagnie dun cochon. Une nuit il
rêva que Paul était malade et avait besoin de lui
Il prit son bâton de pèlerin, sa calebasse et
partit soigner Paul. Ce jour là le corbeau porta
deux morceaux de pain!!!
RETOUR
suite
Pélerinage
18
Les chapiteaux sont aussi lobjet dune
décoration minutieuse.

• IL EXISTE TROIS SORTES DE DECORS SUR LES
  CHAPITEAUX

DECORS HISTORIES ILS RACONTENT UNE HISTOIRE TIREE
DE LA BIBLE OU UNE SCENE DE LA VIE QUOTIDIENNE
DECORS VEGETAUX DANS LES LANDES ON TROUVE
BEAUCOUP DE FOUGERES OU POMMES DE PIN
DECORS DANIMAUX CERTAINS COMME LE PELICAN
SYMBOLISENT LE CHRIST
Lexique
menu
19
Des animaux fantastiques et effrayants rappelant
lapocalypse
Des êtres mythologique le phénix mi -femme
mi -oiseau qui renaît de ses cendres
RETOUR
SUITE
20
chevreuils
serpents
La faune locale oiseaux
retour
21
Scènes bibliques, ici certainement Samson
Scènes de la vie quotidienne, ici des acrobates
et musiciens
retour
SUITE
STP
22
2-La maison des fidèles
Léglise est la maison de Dieu mais aussi et
surtout la maison des fidèles. Pour cette raison
elle doit être grande afin daccueillir
lensemble des croyants aux célébrations.
En dehors des offices, léglise peut être un lieu
de rencontres, déchanges mais aussi un lieu de
refuge en cas dattaque ( le chevet de Saint Paul
comporte plusieurs meurtrières comme de
nombreuses églises des Landes, ex Saubion).
23
Le pèlerinage de saint jacques de Compostelle

• Aux premiers siècles de notre ère lEspagne
  connait une histoire riche et mouvementée.
• Successivement, le territoire connaît la présence
  des Wisigoths, des Romains et des Maures.Cest
  alors que naît lidée de Reconquista et quen
  Galice est découvert, par un ermite nommé
  Pelagius et lévêque Théodomir, le tombeau de
  lapôtre Jacques le Majeur, en un lieu nommé
  campus stellae - champ de létoile - ou
  compostum origine probable de lappellation
  Compostelle.
• Cette découverte du tombeau est pour Alphonse II
  et Ramiro Ier, souverains des royaumes de Galice
  et des Asturies, lopportunité de consolider leur
  pouvoir royal et permet à léglise de fortifier
  la présence chrétienne dans un contexte marqué
  par la domination des Maures. La Reconquista
  sappuiera sur cette légende de Saint-Jacques et
  favorisera la dévotion pour les reliques,
  symboles du culte de lapôtre et de la
  chrétienté. Lécho gagnera lEurope entière.

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Saint Paul UNE ETAPE SUR LA ROUTE DU PELERINAGE
VERS SAINT JACQUES.
A linitiative des ordres religieux monastiques
qui apportent hébergement et soins aux jacquets,
les haltes se multiplient sur le parcours des
voies jacobites. Les Templiers, les Hospitaliers
de Saint Jean de Jérusalem, les Bénédictins
prennent une place importante dans laccueil des
pèlerins et sont les fondateurs de nombreuses
commanderies, hôpitaux, églises, pour le
réconfort des indigents, la consolation des
malades, le salut des morts, laide aux vivants
Les chemins de Saint Jacques dans les Landes
25
CERTAINS PENSENT QUUN BATIMENT HOSPITALIER SE
TROUVAIT A PROXIMITE DE LEGLISE DE SAINT PAUL.
calebasse
ON Y TROUVE AUSSI UNE STATUE DE SAINT ANTOINE EN
HABIT DE PELERIN
Bâton de pèlerin
menu
26
3-Une architecture spécifique pour la maison de
Dieu

• La maison de Dieu est la plus haute bâtisse du
  village ou de la ville qui nécessite une
  technique architecturale bien précise.
• Au Moyen Age on peut distinguer deux styles
  darchitecture
• Lart Roman du X ème au XII ème siecle
• Lart Gothique du XIII ème au XV eme siecle
• Léglise de Saint Paul appartient au style Roman

27
Le plan de léglise est très symbolique il a la
forme dune croix( rappel de la crucifixion)
LEXIQUE
La nef
Croisée du transept
Labside (intérieur)
Le chevet (extérieur)
Bas côtes
choeur
Le transept (il ny en a pas à St Paul)
Piliers ou colonnes
Il est hérité des basiliques romaines premier
lieu de réunion des chrétiens dans lempire
romain.
28
LART ROMAN
LARC EN PLEIN CINTRE
Il se retrouve dans Différentes parties de
larchitecture
Arc doubleau
Fenêtre
Absidiole
arcades
LEXIQUE
29
CARACTERISTIQUES DE LA SCULPTURE ROMANE
UN DESSIN SIMPLE ET SANS PERSPECTIVE
DES VISAGES GRAVES
LE SOUCIS DU DETAIL
30
LA MARQUE DU MAITRE DOEUVRE
Comme le reste de la population médiévale les
artisans et artistes ne savaient ni lire ni
écrire. En revanche ils avaient tous une
signature sous forme de logo qui permettait de
reconnaître le travail de chacun. A Saint Paul
la marque du maître duvre(architecte, chef de
chantier) est visible sur la partie basse du
chevet.
menu
31
4-Un monument qui sinscrit dans lhistoire de la
commune
Bref historique de léglise
Les grandes lignes de lhistoire de Saint paul
lès Dax
32
HISTORIQUE DE LEGLISE
Léglise Saint-Paul sélève à lextrémité dune
plate-forme naturelle, à lendroit doù partait
jadis laqueduc alimentant en eau froide la cité
dAquæ Tarbellicæ . On ne possède aucun
renseignement historique sur les origines ou le
passé de lédifice lui-même. Un chevet très
simple, a été remplacé au XIIe siècle par
labside actuelle. Par la suite, vers la fin du
Moyen Âge, léglise avait été prolongée à louest
par une tour massive. En 1856 construction de la
nef à collatéraux actuelle .
33
Lintérieur
Labside du XIIe avait été décorée au XIVe ou au
XVe siècle de peintures murales qui ont été
détruites vers 1920. Demblée, on peut remarquer
les particularités qui font la singularité de cet
ensemble cest tout dabord létage inférieur
qui retient lattention, avec ses onze niches
creusées dans la maçonnerie. Cette disposition,
utilisée dès lAntiquité, en particulier dans les
édifices thermaux, a été conçue ici dune manière
très originale , lensemble forme comme une suite
de sièges entourant lautel. Également
surprenantes sont les proportions démesurées des
trois fenêtres qui, à létage supérieur,
souvrent sous des arcs ornés détoiles et portés
par des chapiteaux aux feuilles décorées de
boules.
34
menu
Extérieur larcature
Ici encore, la composition est partagée en deux
étages par un bandeau, mais elle est en outre
rythmée par quatre contreforts. Elle comporte ici
quatre arcades dans la partie centrale de
labside, trois sur chacune des parties
latérales, et également trois sur chaque mur de
la travée droite, soit un total de 16 arcades
portées par 21 colonnettes.     Tout cet
ensemble est orné bas reliefs représentant le
cycle du salut.
lexique
35
Brève histoire de Saint Paul lès Dax
LANTIQUITE Tout semble indiquer que l'origine
de Saint Paul lès Dax remonte à la période gallo
romaine. Des légions romaines s'étaient
installées à Dax sur les deux rives de l'Adour.
Un aqueduc de cette époque lointaine captait les
eaux de la source de la médaille (située à Saint
Paul lès Dax)et l'acheminait vers Dax.
Aujourd'hui nous avons perdu les traces de cet
ouvrage. Après cette période de paix, la petite
cité a subi, comme l'ensemble de la Gaule,
l'invasion barbare des goths et des
wisigoths. LE HAUT MOYEN AGE LA LEGENDE DE SAINT
PAUL La tourmente passée, dont l'histoire écrite
ne garde pas trace, la cité se reconstruit et se
dote d'une première église au Vème siècle. Là
encore, il ne reste rien de cette construction
détruite par les normands en 848. L'église fut
reconstruite avec l'aide du vicomte de Dax qui
donna de l'argent à l'ermite de saint Paul pour
rebâtir la maison de Dieu. Sans doute pour se
protéger de nouveaux envahisseurs, au XIIème
siècle, une motte féodale voit le jour au lieu
dit Lamothe. Il s'agit d'un amoncellement
artificiel de terre, de pierre avec un sommet
nivelé en plate forme d'une vingtaine de mètres
de diamètre qui devait supporter une tour en bois.
36
LE MOYEN AGE Durant tout le moyen âge, les
villes de Saint Paul lès Dax et de Dax sont
étroitement liées, la première dépend
administrativement de la seconde beaucoup plus
grande. Saint Paul se composait à la veille de la
révolution, de quelques hameaux (abbesse, rance,
tachoires), de fermes et de métairies dispersées
ainsi que d'un quartier populeux (environ 350
habitants) près du fleuve et du port
fluvial. LES TEMPS MODERNES La commune de
Saint Paul lès Dax naît en 1790 avec la première
élection du corps municipal le 8 février. Cette
indépendance toute neuve est de courte durée le
17 novembre de cette même année, Dax veut
rattacher Saint Paul à sa commune. Durant la
terreur, la population aide à l'effort de guerre
en portant la cloche de leur église afin qu'elle
soit fondue pour une nouvelle utilisation dans
l'armement. La commune subit également les
guerres napoléoniennes elle doit nourrir une
partie de l'artillerie espagnole qui séjourna en
ces lieux en 1808, 1809, 1811 et 1813.
37
LE XIX éme SIECLE Le XIXème siècle fut pour la
commune une ère de prospérité. En plusieurs
endroits, Saint Paul renfermait un minerai de fer
d'assez bonne qualité. En 1831, monsieur
Bertrand Geoffrey obtient une ordonnance royale
pour mettre en route un haut fourneau. Pour
acheminer sa production, il obtient également le
droit de créer un chemin à rails de bois. Son
activité prend de l'ampleur et il sollicite
l'autorisation (qu'il obtient) de construire un
nouveau haut fourneau à Ardy et deux cubilots
pour l'affinage en 1835. En 1840, il renouvelle
sa demande pour s'installer à Abesse. En 1853, il
utilise pour la première fois une machine à
vapeur. Saint Paul est résolument entrée dans
l'ère industrielle qui emploie le 1/3 des
habitants de la commune. Elle doit même faire
appel à de la main d'oeuvre étrangère pour
travailler dans les forges mais aussi aux
tuileries, aux fours à chaux, la tanneries et la
fonderie.
38
Saint Paul lès Dax a toujours opté pour la
modernité, ainsi elle a accepté l'installation
d'un télégraphe aérien qui la reliait à Bordeaux
et qui fonctionna jusqu'en 1853 ,avènement du
télégraphe électrique. C'est bien volontiers
qu'elle accepta également le passage du train sur
ces terres, comprenant qu'il s'agissait là d'un
moyen de transport d'avenir (à l'inverse de
beaucoup de commune pour qui ce nouveau moyen de
transport faisait très peur). De nombreux saint
paulois ont été engagés pour la construction de
la gare qui a l'indignation de tous portait le
nom de Dax. La ville voisine en profite pour y
établir l'octroi. Les deux villes s'affrontent et
n'hésitent pas à écrire à différents ministres
pour régler ce différent. Une enquête est
ordonnée et la ville de Dax obtient le quartier
du Sablar. Désormais la ligne de chemin de fer
serait la limite entre les deux communes.
39
Toujours dans un soucis de modernité, Saint Paul
réclame la création d'un bureau de poste dès 1891
et voit l'apparition du téléphone en 1904.
L'éclairage public qui depuis 1854 était une
réalité passe au gaz en 1905. La commune de saint
Paul s'est très tôt intéressée à l'instruction de
ses administrés. Avant la révolution, cette tâche
revenait au curé qui dispensait un peu
d'enseignement primaire, de latin et bien sûr de
l'enseignement religieux. Avec la révolution, la
commune rêve d'avoir son école républicaine mais
elle ne dispose ni des locaux ni d'enseignants.
En l'an IX, un ancien militaire accepte cette
charge et installe la toute première école
publique dans l'église. Il a son école et un
logement en 1803. En 1833, l'école recevait 20
garçons gratuitement , les autres payaient 1F50
par mois. On estime qu'en 1837, l'école
regroupait environ 200 élèves. les filles
n'auront une école qu'à partir de 1847 avec la
venue de 3 soeurs de la croix qui offrent une
instruction gratuite pour 100 filles. En 1884,
l'école compte 238 élèves pour 2 maîtres
installés dans un nouvel édifice doté d'une
horloge!
40
lexique
Abside Extrémité d'une église, généralement
arrondie, derrière le choeurAbsidiole Petite
chapelle en demi-cercle Arcade ensemble formé
d'un arc reposant sur deux supports verticaux.
L'arcade est aveugle lorsqu'elle est adossée à un
mur. Arc doubleau Qui soutient une voûte en
plein cintre Bas-relief pièce sculptée en faible
relief, à l'inverse de la ronde-bosse. La saillie
de la sculpture est plus ou moins marquée, on
distingue alors le faible du fort relief.Berceau
en plein cintre Voûte en forme de
demi-circulaireChapiteau Partie élargie qui
couronne le fût d'une colonneChevet Ensemble
extérieur de l'extrémité de l'église comprenant
l'abside et les absidioles.Choeur Partie la
nef devant l'autel où se tient le prêtre.
Colonne ensemble formé par des tambours de
section semi-circulaire. La colonne est dite
monolithe lorsque l'ensemble est constitué d'un
seul bloc. La colonne est à différencier du
pilastre, de section plate. Cul-de-four Voûte
formée d'une demi sphèreCroisée du transept
Croisement du transept et de la nef.Fenêtres
géminées Groupées deux à deuxModillons
Pierre saillante soutenant une corniche Nef
Partie de l'église entre le portail et le choeur,
où se tiennent les fidèles.Rinceaux Ornement
sculpté ou peint à motif de tiges.Transept Nef
transversale qui coupe la nef principale et donne
à l'église le plan d'une croix.Travée Partie
d'un édifice comprise entre deux supports
(piliers, colonnes)Trumeau Pilier qui
supporte un portail en son milieu.Tympan
Espace inscrit au centre d'un portail.Voussures
Arc concentrique surmontant un portail, une
arcade.
RETOUR
41
lexique
Abside Extrémité d'une église, généralement
arrondie, derrière le choeurAbsidiole Petite
chapelle en demi-cercle Arcade ensemble formé
d'un arc reposant sur deux supports verticaux.
L'arcade est aveugle lorsqu'elle est adossée à un
mur. Arc doubleau Qui soutient une voûte en
plein cintre Bas-relief pièce sculptée en faible
relief, à l'inverse de la ronde-bosse. La saillie
de la sculpture est plus ou moins marquée, on
distingue alors le faible du fort relief.Berceau
en plein cintre Voûte en forme de
demi-circulaireChapiteau Partie élargie qui
couronne le fût d'une colonneChevet Ensemble
extérieur de l'extrémité de l'église comprenant
l'abside et les absidioles.Choeur Partie la
nef devant l'autel où se tient le prêtre.
Colonne ensemble formé par des tambours de
section semi-circulaire. La colonne est dite
monolithe lorsque l'ensemble est constitué d'un
seul bloc. La colonne est à différencier du
pilastre, de section plate. Cul-de-four Voûte
formée d'une demi sphèreCroisée du transept
Croisement du transept et de la nef.Fenêtres
géminées Groupées deux à deuxModillons
Pierre saillante soutenant une corniche Nef
Partie de l'église entre le portail et le choeur,
où se tiennent les fidèles.Rinceaux Ornement
sculpté ou peint à motif de tiges.Transept Nef
transversale qui coupe la nef principale et donne
à l'église le plan d'une croix.Travée Partie
d'un édifice comprise entre deux supports
(piliers, colonnes)Trumeau Pilier qui
supporte un portail en son milieu.Tympan
Espace inscrit au centre d'un portail.Voussures
Arc concentrique surmontant un portail, une
arcade.
RETOUR
42
lexique
Abside Extrémité d'une église, généralement
arrondie, derrière le choeurAbsidiole Petite
chapelle en demi-cercle Arcade ensemble formé
d'un arc reposant sur deux supports verticaux.
L'arcade est aveugle lorsqu'elle est adossée à un
mur. Arc doubleau Qui soutient une voûte en
plein cintre Bas-relief pièce sculptée en faible
relief, à l'inverse de la ronde-bosse. La saillie
de la sculpture est plus ou moins marquée, on
distingue alors le faible du fort relief.Berceau
en plein cintre Voûte en forme de
demi-circulaireChapiteau Partie élargie qui
couronne le fût d'une colonneChevet Ensemble
extérieur de l'extrémité de l'église comprenant
l'abside et les absidioles.Choeur Partie la
nef devant l'autel où se tient le prêtre.
Colonne ensemble formé par des tambours de
section semi-circulaire. La colonne est dite
monolithe lorsque l'ensemble est constitué d'un
seul bloc. La colonne est à différencier du
pilastre, de section plate. Cul-de-four Voûte
formée d'une demi sphèreCroisée du transept
Croisement du transept et de la nef.Fenêtres
géminées Groupées deux à deuxModillons
Pierre saillante soutenant une corniche Nef
Partie de l'église entre le portail et le choeur,
où se tiennent les fidèles.Rinceaux Ornement
sculpté ou peint à motif de tiges.Transept Nef
transversale qui coupe la nef principale et donne
à l'église le plan d'une croix.Travée Partie
d'un édifice comprise entre deux supports
(piliers, colonnes)Trumeau Pilier qui
supporte un portail en son milieu.Tympan
Espace inscrit au centre d'un portail.Voussures
Arc concentrique surmontant un portail, une
arcade.
RETOUR
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lexique
Abside Extrémité d'une église, généralement
arrondie, derrière le choeurAbsidiole Petite
chapelle en demi-cercle Arcade ensemble formé
d'un arc reposant sur deux supports verticaux.
L'arcade est aveugle lorsqu'elle est adossée à un
mur. Arc doubleau Qui soutient une voûte en
plein cintre Bas-relief pièce sculptée en faible
relief, à l'inverse de la ronde-bosse. La saillie
de la sculpture est plus ou moins marquée, on
distingue alors le faible du fort relief.Berceau
en plein cintre Voûte en forme de
demi-circulaireChapiteau Partie élargie qui
couronne le fût d'une colonneChevet Ensemble
extérieur de l'extrémité de l'église comprenant
l'abside et les absidioles.Choeur Partie la
nef devant l'autel où se tient le prêtre.
Colonne ensemble formé par des tambours de
section semi-circulaire. La colonne est dite
monolithe lorsque l'ensemble est constitué d'un
seul bloc. La colonne est à différencier du
pilastre, de section plate. Cul-de-four Voûte
formée d'une demi sphèreCroisée du transept
Croisement du transept et de la nef.Fenêtres
géminées Groupées deux à deuxModillons
Pierre saillante soutenant une corniche Nef
Partie de l'église entre le portail et le choeur,
où se tiennent les fidèles.Rinceaux Ornement
sculpté ou peint à motif de tiges.Transept Nef
transversale qui coupe la nef principale et donne
à l'église le plan d'une croix.Travée Partie
d'un édifice comprise entre deux supports
(piliers, colonnes)Trumeau Pilier qui
supporte un portail en son milieu.Tympan
Espace inscrit au centre d'un portail.Voussures
Arc concentrique surmontant un portail, une
arcade.
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