Title: Plaies chroniques Optimiser la prise en charge Les implications compl
1Plaies chroniquesOptimiser la prise en charge
Les implications complémentaires des différents
professionnels de santé
- Dr B SASSOLAS
- Dermatologue
- Département de Médecine Interne et Pneumologie
- Hôpital Cavale Blanche
- CHU BREST
- bruno.sassolas_at_chu-brest.fr
2Feuille de route
- Histoire dune plaie
- Les familles de pansements
- Quels pansements pour quelles plaies
- Quelques pièges à ne pas méconnaitre
3ULCERE DE JAMBE
- Définition
- Mécanisme physiopathologique
- Facteurs de risque
- Localisations et stades de lulcère
- Guérison
- Complications
- Traitements
- Éducation
4Ulcères de jambe
- Plaie cutanée chronique
- Étiologie
- Maladie vasculaire
- Artérielle 20
- Veineuse 70-80
- Mixte
- Veinolymphatique
- Angiodermite nécrotique
- Autres causes
- Vascularite
- Dermatoses neutrophiliques
- Infections cutanées profondes
- Fungiques, parasitaires, bactériennes
- Tumeurs
5Reconnaître létiologie dune plaie dorigine
vasculaire
- ARTERIEL
- Unique ou multiple, à lemporte-pièce
- Topographie suspendue, à la face antérieure ou
latérale des jambes - Topographie distale dos du pied
- Profond, dénudant les tendons sous-jacents
- Douloureux ? jambe pendante
- Pouls périphériques non perçus
- Peau péri-ulcéreuse Insuf Art
- Froide, pâle, lisse, dépilée
- Terrain Hgt 50ans, Tabac, HTA, obèse,
dyslipidémie
- VEINEUX
- Grande taille, contours ovalaire ou en carte de
géographie, parfois circonférentiels - Fond atone, recouvert dun enduit adhérent
jaunâtre, la fibrine, ou Fond propre ou
bourgeonnant - Topographie sus-malléolaire interne ou sur face
interne de jambe - Bords souples ou saillants
- Peau péri-ulcéreuse
- Dermite de stase dermite érythémato-squameuse
- Capillarite ou dermite ôcre
- Hypodermite scléreuse
- Terrain Fgt 70ans, obèse, jambe lourde, phlébite
6Complications des ulcères de jambe
- Retentissement général et psycho- sociologique
- Eczéma de contact
- Surinfection microbienne
- Lésion ostéo-articulaire
- Hémorragie
- Cancérisation
7Plaie aiguë / Plaie chronique
8Question1. Dans la plupart des cas, on considère
quune plaie guérie
- Lorsque la peau sest refermée
- 2 semaines après la fermeture
- 2 mois après la fermeture
- 2 ans après la fermeture.
9Cicatrisation Processus de protection contre
les agressions mécaniques
- Les 3 étapes de la cicatrisation
- Phase initiale
- Étape vasculaire vasoconstriction initiale
- Saignement gt clou plaquettaire gtcaillot
- Apport de protéines (facteurs de croissance) et
de cellules (Macrophages et Polynucléaires
Neutrophiles) lutte contre linfection,
détersion de la plaie et rôle nutritionnel local - Étape inflammatoire
- Vasodilatation secondaire gt afflux de cellules
- Production de cytokines de type facteurs de
croissance gt amplifient la réponse inflammatoire
et stimulent prolifération fibroblastique et
production de collagène - Phase de réparation
- Formation du tissu de granulation
- Épithélialisation
- Phase de maturation
- Remodelage de la matrice extracellulaire avec un
phase inflammatoire et proliférative puis phase
de régression
10Processus de cicatrisation
Hémostase IMMEDIATE
Fonction Capuchonner les Conduites de gaz
et Alimentation deau
Les plaquettes vont sceller vaisseaux lésés
Plaquettes Thrombine Fibrine
11Processus de cicatrisation
Phase Inflammatoire 1 à 4 jours
Fonction Nettoyage des débris Éviter les
infections
Chaleur Rougeur Œdème Douleur
Neutrophiles, Macrophages, Cellules qui agissent
pour Phagocyter les bactéries
12Processus de cicatrisation
Phase proliférante (prolifération granulation cont
raction) 4 à 21 jours
Remplacement des tissus dermiques et
sous-cutanés Contraction de la plaie Fond à la
surface
Fibroblastes Collagène Vaisseaux Rougegranuleuse
humide
Épithélialisation Migration des cellules des
côtés vers le centre Rose pâle (kératinocytes)
13Dernières étapes de la cicatrisation
Maturation 21 jours à 2 ans
Renforcer la résistance à la Traction (travaux
de finition Intérieure)
Fibres de collagène matures gagnent de
lélasticité Récupération de 70 de la
capacité initiale
Fibroblastes Kératinocytes
14Objectifs de la cicatrisation
- Conduire au comblement d'une brèche cutanée par
un tissu cicatriciel
152.Question Une plaie chronique est définie comme
une plaie
- a . Largement infectée
- b. Na pas évolué dans les délais habituels
- c . Ne guérira pas
- d. Guérit dans une période de 2 à 3 semaines.
16Définitions de lulcère de jambe
- OU plaie chronique Perte de substance cutanée
détendue variable due à une cause vasculaire,
artérielle ou veineuse ou mixte - Conséquence dune destruction des tissus par
- Défaut dapport des éléments nutritifs (oxygène)
- ou
- Présence de substances toxiques dans les tissus
17EPIDEMIOLOGIE
- Prévalence
- Suède 0,12 n232908
- Grande Bretagne 0,19 n240000
- Australie 0,63 n 12000
- Pour 50 des patients, récidive dans lannée
- La prévalence augmente avec lâge
- 0,87 à 3,38 au dessus de 80 ans
- En Angleterre coût pour un traitement de 4 mois
250 à 2500 - Aux USA coût annuel de 40000
18EPIDEMIOLOGIE
- Prévalence importante
- Dans la population générale
- 1986 Cornwall - 1.4 pour mille
- 1987 Callam - 1.8 pour mille
- 1991 Bergqvist 3.02 pour mille
- Dans une population de travailleurs (Volvo)
- 1996 Nelzen 0.6 à 1.6
19UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
- Retentissement individuel
- Qualité de vie dégradée
- Perte de mobilité
- Temps consacré aux soins
- Retentissement psychologique isolement,
syndrome dépressif - Dépenses
- Arrêts de travail ou perte demploi
- Consultations
- Matériel de soins
- Phillips et al. J Am Acad Dermatol. 1994 31 49
- Mais sagit-il dune priorité de santé publique?
20PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
- Pathologie chronique
- 20 des ulcères ont plus de 5 ans dévolution
- 40 à 60 récidivent à 1 an
- Evolution aggravée par
- Insuffisance cardiaque
- Dénutrition
- Arthrose
- Mauvaises conditions socio-économiques
21ETIOLOGIE
- Maladie veineuse dans 70 des cas
- ATCD de thrombose veineuse
- Insuffisance veineuse superficielle
- Associé à une artérite dans environ 20 des cas
- Maladie artérielle seule dans environ 20 des
cas - Athérome
- Diabète
- Autres
- Causes rares dans 10 des cas
(microangiopathie, cancer..)
22ANATOMIE
- Le sang revient au cœur par les veines grâce à 2
réseaux - - un réseau veineux profond drainant 90 de
circulation de retour (gros débit) - - un réseau veineux superficiel drainant 10
- avec la grande veine saphène(interne) et la
petite - veine saphène (externe)
- Les perforantes relient les 2 réseaux
- Chaque système veineux est pourvu de
- valvules qui sopposent au reflux sanguin
23(No Transcript)
24MECANISMES
- Compression de la voûte plantaire et contraction
des mollets pour propulser le sang vers le cœur - Valvules clapets anti-retour qui empêche le
sang de redescendre (gravité)
25PHYSIOPATHOLOGIE
-
- Lulcère veineux résulte dune hyperpression
veineuse par anomalie du réseau veineux
superficiel (varices) ou profond
(post-thrombotique) associée à - une pathologie de la paroi veineuse
- un mauvais fonctionnement du moteur
musculo-articulaire - L hyperpression entraîne dilatations et
thromboses capillaires conduisant à une hypoxie
cutanée
26(No Transcript)
27CONSEQUENCES
- Anoxie cutanée ulcères (cause majeure)
- Pression veineuse lhyperpression veineuse est
présente chez tous les patients porteurs
dulcères - Pression sup à 70mm Hg ulcères
- Distension des veinules et des capillaires
- Manchon fibrineux péri-capillaires
28Mécanisme physiopathologique
- Etiologie veineuse
- Normalement évacuation des toxines (issues du
fonctionnement des cellules) par la veine - Si hyperpression veineuse, apparition dun œdème
- Lœdème empêche lévacuation des toxines par la
veine avec accumulation dans les tissus
29Mécanisme physiopathologique
- Nécrose des cellules par accumulation des toxines
dans les tissus apparition de lulcère
30CLASSIFICATION
- Classification CEAP
- Clinique
- Etiologique
-
Anatomique -
Physiologique
31Signes cliniques de linsuffisance veineuse
- Classification CEAP
- 0 pas de traces veineuses
- 1 veines réticulaires, télangiectasies
- 2 varices (dilatation des veines
superficielles) - 40 de la population (femmes )
- 3 œdème
- 4 modification cutanée dermite ocre
(dépôt de fer par hémorragie), atrophie blanche,
eczéma, hypodermite scléreuse (guêtre) - 5 modification cutanée et ulcère
cicatriciel - 6 modification cutanée et ulcère évolutif
-
32ETIOLOGIE
- Maladie veineuse dans 70 des cas
- ATCD de thrombose veineuse
- Insuffisance veineuse superficielle
- Associé à une artérite dans environ 20 des cas
- Maladie artérielle seule dans environ 20 des
cas - Athérome
- Diabète
- Autres
- Causes rares dans 10 des cas (microangiopathie,
cancer)
33PHYSIOPATHOLOGIE
- A.O.M.I artériopathie oblitérante des membres
inférieurs (artérite) - Importante morbi-mortalité de lartéritique
- - risque de décès de 30 dans les 5 ans
- - 50 à 10 ans (IDM,AVC)
- - risque damputation majeure dans 2 des cas
- à 2 ans
34CLASSIFICATION LERICHE FONTAINE
- Stade 1 absence de pouls sans trouble
ischémique - Stade 2 claudication intermittente avec crampes
à la marche et limitation du périmètre de marche
35- Stade 3 douleurs de décubitus à type de crampes
de la plante des pieds ou des orteils - cédant avec jambe pendante au bord du lit, au
fauteuil ou à la marche - différente de la crampe musculaire
- intermittente ou permanente
- Stade 4 lésions trophiques dues au déficit
circulatoire permanent (nécrose humide ou sèche,
escarres,ulcères) - membre menacé hospitalisation
36- Notion dischémie critique présence de plaie/
douleurs depuis 15 jours par antalgiques adaptés
et une IPS lt à 50 mm Hg - à un stade avancé, la peau est froide, sèche,
dépilée et fragile (orteils et talons), le temps
de recoloration capillaire allongé - Ischémie critique urgence médicale et
chirurgicale
37Mécanisme physiopathologique
- Dorigine artérielle
- Défaut dapport doxygène aux tissus par le
système artériel entraînant une hypoxie
tissulaire puis nécrose
38Mécanisme physiopathologique
39Évaluation dune plaie Autres causes
- a) Veineuse
- b) Artérielle
- c) Extrinsèque
- pression cisaillement
- friction humidité
- d) Neuropathique
- e) Tumorale, vascularites infectieuses
40Escarre Définition (Pressure sore)
- Une escarre est une lésion localisée à la peau
et/ou au tissu sous-cutané de nécrose tissulaire,
se développant lors dune compression des tissus
mous entre une proéminence osseuse et une surface
externe durant une période prolongée. Rôle
associé du frottement et/ou cisaillement.
41(No Transcript)
42LULCERE DE JAMBE
- Une prise en charge globale
43POUR GUÉRIR UNE PLAIE
- Agir sur 3 éléments conjoints
- Le traitement de la cause
- Le suivi des règles de vie
- Lapplication de soins locaux corrects
- Sobtient en 4 à 8 semaines
44Localisations ulcère
- Malléoles interne et externe
45- Dos du pied (surtout post traumatique)
46- Au tiers moyen de la jambe
47Sans méconnaitre les complications
- Ankylose de la cheville
- Eczéma
- Hémorragie
- Ostéite
- Surinfection
48Au dessus de la cheville (très étendu)
49Mesures générales Nettoyage de la plaie
- Au sérum physiologique
- À la douchette ou au jet
- sans séchage
- Nettoyage de la zone péri lésionnelle
- Soigneux pour diminuer le risque dinfection
- À leau et au savon
- Rinçage et séchage
- Utilisation de pansement adapté au stade de
lulcère et à son aspect - Détersion (nécrose et fibrine)
- Cicatrisation (bourgeonnement et épidermisation)
50Traitement Soins locaux
- Concept de la thérapie humide contrôlée
- milieu humide favorable à la détersion auto
lytique naturelle - réaction inflammatoire de défense de
lorganisme associant un phénomène vasculaire
(afflux de leucocytes et de macrophages) et un
phénomène infectieux (germes gram et -) faisant
disparaître les débris nécrotiques et la fibrine
par phagocytose cellulaire et protéolyse
bactériologique
51Éviter
- Utilisation dantiseptiques
- Séchage de la plaie
- Utilisation de compresses pour nettoyer la plaie
- Utilisation de pansements créant un milieu sec
- Utilisation de pansements créant un milieu trop
humide
52Traitement étiologique de linsuffisance
veineuse Compression
- Compression élastique
- Permet de réduire lœdème et la stase veineuse
- Permet dobtenir une meilleure vascularisation et
un bourgeonnement de lulcère - Moyens de contention
- Bandes et Bas
53Techniques de pose de compression
54Autres traitements étiologiques
- Sclérothérapie
- Phlébectomie
- Pontage artériel, endartériectomie
55Traitement de la douleur
- Ulcère veineux peu douloureux
- Ulcère artériel très douloureux
- Évaluation de la douleur
- Administration dun traitement antalgique per os
et/ou en application locale - Analgésie locale lors des soins avec EMLA
56Traitement Nutrition
- Facteur important de la cicatrisation
- Hyper catabolisme dû à lulcère provoquant une
augmentation des besoins nutritionnels de base - Évaluation des besoins et de létat nutritionnel
- Alimentation hypercalorique et hyperprotidique
57Traitement Hygiène de vie
- Élévation des jambes
- 5 mn allongé ou assis jambes tendues pieds
surélevés - Dès quun sentiment de lourdeur des jambes
- Après une station debout prolongé ou une marche
- au minimum 3 fois par jour
58Traitement Hygiène de vie
- Marche activité physique qui
- Favorise le retour veineux
- Entretient la musculature du mollet
- Mobilise larticulation de la cheville
- Active la pompe au niveau du talon et les muscles
du mollet facteurs du retour veineux - Courte et répétée 20 mn trois fois par jour
59Traitement Hygiène de vie
- Gestes à éviter
- Immobilité
- Piétinement
- Chaleur
- Effet garrot à la taille
- Jambes croisées
- Chocs et traumatismes
60Traitement Vaccination
- Risque de contamination par le bacille tétanique
- Majoré par chronicité de la plaie localisée aux
membres inférieurs - Vaccination indispensable et rappels vaccinaux
61Éducation du patient
- Hygiène locale avec soins et surveillance
- Suivi médical
- Respect du port des bas ou bandes de contention
- Respect de la marche élévation des jambes
- Alimentation équilibrée
- Vaccination antitétanique
- Traitement de la cause artérielle
- Traitement de la cause veineuse
- Prévention Protection contre les chocs
62Les grandes familles de pansements
- PRISE EN CHARGE DE LULCERE DE JAMBE
63Objectifs dun pansement
- Le pansement de cicatrisation doit
- permettre de conserver lhumidité
- favoriser les échanges gazeux
- procurer une isolation thermique
- procurer une isolation mécanique
- être une barrière bactériologique
- absorber les exsudats
64Les différentes familles
- Pansements Hydrocolloïdes
- Pansements en Fibres de Carboxyméthylcellulose
- Pansements Hydrogels
- Pansements Alginates
- Pansements Hydrocellulaires
- Pansements gras / interfaces
- Films de polyuréthane
- Pansements au charbon
- Le futur Pansements biologiquement actifs
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64
6502/10/2014
65
6602/10/2014
66
67- Pansements constitués de polymères absorbants,
dont les propriétés physico-chimiques sont liées
à la présence de carboxyméthylcellulose (CMC). - Ils existent sous forme de plaques adhésives ou
non adhésives ou de pâtes ou de poudres. - Les pâtes et poudres doivent bénéficier dune
concentration en CMC 18. - Les plaques adhésives ont une surface adhésive en
contact avec la peau et ont la face externe
imperméable aux liquides. - Toutes les plaques actuellement disponibles
sont Adhésives
02/10/2014
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68Proprietés
- Absorption grâce au polymère (CMC)
- Contrôle de lexsudat (limité)
- Maintien de lhumidité
- Forme un gel chaud et humide au contact de la
plaie - Adhère à la peau saine, pas à la plaie
- Protège et isole la plaie des contaminations et
souillures externes
02/10/2014
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69Indications / Contre-Indications
- Indications
- Escarres
- Ulcères de jambe
- Brûlures 1er et 2ème degré
- Moignon et amputation
- Dermabrasions
- Site donneur de greffe
- Plaie postopératoire
- Contre-Indications
- Mycoses
- Plaies infectées
- Brûlures 3ème degré
- Limites Effets indésirables
- Macération
- Odeurs
- Eczématisation
- Érosion, rougeur
- Purpura (lié au retrait)
- Allergies (à confirmer)
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7002/10/2014
70
71Pansements en Fibres de Carboxyméthylcellulose
- Pansements composés de plus de 50 fibres non
tissées de CMC pure - Se présentent sous forme de compresses ou de
mèches - Se transforment au contact des exsudats en gel
cohésif - Sont caractérisés par leur capacité dabsorption
02/10/2014
71
72Particularités
- Indications
- Plaies très exsudatives
- Plaies cavitaires
- Pansement secondaire
- Hydrocellulaire
- Hydrocolloïde
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7302/10/2014
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7402/10/2014
74
7502/10/2014
75
76Définition et Composition
- Gels contenant plus de 50 deau
- Principalement destinés à assurer
lhumidification des plaies - Se présentent sous forme de plaques, compresses
imprégnées ou de gel - CMC
- et/ou Alginate Ca/Na
- et/ou Pectine
- et/ou Propylène glycol
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77Mode daction et Proprietés
- Favorise la détersion naturelle par autolyse en
réhydratant doucement les tissus nécrotiques - Absorbe les dépôts fibrino-leucocytaires et les
exsudats - Crée un environnement humide propice au
bourgeonnement - Adhérent, nendommage pas les tissus sains ni la
peau environnante
02/10/2014
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78Indications et Contre-Indications
- Indications
- Escarres
- Ulcères de jambe
- Brûlures à déterger
- Site donneur de greffe
- Dermabrasions
- Peau radiothérapée
- Plaie atone
- Limites Contre-Indications
- Allergies
- Plaies très exsudatives
- Plaies infectées
SUR TOUTES LES PLAIES SECHES et LES PLAIES A
DETERGER
L'utilisation de ce produit ne dispense pas d'une
détersion mécanique.
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78
7902/10/2014
79
8002/10/2014
80
8129/10/98
01/11/98
07/11/98
01/12/98
16/11/98
16/11/98
81
02/10/2014
8202/10/2014
82
83Formes gels Système de fermeture
- Bouchon vissable
- Askina Gel
- Curafil
- Duoderm Hydrogel
- Urgo Hydrogel
- Askina Gel
- NormlGel / Hypergel
- Opercule
- Comfeel Purilon
- Intrasite Gel
- Nugel
- Seringue
- Hydrosorb Gel
- Suprasorb G
Usage unique
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84Formes Plaques
- Compresses imprégnées de gel
- Curafil
- Intrasite Conformable
- Plaques translucides
- Aquaflo
- Curagel
- Hydrosorb / Hydrosorb Comfort
- Nu-gel
- Suprasorb G
Intrasite Conformable
Aquaflo G
Suprasorb G
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84
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85
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87Définition
- Pansements composés de plus de 50 dalginates
associés ou non à de la carboxyméthylcellulose
(CMC) - Les alginates sont des polymères dacides
alginiques obtenus à partir dalgues - Ils sont caractérisés par leur capacité
dabsorption et leurs propriétés hémostatiques - Ils se présentent sous forme de compresses ou de
mèches
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88Indications/Contre-Indications
- Indications
- Plaie hémorragique
- Plaie exsudative ou très exsudative
- Plaie infectée
- Contre-indications
- Plaies non exsudatives
- Nécrose noire et sèche
- Dakin
- Limites
- Hyper bourgeonnement
- Prurit
- Douleurs
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9002/10/2014
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9402/10/2014
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95Définitions
- Pansements constitués de polymères
- Présentés notamment sous forme de mousse de
polyuréthane - Ils sont absorbants
- Ils existent sous forme de
- plaques adhésives composées de plusieurs couches,
dont une couche absorbante hydrophile - plaques non adhésives comportant notamment une
couche absorbante hydrophile - formes anatomiques présentées sous forme de
plaques (adhésives ou non) ou sous forme
tridimensionnelle - formes adaptées au remplissage des plaies
cavitaires, absorbantes sur lensemble de leurs
faces
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95
96Composition 3 couches
- Couche interne(au contact de la plaie)
- Interface fine et conformable
- Couche de transfert des exsudats
- Non adhérente à la plaie
- Adhésive ou non sur la peau saine
- Couche externe
- Légère, conformable
- Imperméable aux liquides et aux bactéries
- Couche intermédiaire
- Mousse de polyuréthane hydrophile (le plus
souvent) - Grande capacité dabsorption
- Joue un rôle de coussinet
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97Indications/Contre-Indications
- Avantages (par rapport aux hydrocolloïdes)
- Moins découlement
- Ne se délite pas
- Peu dodeur
- Moins de macération
- Ne pas utiliser avec
- Dakin
- Eau Oxygénée
- Indications
- Ulcères, Escarres
- Brûlures
- Plaies exsudatives
- Plaies traumatiques
- Site donneur de greffe
- Limites dutilisation
- Intolérance aux adhésifs(formes adhésives)
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9802/10/2014
98
9902/10/2014
99
100Formes Micro-adhérentes/Repositionnable
- Allevyn Gentle Gentle Border
- Gel doux micro-adhérent siliconé
- Askina DresSil DresSil Border
- Hydrocellulaire siliconé auto-adhérent
- Biatain Contact
- Maillage micro-adhérent
- Repositionnement possible
- Biatain Silicone
- Combinaison de la matrice alvéolaire de Biatain
au silicone - Bord siliconé retrait atraumatique
- Urgotul Absorb Absorb Border
- TLC contact
- Matrice lipidocolloïde micro-adhérente
- Mepilex Mepilex Border
- Silicone
- Adhère à la peau sans lendommager
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100
101Formes minces
- Askina Thinsite
- Mepilex EM
- Urgotul Lite Lite Border
02/10/2014
101
10202/10/2014
102
10302/10/2014
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10402/10/2014
104
10502/10/2014
105
10602/10/2014
106
107Formes atypiques
- Hydrosorb
- Plaque de gel
- Granulation
- Hydroclean active
- Pansement irrigo-absorbant
- Phase de détersion
- Versiva XC
- Association Hydrofibres Hydrocolloïde
- Film de polyuréthane
- Plaies exsudatives
- HydroTac
- Pansement hydro-apaisant
- Réseau de gel hydratant et frais disposé en nid
dabeille
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107
10802/10/2014
108
109Définitions
- Pansements constitués de différents supports
auxquels a été ajouté du charbon actif à visée
dabsorption (adsorption) des molécules
responsables des mauvaises odeurs des plaies - Se présentent sous forme de plaques et de
compresses - Adsorption
- Phénomène par lequel des solides ou des solutions
retiennent à leur surface des molécules, des ions
en phase gazeuse ou liquide - Absorption
- Action dabsorber, laisser pénétrer par
imprégnation et retenir
02/10/2014
109
110Indications Adsorption des odeurs
Absorbe Adsorbe Bactéricide
Actisorb Ag ? ?
Carboflex ? ?
Carbonet ? ?
Carbosorb ? ?
- Indications
- Détersion des plaies infectées
- Absorption des bactéries
- Elimination des odeurs
02/10/2014
110
11102/10/2014
111
11202/10/2014
112
113Généralités
- Pansements gras, stériles, non adhérents
- Placés au contact direct de la plaie
- Revêtement non adhérent à la plaie
- Retrait indolore (), parfois hémorragique
- Passage des exsudats en évitant la macération
- ? Trame suffisamment ajourée permettant le
passage des exsudats vers le pansement secondaire
02/10/2014
113
114Pansements vaselinés Tulles
- Pansements constitués dune trame, imprégnée ou
enduite de substances neutres (vaseline,
paraffine)
Evaluation des pansements primaires et
secondaires - Révision des descriptions
génériques de la liste des produits et
prestations remboursables HAS - Octobre 2007
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115Tulles Effets indésirables
- Mailles larges ? risque darrachage des bourgeons
au retrait ? hémorragie douleur
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116Pansements Interfaces
- Pansements possédant une adhérence faible,
persistante tout au long de lutilisation au
contact direct de la plaie (absence de migration
de la substance imprégnée ou enduite), visant à
limiter les traumatismes et les douleurs induits
par le retrait des pansements.
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117Indications
- Bourgeonnement
- Épidermisation
- Brûlures
- Dermabrasions
- Plaies traumatiques
- Fixation de greffes
Plaies peu exsudatives et en fin de cicatrisation
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118Tumeur baso cellulaire
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119Tumeur baso cellulaire
- Après ablation du bourdonnet
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120Les autres pansements
- Il existe dautres pansements de situations
spécifiques - Pansements à lacide hyaluronique (booster)
- Bourgeonnement lent
- Peu dexsudats
- Ialuset, Hyalofill, Effidia, Hyalogran
- Les nouveautés
- Pansement Cutimed Sorbact fibres hydrophobes
imprégnées dun dérivé dacides gras (DACC) qui
fixent les bactéries et champignons - Electrothérapie
- Pommade à base de miel
- Pansement à base de collagène
121Pansement irrigo-absorbant
- Pansements polyacrylates
- Indications nécrose et fibrine sèche
- Inconvénients ne se découpent pas, macération
périphérique (protéger avec vaseline) - Ex Hydroclean Active, cavity
122Pansement super absorbant
- Vliwasorb 5 hydrofibres
- Drymax
- Indications plaies exsudatives
Prudence avec les pansements américainspas
égaux Absorbant mais macération et débordement
brûlures périphériques EX zetuvit, zétuvit
plus
123Anti-protéase (Promogran Urgostart)
- Urgostart hydrocellulaire inhibiteur de
métallo-protéase.
- Indications booster une plaie bourgeonnante (
en première intention ou stagnante) - fibrine inf à 20 , peu exsudative
- CI plaies infectées, plaies cancéreuses
- Existe en interface (non remboursé) et mousse
- (normale, micro-adhérente non remboursé)
124Thérapie par pression négative (TPN)
- Stimulation mécanique des tissus
- Pression négative par aspiration
- Objectif obtenir un bon tissu de granulation
- Indiqué dans plaies complexes, perte de substance
- Ce nest pas un technique de fermeture des plaies
. - Plusieurs modèles VAC, Rénasys.
- Reconnue par lHAS (recommandations )
Rapport HAS Service évaluation des dispositifs
Evaluation des traitements de plaies par pression
négative. 27 janvier 2010
125(No Transcript)
126- CI présence de nécrose, plaie maligne,vaisseaux
exposés? - Pose de TPN après examen de la plaie
- - sondage de la plaie (pertuis, fistule)
- - recherche de poche de pus
- - recherche de décollement
- Adapter la dépression suivant le contexte (
AOMI) -
Amputation transméta sous VAC Dépression 75 mmg
127Détersion biologique Larvothérapie
- Cest lutilisation de larves (stérilisées) à
des fins thérapeutiques (indolore) - Type utilisé Lucilia seritica et Phormis regina
car restent à la surface des plaies - Actions protéolytique, bactéricide, stimule la
cicatrisation, - élimination rapide des tissus morts (enzymes
protéolytiques) en 1 à 4 jours -
128Et lArgent.
- Un débat en cours sur la colonisation
critique des plaies
129Les germes présents dans les plaies et escarres
- Staphylococcus aureus
- Staphylocoques coagulase-négative
- Pseudomonas aeruginosa
- Escherichia coli
- Klebsiella
- Enterobacter cloacae
- Proteus
- Enterococcus faecalis
- Anaérobies Bacteroides fragilis, Fusobacterium,
Peptococcus
Une vraie basse-cour
130La bactériologie du pied diabétique
- Infection du pied Pathogènes
- Cellulite sans plaie ouverte streptocoques
?-hémolytiques (A,B,C,G) et S.aureus - Ulcère infecté non traité S.aureus et
streptocoques ?-hémolytiques - (en général monomicrobien)
-
- Ulcère infecté chronique ou/et S.aureus et
streptocoques ?-hémolytiques - déjà traité (en général polymicrobien)
entérobactéries - Ulcère ayant macéré (en général polymicrobien)
P.aeruginosa souvent avec autre chose - Plaie au long cours et multi traitée S.aureus
(SARM), SCN, corynébactéries, - entérobactéries (?LSE), BGN non fermentant
- entérocoque (VRE)
- Pied fétide avec nécrose extensive ou gangrène
flore mixte CG, BGN, et Anaérobies -
IDSA guideline 2004
131Exemple
- Prélèvement cutané dune escarre (absence de
prélèvement osseux) - S. aureus méti R, KT, R fluoroquinolone
- E. coli Béta Lactamase à Spectre Etendu (BLSE)
- Entérocoque
- Strepto a hémolytique
- Conduite à Tenir ?
132Que faire avec tout ça ? Comment dire quune
plaie ouverte est infectée ?
133La flore résidente
- Permanente
- /- variable selon les sites cutanés
- Composition
- Cocci Staphylocoques, Microcoques
- Bacilles gram Corynébactéries,
Propionibactéries - Champignons Malassezia,
134La flore transitoire
- Ne fait que passer
- Composition tout germe !
- Cocci Staphylocoques dorés,
- Streptocoques b-hémolytique (A, C, G)
- Bacilles gram - Pseudomonas
- Entérobactéries
- Acinetobacter
135Histoire dune plaie
- Colonisation obligatoire
- Phénomène normal
- Sans réponse des tissus
- Mais
-
136- La normalité
- La colonisation est indispensable à la
cicatrisation
paix aux germes de bonne volonté
- Le problème
- Linfection empêche ou retarde la cicatrisation
- Primordial de faire le diagnostic
137 La définition de linfection ne peut être
microbiologique
- Toutes les plaies sont colonisées
- Pas de bactéries à coup sûr pathogènes
- Pas de bactéries à coup sûr non pathogènes
- Un seuil quantitatif peu ou pas gérable
138Conclusion
- Très grande variété de pansements
- protecteurs, absorbants, détersifs, actifs
(substance, médicament, pression négative,
stimulation électrique ) - Bien connaître les mécanismes daction,
indications et contre-indications - Attention aux superpositions de pansements
- Attention aux fréquences de changement
- Formation
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139Quels pansements pour quelles plaies?
- PRISE EN CHARGE DE LULCERE DE JAMBE
140Stades de lulcère
- Nécrose les débris nécrotiques freine la
cicatrisation nécessite une détersion
supplémentaire à la détersion naturelle
141Fibrineux enduit jaunâtre colonisé par de
nombreux germes exsudat variable
142Bourgeonnement tissu de granulation rouge et
bourgeonnant
143- Épidermisation à partir des berges et progresse
de manière concentrique sur le bourgeonnement
exsudat faible et séreux
144Phases de cicatrisation des plaies chroniques
- Phase de détersion présence de nécrose et/ou
fibrine (tissu inerte qui empêche la
cicatrisation) - Phase de bourgeonnement présence de bourgeons
rouges et charnus (cicatrisation dermique) - Phase dépithélialisation ou dépidermisation
cest la cicatrisation épidermique - Le temps de cicatrisation est allongé
(plusieurs mois ou années!!!! )
145LA MALADIE ULCEREUSE LINTERROGATOIRE
- 4 POINTS ESSENTIELS A LA PRISE EN CHARGE
- Lhistoire de lulcère (mode de début de la
plaie, le mode de prise en charge, les
traitements locaux, lévolution) - Les antécédents vasculaires (prédisposant aux
ulcères veineux ou artériels) - Les antécédents généraux (pathologie associée,
traitements) - Le retentissement de lulcère (psychologique,
sommeil, appétit, autonomie)
146LE BILAN VISUEL DE LULCEREConditionne le
choix du pansement
- LES EXSUDATS
- Evalués de façon directe par la
- souillure du pansement /- les
- bandes de contention
- Jaune pour les écoulements de lymphe
- Verdâtre pour les infections à Pyocyanique
- LES BORDS DE LULCERE
- Rosé en pente douce,
- A pic, déchiquetés ou décollés,
- Inflammatoires,
- Nécrotiques.
147(No Transcript)
148LE BILAN VISUEL DE LULCERE
- LA LOCALISATION DE LULCERE
- Avant-pied, malléole, pré-tibial
- LA TAILLE DE LULCERE
- Se mesure en cm en prenant en compte les 2 plus
grands axes - perpendiculaires de la plaie.
- PROFONDEUR ET DECOLLEMENT
- A laide dune pince ou dun stylet
- A la recherche dextension dans les tissus sous
cutanés reliquat tendineux nécrosé, dépôt
calcaire, capsule ostéo-articulaire, os - Mesure des décollements latéraux et/ou des
fistules.
149(No Transcript)
150LE BILAN VISUEL DE LULCERE
- Tissu de granulation
- Phase de bourgeonnement
- Fibrine
- Phase de détersion
- Nécrose
- Phase de détersion
151(No Transcript)
152LE BILAN VISUEL DE LULCERE
- LA PEAU PERI-ULCEREUSE
- Sec et squameux eczéma
- Rouge et suintant lésion caustique
- Suintant, vésicules, croûtes, lésions de grattage
eczéma - Rouge luisant vernissé épidermite
- Blanchâtre macération
- Signes de souffrance micro-circulatoire
- Livedo, purpura, varicosité, atrophie blanche,
dermite ocre..
153LE BILAN VASCULAIRE DU MEMBRE
- LE BILAN VEINEUX
- Présence de varices
- Présence dœdème signe du godet
- Présence dun lymphœdème
- Plaies au niveau des malléoles le plus souvent
- Signes cutanés de linsuffisance veineuse
dermite ocre, atrophie blanche
154LE BILAN VASCULAIRE DU MEMBRE
- LE BILAN ARTERIEL
- Abolition des pouls distaux
- Pâleur de surélévation du membre
- Érythrose ou cyanose de déclivité
- Allongement du temps de recoloration
- Douleurs nocturnes de lavant-pied
155BILAN GENERAL DU PATIENT
- Evaluation de la nutrition hypoalbuminémie, BMI
- Evaluation du retentissement loco-moteur
ankylose de la cheville, flessum de genou,
difficulté de déambulation - Evaluation de la douleur
- Evaluation qualité du sommeil
- Evaluation de lenvironnement social
- Evaluation de létat psychologique
156BILAN GENERAL
- Bilan en 4D
- Douleurs
- Déambulation
- Dénutrition
- Démoralisation
157Comment choisir ?
158CHOIX DU PANSEMENT
hydrogel
Plaie s
è
che
hydrocollo
ï
de
Plaie peu exsudative
hydrocellulaire
hydrofibres
Plaie tr
è
s exsudative
alginate
Plaie fibrineuse
pansement
à
l
argent
Plaie infect
é
e
Pansement au
charbon
Plaie superficielle
interface
Extra mince
159Ne pas changer de famille de pansement sans se
poser quelques questions
- Mauvaise indication ?
- Utilisation pendant une période trop courte ?
- Utilisation pendant une période trop longue ?
- Non respect du mode demploi ?
- Complication intercurrente locale ?
- Facteurs généraux entravant la cicatrisation ?
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160Arrêté du 16 juillet 2010
- Les pansements de type hydrocolloïde,
hydrocellulaire, alginate, hydrogel ,en fibres de
CMC, à base d'acide d'hyaluronique, interface
(toute forme), à l'argent et vaselinés ne sont
pas destinés à être associés entre eux sur une
même plaie sauf précision contraire de la
nomenclature. - L'association entre deux ou plus de ces
pansements pour une même plaie n'est pas prise en
charge à lexception des cas prévus par la
nomenclature.
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16102/10/2014
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162Quel pansement pour quelle plaie ?
Détersion
Epidermisation
Bourgeonnement
PlaieNécrotique
PlaieFibrineuse
PlaieBourgeonnante
PlaieSuperficielle
Plaie sèche nécrotique
Hydrogels
Irrigo-absorbants
Plaie exsudative
Hydrocolloïdes
Pansements Gras Tulles
Anti protéases
Hydrocellulaires
Pansements à lacide hyaluronique
Pansements interfaces
Plaie exsudative
Alginates
Hydrofibres
Hydrocellulaires
Plaie infectée et/ou malodorante
Pansements à base dArgent / Charbon / Alginate
Plaie en fin de cicatrisation
Pansements à lacide hyaluronique
Hydrocolloïdes / Hydrocellulaires extra-minces /
fins
Pansements en polyuréthane
Plaie érythémateuse
Hydrocolloïdes / Hydrocellulaires extra-minces /
fins
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Pansements en polyuréthane
163Quelques pièges?
- PRISE EN CHARGE DE LULCERE DE JAMBE
164CES PLAIES QUI NE SONT PAS DES ULCÈRES ...
- Réussir à déjouer les pièges des causes rares de
plaies
165Observation 1
- Femme de 85 ans
- Plaies superficielles Membre Inférieur
érythémateuse, suintante, dont lévolution
chronique surprend
A quoi penser? Que rechercher par ailleurs?
166Pemphigoïde bulleuse
Des signes cliniques dermatologiques associés
167La pemphigoïde bulleuse
- Le piège Forme érosive pré-tibiale
- La forme typique
- Bulles tendues sur peau érythémato papuleuse chez
un sujet âgé Prurit - Atteinte bilatérale et symétrique qui prédomine
sur les membres - Dermatose bulleuse auto-immune ? TTT par
corticoïdes
168Observation 2
- Patient greffé rénal depuis 15 ans
- Altération de létat général depuis 8 semaines.
- Hospitalisation pour gonalgie (arthrite) droite
fébrile - Lévolution se complique dune cellulite du MI
droit avec ulcération et écoulement séropurulent
169Observation 2
- Aggravation des lésions cutanées malgré des
antibiotiques intra-veineux à large spectre - Multiples ulcérations en surface.
- Palpation nodules dermo-hypodermiques
sous-cutanés fluctuants, écoulement purulent, par
les ulcérations de surface, réalisant des gommes
170Situation clinique générale
- Aggravation clinique Dysphonie, Dyspnée
- Scanner Collections liquidiennes cervicales et
médiastinales adénopathies jugulo-carotidiennes
nécrotiques - Isolement de BK en culture spécifique sur milieu
de Lowenstein
171EVOLUTION sous quadrithérapie anti-tuberculeuse
M 8
M 3
M 18
172Observation 3
- Au chevet dun patient traité pour une leucémie.
Apyrexie - Dernier bilan sanguin connu datant de 4 jours
avant neutropénie à 50PNN/mm3 - Plusieurs plaies bien limitées récentes
indolores, nécrotiques puis suintantes, entourées
dun placard inflammatoire
A quoi penser? Que rechercher par ailleurs?
173Infection nécrosante à Pyocyanique LECTHYMA
GANGRENEUX
174Le patient IMMUNODEPRIME
- Corticothérapie au long cours, greffé dorgane,
infection VIH, traitement immunosuppresseur,
Immuno-déficit congénital ou acquis - Devant une plaie ? Evoquer les causes
infectieuses - Bactérienne
- Virale Infection herpétique
- Fungique
- Parasitaire Leishmaniose, amibiase
175Observation 4
Fond purulent
- Femme de 58 ans
- Plaie extensive, inflammatoire, purulente
- Sétend au fur et à mesure des soins infirmiers,
3 fois par semaine
Bourrelet inflammatoire
A quoi penser? Que rechercher par ailleurs?
176Une plaie extensive inflammatoire
- Interroger sur les antécédents
- Pour Rechercher une pathologie associée
- Le pus est stérile la biopsie est utile
- Dermatose neutrophilique
- Le Pyoderma Gangrenosum
177Parfois piège complet
Bourrelet inflammatoire Fond purulent
178Observation 5
- Mme 83 ans revient en consultation de pansement
pour récidive dune lésion ulcérée bourgeonnante
en périphérie, sur le dos du pied droit - Evolution depuis 2 ans
- A été opérée en 2001 dun kyste épidermique à ce
niveau
A quoi penser? Que faire pour prendre en charge
la patiente?
179VALEUR DE LA BIOPSIE CUTANEE
- Pour affirmer le diagnostic ou éliminer des
diagnostics différentiels
Carcinome épidermoïde ou Carcinome spinocellulaire
180Ulcère ou Tumeur
Tu meurs
- Y penser chez le sujet âgé
- Sur peau photo-exposée Jambe
- Attention au bourgeonnement dune plaie
Carcinome épidermoïde ou spinocellulaire
181Carcinome, Sarcome, Lymphome tout est possible!!!
182Sans oublier les MELANOMES
- Une plaie sur une plante de pied nest pas
toujours une escarre ou une verrue plantaire
183Y PENSER DEVANT
- Mais le piège se referme si la topographie est
classique pour les ulcères ou escarres
184Observation 6
- Mme M, 75 ans au comportement difficile avec les
soignants - Présente ces plaies superficielles, à contours
géographiques, symétriques étendues,
douloureuses, avec nécrose purpurique
périphérique - Arthralgies et notion de protéinurie légère en
lien avec un lupus systémique non traité
185Ulcération des vascularites
- Vascularites nécrosantes banales
- Vascularites granulomateuses
- Lupus
- Syndrome APL
- Cryo-
- globulinémie
- fibrinogène
- Agglutinines froides
186Vascularite lupique PIEGE
187Cryoglobulinémie
- Cryoglobulinémie
- - purpura vasculaire infiltré
- nécrose des extrémités
- troubles vasomoteurs engelures, cyanose
- Surtout avec type I et II
188Les ulcères familiaux
- Mal perforant révélant une neuropathie familiale
Maladie de Thévenard, Maladie de
Charcot-Marie-Tooth
189Des terrains particuliers à repérer
- Immunodéprimés
- Pathologies inflammatoires digestives ou
rhumatologiques - Hémopathie, cancer
- Sujets âgés
- Maladies systémiques lupus, syndrome des
anti-phospholipides, cryoglobulinémie etc - Notion de voyages
- Régions tropicales Tourisme sexuel
190MERCI DE VOTRE ATTENTION DE VOTRE PARTICIPATION