Plaies chroniques Optimiser la prise en charge Les implications compl - PowerPoint PPT Presentation

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Plaies chroniques Optimiser la prise en charge Les implications compl

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Title: L ULCERE DE JAMBE Author: B SASSOLAS Last modified by: sassolasb Created Date: 3/27/2006 7:24:07 PM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: Plaies chroniques Optimiser la prise en charge Les implications compl


1
Plaies chroniquesOptimiser la prise en charge
Les implications complémentaires des différents
professionnels de santé
  • Dr B SASSOLAS
  • Dermatologue
  • Département de Médecine Interne et Pneumologie
  • Hôpital Cavale Blanche
  • CHU BREST
  • bruno.sassolas_at_chu-brest.fr

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Feuille de route
  • Histoire dune plaie
  • Les familles de pansements
  • Quels pansements pour quelles plaies
  • Quelques pièges à ne pas méconnaitre

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ULCERE DE JAMBE
  • Définition
  • Mécanisme physiopathologique
  • Facteurs de risque
  • Localisations et stades de lulcère
  • Guérison
  • Complications
  • Traitements
  • Éducation

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Ulcères de jambe
  • Plaie cutanée chronique
  • Étiologie
  • Maladie vasculaire
  • Artérielle 20
  • Veineuse 70-80
  • Mixte
  • Veinolymphatique
  • Angiodermite nécrotique
  • Autres causes
  • Vascularite
  • Dermatoses neutrophiliques
  • Infections cutanées profondes
  • Fungiques, parasitaires, bactériennes
  • Tumeurs

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Reconnaître létiologie dune plaie dorigine
vasculaire
  • ARTERIEL
  • Unique ou multiple, à lemporte-pièce
  • Topographie suspendue, à la face antérieure ou
    latérale des jambes
  • Topographie distale dos du pied
  • Profond, dénudant les tendons sous-jacents
  • Douloureux ? jambe pendante
  • Pouls périphériques non perçus
  • Peau péri-ulcéreuse Insuf Art
  • Froide, pâle, lisse, dépilée
  • Terrain Hgt 50ans, Tabac, HTA, obèse,
    dyslipidémie
  • VEINEUX
  • Grande taille, contours ovalaire ou en carte de
    géographie, parfois circonférentiels
  • Fond atone, recouvert dun enduit adhérent
    jaunâtre, la fibrine, ou Fond propre ou
    bourgeonnant
  • Topographie sus-malléolaire interne ou sur face
    interne de jambe
  • Bords souples ou saillants
  • Peau péri-ulcéreuse
  • Dermite de stase dermite érythémato-squameuse
  • Capillarite ou dermite ôcre
  • Hypodermite scléreuse
  • Terrain Fgt 70ans, obèse, jambe lourde, phlébite

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Complications des ulcères de jambe
  • Retentissement général et psycho- sociologique
  • Eczéma de contact
  • Surinfection microbienne
  • Lésion ostéo-articulaire
  • Hémorragie
  • Cancérisation

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Plaie aiguë / Plaie chronique
  • Pourquoi ?

8
Question1. Dans la plupart des cas, on considère
quune plaie guérie
  • Lorsque la peau sest refermée
  • 2 semaines après la fermeture
  • 2 mois après la fermeture
  • 2 ans après la fermeture.

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Cicatrisation Processus de protection contre
les agressions mécaniques
  • Les 3 étapes de la cicatrisation
  • Phase initiale
  • Étape vasculaire vasoconstriction initiale
  • Saignement gt clou plaquettaire gtcaillot
  • Apport de protéines (facteurs de croissance) et
    de cellules (Macrophages et Polynucléaires
    Neutrophiles) lutte contre linfection,
    détersion de la plaie et rôle nutritionnel local
  • Étape inflammatoire
  • Vasodilatation secondaire gt afflux de cellules
  • Production de cytokines de type facteurs de
    croissance gt amplifient la réponse inflammatoire
    et stimulent prolifération fibroblastique et
    production de collagène
  • Phase de réparation
  • Formation du tissu de granulation
  • Épithélialisation
  • Phase de maturation
  • Remodelage de la matrice extracellulaire avec un
    phase inflammatoire et proliférative puis phase
    de régression

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Processus de cicatrisation
Hémostase IMMEDIATE
Fonction Capuchonner les Conduites de gaz
et Alimentation deau
Les plaquettes vont sceller vaisseaux lésés
Plaquettes Thrombine Fibrine
11
Processus de cicatrisation
Phase Inflammatoire 1 à 4 jours
Fonction Nettoyage des débris Éviter les
infections
Chaleur Rougeur Œdème Douleur
Neutrophiles, Macrophages, Cellules qui agissent
pour Phagocyter les bactéries
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Processus de cicatrisation
Phase proliférante (prolifération granulation cont
raction) 4 à 21 jours
Remplacement des tissus dermiques et
sous-cutanés Contraction de la plaie Fond à la
surface
Fibroblastes Collagène Vaisseaux Rougegranuleuse
humide
Épithélialisation Migration des cellules des
côtés vers le centre Rose pâle (kératinocytes)
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Dernières étapes de la cicatrisation
Maturation 21 jours à 2 ans
Renforcer la résistance à la Traction (travaux
de finition Intérieure)
Fibres de collagène matures gagnent de
lélasticité Récupération de 70 de la
capacité initiale
Fibroblastes Kératinocytes
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Objectifs de la cicatrisation
  • Conduire au comblement d'une brèche cutanée par
    un tissu cicatriciel

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2.Question Une plaie chronique est définie comme
une plaie
  • a . Largement infectée
  • b. Na pas évolué dans les délais habituels
  • c . Ne guérira pas
  • d. Guérit dans une période de 2 à 3 semaines.

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Définitions de lulcère de jambe
  • OU plaie chronique Perte de substance cutanée
    détendue variable due à une cause vasculaire,
    artérielle ou veineuse ou mixte
  • Conséquence dune destruction des tissus par
  • Défaut dapport des éléments nutritifs (oxygène)
  • ou
  • Présence de substances toxiques dans les tissus

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EPIDEMIOLOGIE
  • Prévalence
  • Suède 0,12 n232908
  • Grande Bretagne 0,19 n240000
  • Australie 0,63 n 12000
  • Pour 50 des patients, récidive dans lannée
  • La prévalence augmente avec lâge
  • 0,87 à 3,38 au dessus de 80 ans
  • En Angleterre coût pour un traitement de 4 mois
    250 à 2500
  • Aux USA coût annuel de 40000

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EPIDEMIOLOGIE
  • Prévalence importante
  • Dans la population générale
  • 1986 Cornwall - 1.4 pour mille
  • 1987 Callam - 1.8 pour mille
  • 1991 Bergqvist 3.02 pour mille
  • Dans une population de travailleurs (Volvo)
  • 1996 Nelzen 0.6 à 1.6

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UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
  • Retentissement individuel
  • Qualité de vie dégradée
  • Perte de mobilité
  • Temps consacré aux soins
  • Retentissement psychologique isolement,
    syndrome dépressif
  • Dépenses
  • Arrêts de travail ou perte demploi
  • Consultations
  • Matériel de soins
  • Phillips et al. J Am Acad Dermatol. 1994 31 49
  • Mais sagit-il dune priorité de santé publique?

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PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
  • Pathologie chronique
  • 20 des ulcères ont plus de 5 ans dévolution
  • 40 à 60 récidivent à 1 an
  • Evolution aggravée par
  • Insuffisance cardiaque
  • Dénutrition
  • Arthrose
  • Mauvaises conditions socio-économiques

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ETIOLOGIE
  • Maladie veineuse dans 70 des cas
  • ATCD de thrombose veineuse
  • Insuffisance veineuse superficielle
  • Associé à une artérite dans environ 20 des cas
  • Maladie artérielle seule dans environ 20 des
    cas
  • Athérome
  • Diabète
  • Autres
  • Causes rares dans 10 des cas
    (microangiopathie, cancer..)

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ANATOMIE
  • Le sang revient au cœur par les veines grâce à 2
    réseaux
  • - un réseau veineux profond drainant 90 de
    circulation de retour (gros débit)
  • - un réseau veineux superficiel drainant 10
  • avec la grande veine saphène(interne) et la
    petite
  • veine saphène (externe)
  • Les perforantes relient les 2 réseaux
  • Chaque système veineux est pourvu de
  • valvules qui sopposent au reflux sanguin

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(No Transcript)
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MECANISMES
  • Compression de la voûte plantaire et contraction
    des mollets pour propulser le sang vers le cœur
  • Valvules clapets anti-retour qui empêche le
    sang de redescendre (gravité)

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PHYSIOPATHOLOGIE
  • Lulcère veineux résulte dune hyperpression
    veineuse par anomalie du réseau veineux
    superficiel (varices) ou profond
    (post-thrombotique) associée à
  • une pathologie de la paroi veineuse
  • un mauvais fonctionnement du moteur
    musculo-articulaire
  • L hyperpression entraîne dilatations et
    thromboses capillaires conduisant à une hypoxie
    cutanée

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(No Transcript)
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CONSEQUENCES
  • Anoxie cutanée ulcères (cause majeure)
  • Pression veineuse lhyperpression veineuse est
    présente chez tous les patients porteurs
    dulcères
  • Pression sup à 70mm Hg ulcères
  • Distension des veinules et des capillaires
  • Manchon fibrineux péri-capillaires

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Mécanisme physiopathologique
  • Etiologie veineuse
  • Normalement évacuation des toxines (issues du
    fonctionnement des cellules) par la veine
  • Si hyperpression veineuse, apparition dun œdème
  • Lœdème empêche lévacuation des toxines par la
    veine avec accumulation dans les tissus

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Mécanisme physiopathologique
  • Nécrose des cellules par accumulation des toxines
    dans les tissus apparition de lulcère

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CLASSIFICATION
  • Classification CEAP
  • Clinique
  • Etiologique

  • Anatomique

  • Physiologique

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Signes cliniques de linsuffisance veineuse
  • Classification CEAP
  • 0 pas de traces veineuses
  • 1 veines réticulaires, télangiectasies
  • 2 varices (dilatation des veines
    superficielles)
  • 40 de la population (femmes )
  • 3 œdème
  • 4 modification cutanée dermite ocre
    (dépôt de fer par hémorragie), atrophie blanche,
    eczéma, hypodermite scléreuse (guêtre)
  • 5 modification cutanée et ulcère
    cicatriciel
  • 6 modification cutanée et ulcère évolutif

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ETIOLOGIE
  • Maladie veineuse dans 70 des cas
  • ATCD de thrombose veineuse
  • Insuffisance veineuse superficielle
  • Associé à une artérite dans environ 20 des cas
  • Maladie artérielle seule dans environ 20 des
    cas
  • Athérome
  • Diabète
  • Autres
  • Causes rares dans 10 des cas (microangiopathie,
    cancer)

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PHYSIOPATHOLOGIE
  • A.O.M.I artériopathie oblitérante des membres
    inférieurs (artérite)
  • Importante morbi-mortalité de lartéritique
  • - risque de décès de 30 dans les 5 ans
  • - 50 à 10 ans (IDM,AVC)
  • - risque damputation majeure dans 2 des cas
  • à 2 ans

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CLASSIFICATION LERICHE FONTAINE
  • Stade 1 absence de pouls sans trouble
    ischémique
  • Stade 2 claudication intermittente avec crampes
    à la marche et limitation du périmètre de marche

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  • Stade 3 douleurs de décubitus à type de crampes
    de la plante des pieds ou des orteils
  • cédant avec jambe pendante au bord du lit, au
    fauteuil ou à la marche
  • différente de la crampe musculaire
  • intermittente ou permanente
  • Stade 4 lésions trophiques dues au déficit
    circulatoire permanent (nécrose humide ou sèche,
    escarres,ulcères)
  • membre menacé hospitalisation

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  • Notion dischémie critique présence de plaie/
    douleurs depuis 15 jours par antalgiques adaptés
    et une IPS lt à 50 mm Hg
  • à un stade avancé, la peau est froide, sèche,
    dépilée et fragile (orteils et talons), le temps
    de recoloration capillaire allongé
  • Ischémie critique urgence médicale et
    chirurgicale

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Mécanisme physiopathologique
  • Dorigine artérielle
  • Défaut dapport doxygène aux tissus par le
    système artériel entraînant une hypoxie
    tissulaire puis nécrose

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Mécanisme physiopathologique
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Évaluation dune plaie Autres causes
  • a) Veineuse
  • b) Artérielle
  • c) Extrinsèque
  • pression cisaillement
  • friction humidité
  • d) Neuropathique
  • e) Tumorale, vascularites infectieuses

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Escarre Définition (Pressure sore)
  • Une escarre est une lésion localisée à la peau
    et/ou au tissu sous-cutané de nécrose tissulaire,
    se développant lors dune compression des tissus
    mous entre une proéminence osseuse et une surface
    externe durant une période prolongée. Rôle
    associé du frottement et/ou cisaillement.

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(No Transcript)
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LULCERE DE JAMBE
  • Une prise en charge globale

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POUR GUÉRIR UNE PLAIE
  • Agir sur 3 éléments conjoints
  • Le traitement de la cause
  • Le suivi des règles de vie
  • Lapplication de soins locaux corrects
  • Sobtient en 4 à 8 semaines

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Localisations ulcère
  • Malléoles interne et externe

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  • Dos du pied (surtout post traumatique)

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  • Au tiers moyen de la jambe

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Sans méconnaitre les complications
  • Ankylose de la cheville
  • Eczéma
  • Hémorragie
  • Ostéite
  • Surinfection

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Au dessus de la cheville (très étendu)
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Mesures générales Nettoyage de la plaie
  • Au sérum physiologique
  • À la douchette ou au jet
  • sans séchage
  • Nettoyage de la zone péri lésionnelle
  • Soigneux pour diminuer le risque dinfection
  • À leau et au savon
  • Rinçage et séchage
  • Utilisation de pansement adapté au stade de
    lulcère et à son aspect
  • Détersion (nécrose et fibrine)
  • Cicatrisation (bourgeonnement et épidermisation)

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Traitement Soins locaux
  • Concept de la thérapie humide contrôlée
  • milieu humide favorable à la détersion auto
    lytique naturelle
  • réaction inflammatoire de défense de
    lorganisme associant un phénomène vasculaire
    (afflux de leucocytes et de macrophages) et un
    phénomène infectieux (germes gram et -) faisant
    disparaître les débris nécrotiques et la fibrine
    par phagocytose cellulaire et protéolyse
    bactériologique

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Éviter
  • Utilisation dantiseptiques
  • Séchage de la plaie
  • Utilisation de compresses pour nettoyer la plaie
  • Utilisation de pansements créant un milieu sec
  • Utilisation de pansements créant un milieu trop
    humide

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Traitement étiologique de linsuffisance
veineuse Compression
  • Compression élastique
  • Permet de réduire lœdème et la stase veineuse
  • Permet dobtenir une meilleure vascularisation et
    un bourgeonnement de lulcère
  • Moyens de contention
  • Bandes et Bas

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Techniques de pose de compression



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Autres traitements étiologiques
  • Sclérothérapie
  • Phlébectomie
  • Pontage artériel, endartériectomie

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Traitement de la douleur
  • Ulcère veineux peu douloureux
  • Ulcère artériel très douloureux
  • Évaluation de la douleur
  • Administration dun traitement antalgique per os
    et/ou en application locale
  • Analgésie locale lors des soins avec EMLA

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Traitement Nutrition
  • Facteur important de la cicatrisation
  • Hyper catabolisme dû à lulcère provoquant une
    augmentation des besoins nutritionnels de base
  • Évaluation des besoins et de létat nutritionnel
  • Alimentation hypercalorique et hyperprotidique

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Traitement Hygiène de vie
  • Élévation des jambes
  • 5 mn allongé ou assis jambes tendues pieds
    surélevés
  • Dès quun sentiment de lourdeur des jambes
  • Après une station debout prolongé ou une marche
  • au minimum 3 fois par jour

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Traitement Hygiène de vie
  • Marche activité physique qui
  • Favorise le retour veineux
  • Entretient la musculature du mollet
  • Mobilise larticulation de la cheville
  • Active la pompe au niveau du talon et les muscles
    du mollet facteurs du retour veineux
  • Courte et répétée 20 mn trois fois par jour

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Traitement Hygiène de vie
  • Gestes à éviter
  • Immobilité
  • Piétinement
  • Chaleur
  • Effet garrot à la taille
  • Jambes croisées
  • Chocs et traumatismes

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Traitement Vaccination
  • Risque de contamination par le bacille tétanique
  • Majoré par chronicité de la plaie localisée aux
    membres inférieurs
  • Vaccination indispensable et rappels vaccinaux

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Éducation du patient
  • Hygiène locale avec soins et surveillance
  • Suivi médical
  • Respect du port des bas ou bandes de contention
  • Respect de la marche élévation des jambes
  • Alimentation équilibrée
  • Vaccination antitétanique
  • Traitement de la cause artérielle
  • Traitement de la cause veineuse
  • Prévention Protection contre les chocs

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Les grandes familles de pansements
  • PRISE EN CHARGE DE LULCERE DE JAMBE

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Objectifs dun pansement
  • Le pansement de cicatrisation doit 
  • permettre de conserver lhumidité
  • favoriser les échanges gazeux
  • procurer une isolation thermique
  • procurer une isolation mécanique
  • être une barrière bactériologique
  • absorber les exsudats

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Les différentes familles
  • Pansements Hydrocolloïdes
  • Pansements en Fibres de Carboxyméthylcellulose
  • Pansements Hydrogels
  • Pansements Alginates
  • Pansements Hydrocellulaires
  • Pansements gras / interfaces
  • Films de polyuréthane
  • Pansements au charbon
  • Le futur Pansements biologiquement actifs

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  • Pansements constitués de polymères absorbants,
    dont les propriétés physico-chimiques sont liées
    à la présence de carboxyméthylcellulose (CMC).
  • Ils existent sous forme de plaques adhésives ou
    non adhésives ou de pâtes ou de poudres.
  • Les pâtes et poudres doivent bénéficier dune
    concentration en CMC 18.
  • Les plaques adhésives ont une surface adhésive en
    contact avec la peau et ont la face externe
    imperméable aux liquides.
  • Toutes les plaques actuellement disponibles
    sont Adhésives

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Proprietés
  • Absorption grâce au polymère (CMC)
  • Contrôle de lexsudat (limité)
  • Maintien de lhumidité
  • Forme un gel chaud et humide au contact de la
    plaie
  • Adhère à la peau saine, pas à la plaie
  • Protège et isole la plaie des contaminations et
    souillures externes

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Indications / Contre-Indications
  • Indications
  • Escarres
  • Ulcères de jambe
  • Brûlures 1er et 2ème degré
  • Moignon et amputation
  • Dermabrasions
  • Site donneur de greffe
  • Plaie postopératoire
  • Contre-Indications
  • Mycoses
  • Plaies infectées
  • Brûlures 3ème degré
  • Limites Effets indésirables
  • Macération
  • Odeurs
  • Eczématisation
  • Érosion, rougeur
  • Purpura (lié au retrait)
  • Allergies (à confirmer)

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Pansements en Fibres de Carboxyméthylcellulose
  • Pansements composés de plus de 50 fibres non
    tissées de CMC pure
  • Se présentent sous forme de compresses ou de
    mèches
  • Se transforment au contact des exsudats en gel
    cohésif
  • Sont caractérisés par leur capacité dabsorption

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Particularités
  • Indications
  • Plaies très exsudatives
  • Plaies cavitaires
  • Pansement secondaire
  • Hydrocellulaire
  • Hydrocolloïde

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Définition et Composition
  • Gels contenant plus de 50 deau
  • Principalement destinés à assurer
    lhumidification des plaies
  • Se présentent sous forme de plaques, compresses
    imprégnées ou de gel
  • CMC
  • et/ou Alginate Ca/Na
  • et/ou Pectine
  • et/ou Propylène glycol

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Mode daction et Proprietés
  • Favorise la détersion naturelle par autolyse en
    réhydratant doucement les tissus nécrotiques
  • Absorbe les dépôts fibrino-leucocytaires et les
    exsudats
  • Crée un environnement humide propice au
    bourgeonnement
  • Adhérent, nendommage pas les tissus sains ni la
    peau environnante

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Indications et Contre-Indications
  • Indications
  • Escarres
  • Ulcères de jambe
  • Brûlures à déterger
  • Site donneur de greffe
  • Dermabrasions
  • Peau radiothérapée
  • Plaie atone
  • Limites Contre-Indications
  • Allergies
  • Plaies très exsudatives
  • Plaies infectées

SUR TOUTES LES PLAIES SECHES et LES PLAIES A
DETERGER
L'utilisation de ce produit ne dispense pas d'une
détersion mécanique.
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Formes gels Système de fermeture
  • Bouchon vissable
  • Askina Gel
  • Curafil
  • Duoderm Hydrogel
  • Urgo Hydrogel
  • Askina Gel
  • NormlGel / Hypergel
  • Opercule
  • Comfeel Purilon
  • Intrasite Gel
  • Nugel
  • Seringue
  • Hydrosorb Gel
  • Suprasorb G

Usage unique
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Formes Plaques
  • Compresses imprégnées de gel
  • Curafil
  • Intrasite Conformable
  • Plaques translucides
  • Aquaflo
  • Curagel
  • Hydrosorb / Hydrosorb Comfort
  • Nu-gel
  • Suprasorb G

Intrasite Conformable
Aquaflo G
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Définition
  • Pansements composés de plus de 50 dalginates
    associés ou non à de la carboxyméthylcellulose
    (CMC)
  • Les alginates sont des polymères dacides
    alginiques obtenus à partir dalgues
  • Ils sont caractérisés par leur capacité
    dabsorption et leurs propriétés hémostatiques
  • Ils se présentent sous forme de compresses ou de
    mèches

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Indications/Contre-Indications
  • Indications
  • Plaie hémorragique
  • Plaie exsudative ou très exsudative
  • Plaie infectée
  • Contre-indications
  • Plaies non exsudatives
  • Nécrose noire et sèche
  • Dakin
  • Limites
  • Hyper bourgeonnement
  • Prurit
  • Douleurs

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Définitions
  • Pansements constitués de polymères
  • Présentés notamment sous forme de mousse de
    polyuréthane
  • Ils sont absorbants
  • Ils existent sous forme de
  • plaques adhésives composées de plusieurs couches,
    dont une couche absorbante hydrophile
  • plaques non adhésives comportant notamment une
    couche absorbante hydrophile
  • formes anatomiques présentées sous forme de
    plaques (adhésives ou non) ou sous forme
    tridimensionnelle
  • formes adaptées au remplissage des plaies
    cavitaires, absorbantes sur lensemble de leurs
    faces

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Composition 3 couches
  • Couche interne(au contact de la plaie)
  • Interface fine et conformable
  • Couche de transfert des exsudats
  • Non adhérente à la plaie
  • Adhésive ou non sur la peau saine
  • Couche externe
  • Légère, conformable
  • Imperméable aux liquides et aux bactéries
  • Couche intermédiaire
  • Mousse de polyuréthane hydrophile (le plus
    souvent)
  • Grande capacité dabsorption
  • Joue un rôle de coussinet

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Indications/Contre-Indications
  • Avantages (par rapport aux hydrocolloïdes)
  • Moins découlement
  • Ne se délite pas
  • Peu dodeur
  • Moins de macération
  • Ne pas utiliser avec
  • Dakin
  • Eau Oxygénée
  • Indications
  • Ulcères, Escarres
  • Brûlures
  • Plaies exsudatives
  • Plaies traumatiques
  • Site donneur de greffe
  • Limites dutilisation
  • Intolérance aux adhésifs(formes adhésives)

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Formes Micro-adhérentes/Repositionnable
  • Allevyn Gentle Gentle Border
  • Gel doux micro-adhérent siliconé
  • Askina DresSil DresSil Border
  • Hydrocellulaire siliconé auto-adhérent
  • Biatain Contact
  • Maillage micro-adhérent
  • Repositionnement possible
  • Biatain Silicone
  • Combinaison de la matrice alvéolaire de Biatain
    au silicone
  • Bord siliconé retrait atraumatique
  • Urgotul Absorb Absorb Border
  • TLC contact
  • Matrice lipidocolloïde micro-adhérente
  • Mepilex Mepilex Border
  • Silicone
  • Adhère à la peau sans lendommager

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Formes minces
  • Askina Thinsite
  • Mepilex EM
  • Urgotul Lite Lite Border

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Formes atypiques
  • Hydrosorb
  • Plaque de gel
  • Granulation
  • Hydroclean active
  • Pansement irrigo-absorbant
  • Phase de détersion
  • Versiva XC
  • Association Hydrofibres Hydrocolloïde
  • Film de polyuréthane
  • Plaies exsudatives
  • HydroTac
  • Pansement hydro-apaisant
  • Réseau de gel hydratant et frais disposé en nid
    dabeille

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Définitions
  • Pansements constitués de différents supports
    auxquels a été ajouté du charbon actif à visée
    dabsorption (adsorption) des molécules
    responsables des mauvaises odeurs des plaies
  • Se présentent sous forme de plaques et de
    compresses
  • Adsorption
  • Phénomène par lequel des solides ou des solutions
    retiennent à leur surface des molécules, des ions
    en phase gazeuse ou liquide
  • Absorption
  • Action dabsorber, laisser pénétrer par
    imprégnation et retenir

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Indications Adsorption des odeurs
Absorbe Adsorbe Bactéricide
Actisorb Ag ? ?
Carboflex ? ?
Carbonet ? ?
Carbosorb ? ?
  • Indications
  • Détersion des plaies infectées
  • Absorption des bactéries
  • Elimination des odeurs

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Généralités
  • Pansements gras, stériles, non adhérents
  • Placés au contact direct de la plaie
  • Revêtement non adhérent à la plaie
  • Retrait indolore (), parfois hémorragique
  • Passage des exsudats en évitant la macération
  • ? Trame suffisamment ajourée permettant le
    passage des exsudats vers le pansement secondaire

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Pansements vaselinés Tulles
  • Pansements constitués dune trame, imprégnée ou
    enduite de substances neutres (vaseline,
    paraffine)

 Evaluation des pansements primaires et
secondaires - Révision des descriptions
génériques de la liste des produits et
prestations remboursables   HAS - Octobre 2007
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Tulles Effets indésirables
  • Mailles larges ? risque darrachage des bourgeons
    au retrait ? hémorragie douleur

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Pansements Interfaces
  • Pansements possédant une adhérence faible,
    persistante tout au long de lutilisation au
    contact direct de la plaie (absence de migration
    de la substance imprégnée ou enduite), visant à
    limiter les traumatismes et les douleurs induits
    par le retrait des pansements.

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Indications
  • Bourgeonnement
  • Épidermisation
  • Brûlures
  • Dermabrasions
  • Plaies traumatiques
  • Fixation de greffes

Plaies peu exsudatives et en fin de cicatrisation
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Tumeur baso cellulaire
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Tumeur baso cellulaire
  • Après ablation du bourdonnet
  • Résultat à distance

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Les autres pansements
  • Il existe dautres pansements de situations
    spécifiques 
  • Pansements à lacide hyaluronique (booster)
  • Bourgeonnement lent
  • Peu dexsudats
  • Ialuset, Hyalofill, Effidia, Hyalogran
  • Les nouveautés
  • Pansement Cutimed Sorbact fibres hydrophobes
    imprégnées dun dérivé dacides gras (DACC) qui
    fixent les bactéries et champignons
  • Electrothérapie
  • Pommade à base de miel
  • Pansement à base de collagène

121
Pansement irrigo-absorbant
  • Pansements polyacrylates
  • Indications nécrose et fibrine sèche
  • Inconvénients ne se découpent pas, macération
    périphérique (protéger avec vaseline)
  • Ex Hydroclean Active, cavity

122
Pansement super absorbant
  • Vliwasorb 5 hydrofibres
  • Drymax
  • Indications plaies exsudatives

Prudence avec les pansements américainspas
égaux Absorbant mais macération et débordement
brûlures périphériques EX zetuvit, zétuvit
plus
123
Anti-protéase (Promogran Urgostart)
  • Urgostart hydrocellulaire inhibiteur de
    métallo-protéase.
  • Indications booster une plaie bourgeonnante (
    en première intention ou stagnante)
  • fibrine inf à 20 , peu exsudative
  • CI plaies infectées, plaies cancéreuses
  • Existe en interface (non remboursé) et mousse
  • (normale, micro-adhérente non remboursé)

124
Thérapie par pression négative (TPN)
  • Stimulation mécanique des tissus
  • Pression négative par aspiration
  • Objectif obtenir un bon tissu de granulation
  • Indiqué dans plaies complexes, perte de substance
  • Ce nest pas un technique de fermeture des plaies
    .
  • Plusieurs modèles VAC, Rénasys.
  • Reconnue par lHAS (recommandations )

Rapport HAS Service évaluation des dispositifs
Evaluation des traitements de plaies par pression
négative. 27 janvier 2010
125
(No Transcript)
126
  • CI présence de nécrose, plaie maligne,vaisseaux
    exposés?
  • Pose de TPN après examen de la plaie
  • - sondage de la plaie (pertuis, fistule)
  • - recherche de poche de pus
  • - recherche de décollement
  • Adapter la dépression suivant le contexte (
    AOMI)

Amputation transméta sous VAC Dépression 75 mmg
127
Détersion biologique Larvothérapie
  • Cest lutilisation de larves (stérilisées) à
    des fins thérapeutiques (indolore)
  • Type utilisé Lucilia seritica et Phormis regina
    car restent à la surface des plaies
  • Actions protéolytique, bactéricide, stimule la
    cicatrisation,
  • élimination rapide des tissus morts (enzymes
    protéolytiques) en 1 à 4 jours

128
Et lArgent.
  • Un débat en cours sur la  colonisation
    critique  des plaies

129
Les germes présents dans les plaies et escarres
  • Staphylococcus aureus
  • Staphylocoques coagulase-négative
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Escherichia coli
  • Klebsiella
  • Enterobacter cloacae
  • Proteus
  • Enterococcus faecalis
  • Anaérobies Bacteroides fragilis, Fusobacterium,
    Peptococcus

Une vraie basse-cour
130
La bactériologie du pied diabétique
  • Infection du pied Pathogènes
  • Cellulite sans plaie ouverte streptocoques
    ?-hémolytiques (A,B,C,G) et S.aureus
  • Ulcère infecté non traité S.aureus et
    streptocoques ?-hémolytiques
  • (en général monomicrobien)
  • Ulcère infecté chronique ou/et S.aureus et
    streptocoques ?-hémolytiques
  • déjà traité (en général polymicrobien)
    entérobactéries
  • Ulcère ayant macéré (en général polymicrobien)
    P.aeruginosa souvent avec autre chose
  • Plaie au long cours et multi traitée S.aureus
    (SARM), SCN, corynébactéries,
  • entérobactéries (?LSE), BGN non fermentant
  • entérocoque (VRE)
  • Pied fétide avec nécrose extensive ou gangrène
    flore mixte CG, BGN, et Anaérobies

IDSA guideline 2004
131
Exemple
  • Prélèvement cutané dune escarre (absence de
    prélèvement osseux)
  • S. aureus méti R, KT, R fluoroquinolone
  • E. coli Béta Lactamase à Spectre Etendu (BLSE)
  • Entérocoque
  • Strepto a hémolytique
  • Conduite à Tenir ?

132
Que faire avec tout ça ? Comment dire quune
plaie ouverte est infectée ?
133
La flore résidente
  • Permanente
  • /- variable selon les sites cutanés
  • Composition
  • Cocci Staphylocoques, Microcoques
  • Bacilles gram Corynébactéries,
    Propionibactéries
  • Champignons Malassezia,

134
La flore transitoire
  • Ne fait que passer
  • Composition tout germe !
  • Cocci Staphylocoques dorés,
  • Streptocoques b-hémolytique (A, C, G)
  • Bacilles gram - Pseudomonas
  • Entérobactéries
  • Acinetobacter

135
Histoire dune plaie
  • Colonisation obligatoire
  • Phénomène normal
  • Sans réponse des tissus
  • Mais

136
  • La normalité
  • La colonisation est indispensable à la
    cicatrisation

paix aux germes de bonne volonté
  • Le problème
  • Linfection empêche ou retarde la cicatrisation
  • Primordial de faire le diagnostic

137
La définition de linfection ne peut être
microbiologique
  • Toutes les plaies sont colonisées
  • Pas de bactéries à coup sûr pathogènes
  • Pas de bactéries à coup sûr non pathogènes
  • Un seuil quantitatif peu ou pas gérable

138
Conclusion
  • Très grande variété de pansements
  • protecteurs, absorbants, détersifs,  actifs 
    (substance, médicament, pression négative,
    stimulation électrique )
  • Bien connaître les mécanismes daction,
    indications et contre-indications
  • Attention aux superpositions de pansements
  • Attention aux fréquences de changement
  • Formation

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138
139
Quels pansements pour quelles plaies?
  • PRISE EN CHARGE DE LULCERE DE JAMBE

140
Stades de lulcère
  • Nécrose les débris nécrotiques freine la
    cicatrisation nécessite une détersion
    supplémentaire à la détersion naturelle

141
Fibrineux enduit jaunâtre colonisé par de
nombreux germes exsudat variable
142
Bourgeonnement tissu de granulation rouge et
bourgeonnant
143
  • Épidermisation à partir des berges et progresse
    de manière concentrique sur le bourgeonnement
    exsudat faible et séreux

144
Phases de cicatrisation des plaies chroniques
  • Phase de détersion présence de nécrose et/ou
    fibrine (tissu inerte qui empêche la
    cicatrisation)
  • Phase de bourgeonnement présence de bourgeons
    rouges et charnus (cicatrisation dermique)
  • Phase dépithélialisation ou dépidermisation
    cest la cicatrisation épidermique
  • Le temps de cicatrisation est allongé
    (plusieurs mois ou années!!!! )

145
LA MALADIE ULCEREUSE LINTERROGATOIRE
  • 4 POINTS ESSENTIELS A LA PRISE EN CHARGE
  • Lhistoire de lulcère (mode de début de la
    plaie, le mode de prise en charge, les
    traitements locaux, lévolution)
  • Les antécédents vasculaires (prédisposant aux
    ulcères veineux ou artériels)
  • Les antécédents généraux (pathologie associée,
    traitements)
  • Le retentissement de lulcère (psychologique,
    sommeil, appétit, autonomie)

146
LE BILAN VISUEL DE LULCEREConditionne le
choix du pansement
  • LES EXSUDATS
  • Evalués de façon directe par la
  • souillure du pansement /- les
  • bandes de contention
  • Jaune pour les écoulements de lymphe
  • Verdâtre pour les infections à Pyocyanique
  • LES BORDS DE LULCERE
  • Rosé en pente douce,
  • A pic, déchiquetés ou décollés,
  • Inflammatoires,
  • Nécrotiques.

147
(No Transcript)
148
LE BILAN VISUEL DE LULCERE
  • LA LOCALISATION DE LULCERE
  • Avant-pied, malléole, pré-tibial
  • LA TAILLE DE LULCERE
  • Se mesure en cm en prenant en compte les 2 plus
    grands axes
  • perpendiculaires de la plaie.
  • PROFONDEUR ET DECOLLEMENT
  • A laide dune pince ou dun stylet
  • A la recherche dextension dans les tissus sous
    cutanés reliquat tendineux nécrosé, dépôt
    calcaire, capsule ostéo-articulaire, os
  • Mesure des décollements latéraux et/ou des
    fistules.

149
(No Transcript)
150
LE BILAN VISUEL DE LULCERE
  • LE LIT DE LA PLAIE
  • Tissu de granulation
  • Phase de bourgeonnement
  • Fibrine
  • Phase de détersion
  • Nécrose
  • Phase de détersion

151
(No Transcript)
152
LE BILAN VISUEL DE LULCERE
  • LA PEAU PERI-ULCEREUSE
  • Sec et squameux eczéma
  • Rouge et suintant lésion caustique
  • Suintant, vésicules, croûtes, lésions de grattage
    eczéma
  • Rouge luisant vernissé épidermite
  • Blanchâtre macération
  • Signes de souffrance micro-circulatoire
  • Livedo, purpura, varicosité, atrophie blanche,
    dermite ocre..

153
LE BILAN VASCULAIRE DU MEMBRE
  • LE BILAN VEINEUX
  • Présence de varices
  • Présence dœdème signe du godet
  • Présence dun lymphœdème
  • Plaies au niveau des malléoles le plus souvent
  • Signes cutanés de linsuffisance veineuse
    dermite ocre, atrophie blanche

154
LE BILAN VASCULAIRE DU MEMBRE
  • LE BILAN ARTERIEL
  • Abolition des pouls distaux
  • Pâleur de surélévation du membre
  • Érythrose ou cyanose de déclivité
  • Allongement du temps de recoloration
  • Douleurs nocturnes de lavant-pied

155
BILAN GENERAL DU PATIENT
  • Evaluation de la nutrition hypoalbuminémie, BMI
  • Evaluation du retentissement loco-moteur
    ankylose de la cheville, flessum de genou,
    difficulté de déambulation
  • Evaluation de la douleur
  • Evaluation qualité du sommeil
  • Evaluation de lenvironnement social
  • Evaluation de létat psychologique

156
BILAN GENERAL
  • Bilan en 4D
  • Douleurs
  • Déambulation
  • Dénutrition
  • Démoralisation

157
Comment choisir ?
158
CHOIX DU PANSEMENT
hydrogel
Plaie s
è
che
hydrocollo
ï
de
Plaie peu exsudative
hydrocellulaire
hydrofibres
Plaie tr
è
s exsudative
alginate
Plaie fibrineuse
pansement
à
l

argent
Plaie infect
é
e
Pansement au
charbon
Plaie superficielle
interface
Extra mince
159
Ne pas changer de famille de pansement sans se
poser quelques questions
  • Mauvaise indication ?
  • Utilisation pendant une période trop courte ?
  • Utilisation pendant une période trop longue ?
  • Non respect du mode demploi ?
  • Complication intercurrente locale ?
  • Facteurs généraux entravant la cicatrisation ?

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Arrêté du 16 juillet 2010
  • Les pansements de type hydrocolloïde,
    hydrocellulaire, alginate, hydrogel ,en fibres de
    CMC, à base d'acide d'hyaluronique, interface
    (toute forme), à l'argent et vaselinés ne sont
    pas destinés à être associés entre eux sur une
    même plaie sauf précision contraire de la
    nomenclature.
  • L'association entre deux ou plus de ces
    pansements pour une même plaie n'est pas prise en
    charge à lexception des cas prévus par la
    nomenclature.

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Quel pansement pour quelle plaie ?
Détersion
Epidermisation
Bourgeonnement
PlaieNécrotique
PlaieFibrineuse
PlaieBourgeonnante
PlaieSuperficielle
Plaie sèche nécrotique
Hydrogels
Irrigo-absorbants
Plaie exsudative
Hydrocolloïdes
Pansements Gras Tulles
Anti protéases
Hydrocellulaires
Pansements à lacide hyaluronique
Pansements interfaces
Plaie exsudative
Alginates
Hydrofibres
Hydrocellulaires
Plaie infectée et/ou malodorante
Pansements à base dArgent / Charbon / Alginate
Plaie en fin de cicatrisation
Pansements à lacide hyaluronique
Hydrocolloïdes / Hydrocellulaires extra-minces /
fins
Pansements en polyuréthane
Plaie érythémateuse
Hydrocolloïdes / Hydrocellulaires extra-minces /
fins
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Pansements en polyuréthane
163
Quelques pièges?
  • PRISE EN CHARGE DE LULCERE DE JAMBE

164
CES PLAIES QUI NE SONT PAS DES  ULCÈRES ...
  • Réussir à déjouer les pièges des causes rares de
    plaies

165
Observation 1
  • Femme de 85 ans
  • Plaies superficielles Membre Inférieur
    érythémateuse, suintante, dont lévolution
    chronique surprend

A quoi penser? Que rechercher par ailleurs?
166
Pemphigoïde bulleuse
Des signes cliniques dermatologiques associés
167
La pemphigoïde bulleuse
  • Le piège Forme érosive pré-tibiale
  • La forme typique
  • Bulles tendues sur peau érythémato papuleuse chez
    un sujet âgé Prurit
  • Atteinte bilatérale et symétrique qui prédomine
    sur les membres
  • Dermatose bulleuse auto-immune ? TTT par
    corticoïdes

168
Observation 2
  • Patient greffé rénal depuis 15 ans
  • Altération de létat général depuis 8 semaines.
  • Hospitalisation pour gonalgie (arthrite) droite
    fébrile
  • Lévolution se complique dune cellulite du MI
    droit avec ulcération et écoulement séropurulent

169
Observation 2
  • Aggravation des lésions cutanées malgré des
    antibiotiques intra-veineux à large spectre
  • Multiples ulcérations en surface.
  • Palpation nodules dermo-hypodermiques
    sous-cutanés fluctuants, écoulement purulent, par
    les ulcérations de surface, réalisant des gommes

170
Situation clinique générale
  • Aggravation clinique Dysphonie, Dyspnée
  • Scanner Collections liquidiennes cervicales et
    médiastinales adénopathies jugulo-carotidiennes
    nécrotiques
  • Isolement de BK en culture spécifique sur milieu
    de Lowenstein

171
EVOLUTION sous quadrithérapie anti-tuberculeuse
M 8
M 3
M 18
172
Observation 3
  • Au chevet dun patient traité pour une leucémie.
    Apyrexie
  • Dernier bilan sanguin connu datant de 4 jours
    avant neutropénie à 50PNN/mm3
  • Plusieurs plaies bien limitées récentes
    indolores, nécrotiques puis suintantes, entourées
    dun placard inflammatoire

A quoi penser? Que rechercher par ailleurs?
173
Infection nécrosante à Pyocyanique LECTHYMA
GANGRENEUX
  • Patient NEUTROPENIQUE

174
Le patient IMMUNODEPRIME
  • Corticothérapie au long cours, greffé dorgane,
    infection VIH, traitement immunosuppresseur,
    Immuno-déficit congénital ou acquis
  • Devant une plaie ? Evoquer les causes
    infectieuses
  • Bactérienne
  • Virale Infection herpétique
  • Fungique
  • Parasitaire Leishmaniose, amibiase

175
Observation 4
Fond purulent
  • Femme de 58 ans
  • Plaie extensive, inflammatoire,  purulente 
  • Sétend au fur et à mesure des soins infirmiers,
    3 fois par semaine

Bourrelet inflammatoire
A quoi penser? Que rechercher par ailleurs?
176
Une plaie extensive inflammatoire
  • Interroger sur les antécédents
  • Pour Rechercher une pathologie associée
  • Le pus est stérile la biopsie est utile
  • Dermatose neutrophilique
  • Le Pyoderma Gangrenosum

177
Parfois piège complet
Bourrelet inflammatoire Fond purulent
178
Observation 5
  • Mme 83 ans revient en consultation de pansement
    pour récidive dune lésion ulcérée bourgeonnante
    en périphérie, sur le dos du pied droit
  • Evolution depuis 2 ans
  • A été opérée en 2001 dun kyste épidermique à ce
    niveau

A quoi penser? Que faire pour prendre en charge
la patiente?
179
VALEUR DE LA BIOPSIE CUTANEE
  • Pour affirmer le diagnostic ou éliminer des
    diagnostics différentiels

Carcinome épidermoïde ou Carcinome spinocellulaire
180
Ulcère ou Tumeur
Tu meurs
  • Y penser chez le sujet âgé
  • Sur peau photo-exposée Jambe
  • Attention au bourgeonnement dune plaie

Carcinome épidermoïde ou spinocellulaire
181
Carcinome, Sarcome, Lymphome tout est possible!!!
182
Sans oublier les MELANOMES
  • Une plaie sur une plante de pied nest pas
    toujours une escarre ou une verrue plantaire

183
Y PENSER DEVANT
  • Mais le piège se referme si la topographie est
     classique  pour les ulcères ou escarres

184
Observation 6
  • Mme M, 75 ans au comportement difficile avec les
    soignants
  • Présente ces plaies superficielles, à contours
    géographiques, symétriques étendues,
    douloureuses, avec nécrose purpurique
    périphérique
  • Arthralgies et notion de protéinurie légère en
    lien avec un lupus systémique non traité

185
Ulcération des vascularites
  • Vascularites nécrosantes banales
  • Vascularites granulomateuses
  • Lupus
  • Syndrome APL
  • Cryo-
  • globulinémie
  • fibrinogène
  • Agglutinines froides

186
Vascularite lupique  PIEGE 
187
Cryoglobulinémie
  • Cryoglobulinémie
  • - purpura vasculaire infiltré
  • nécrose des extrémités
  • troubles vasomoteurs engelures, cyanose
  • Surtout avec type I et II

188
Les ulcères familiaux
  • Mal perforant révélant une neuropathie familiale
    Maladie de Thévenard, Maladie de
    Charcot-Marie-Tooth

189
Des terrains particuliers à repérer
  • Immunodéprimés
  • Pathologies inflammatoires digestives ou
    rhumatologiques
  • Hémopathie, cancer
  • Sujets âgés
  • Maladies systémiques lupus, syndrome des
    anti-phospholipides, cryoglobulinémie etc
  • Notion de voyages
  • Régions tropicales Tourisme sexuel

190
MERCI DE VOTRE ATTENTION DE VOTRE PARTICIPATION
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