PROPHYLAXIE DES MALADIES INFECTIEUSES - PowerPoint PPT Presentation

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PROPHYLAXIE DES MALADIES INFECTIEUSES

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BCG contre-indiqu dans les cas de : pr maturit , maladie de peau tendue et en cours d' volution, infections aigu s, certains d ficit immunitaires, le SIDA. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PROPHYLAXIE DES MALADIES INFECTIEUSES


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PROPHYLAXIE DES MALADIES INFECTIEUSES
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Définition
  • Ensemble des moyens capables dempêcher
    lapparition des maladies et déviter
    leur dissémination.

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  • La prophylaxie peut être
  • Collective,
  • Individuelle.

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La prophylaxie collective
  • Il sagit de moyens mis en uvre au niveau
    collectif pour lutter contre une maladie ou sa
    dissémination.
  • léviction des sujets contagieux dans une
    collectivité  école, entreprise
  • Les mesures dhygiène publique  distribution
    deau potable, daliments..

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La prophylaxie collective
  • la vaccination  ayant pour but denrayer la
    progression dune maladie endémique ou
    épidémique.
  • la déclaration obligatoire de certaines
    maladies  DDASS, DRASS, OMS.

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La prophylaxie collective
  • Les mesures prophylactiques seront différentes en
    fonction de lincidence de la maladie dans le
    pays.
  • Ex. La tuberculose dans un pays à forte incidence
    engendrera une politique de vaccination
    généralisée alors quelle génèrera dans un pays à
    faible incidence une politique de dépistage
    systématique par IDR.

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La prophylaxie individuelle
  • Moyens mis en uvre au niveau de lindividu pour
    le protéger du risque infectieux
  • ? Hygiène,
  • ? Vaccination,
  • ? Sérothérapie.

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LA VACCINATION
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Travail de groupe
  • Fait partie de lévaluation du Partiel 1
  • Noté sur 20 points
  • 8 points attribués à la restitution dun travail
    écrit dactylographié si possible,
  • 4 points attribués à lexposé du travail à
    lensemble du groupe,
  • 8 points réservés à une question qui sera posée
    lors du partiel.

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Travail de groupe
  • Organisation
  • Travail de recherche et délaboration du document
    écrit 2 heures le 9 octobre,
  • Exposé
  • 1 heure ? 15 mn par sous groupe
  • le 23 OCTOBRE pour le groupe A
  • Le 24 OCTOBRE pour le groupe B

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Travail de groupe
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(No Transcript)
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AU TRAVAIL dans le respect des règles du travail
de groupe
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Historique
  • Le terme de vaccination a pour origine la
    première immunisation réalisée par Edward JENNER
    en 1796 à partir du virus de la vaccine
    responsable de la  variole bovine .
    Il constata que les fermiers étaient préservés de
    la variole qui, à lépoque, décimait la
    population.
  • Il eut lidée dutiliser le pus de vache pour
    créer le vaccin ainsi naissait la vaccination ? 
    on introduit un virus bovin, la vaccine, pour
    empêcher linfection par la variole. On parle
    alors de variolisation.
  • Au XIXème siècle, Louis PASTEUR utilisa les noms
    de vaccin et vaccination en hommage aux travaux
    de JENNER. Il axa ses recherches sur
    latténuation de la virulence des vaccins et fit
    évoluer la variolisation vers la vaccination. Le
    vaccin de JENNER fut standardisé et devint
    obligatoire.

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Définition
  • Traitement préventif mettant à profit les
    défenses naturelles de lorganisme.
  • Elle vise à protéger lorganisme, dun agent
    infectieux donné par inoculation dune forme non
    pathogène à même de provoquer une réponse
    immunitaire avec production danticorps et
    fabrication de cellules dites  mémoires 
    (lymphocytes T et B).

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Principe de la vaccination (1)
  • Lors de la première infection par un agent
    pathogène, le système immunitaire élabore une
    défense dite   réponse immunitaire
    primaire .
  • Cette réponse est 
  • ? dune part, cellulaire par lactivation des
    cellules macrophages et des cellules
    lymphocytaires,
  • ? dautre part, humorale avec la fabrication
    danticorps et de cytokines.
  • Il y a également constitution dun stock de
    cellules dites mémoires qui peuvent circuler dans
    lorganisme pendant des années, voire toute la
    vie.

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Principe de la vaccination (2)
  • Lorsque les cellules mémoires rencontrent à
    nouveau lagent pathogène dont elles sont
    spécifiques, elles déclenchent une
    réponse immunitaire secondaire (beaucoup plus
    rapide et plus forte que la première).
  • Ainsi, linfection est endiguée avant même que
    la maladie ne se déclare.
  • Cest ce qui explique que les personnes ayant
    déclarée enfant une maladie sont immunisée à vie.
  • La vaccination fait donc produire à lorganisme
    des cellules mémoires spécifiques dun ou de
    plusieurs antigènes de lagent pathogène.

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Quest-ce quun vaccin ?
  • Un vaccin est une substance antigénique ayant
    perdu son pouvoir pathogène (germe auquel on fait
    perdre sa dangerosité).
  • Introduit dans lorganisme, il provoque une
    immunité active de longue durée contre la
    maladie.
  • Cest un dérivé non pathogène dun agent
    infectieux introduit dans lorganisme pour le
    rendre résistant à une maladie.
  • Un vaccin contient donc un antigène responsable
    dune réaction immunitaire spécifique à un agent
    infectieux.
  • Il sagit donc dun traitement préventif
    sollicitant les défenses naturelles de
    lorganisme, sans caractère de nocivité.

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Pourquoi vaccine-t-on ?
  • Objectif individuel
  • La vaccination permet de réduire les décès et les
    séquelles liés aux maladies infectieuses.
  • Objectif collectif
  • La vaccination évite lextension de la maladie et
    donc les épidémies.
  • Les maladies infectieuses tuent ou laissent
    infirmes les individus ce qui génère un
    consommation en soins non négligeable ayant un
    impact sur les dépenses de santé.

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Les mécanismes daction
  • Après la première injection du vaccin, on
    assiste à 3 temps 
  • un temps de latence  il faudra 24 h à 2 semaines
    pour voir apparaître les anticorps sériques
  • un temps de croissance  on assiste à un
    développement des IgG qui persisteront à un taux
    constant pendant plusieurs semaines,
  • un temps de décroissance  le taux dIgG décroît
    rapidement ce qui explique la nécessité de
    réaliser plusieurs injections de vaccin pour
    re-solliciter la fabrication danticorps ainsi
    que la nécessité de rappel de vaccination.
  • La durée de protection est variable selon les
    maladies, elle dépend de la durée de vie des
    cellules mémoires impliquées.

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Les différents vaccins (1)
  • Les vaccins vivants atténués
  • Ces vaccins sont élaborés à partir de virus ou de
    bactéries vivants atténués par un système de
    cultures successives destinées à ne conserver que
    les formes mutantes non pathogènes.
  • Ils déclenchent une maladie bénigne et laissent
    une immunité solide.
  • Ils sont administrés en une seule injection ou
    prise.
  • Ex vaccin antipoliomyélitique Sabin (oral), la
    varicelle, le ROR, le BCG, la fièvre jaune, la
    variole.

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Les différents vaccins (2)
  • Les vaccins tués ou inactivés
  • Ils utilisent les germes pathogènes eux-mêmes
    mais après les avoir inactivés (tués) par la
    chaleur ou avec des antiseptiques. Ils gardent
    leur pouvoir antigénique et donne une immunité de
    bonne qualité.
  • Ils sont administrés en plusieurs injections
    associées à un rappel.
  • Ex premier vaccin antipoliomyélitique
    (injectable), la coqueluche, la typhoïde, la
    grippe, la rage.

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Les différents vaccins (3)
  • Les vaccins obtenus par recombinaison génétique
    (antigènes vivants)
  • Les recherches ont permis de mettre au point un
    vaccin par manipulation génétique.
  • Il se rapproche des vaccins inactivés mais au
    lieu dinjecter tout le micro-organisme on
    utilise des fractions dantigène.
  • Ex hépatite B obtenu par génie génétique (juste
    lenveloppe du virus).

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Les différents vaccins (4)
  • Les anatoxines
  • Elles sont obtenues à partir dune forme
    inactivée dune toxine produite habituellement
    par le micro-organisme pathogène.
  • Les anatoxines sont efficaces lorsque le germe
    sécrète une toxine.
  • Ex vaccin antitétanique ou antidiphtérique.
  • Les vaccins inactivés polysaccharidiques
  • On utilise des éléments de lenveloppe de lagent
    infectieux. Ces vaccins sont mieux supportés que
    ceux à base de germes entiers.
  • Ex vaccin anti-pneumocoque ou
    anti-méningocoque.

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Effets secondaires (1)
  • Une vaccination peut entraîner des réactions
    locales ou générales.
  • Réactions locales
  • Au niveau du point dinjection 
  • Induration, rougeur, douleur soit dans les 3
    premiers jours, soit entre la 3ème et la 12ème
    semaine suivant la vaccination? coqueluche,
    grippe, hépatite A et B.
  • Infection encore appelée lésion suppurée avec
    atteinte ganglionnaire proximale

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Effets secondaires (2)
  • Réactions générales
  • Fièvre qui peut durer 1 à 3 jours ? ROR, grippe,
  • Céphalées ? grippe,
  • Convulsions chez le petit enfant ? coqueluche,
  • Éruption cutanée ? rougeole
  • Douleur ou infection articulaire chez ladulte?
    rubéole et hépatite B,
  • Parotidite ? oreillons,
  • Toux ? coqueluche,
  • Etat de choc et de prostration dapparition
    brutale avec pâleur, agitation mais de régression
    rapide (quelques minutes). Pas de séquelles par
    la suite.

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Contre- indications
  • Les vaccins sont généralement très bien tolérés
    cependant, certaines situations sont considérées
    comme à risque pour lindividu.
  • Ces risques sont liés aux effets secondaires du
    vaccin, à une prise médicamenteuse ou à une
    maladie du patient.
  • BCG ? contre-indiqué dans les cas de 
    prématurité, maladie de peau étendue et en cours
    dévolution, infections aiguës, certains déficit
    immunitaires, le SIDA.
  • Coqueluche ? contre-indiqué chez lenfant ayant
    eu des convulsions ou une encéphalopathie sauf
    sil court un risque de contamination auquel cas
    la vaccination se fera en milieu hospitalier.
  • Rougeole ? contre-indiqué dans la grossesse,
    les leucémies, les cancers généralisés, les
    déficits immunitaires et chez les personnes
    traitées par corticoïdes.
  • Dune manière générale, on évitera de réaliser
    un  vaccin vivant  en cas de grossesse, de
    maladies infectieuses en cours dévolution, de
    fièvre importante, de prise de médicaments
    immunosuppresseurs ou dinjection récentes
    dimmunoglobulines.
  • En ce qui concerne les  vaccins inactivés  ou
    les anatoxines, on évitera également la
    vaccination en cas de maladie infectieuse, de
    forte fièvre, de maladies chroniques en cours
    dévolution ainsi que chez les sujets souffrant
    deczéma ou dinfections cutanées graves

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Limites de la vaccination
  • Alors pourquoi pas un vaccin pour chaque
    pathologie infectieuse ?
  • Les limites de la vaccination sont posées 
  • ? dune part par
    lhyper variabilité antigénique que lon constate
    chez certains virus comme celui de la grippe qui
    subit des variations, débouchant dune année sur
    lautre sur lélaboration dun vaccin différent.
  • ? dautre part
    par la complexité daction de certains virus
    contournant toutes les stratégies immunitaires de
    lorganisme rendant la mise au point dun vaccin
    très difficile, cest le cas pour le SIDA.
  • ? et enfin parce
    que pas tous les agents infectieux ont la
    possibilité daboutir sur la réalisation dun
    vaccin. Létat actuel de la recherche dans ce
    domaine na pas permis davoir des vaccins pour
    les parasites et les champignons.

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Modes dadministration
  • Les vaccins se conservent au réfrigérateur entre
    4 et 8.
  • Les lyophilisats doivent être reconstitués au
    plus près de linjection et ne doivent surtout
    pas être préparés trop longtemps à lavance.
  • Remboursés à 65 par la sécurité sociale.
  • Les vaccins se font essentiellement en
    sous-cutané dans la région scapulaire ou
    deltoïde.
  • Cas particulier  le BCG qui existe en buccal
    (Sabin)
  • ou en intradermique
    pour linjectable.
  • On évitera les intra-musculaires 
  • Chez les enfants
    ? risque datteinte du nerf
    sciatique.
  • Chez les adultes
    ? mauvaise dissémination du produit car zone
    souvent adipeuse donc risque dinefficacité du
    vaccin.
  • Acte surtout réalisé par les médecins de ville,
    les vaccins sont également pratiqués par les
    infirmiers(ères).

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Cadre législatif
  • Cadre législatif/ Décret de compétence infirmier
    du 29 Juillet 2004
  • Article R4311-7   linfirmier est habilité à
    pratiquer les actes suivants 
  • scarifications et injections destinées aux
    vaccinations ou aux tests tuberculiniques .

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LA SEROTHERAPIE
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Définition
  • Méthode immunoprophylactique passive consistant à
    injecter des anticorps  tout prêts  empruntés
    au sérum sanguin dorganismes immunisés.
  • Ces anticorps sont produits à partir de placenta
    ou de sérum animal.

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Indications
  • Elle confère une immunité passive, immédiate et
    transitoire lorsquun risque infectieux immédiat
    ne permet pas dattendre le délai nécessaire pour
    obtenir une immunité active par une vaccination.
  • Si la maladie est déclarée on parlera de
    sérothérapie.
  • Sil existe un risque imminent on parlera de
    séro-prévention ou de séro-prophylaxie.
  • Ces anticorps ont une très courte durée daction,
    en moyenne 3 semaines, cest pourquoi dans la
    séro-prévention on fait  1 injection de sérum
    associée à la première injection de vaccin.

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Inconvénients
  • Ladministration de sérum provoque des accidents
    de nature allergique plus ou moins graves pouvant
    aller jusquau choc anaphylactique en moins de 30
    mn après linjection (traité par corticoïdes et
    O2) et parfois au décès par collapsus
    cardiovasculaire (chute TA, malaise général).
  • Vers le 8ème jour, on assiste parfois à une
     maladie sérique  ? urticaire, fièvre,
    arthralgies.
  • Pour pallier ces effets indésirables  il est
    préconisé dinjecter de 15 en 15 des doses
    faibles de sérum.
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