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... % APIXABAN 16% Les risques h morragiques sont sensiblement les m mes qu avec la warfarine Plus d h morragies digestives, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Associations%20m


1
Associations médicamenteuses dangereuses
  • Médicercle 5 décembre 2013
  • C. SGRO
  • Centre Régional de Pharmacovigilance Bourgogne

2
Terrains
3
Facteurs environnementaux
? Activité AVK ? Activité des AVK
Jus de pamplemousse Mangue CannebergeAil Melilot Tabac Alcool a forte dose (IH) Soja Avocat Millepertuis
4
  • Pharmacocinétiques
  • Absorption, métabolisme,
  • distribution ou élimination

Interactions médicamenteuses
  • Pharmacodynamiques
  • Actions inhibitrices ou additives sur la même
    cible ou sur différents sites du même organe

5
Induction exemple de l'INH
INH
Neuropathie
RIFAMPICINE
Acétyl INH
Hépatites aiguës
L'adjonction de Rifampicine a fait disparaître
les neuropathies dues à l'INH au profit des
hépatites.
6
Médicament
-
Inhibiteur enzymatique
Métabolite
C médicament C métabolite
7
EXCRETION
-
Médicament 2
PGP
Le vérapamil diminue lexcrétion de digoxine,
colchicine..
Médicament 1
PGP P glycoproteine protéine de transfert
membranaire
8
Interaction transporteur
M2 Inhibiteur
P Glycoprotéin
M1 substrat
M3 Inducteur
Excrétion cellule
Concentration active
cellule
9
Interactions médicamenteuses
Interactions pharmacocinétiques
Glycoprotéine P
Cytochrome P450
Anti-IIa Dabigatran
Anti-Xa Rivaroxaban et apixaban
Interactions pharmacodynamiques
Pas dinteraction avec lalimentation ! (sauf jus
de fruit)
10
Interactions pharmacodynamiques
  • Utilisées en thérapeutique comme antidotes
  • Inhibition complète de la morphine par un
    antagoniste pur (naloxone Narcan)
  • Inhibition totale dune benzodiazépine par un
    antagoniste des récepteurs le flumazénil
    (Anexate)

11
Interactions pharmacodynamiques
  • Utilisées en thérapeutique comme antidotes
  • Inhibition complète de la morphine par un
    antagoniste pur (naloxone Narcan)
  • Inhibition totale dune benzodiazépine par un
    antagoniste des récepteurs le flumazénil
    (Anexate)

12
Cas N1
  • Homme 20 ans, DNID depuis lâge de 3 ans bien
    équilibré et sans modification récente des
    posologies dinsuline Lantus et Humalog
  • Entorse avec immobilisation plâtrée Arixtra
    (fondaparinux) et Ixprim (tramadol et
    paracétamol).
  • Dès le 1er jour de traitement surviennent
    plusieurs épisodes dhypoglycémie traitées par le
    patient par resucrage et Glucagon.
  • Mais lhypoglycémie récidive malgré ces 2
    traitements conduisant à lhospitalisation le
    soir même.
  • Jonville-Bera A et al Thérapie 2010
    Septembre-Octobre 65 (5) 499500

13
Exemple de mécanisme pharmacodynamique
  • Agonisme sérotoninergique, hypoglycémies, avec
    des IRSS
  • Agonisme sur les récepteurs µ opiacés
    hypoglycémies avec dextropropoxyphène ou
    lopéramide
  • leffet hypoglycémiant du tramadol a été supprimé
    par la
  • naloxone dans les 2 études animales
  • lactivation des récepteurs opiacés µ par le
    tramadol augmenterait lutilisation du glucose
    dans le muscle et
  • la synthèse dune enzyme de la gluconéogenèse
    hépatique et du glycogène.

14
Syndrome sérotoninergique
15
Syndrome sérotoninergique
16
Syndrome sérotoninergique Boyer E. et al N
Engl J Med 20053521112-20.
17
Cas n2
  •  cas rapporté chez un greffé traité par
    cyclosporine
  • Traitement dune crise de goutte avec 3 mg de
    colchicine le 1er jour, 2 mg le 2e et 3e, et 1
    mg/d pdt 6 jours.
  • 8 jours plus tard elle a développé une
    défaillance multi viscérale avec rhabdomyolyse.
    La concentration plasmatique de colchicine était
    supérieure a la norme encore 153 h après la
    dernière prise
  • Bouquié R, Deslandes G, Renaud C, Dailly E,
    Haloun A, Jolliet P. J Clin Rheumatol. 2011
    Jan17(1)28-30.

18
Pharmacologie de la colchicine
  • absorbée par le tube digestif
  • dépend de laction dun récepteur
    transmembranaire P-Glycoprotéine qui lexpulse de
    la cellule (intestins, hépatocytes excrétion
    biliaire et cycle enterohépatique)
  • Métabolisée par le Cyp3A4
  • distribuée dans les tissus (GB cerveau)
  • ½ vie normale 20-30h
  • excrétée en partie par le rein par filtration
    glomérulaire et sécrétion tubulaire en relation
    avec P-GP
  • action antimitotique par liaison à la tubuline et
    empêche sa polymérisation

19
Conséquences
  • La colchicine est toxique de façon dose
    dépendante et la dose toxique est proche de la
    dose thérapeutique
  • linsuffisance rénale et/ou hépatique
  • Le non respect des doses et durées de traitement
  • Les inhibiteurs de la P-GP (sunitinib,
    ciclosporine, atorvastatine
  • Les inhibiteurs du Cyp P450 3A4
  • De nombreux médicaments inhibent les deux
    (amiodarone, diltiazemmacrolides imidazolés,
    atazanavir, ritonavir, pristinamycine,
    spiramycine, verapamil, fluoxetine,)
  • Sont a risque de surdosage de la colchicine
  • Il ny a pas dantidote

20
Effets indésirables
  • Diarrhées
  • Cytopénies
  • Neuropathie périphérique
  • Alopécie
  • Myopathie
  • Grossesse tératogène animal, pas augmentation
    dincidence dans espèce humaine, attention
    allaitement non contre indique mais déconseillé
    (10 passage)

21
Le surdosage En 2012-13 14 décès en 18 mois
  • lt0,5mg/kg Diarrhées masquées par
    antidiarrhéiques, déshydratation
  • gt0,5mg/kg Idem pancytopénie, défaillance
    multiviscérale, IR, insuffisance hépatique,
    rhabdomyolyse, mortalité 80
  • Séquelles, alopécie, neuropathie périphérique

22
Cas n3
  • Patiente de 80 ans traitée depuis plusieurs
    années par Préviscan 20 mg par jour pour une FA,
    sous Lasilix, Novonorm et Lantus depuis 10 ans
    avec un INR contrôlé régulièrement et stable
    entre 2 et 3.
  • Hospitalisée pour une pneumopathie. Elle est mise
    sous Pyostacine 500 mg, 2 par jour et ressort au
    bout de 48h avec le même traitement quà
    lentrée. LINR est 0 2,5. La clairance de la
    créatinine est à 70ml/mn
  • 8 jours après elle est ré hospitalisée pour
    hématome postérieur de la cuisse droite avec
    déglobulisation . LINR est a 14

23
Discussion - Conclusion
  • Augmentation des effets anticoagulants des AVK
    par la pristinamycine
  • Mécanisme de linteraction inconnu
  • Voie métabolique de la pristinamycine inconnue
  • Pristinamycine inhibiteur de la p-PG mais pas
    de lien connu entre les AVK et la p-GP
  • Quinupristine/dalfopristine inhibiteur majeur
    du cytochrome P450 3A4 mais AVK principalement
    métabolisés par isoenzyme 2C9

Interaction potentiellement sévère et peu
connue ? Ajout aux RCP surveillance accrue de
lINR
24
Cas n4
  • Patiente de 65 ans traitée par Imurel
    (azathioprine) pour hépatite autoimmune, bien
    équilibrée avec 50mg par jour. Hyperuricémie
    traitée par allopurinol. Un mois après angine et
    neutropénie fébrile.

25
(No Transcript)
26
EMA rapport bénéfice/risque du double blocage du
système rénine-angiotensine
  • le double blocage augmente le risque
    dhyperkaliémie, dhypotension et dinsuffisance
    rénale sans réduire la mortalité (globale ou
    cardiovasculaire),
  • analyse chez les populations à risque,
    diabétiques ou insuffisants rénaux..
  • Les premières analyses suggèrent de
    contre-indiquer lutilisation concomitante dun
    IEC ou SARTAN et laliskiren en cas
    dinsuffisance rénale ou de diabète
  • de déconseiller le double blocage chez tous les
    patients si il est nécessaire, réaliser une
    surveillance biologique (kaliémie et
    créatininémie) et clinique (tension artérielle).
  • Cependant, aucune action réglementaire ne sera
    prise avant lobtention de données
    complémentaires et lavis dun comité dexperts.
    (PRAC en 2014).
  • 2 Makani H, Bangalore D, Desouza KA, Shah A,
    Messeril FH. Efficacy and safety of dual blockade
    of the renin-angiotensin system meta-analysis
    of randomized trials. BMJ. 2013 Janv 28346f360.
    dol 10.1136/bmj.f360.

27
Interactions pharmacocinétiques
  • Inducteurs et inhibiteurs du CYP3A4
  • Inducteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant
  • Inhibiteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant

Inducteurs CYP3A4 Inhibiteurs CYP3A4
Rifampicine Amiodarone, vérapamil
Phénytoïne Macrolides (sauf spiramycine)
Carbamazépine Antifongiques azolés
Phénobarbital Antirétroviraux
Millepertuis Cimétidine
Se reporter au RCP pour les CI et les adaptations
posologiques
28
Conclusions
  • Une interaction médicamenteuse doit être
    suspectée devant tout déséquilibre dun
    traitement chronique jusque là bien, toléré
  • Les interactions ont plusieurs mécanismes
    potentiels
  • Le médicament qui doit être arrêté en priorité
    est celui qui provoque la toxicité
  • Les fonctions de métabolisme et délimination
    doivent être vérifiées au début et tout au long
    du traitement

29
Interactions pharmacocinétiques
  • Inducteurs et inhibiteurs de la PGP
  • Inducteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant
  • Inhibiteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant
  • Substrat de la PGP (digoxine) pas dinteraction
    (dabigatran)

Inducteurs PGP Inhibiteurs PGP
Rifampicine Amiodarone
Millepertuis Vérapamil et inhibiteurs calciques
Carbamazépine Quinidine
Phénytoïne Kétoconazole
Clarithromycine
Atorvastatine
Inhibiteurs de la protéase (ritonavir) inducteur ou inhibiteur Inhibiteurs de la protéase (ritonavir) inducteur ou inhibiteur
Se reporter au RCP pour les CI et les adaptations
posologiques
30
Tel 0380293742 Fax 0380293723
pharmacovigilance_at_chu-dijon.fr
Aurélie
Sandrine
Sabrina
Anne
31
Les nouveaux AC oraux facteurs de risque
Age Poids extrêmes Insuffisance
hépatique Insuffisance rénale Interactions
médicamenteuses Patients a risque hémorragique
32
Les nouveaux AC oraux facteurs de risque
Age Poids extrêmes Insuffisance
hépatique Insuffisance rénale Interactions
médicamenteuses Patients a risque hémorragique
33
Les AC pharmacodynamie
inhibiteurs directs et spécifiques de la
thrombine (IIa) ou du Xa
Facteur tissulaire
Héparines
VII
IX
VII
AVK
VII a
IX a
X
AT
Rivaroxaban, Apixaban
Xa
AT
Fondaparinux
II
Hirudine Argatroban
Dabigatran
II
II a
Fibrinogène
Fibrine
34
Les bénéfices avancés
  • Facilité de prise (per os)
  • Pas de surveillance biologique

35
et les dangers redoutés
  • Pas de surveillance biologique pas
    dinformation sur le niveau danticoagulation du
    patient
  • Mais Modification des tests et Difficulté à
    interpréter les bilans de coagulation
  • En cas dhémorragie,
  • pas dantidote disponible

36
Nouveaux ACO hémorragies PV essais cliniques
ACO Préventif TVP Curatif ortho Préventif FA
DABIGATRAN 14 16,5
RIVAROXABAN 6,8 22,7 28
APIXABAN 16
  1. Les risques hémorragiques sont sensiblement les
    mêmes quavec la warfarine
  2. Plus dhémorragies digestives, moins
    dhémorragies cérébrales quavec la warfarine

37
Risque hémorragique (1)
Risque dhémorragie gastro-intestinale Dabigatran
et rivaroxaban gt warfarine
Risque dhémorragie intra-crânienne Dabigatran et
rivaroxaban lt warfarine
38
Interactions médicamenteuses
Interactions pharmacocinétiques
Glycoprotéine P
Cytochrome P450
Anti-IIa Dabigatran
Anti-Xa Rivaroxaban et apixaban
Interactions pharmacodynamiques
Pas dinteraction avec lalimentation ! (sauf jus
de fruit)
39
AC pharmacocinétique
Médicament Substrat P-GP Liaison protéique Métabolisme hépatique Elimination rénale forme active ½ vie (h)
Héparine standard non
Héparines bas poids oui
Fondaparinux oui
AVK non oui Oui 2C9 oui
Dabigatran oui Faible oui (UGT) oui 80 7-17
Rivaroxaban oui oui oui 3A4-A5,2J2 oui 36 7-11
Apixaban oui Oui 3A4-A5 Oui 25 8-15
40
AC pharmacocinétique
Médicament Substrat P-GP Liaison protéique Métabolisme hépatique Elimination rénale forme active ½ vie (h)
Héparine standard non
Héparines bas poids oui
Fondaparinux oui
AVK non oui Oui 2C9 oui
Dabigatran oui Faible oui (UGT) oui 80 7-17
Rivaroxaban oui oui oui 3A4-A5,2J2 oui 36 7-11
Apixaban oui Oui 3A4-A5 Oui 25 8-15
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Interactions pharmacocinétiques
  • Inducteurs et inhibiteurs du CYP3A4
  • Inducteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant
  • Inhibiteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant

Inducteurs CYP3A4 Inhibiteurs CYP3A4
Rifampicine Amiodarone, vérapamil
Phénytoïne Macrolides (sauf spiramycine)
Carbamazépine Antifongiques azolés
Phénobarbital Antirétroviraux
Millepertuis Cimétidine
Se reporter au RCP pour les CI et les adaptations
posologiques
42
Interactions pharmacocinétiques
  • Inducteurs et inhibiteurs de la PGP
  • Inducteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant
  • Inhibiteur ? concentration sanguine de
    lanticoagulant
  • Substrat de la PGP (digoxine) pas dinteraction
    (dabigatran)

Inducteurs PGP Inhibiteurs PGP
Rifampicine Amiodarone
Millepertuis Vérapamil et inhibiteurs calciques
Carbamazépine Quinidine
Phénytoïne Kétoconazole
Clarithromycine
Atorvastatine
Inhibiteurs de la protéase (ritonavir) inducteur ou inhibiteur Inhibiteurs de la protéase (ritonavir) inducteur ou inhibiteur
Se reporter au RCP pour les CI et les adaptations
posologiques
43
Risque hémorragique (3)
  • Que faire en cas dhémorragie ?
  • Pas de conduite à tenir officielle en cas
    dhémorragie
  • Suspendre le traitement par anticoagulant oral
  • Orientation rapide vers un service spécialisé
  • Mise en place dune dialyse chez les patients
    traités par dabigatran

44
Les nouveaux AC oraux foie et rein
Action /indications CI/précautions emploi
Prévention -AVC/FA, -ETEV post chir ortho IR lt30ml/mn Insuffisance hépatique
Prévention -AVC/FA -ETEV post chir ortho Curatif TVPA Curatif Embolie Pulmonaire IR lt 30ml/mn Insuffisance hépatique et atteinte hépatique associée à une coagulopathie, y compris les cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C
Prévention ETEV chirurgie prothèse totale IR lt30ml/mn Insuffisance hépatique et atteinte hépatique associée à une coagulopathie
dabigatran
rivaroxaban
apixaban
45
Risque hémorragique (4)
  • Utilisation de charbon actif envisageable
  • en cas de surdosage
  • Traitement symptomatique si nécessaire
    compression mécanique, rétablissement chirurgical
    de lhémostase, remplissage vasculaire,
    transfusion sanguine (CGR ou PFC), ou
    plaquettaire.
  • Si insuffisant, administration dun agent
    procoagulant spécifique (complexe prothrombinique
    ou facteur VIIa recombinant)
  • Dialyse non recommandée

46
Risque hémorragique (5)
  • Arrêt du traitement et recherche
  • de lorigine du saignement
  • Maintien dune diurèse suffisante
  • Traitement symptomatique hémostase
    chirurgicale, remplacement du volume sanguin
  • Dialyse envisageable (faible expérience)

47
Risque hémorragique (3)
  • Que faire en cas de chirurgie programmée ?
  • Risque hémorragique faible arrêt 24 heures
    avant le geste, reprise 24 heures après
  • Risque hémorragique modéré/élevé arrêt J-5,
    reprise selon la nature de lintervention.
  • Propositions du GIHP et du GEHT Chirurgies et
    actes invasifs chez les patients traités au long
    cours par un anticoagulant oral anti-IIa ou
    anti-Xa direct. Annales Françaises dAnesthésie
    et de Réanimation. 2011, 30 645-650

48
Monsieur X, 80 ans HTA, FA, Sotalex 80 1/J
Cipralan , Aldactone 25 1/J, Tahor 10 1/j,
Inexium 20 1/J et Préviscan bien équilibré
Malaises évoquant des hypoglycémies Stop
Sotalex et Cipralan le 14/12 et introduction
de Multaq le 19 décembre Mais jouvre mon
Vidal et je constate que  La dronédarone (600
mg deux fois par jour) a augmenté de 1,2 fois la
S-warfarine sans changement sur la R-warfarine
avec seulement une augmentation de lINR dun
facteur 1,07. Cependant, des élévations
cliniquement significatives de lINR (5) ont été
généralement rapportées au cours de la première
semaine de traitement par la dronédarone  Interac
tion 2 C9
49
Je me dis que je vais éviter une interaction AVK
et Multaq? De plus mon patient en a ras le bol
des INR Et il y a des nouveaux ACO qui sont
arrivés sur le marché e fonce sur mon Vidal et je
vois que
 Lors de ladministration de 150 mg de
dabigatran etexilate et 400 mg de dronédarone 2
fois par jour, lAUC de 0 à 24 heures et la Cmax
du dabigatran étaient augmentées de 100 et 70,
respectivement . Interaction P-GP
50
Madame A, 80 ans , Sous Previscan?,
Chronoadalate?,Imovane? depuis 10 ans, pour
prévention de lAVC /FA (INR habituel
2,5-3,5) Le 20 novembre ecchymoses, INR 16 le
11 novembre Eruption Douleurs du pied gauche
Fièvre TT Urgences Pyostacine?,
Xprim? Diagnostic? Conduite à tenir
51
Les interactions des AVK
52
Les médicaments connus pour augmenter lINR
  • Amiodarone, Dronedarone
  • Les antibiotiques (quinolones, macrolides,
    sulfamides, pyostacine )
  • Les antifungiques imidazolés
  • Fibrates
  • IRSS
  • Izoniazide
  • Cytostatiques (5FU et capécitabine)
  • Corticostéroïdes à forte dose
  • Antalgiques tramadol

53
Les médicaments connus pour diminuer lINR
  • Azathioprine
  • Ribavirine
  • Rifampicine
  • Antiépileptiques inducteurs
  • Ritonavir
  • Salazopyrine
  • Bosentan (Tracleer)

54
Les Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Epidémiologiquement il y a petite augmentation de
    lINR lors de lassociation coumariniques/IPP
  • Mais le risque de manifestation hémorragique est
    probablement faible
  • Le mécanisme serait métabolique CYP P450)
  • Les interactions ont essentiellement été décrites
    avec loméprazole métabolisé par le CYP 2C19.
    Chez des patients dont le métabolisme est peu
    actif lIPP saccumulerait et emprunterait les
    voies métaboliques du 2C9
  • Warfarine et la phenprocoumone
  • Il ne semble pas y avoir de risque avec le
    pantoprazole

55
Le paracetamol
  • Le paracetamol est recommandé en première
    intention dans le traitement analgésique du
    patient sous AVK
  • Etude prospective randomisée double aveugle,
    cross-over, volontaires paracetamol oral 4g,
    warfarin 2-9mg/J INR(2-3) LINR augmente
    significativement sous paracetamol (m1,04) au
    bout de 4 jours
  • Dautres études et des cas isolés dinteraction
    sont décrits, avec manifestations hémorragiques,
    toujours à forte dose de paracétamol
  • Le mécanisme est inconnu (mais pas de
    publications voie IV)
  • Il existe sans doute une risque d? INR avec PCT
    à forte dose mais il est toujours moins dangereux
    que les AINS

56
Le choix de lAC doit tenir compte du contexte,
des facteurs de risques, des co-morbidités, des
interactions potentielles. La fonction rénale
doit être impérativement vérifiée (CC Cockroft)
Il ny a pas lieu de changer les AVK pour les
nouveaux ACO chez les patients correctement
équilibrés
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