LES%20ENJEUX%20LIES%20A%20LA%20PRATIQUE%20SPORTIVE%20DANS%20LE%20CADRE%20DES%20PATHOLOGIES%20METABOLIQUES - PowerPoint PPT Presentation

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les enjeux lies a la pratique sportive dans le cadre des pathologies metaboliques d.e.s.s. a.p.a. – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES%20ENJEUX%20LIES%20A%20LA%20PRATIQUE%20SPORTIVE%20DANS%20LE%20CADRE%20DES%20PATHOLOGIES%20METABOLIQUES


1
LES ENJEUX LIES A LA PRATIQUE SPORTIVE DANS LE
CADRE DES PATHOLOGIES METABOLIQUES
D.E.S.S. A.P.A.
2
Importance actuelle des pathologies métaboliques
quelques chiffres
  • Diabète sucré dans le monde (type I et II)
  • En 1998, ?143 millions de diabétiques
  • Aujourd'hui entre 175 et 200 millions
  • Selon l'OMS, ce chiffre devrait encore plus que
    doubler pour atteindre 350 millions de personnes
    en 2025
  • En France
  • 150 000 diabétiques de type I
  • 250 000 diabétiques de type II (DNID) traités par
    insuline,
  • 1 500 000 DNID sous antidiabétiques oraux,
  • 300 000 DNID traités par mesures
    hygiéno-diététiques,
  • 800 000 diabétiques de type II méconnus et non
    traités
  • Car symptomatologie silencieuse

3
  • Une évolution préoccupante
  • DNID
  • La prévalence ? de 5 à 6 par an
  • 4,8 de DNID traités entre période 1994-1999
  • Environ 60 présentent une obésité
  • 53 Hommes - 69 Femmes
  • Environ 50 souffrent d'une hypertension
    artérielle
  • 30 bénéficient d'un traitement pour une
    dyslipidémie
  • La moyenne d'âge est d'environ 65 ans
  • Survenue de plus en plus précoce (cas décrits
    chez de jeunes sujets)

4
Les principales complications
  • Complications chroniques et dégénératives des
    diabètes
  • la rétinopathie diabétique
  • principale cause de cécité et de troubles
    visuels,
  • l'insuffisance rénale
  • liée à la gravité et à la durée de la maladie,
  • la cardiopathie
  • responsable dans les pays industrialisés de 75
    des décès
  • l'ulcération des pieds et l'amputation.

5
LOBESITE
  • Définition
  • Basée sur valeur de lIMC ou BMI (Poids/taille²)
  • Si IMC entre 25 et 30 kg/m² ? pré-obésité
  • Si IMC supérieur à 30 kg/m² ? obésité
  • Si IMC gt 40 kg/m² ? obésité morbide
  • Valeurs à relativiser car répartitions muscle,
    eau, os, graisse variables selon individus

6
Obésité données épidémiologiques
  • 1 maladie non infectieuse de lhistoire
  • Touche pays industrialisés et sous développés
  • Europe
  • 30 dadultes en surpoids
  • Nombre denfants obèse doublé en 5 ans
  • USA
  • 50 en surpoids
  • 25 dobèses
  • France
  • 8 milllions dobèses
  • 100 à 200 000 obésités massives (IMC gt40)
  • Entre 1987 et 1996, prévalence ? 45
  • Grosses disparité régionales
  • Villes -, campagnes , pourtour Méditerranée
    (Corse)

7
Une Évolution Préoccupante
  • Obésité touche les sujets de plus en plus jeunes
  • Lien reconnu entre obésité et DNID

8
Causes de lObésité
  • Multiples
  • Génétiques
  • Facteurs endocrinologiques
  • Facteurs environnementaux
  • Principalement incriminés dans lévolution de
    lobésité
  • Déséquilibres alimentaires (trop de graisses et
    de sucres rapides)
  • Faible dépense énergétique

9
Conséquences de lobésité
  • Très nombreuses
  • Hypertension
  • Maladies cardiaques
  • Dyslipidémies
  • Diabète de type II
  • Apnées du sommeil
  • Risque ? certains cancers (sein, intestin)
  • Infertilité
  • Insuffisance veineuse
  • Incontinence urinaire

10
Les problématiques de ladaptation à leffort
  • Interface complexe entre
  • métabolisme des glucides
  • Métabolisme des lipides
  • Altérations de ces métabolismes par la pathologie
  • Modifications induites par la pratique physique

11
Adaptations à leffort des DID
  • Cf. cours licence
  • DID pas d'insulino sécrétioninsuline exogène
  • PAS DE REGULATION PENDANT EXERCICE
  • Problématique de régulation de glycémie
  • Durée de leffort
  • Effets sur utilisation de glucose
  • Intensité de leffort
  • Actions sur hormones hyperglycémiantes ou non
  • Importance de linsulinémie pd effort
  • Définit les variations de glycémies / intensité
    et durée effort

12
A.P. ET D.I.D.
  • Effets chroniques
  • Etude clinique (1948)
  • possibilité de réduire linsulinothérapie
  • sans aggraver le contrôle glycémique
  • en augmentant les apports en glucose

13
MAIS disparition en quelques jours après arrêt
entraînement
14
Effets synergiques insuline exercice
  • Effet de lexercice sur le contrôle du DID
    récemment confirmé ()
  • dose d insuline ? de 15 en 6 semaines
  • hémoglobine A1c signif. ?
  • augmentation de 15 de lactivité maximale de la
    glycogène synthase
  • Meilleur contrôle du diabète et normalisation de
    la capacité de stockage du glycogène musculaire

() Bak et al., J. Clin. Endocrinol. Metabolism,
1989, 69 158-164
15
D.N.I.D. (type II)
  • Insulino sécrétion préservée MAIS, 2
    caractéristiques majeures
  • Absence de pic de sécrétion d'insuline
  • Réponse retardée à l'augmentation de la glycémie
  • Résistance à l'insuline (insulino-résistance)
  • Nécessité de sécréter bcp d'insuline pour avoir
    un effet

16
Adaptations à lexercice du DNID
  • Dans DNID, l'insulinosécrétion est préservée
  • Risque d'hypoglycémie d'effort moins important
  • Sauf si sujet sous insulinothérapie
  • Exercice aigu ou chronique
  • ? insulinosensibilité
  • Action de l'exercice aigu sur translocation de
    GLUT4
  • (Kennedy JW, Diabetes, 1999)
  • L'isoforme GLUT4 du DNID est id. au sujet sain

17
INTERET DE GLUT4
  • Directement impliquée dans le transport du
    glucose à l'intérieur du muscle

18
Kennedy et al. Acute exercise induces GLUT4
translocation in healthy and Type 2 diabetes.
Diabetes, 1999, 48 1-6.
19
Intérêt majeur de l'exercice sur
insulinosensibilité
  • Insulinosensibilité ? quel que soit le mode
    d'exercice utilisé
  • Plus grande facilité de gestion de l'activité
  • Adaptation contraire aux DID, très sensibles à
  • durée d'exercice (consommation de glucose)
  • intensité d'exercice (hormones Hyperglycémiantes
    ou non)

20
Smutok et al, Int. J. Sports Medicine., 1994, 15
283-289.
ENTR. AEROBIE
21
Smutok et al, Int. J. Sports Medicine., 1994, 15
283-289.
ENTR. AEROBIE
22
Smutok et al, Int. J. Sports Medicine., 1994, 15
283-289.
ENTR. EN FORCE
23
Smutok et al, Int. J. Sports Medicine., 1994, 15
283-289.
ENTR. EN FORCE
24
Interaction obésité-DNID
  • Les résultats de Smuttok non retrouvés dans une
    population de DNID obèses
  • Glycémie et consommation de glucose comparables
    si intensité 50 ou 70 V'O2max
  • MAIS
  • Les effets de l'entraînement sur l'insulinémie
    lors d'un test d'HGOP ne sont pas systématiques

25
Kang et al. Effect of exercise intensity on
glucose and insulin meta -bolism in obese
individuals and obese NIDDM patients. Diabetes
Care, 1996, 19 341-9.
Insuline plasmatique
Temps (min)
50 V'O2max
26
Kang et al. Effect of exercise intensity on
glucose and insulin meta -bolism in obese
individuals and obese NIDDM patients. Diabetes
Care, 1996, 19 341-9.
Insuline plasmatique
Temps (min)
Temps (min)
70 V'O2max
50 V'O2max
27
CONCLUSION
  • Interaction DNID et obésité
  • Rend la réponse à l'entraînement plus complexe
  • Dans les deux types d'entraînement
  • exercice aigu tolérance au glucose ?
  • ? insulinosensibilité si haute intensité entrnt
  • Lien probable entre
  • ? de l'utilisation du glycogène intramusculaire
  • ? de l'insulinosensibilité

28
  • Chez le DNID obèseL'entraînement doit être
    suffisamment intense

CEPENDANT
La pratique régulière diminue les risques de
survenue du DNID
29
Hypertension
Index de masse corporelle
Helmrich et al., New England J Med, 1991
_______________________Helmrich et al., New Engl
J Med, 1991
30
Activité physique efficace que traitement
préventif contre DNID
Diabetes Prevention Program Research Group, New
England J Med, 2002
31
Adaptations à l'exercice chez l'obèse
  • Problématique surtout liée à l'utilisation des
    substrats au cours de l'exercice
  • Principe de base
  • Faible intensité surtout lipides
  • Haute intensité progressivement hydrates de
    carbone seuls oxydés

32
Utilisation des substrats énergétiques au cours
de l'exercice physique
33
Cycle de Randle
34
Obésité et métabolisme des acides gras dans
muscle squelettique
  • Profondes perturbations, rôle obésité abdominale
    (O.A.)
  • Diffusion dans le muscle facilitée
  • Plus grande disponibilité d'AG dans le sang
  • Diffusion passive fonction du gradient
  • Action d'une protéine de transport
  • Fatty acid translocase (FAT/CD36) 30 de chez
    obèse

35
Oxydation des acides gras
  • Action de la carnitine palmitoyl transferase
    (CPT-1)
  • Régulation de lentrée des AG dans la
    mitochondrie
  • Enzyme limitante de loxydation des acides gras
  • Activité de CPT-1 ? quand obésité abdominale

36
Perez-Martin et al., Diabetes Metabolism. 2001
27(4 Pt 1) 466-74.

200


150

mg/min
100
50
0
Repos
30 Pmax
40 Pmax
50 Pmax
60 Pmax
Groupe en surpoids
Groupe témoin
37
(No Transcript)
38
Conséquences
  • Stockage sous forme de triglycérides Intra
    Musculaires (TGIM)
  • Très augmentées chez obèses OA
  • Fortement corrélé avec insulinorésistance

39
Obésité et oxydation des AG dans muscle
squelettique
  • Réduction de loxydation des lipides
  • Persiste après perte de poids
  • Si obèse et non obèse appariés sur VO2max
  • Plus de différence sur oxydation des lipides
  • Kanaley et al., J. Clin. Invest., 1993, 92
    255-61.
  • Argument en faveur de lutilisation des A.P.S.
  • Même si peu deffets différentiels sur perte de
    poids entre
  • Diète
  • exercice

40
CONCLUSION
  • Profondes altérations métaboliques à lexercice
  • Diabète insulinosensibilité ou régulation
    glycémie
  • Obésité métabolisme des lipides
  • LA.P. peut induire des modifications
    compensatoires
  • Intérêt majeur reconnu
  • Compensation directe (tolér. Glucose, I.S., ox.
    AG)
  • Prévention indirecte éviter obésité ? DNID

41
Pourtant résultats inconstants
  • Méthodologie scientifique ?
  • à priori, non
  • bases physiopathologiques spécifiques ?
  • Individualisation des intensités (évaluation
    métabolique) ?
  • Pourtant, lA.P. ne doit pas être conçue comme
    univoque

42
_____________________________Richter et al.,
Diabetes Care, 1992
43
Pour optimiser.
  • Conditions dune pratique à long terme ?
  • Effets importants mais transitoires
  • Définir des objectifs spécifiques
  • interface effets métaboliques pathologie
    métabolique
  • Individualiser les intensités proposées
  • par rapport aux objectifs spécifiques

44
EPREUVE D EFFORT AVEC ANALYSE DES SUBSTRATS
ENERGETIQUES UTILISES
60 Pmax
50
A jeun
40
30
20
0
3
9
15
21
27
Temps (min.)
Repos
Exercice
Récupération
45
CALCUL DE LUTILISATION DES SUBSTRATS OXYDES
  • Quand QR assimilable à un QR glucido-lipidique
  • Utilisation des équations issues de la
    calorimétrie indirecte
  • CHO (mg/min) 4,585.VCO2 3,2255.VO2
  • Lipides (mg/min) -1,7012.VCO2 1,6946.VO2
  • Intérêt
  • Individualiser lentraînement / réalité
    métabolique deffort

46
Homme de 35 ans, IMC23 kg/m²
DEPENSE CALORIQUE D'EFFORT
47
Femme de 50 ans , IMC29,5kg/m²
48
(No Transcript)
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