CONTROVERSE Les glycopeptides : traitement de r - PowerPoint PPT Presentation

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CONTROVERSE Les glycopeptides : traitement de r

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Title: CONTREVERSE Les glycopeptides : traitement de r f rence des pneumopathies SAMR Author: Marianne Last modified by: Marianne Created Date – PowerPoint PPT presentation

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Title: CONTROVERSE Les glycopeptides : traitement de r


1
CONTROVERSELes glycopeptides traitement de
référence des pneumopathies à SAMR
  • CHU de Grenoble
  • Myriam Casez-Brasseur
  • Marianne Gardellin-Mauris

2
Introduction
  • Pneumopathie 1e infection nosocomiale, concerne
  • 8 28 des patients de ICU.
  • Germe le plus fréquent

Staphylocoque aureus
Fagon. Am J Respir Crit Care Med . 2000
3
Introduction
  • 30 des souches sont SARM en France (60 aux
    Etats Unis)
  • Pneumopathies sous VM associées à 14-47 de
    mortalité
  • ttt adéquat diminution de 8-40 du taux
    mortalité
  • SA 2e cause de ttt inadéquat lors des
    pneumopathie nosocomiale, associé à une
    augmentation de mortalité
  • Rello. Am J Respir Crit Care Med 1997.
  • Kollef MH. Chest. 1999

4
Vancomycine/ Teicoplanine
  • Introduite en thérapeutique dès 1958
  • Inhibe la synthèse du peptidoglycane de la paroi
    bactérienne des gram
  • Bactéricidie temps-dépendante
  • Liaison aux protéines 50-60 pour la vancomycine
    (90 teicoplanine)
  • Diffusion médiocre
  • Demi-vie délimination 5-11h pour la vancomycine
    (45-70h teicoplanine)

5
Définition dun traitement de référence
  • Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
    site
  • Fortement bactéricide
  • Réalisable pour nimporte quel patient
  • Facilement réalisable
  • Le moins coûteux possible
  • Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
    site

6
Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
site ?
  • Découverte de Staphylocoque coagulase -
    résistant dès 1979
  • Découverte de SAMR intermédiaire aux
    glycopeptides
  • Japon, 1996, GISA CMI gt 8-16mg/l
  • Hiramatsu K. J. Antimicrob
    Chemother 1997 40 135-6
  • Découverte de SAMR hétérorésistant aux
    glycopeptides
  • résistance inductible, FR - ttt préalable par
    vancomycine
  • - insuffisance rénale
  • - ttt à doses insuffisantes
  • - forte prévalence de SAMR
  • Découverte de SAMR résistant aux glycopeptides
  • en 2002 aux Etats Unis, GRSA CMIgt 32mg/L
  • Gonzales-Zorm B. The lancet. 2003
    3 66-7

7
Smith TL et al N eng J Med 1999 340493
SARM sensible aux gp
SARM VISA épaississement paroi
8
VRSA, VISA, hVISA, VSSA
Liu C. AAC 2003 47 3040-3045
9
Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
site ?
  • Cette résistance est difficilement détectée
  • une augmentation de 3 fois la CMI une
    augmentation de 2mm de diamètre
  • Joly-Guillou M.L. Réanimation 2004
    13 185-189

10
Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
site ?
  • Pour être actif il faut C tissulaire 4 X CMI
    et ce pour un temps de contact prolongé.
    Nagl M. AAC 1999 43 1932-4
  • Mauvaise diffusion tissulaire

Cplasm/ Ctis 6
11
Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
site ?
  • Concentration au site infecté souvent
    insuffisante
  • Daprès Lamer les concentrations de vancomycine
    dans le LBA augmentent de façon linéaire en
    fonction des C plasmatiques
  • Si objectif x4 CMI dans le sérum et le
    poumon
  • Lamer C. AAC 1993 37 281-6

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Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
site ?
NON
  • Découverte de VRSA, VISA, hVISA et résistance est
    difficilement détectée
  • Mauvaise diffusion tissulaire
  • Concentration au site infecté souvent
    insuffisante
  • échec thérapeutique malgré desCplasm jugées
    efficaces

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Définition dun traitement de référence
  • Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
    site
  • Fortement bactéricide
  • Réalisable pour nimporte quel patient
  • Facilement réalisable
  • Le moins coûteux possible
  • Fortement bactéricide

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Fortement bactéricide ?
  • Vitesse de bactéricidie lente quand administré
    seul
  • Les glycopeptides ont une bactéricidie temps
    dépendant, lente environ 1 semaine

NON
15
Définition dun traitement de référence
  • Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
    site
  • Fortement bactéricide
  • Réalisable pour nimporte quel patient
  • Facilement réalisable
  • Le moins coûteux possible
  • Réalisable pour nimporte quel patient

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Réalisable pour nimporte quel patient ?
  • Effets secondaires non négligeables Thomas
    G.Cantu.CID 1994 18 533-43
  • - red man syndrome secondaire une libération
    dhistamine lors dune administration trop rapide
    de la vancomycine
  • - toxicité rénale 167 cas(20 attribuables)
  • incidence de néphrotoxicité de 5-7 Downs NJ.
    Arch Int Med 1989
  • Rybak MJ. J Antimicrob
    Chemother 1990
  • - toxicité ORL 53 cas (14 attribuables)
  • Risque surtout si vancomycine est associée à
    dautres drogues ototoxiques.
  • - toxicité veineuse nécessité dune VVC

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Réalisable pour nimporte quel patient ?
  • Doses à adapter à la fonction rénale, à EER
  • Élimination rénale à 90, avec une clairance de
    71ml/mn
  • (6-12ml/mn pour la teico)
  • peu éliminée par HD ou HDFVV mais combien ?

18
Réalisable pour nimporte quel patient ?
NON
Toxicités existantes mal appréciées Doses à
adapter si insuffisance rénale et EER Nécessité
dune VVC
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Définition dun traitement de référence
  • Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
    site
  • Fortement bactéricide
  • Réalisable pour nimporte quel patient
  • Facilement réalisable
  • Le moins coûteux possible
  • Facilement réalisable

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Facilement réalisable ?
  • Grande variation interindividuelle et absence de
    corrélation dose administrée/C plasmatique pour
    une même dose administrée
  • exp - Après 1g de vancomycine sur 1h X 2
    /j chez des patients neutropéniques, les
    concentrations vont de 8,9 à 80 mg/l
  • - après un bolus de 500mg puis 2g / j au
    PSE chez des adultes, les concentrations
    résiduelles vont de 7,96 à 43 mg/l
  • Nécessité de dosages répétés pour être réellement
    efficace et non toxique

21
Facilement réalisable ?
NON
Pas de relation dose administrée/
Cplasmatique Nécessité de dosages pour adapter
dose efficace non toxique
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Définition dun traitement de référence
  • Toujours actif sur la bactérie, quelque soit le
    site
  • Fortement bactéricide
  • Réalisable pour nimporte quel patient
  • Facilement réalisable
  • Le moins coûteux possible
  • Le moins coûteux possible

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Le moins cher possible ?
  • Molécule peu chère MAIS
  • administration sur VVC
  • nécessité dhospitalisation (administration au
    PSE en VVC)
  • nécessité des dosages répétés

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Le moins cher possible ?
NON
Coût dune VVC 19 euros le cathéter Coût dun
dosage de vancomycine 20 euros Coût dune durée
dhospitalisation
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Les arguments contre les glycopeptides comme
traitement de référence
  • Mauvaise diffusion tissulaire
  • Concentration au site infecté souvent
    insuffisante
  • Découverte de SAMR intermédiaire,
    hétérorésistant, résistant aux glycopeptides
  • Vitesse de bactéricidie lente
  • Grande variation interindividuelle
  • Effets secondaires non négligeables
  • Administration (hospitalisation, VVC, PSE) et
    monitorage (dosages répétés) onéreux

26
Les alternatives aux glycopeptides pour le ttt
des pneumopathies nosocomiales à SARM
27
Les autres ATB actifs contre le SAMR (non
utilisables en monothérapie)
  • Acide fusidique,fosfomycine
  • Quinolones en France lt 10 des SAMR sensibles
    en bithérapie seulement
  • Rifampicine active sur les germes en croissance
    rapide et en phase quiescente.Active sur 70
    SAMR à lhôpital Bichat Claude Bernard. En
    association avec quinolone ou macrolide ou gp. En
    cas de diminution de sensibilité à la vanco
    association possible avec ampi-sulbactam
  • Aminosides , gentamycine
  • SAMR homogène R à la genta
  • SARM hétérogène S à la genta (R à la tobra)

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ATB actifs sur le SAMR
  • Trimethoprim-sulfamethoxazole (Bactrim)
  • Bonne diffusion
  • Efficacitélt vanco dans un modèle dendocardite
    de Gorgolas et al. AAC 1995
  • Bonne activité in vitro y compris sur les GISA
  • un cas efficace dans une péritonite VISA
  • Smith, N Engl J Med 1999 340
    493-501
  • Ne sélectionne pas de résistance à la vanco
  • PO

29
Quinupristine-dalfopristine (Synercid R)
  • Association de 2 composés
  • Streptogramine B quinupristine 30
  • Streptogramine A dalfopristine 70
  • Composés bactériosatiques mais
  • synergie bactéricide in vitro entre les 2
    composés

30
Quinupristine-Dalfopristine
  • Spectre coques gram
  • 2 phénotypes différents de SAMR
  • SAMR Clindamycine sensible tués par QD in vitro
  • SAMR MLSB (Macrolide-lincosamide-streptogramine)
    résistant seulement inhibés par QD in vitro
  • Mais étude clinique pas de différence sur la
    survie sur 90 patients SAMR traités par QD à
    cause dune intolérance ou échec au ttt
    conventionnel Drew J Antimicrob Chemother 2000
    46 775-84
  • Actif sur les souches de sensibilité diminuée à
    la vanco

31
Quinupristine-Dalfopristine
  • Equivalence à la vanco dans le ttt des PN Fagon.
    Am J Respir Crit Care Med 2000 161 753-62

32
Linézolide (zyvoxid R)
  • Mécanisme daction
  • Nouvelle classe oxazolidinones
  • 100 synthétique pas de résistance naturelle
    préexistante
  • Bloque la synthèse protéique de la bactérie
  • Bactériostatique sur tous les staph

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LINEZOLIDE
  • PHARMACOCINETIQUE
  • Absorption rapide et complète, Tmax 1-2 h
  • 600 mg x 2 / j
  • Pas de dosage nécessaire
  • Diffusion rapide, faible liaison protéique (30)
    facilitant la diffusion tissulaire
  • Bonne diffusion pulmonaire concentration
    liquide de revêtement épithélial (LRE) / plasma
    4,5

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LINEZOLIDENouvelle famille, nouveau mécanisme
daction
  • Spectre Gram

Aérobie Anaérobie
Staphylococcus aureus(SARM,GISA) Staphylococcus coag négative Streptococcus pneumonia (R péniG) Steptococcus pyogenes Streptococcus agalactiae Autres streptocoques (VRE) -Enterococcus faecalis -Enterococcus faecium Bacilles à Gram Clostridium perfringens Clostridium difficile Peptostreptococcus
Mycobactéries
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LINEZOLIDE
  • - Biodisponibilité orale 100
  • diminue DMS comparaison de durée
    dhospitalisation infection à SAMR traité par
    vanco / linézolide LI
    ZPharmacotherapy 2002 22 45-54S
  • Relai per os
  • Moins cher que vanco IV

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LINEZOLIDE dans les pneumonies nosocomiales
  • Modèle de pneumonie hématogène à souche GISA, le
    linézolide comparé à la vanco a permis de réduire
    significativement les comptes bactériens et
    daugmenter la survie
  • Pnp nosocomiales taux déradication SAMR
    comparable Plouffe, Clin Infect Dis
    2000 31 (suppl 4) S144-S9

37
LINEZOLIDE dans les pneumonies nosocomiales
  • Méthodologie
  • 2 études de phase III chez ladulte , randomisées
    , en double aveugle, contrôlées, Zyvoxid vs
    Vancomycine
  • Patients
  • Rubinstein (1) n396 (zyvoxid 203
    vancomycine 193)
  • Wundeink (2) n 623 (zyvoxid 321
    vancomycine 302)
  • Traitement
  • Zyvoxid 600 mg IV x 2 / j /- aztreonam
  • Vancomycine 1 g IV x 2 / j /- aztreonam
  • Durée de ttt 7-21 j

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LINEZOLIDE dans les pneumonies nosocomiales
  • Taux de guérison clinique



86 161
114 168
62 91
111 171
74 142
135 256
71 107
128 245
mITT
Cliniquement évaluables
mITT en intention de traiter modifiée.
aztréonam 1-2 g/8 h si bacille à Gram - documenté
ou suspecté. 1) Rubinstein E et al.CID 2001. 2)
Wunderink RG et al. Clin Ther 2003.
JF Timsit SRLF
39
LINEZOLIDE
  • Étude rétrospective à partir des 2 études
    Rubinstein E et al.CID 2001. / Wunderink RG et
    al. Clin Ther 2003
  • Amélioration de la survie avec le linézolide (80
    vs 63,5) et du taux guérison clinique (59 vs
    35,5)
  • Wunderink. Chest 2003
  • 85 de patients infectés à SAMR et soit
    intolérant ou en échec thérapeutique à la vanco
    sont guéris pas le linézolide
  • Moise PA, program and abstract of the 40th
    interscience conference on antimicrobial agents
    and chemotherapy (Toronto) Washington, DC
    American society for microbiology, 2000)

40
ASSOCIATIONS
  • Lassociation du linézolide avec
  • Gentamicine, rifampicine, acide fusidique est
    indifférente mais permet de limiter lémergence
    de mutants résistants à la rifampicine ou à
    lacide fusidique
  • Fosfomycine, ciprofloxacine, vancomycine est
    antagoniste

41
En somme
  • Vancomycine ttt de référence pour les PN à SAMR
    mais son utilisation excessive mène à la
    résistance
  • Il faut ouvrir larsenal thérapeutique pour
    préserver lefficacité des gp
  • Associations pour les GISA vanco CMX / QD
  • Élargit le spectre empirique
  • Diminue les résistances
  • Cycling prescription en alternance dautres
    molécules que les gp
  • Relai per os avec le zyvoxid pour éviter les ttt
    prolongés
  • Détection labo courbe de bactéricidie in vitro,
    mesure du pouvoir bactéricide du sérum
  • Meilleure prévention infections à SARM

42
  • Et si vous aviez une PN à SARM quel ATB
    choisiriez-vous ?

43
Avenir
  • Daptomycine
  • Glycylcycline
  • Glycopeptide semi-synthétique LY333328 activité
    sur GISA
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