Title: Insuffisance respiratoire chronique
1Insuffisance respiratoire chronique
2Rappel anatomie
3Rappel anatomie
4Rappel anatomie
5Rappel anatomie
6Rappel physiologie
7Rappel physiologie
8Définition
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- Faillite des mécanismes assurant lhématose
- Hypoxémie
- /- Hypercapnie
- CHRONIQUE
- PaO2 lt 60 mmHg à létat stable, à distance dune
poussée aigüe - NB Hypoxémie Hypercapnie Hypoventilation
alvéolaire
9Rappel sur les GDS
10Rappel sur les GDS
?Bicar ? métabolique ? PCO2 ? respiratoire
pH lt 7,38 ? acidose pH gt 7,42 ? alcalose
?Bicar ? métabolique ?PCO2 ? respiratoire
11Rappel sur les GDS
Hypoxémie PO2 lt 80 mmHg Saturation lt 90
reflet de lhypoxémie ou pas saturation de
lhémoglobine en O2
Exemple pH 7,30 / PCO2 55 / B 27 / PO2 50
Acidose respiratoire non compensée hypoxémie
Hypoventilation alvéolaire
12Définition
- Hypoxémie diminution de la PaO2
- Hypoxie diminution O2 au sens cellulaire du
terme - 4 grands mécanismes dhypoxie
- Hypoxémie profonde (ex nsuffisance
respiratoire) - Incapacité cardio-circulatoire à amener le sang
oxygéné aux cellules (ex choc) - Anomalies du transport de lO2 (ex anémie,
intoxication au CO) - Incapacité de la cellule à utiliser lO2 quelle
reçoit (ex intox cyanure)
13Définition
Relation PaO2 / saturation
Alvéole pulmonaire
Cellule
14Physiopathologie
- Incapacité du soufflet thoracique à assurer
une ventilation suffisante - Incapacité de la surface alvéolaire à assurer les
échanges gazeux - Anomalie des rapports ventilation perfusion
O2
AIR
SANG
PCO2
Ventilation
15Conséquences pour lorganisme
- Hypoxémie souffrance tissulaire de tous les
organes - Vasoconstriction hypoxique mécanisme
physiologique dont le but est daméliorer le
rapport ventilation/perfusion - Augmentation des résistances vasculaires et donc
de la pression dans lAP ? HTAP - Augmentation du travail du VD ? Cœur pulmonaire
chronique (CPC) - Polyglobulie hypoxémie stimule la production
dEPO - Rétention hydrosodée liée à lIVD et à des
anomalies de régulation de léquilibre hydrosodé
16Clinique(signes tardifs ? GDS)
- Dyspnée
- Cyanose
- Signes dHTAP et/ou de CPC
17DYSPNEE
- La dyspnée ou essoufflement est définie comme la
perception inconfortable de la respiration. - Ce terme est utilisé pour définir aussi bien une
sensation physiologique (exercice) que le
symptôme d une maladie. - Sa reconnaissance, sa tolérance et son expression
dépendent de la subjectivité, du vécu antérieur
du patient, des émotions et de la psychologie
individuelle.
Plusieurs méthodes pour évaluer une
dyspnée Echelle de Borg, Sadoul, NYHA Echelle
visuelle analogique Questionnaires
18Échelle de Borg
- Dyspnée aiguë
- Échelle simple et reproductible fondée sur les
descriptions verbales de la dyspnée. - Des équivalents chiffrés sont établis pour chaque
palier.
19Échelle visuelle analogique
- Le patient évalue son essoufflement en plaçant le
curseur au niveau souhaité. - La lecture s effectue au dos de la réglette
20Échelle de Sadoul
- Représentation imagée des 5 stades cliniques
21Dyspnée chronique questionnaires
- Index de dyspnée de Mahler
- Évaluation de la dyspnée de base et de ses
changements - Analyse de 3 dimensions relatives à la dyspnée
- La détérioration fonctionnelle
- L importance des tâches accomplies
- L amplitude de l effort
- gtgtgt permet le suivi de la dyspnée chronique
22Dyspnée chronique questionnaires
- Saint-Georges respiratory questionnaire
- Évalue la dyspnée
- suit son évolution
- Analyse son impact sur la qualité de vie
23Cyanose
- Il faut que le taux dHb réduite (non-oxygénée)
dans le sang capillaire soit ? 5 g/dL pour voir
apparaître une cyanose - Elle se recherche essentiellement
- Au niveau des lèvres
- Au niveau des ongles
- Au niveau des lobes des oreilles
24Signes HTAP
- Signes dinsuffisance ventriculaire droite (CPC)
- Oedèmes des MI
- Turgescence jugulaire
- Reflux hépato-jugulaire
- Hépatalgie
- Éclat de B2 au foyer systolique
- Malaise, palpitations, douleurs thoraciques
atypiques
25Etiologies
- Maladie de léchangeur broncho-pulmonaire (le
poumon est malade) - maladies obstructives asthme vielli, BPCO
- maladies restrictives
- Pneumopathies infiltratives diffuses (fibrose,
silicose) - maladies par amputation parenchymateuse
(emphysème, séquelle BK, cyphoscoliose,
pneumonectomie) - maladies artérielles pulmonaires (HTAP primitive,
post-embolique) - Maladie de la pompe incapacité du soufflet
thoracique à assurer une ventilation suffisante
(le poumon est sain) - maladies neuromusculaires (myasthénie, SLA)
- syndrome obésité-hypoventilation
- maladies de léchangeur et de la pompe
ventilatoire - Ex maladie neuromusculaire encombrement ou
atélectasie - Ex surcharge pondérale BPCO
26Examens complémentaires
- Radiographie thoracique /- scanner
- GDS
- EFR
- /- test de marche de 6 minutes
- /- échographie cardiaque (HTAP? Cardiopathie?)
- /- épreuve deffort métabolique
27Poumon normal
28BPCO emphysème
29Fibrose pulmonaire idiopathique
30Cyphoscoliose
31Syndrome Obésité-hypoventilation
32Séquelles BK
33Epreuves Fonctionnelles Respiratoires
34VRI
CV
VT
CPT
VRE
CRF
VR
35courbe débits-volumes
Débit L / sec
DEP
VEMS
Normale Obstruction légère Obstruction
modérée Obstruction sévère
Volume Pulmonaire
CVF
CPT
25
75
100
36Epreuves Fonctionnelles Respiratoires
- Permet de rechercher un trouble ventilatoire
- Trouble ventilatoire obstructif
- Rapport VEMS/CV lt 70 et VEMS lt 80
- Trouble ventilatoire restrictif
- CPT lt 80 et CV lt 80
- Syndrome de distension pulmonaire
- CRF gt 120
- CPT gt 120 et VR gt 120
-
37Traitement
- De la cause si possible
- Oxygènothérapie
- PO2 lt 55 mmHg ou
- 55 lt PO2 lt 60 polyglobulie (Ht gt 45)
- HTAP - CPC
- désaturations
nocturnes
- Ventilation assistée
- Indication si hypoventilation alvéolaire
(hypercapnie) assoçiée
38O2 - modalités pratiques
- à domicile
- deux types de sources
- Le concentrateur (un appareil muni de filtres à
azote qui enrichit loxygène en lappauvrissant
en azote) - pour sortir est muni du petites bouteilles
doxygène gazeux - Le réservoir doxygène liquide à partir duquel le
malade approvisionne, selon ses besoins, un petit
dispositif portable en bandoulière - peut donc être utilisé hors de lappartement pour
faire des courses etc - lO2 est administré au moyen de lunettes nasales
- lhumidification nest pas nécessaire pour les
petits débits qui sont habituellement utilisés (lt
3 l/minute) - les tuyaux doivent avoir une longueur suffisante
pour que le malade puisse vaquer à ses
occupations au domicile sans avoir besoin de se
débrancher.
39- réglage du débit doxygène
- But PaO2 ? de 60 mmHg (sans excéder 75 mmHg)
- on débute en général par des débits faibles (1 à
2 L/min) - loxygène est administré en continu au moins 15
H/24 - chez les malades hypercapniques, il faut se
méfier de na pas faire monter la capnie par un
débit O2 trop fort - cette aggravation de l'hypercapnie résulte de
l'effet Haldane et d'une augmentation de la
ventilation de l'espace mort elle n'est pas la
conséquence comme on le croyait d'un effet
dépresseur central de l'oxygène
40- Prestataires intervenant à domicile.
- LOLDD est prise en charge par lAssurance
Maladie dans le cadre dun forfait rémunéré au
Tarif interministériel des prestations sanitaires
qui est versé au prestataire. - Deux catégories de prestataires
- Des associations fonctionnant sur le principe de
la loi 1901 et nayant pas de but lucratif - Des sociétés commerciales.
concentrateur
réservoir doxygène liquide
41MERCI DE VOTRE ATTENTION