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Title: Pr


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(No Transcript)
2
CHAPITRE V Traction simple / Compression simple
Hautes Etudes dIngénieur 13, rue de Toul 59046
Lille Cedex
Résistance des Matériaux
  • Cours de Tronc Commun

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Introduction
  • Ces deux sollicitations simples sont distinctes
    et un certain nombre de matériaux ont un
    comportement différent en traction et en
    compression (fonte, béton). Cependant, dans les
    deux cas, nous arriverons aux même relations de
    contraintes et de déformations.
  • Dans le repère (Gxyz) lié à la section, traction
    et compression se différencieront par le signe de
    leffort normal N gt 0 traction, N lt 0
    compression.

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I. Hypothèses
  • Le solide est composé dun matériau homogène et
    isotrope,
  • Sa ligne moyenne est rectiligne,
  • La section droite est constante sur toute la
    longueur,
  • La résultante des actions extérieures au c.d.g.
    des sections extrêmes na quune composante
    dirigée selon la ligne moyenne.

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II. Définitions
  • Une poutre est sollicitée à la traction simple
    lorsqu'elle est soumise à deux forces directement
    opposées qui tendent à l'allonger et appliquées
    au c.d.g des sections extrêmes.
  • Dans ce cas, les forces de cohésion se réduisent
    à une composante normale Ngt0.

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II. Définitions
  • Une poutre est sollicitée à la compression simple
    lorsqu'elle est soumise à deux forces directement
    opposées qui tendent à le raccourcir et
    appliquées au c.d.g des sections extrêmes.
  • Dans ce cas, les forces de cohésion se réduisent
    à une composante normale Nlt0.
  • Dans le cas de la compression, si les dimensions
    longitudinales sont trop importantes (/ aux
    dimensions transversales), il y a risque de
    flambement (ou flambage).

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III. Contraintes dans une section droite
  • Pour les deux sollicitations, traction et
    compression, elles s'expriment de la même façon

Chaque élément de surface ?S supporte un effort
de traction ?f parallèle à la ligne moyenne. Il y
a répartition uniforme des contraintes dans la
section droite. Doù 
?  contrainte normale en MPa ou en N/mm2 N 
effort normal en N S  aire de la section droite
en mm2
  • En traction, N gt 0 ? s gt 0.
  • En compression, Nlt0 ? s lt 0.

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IV. Etude des déformations
  • IV.1 Déformations longitudinales
  • On se place dans le domaine élastique (petites
    déformations, réversibles), la loi de Hooke est
    donc valable s E.e
  • Comme nous lavons vu précédemment, e est
    lallongement unitaire et vaut

DL allongement de la poutre (mm) L0 longueur
initiale de la poutre (mm)
Or on a
?  contrainte normale (MPa) N  effort normal en
N S  aire de la section droite en mm2 E module
de Young (MPa)
On obtient donc
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IV. Etude des déformations
  • IV.1 Déformations longitudinales
  • En traction, la poutre sallonge ? DLgt0
  • En compression, la poutre raccourcit ? DLlt0
  • Effet thermique
  • Lorsquune poutre est soumise à une variation
    de température DT, elle subit une dilatation
    thermique DLTh. Celle-ci est de la forme

Avec a coefficient de dilatation thermique
(C-1), Lo longueur initiale de la barre, DT
variation de température (C).
Remarque lorsquune barre est soumise à un
effort normal N et à une variation de température
DT, daprès le principe de superposition, on a
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IV. Etude des déformations
  • Effet thermique
  • Si la poutre est libre de se dilater, la
    variation de longueur se fait sans contrainte.
  • Si la dilatation est empêchée, il y a apparition
    dune contrainte normale de traction ou de
    compression en fonction du signe de DT.

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IV. Etude des déformations
  • IV.2 Déformations transversales
  • Lorsquune poutre sallonge dans la direction
    longitudinale sous leffet de N, on observe une
    contraction dans la direction transversale.

On a
On constate une proportionnalité entre les
déformations transversales et les déformations
longitudinales.
n Coefficient de Poisson (entre 0.1 et 0.5, 0.3
pour les aciers)
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V. Dimensionnement
  • V.1 Condition de résistance
  • Afin de tenir compte dincertitudes concernant
    les charges appliquées au solide, les conditions
    dutilisation ou les caractéristiques mécaniques
    du matériau, on introduit un coefficient de
    sécurité s.
  • Le dimensionnement des pièces mécaniques se fera
    en limitant la valeur de la contrainte normale à
    une valeur notée Rpe (résistance pratique à
    lextension) définie par

On doit ainsi vérifier linéquation
(déquarrissage) suivante
En compression, on doit vérifier
Avec, Rpc la résistance pratique à la compression

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V. Dimensionnement
  • V.2 Condition de déformation
  • Pour des raisons fonctionnelles, il est parfois
    important de limiter lallongement à une valeur
    DLlim. On obtient donc linéquation

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VI. Concentration de contraintes
  • Lorsquune poutre possède une variation brusque
    de sa section, la répartition de la contrainte
    normale nest plus uniforme à proximité de la
    discontinuité de section. Il y a concentration de
    contrainte

La contrainte maximale vaut
Avec Kt coefficient de concentration de
contrainte snom contrainte nominale
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VI. Concentration de contraintes
Remarque Kt est fonction de la forme de la
pièce et de la nature du changement de section.
Les valeurs de Kt sont obtenues expérimentalement
et sont présentées sous forme dabaques.
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VII. Les treillis
  • VII.1 Définitions
  • On appelle treillis (ou système triangulé ou
    structure réticulée) un ensemble déléments
    assemblés les uns aux autres à leurs extrémités
    par des articulations.
  • Ces éléments sont appelés barres.
  • Le point de rencontre des barres dun treillis
    sappelle un nœud.
  • VII.2 Hypothèses
  • Les assemblages sont géométriquement
    invariables.
  • Les forces sont ponctuelles et contenues dans le
    plan de la structure.
  • Le poids des barres est négligé.
  • Les forces agissent aux nœuds qui sont des
    articulations.
  • ? Compte tenu des hypothèses, les barres sont
    soumises soit à de la traction, soit à de la
    compression.

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VII. Les treillis
  • VII.3 Stabilité dun treillis
  • Considérons les deux cas suivants

Un treillis rectangulaire nest pas stable.
3 barres formant un triangle forment une
structure stable qui ne peut saplatir. Le
triangle est donc la cellule de base dun
treillis.
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VII. Les treillis
  • VII.4 Isostatisme dun treillis
  • Les inconnues de notre problème sont les b
    efforts normaux dans les barres et les r
    réactions dappuis.
  • Létude dun treillis se fait par léquilibre de
    chaque nœud. Les équations déquilibre de la
    statique sont au nombre de deux (résultantes sur
    x et sur y, pas déquation de moments puisque les
    barres sont concourantes au nœud). Léquilibre
    des n nœuds du treillis donne donc 2n équations.
  • Soit h, le degré dhyperstatisme du treillis,
    défini de la manière suivante

hbr-2n
Si h0, le treillis est isostatique. Si hgt0, le
treillis est hyperstatique. Si hlt0, le treillis
est hypostatique.
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VII. Les treillis
  • VII.5 Résolution dun treillis
  • Déterminer h le degré dhyperstatisme de la
    structure,
  • Si h0, structure isostatique, on peut la
    résoudre,
  • Calcul des réactions dappuis,
  • Détermination des efforts et de la nature des
    sollicitations dans toutes les barres. On pourra
    employer la méthode des nœuds ou celle de Ritter.
  • On pourra récapituler les résultats dans un
    tableau.

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VII. Les treillis
  • VII.6 Méthode des nœuds
  • On peut résoudre un treillis en procédant
    progressivement, nœud par nœud, cest à dire en
    écrivant léquilibre dun nœud préalablement
    isolé.
  • VII.7 Méthode de Ritter
  • Cette méthode consiste à réaliser une coupe dans
    le treillis qui ne sectionne que trois barres
    dont deux sont concourantes en un point appelé
    point de Ritter. On isole ainsi le treillis en
    deux parties.
  • Il suffit disoler une de ces deux parties et
    dexprimer léquilibre de ce système soumis à
    laction des forces qui le sollicitent
    directement et aux efforts normaux qui naissent
    dans les barres coupées.

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(No Transcript)
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