INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES - PowerPoint PPT Presentation

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INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES

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Title: Aucun titre de diapositive Author: Mme Dziri Last modified by: int moh kassab Created Date: 10/4/2001 1:39:02 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES


1
  • INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES
  • Catherine Dziri
  • Service de Médecine Physique- Réadaptation
    Fonctionnelle
  • Institut M.Kassab d Orthopédie
  • 2010 La Manouba (Tunis)
  • catherine.dziri_at_rns.tn

2
Linsertion/ Lintégration
  • INSERTION SOCIALE  (anglais  Social
    Integration)
  • Cest lobjectif final de la médecine de
    rééducation. Elle peut se définir comme une
    situation déquilibre harmonieux entre la
    personne handicapée ou qui la été et son
    environnement humain et physique.
  • Une différence est faite, à juste titre, par
    certains (B. Lafay), entre la notion dinsertion
    qui est limmersion dans le cadre de vie et celle
    dintégration qui implique des interactions entre
    la personne réintégrée et son cadre de vie.
  • La volonté est de mettre ainsi laccent sur les
    fausses réintégrations dans lesquelles la
    personne est marginalisée et en quelque sorte
     exclue à lintérieur  de son cadre social.
  • Des mots pour le dire, des idées pour agir
  • C. Hamonet, M. de Jouvencel (2005)

3
NOTIONS GENERALES SUR LE HANDICAP
4
CONCEPTS SUR LE HANDICAP
  • CIDIH, puis CIF
  • Classification Internationale du Fonctionnement,
    du Handicap et de la Santé
  • OMS, 2001
  • Classification des composantes de la santé

5
NOUVELLE APPROCHE CIF OMS Déc.2001
PROBLEMES DE SANTE
6
CIF
  • Elle classe les états de santé et les états
    connexes de santé.
  • Elle comporte
  • 1. des composantes du fonctionnement et du
    handicap
  • Composante Organisme
  • Composante Activités et Participation
  • 2. des composantes des facteurs contextuels
  • liste de facteurs environnementaux
  • les facteurs personnels (non intégrés à la CIF,
    car trop de variations socioculturelles)

7
FACTEURS CONTEXTUELS
  • Ils représentent le cadre de vie dune personne
  • Facteurs environnementaux
  • Facteurs personnels (sexe, race, âge, condition
    physique, mode de vie, habitudes, éducation
    reçue, mode dadaptation, origine sociale,
    profession, niveau dinstruction, expérience
    passée et présente, schémas comportementaux,
    traits psychologiques)
  • pouvant avoir un effet sur une personne
    présentant un problème de santé donné ou sur
    létat de la santé ou les états connexes de la
    santé de la personne.

8
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
  • Ils constituent lenvironnement physique, social
    et attitudinal dans lequel les gens vivent et
    mènent leur vie.
  • Les facteurs sont externes à la personne et
    peuvent avoir une influence ou sur
  • la performance de la personne en tant que membre
    de la société
  • sur la capacité de la personne
  • ou sur une fonction organique ou une structure
    anatomique de la personne.

9
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX 2 NIVEAUX DIFFERENTS
  • Niveau individuel
  • Dans lenvironnement personnel immédiat de la
    personne, dont le domicile, le cadre de travail,
    lécole.
  • Caractéristiques physiques et matérielles de
    lenvironnement auxquelles la personne est
    directement confrontée
  • Contacts directs avec les autres personnes
    (famille, connaissances, pairs, étrangers).
  • Niveau sociétal
  • Structures sociales, services, règles de
    conduites ou systèmes, formels ou informels,
    ayant cours dans le milieu ou la culture des
    personnes considérées, et ayant un impact sur
    elles.
  • Comprennent les organismes et les services liés
    au cadre de travail, les activités
    communautaires, les organismes gouvernementaux,
    les services de communication et de transport,
    les réseaux sociaux, les lois et règlementations,
    les attitudes et les idéologies.

10
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX INTERACTION
  • Le handicap se caractérise comme
  • le résultat de la relation complexe entre le
    problème de santé et les facteurs personnels
    dune personne, et des facteurs externes qui
    représentent les circonstances dans lesquelles
    vit cette personne.
  • Ainsi des environnements différents
  • peuvent avoir des un impact très variable sur une
    personne donnée présentant un problème de santé
    donné.

11
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX INTERACTION
  • Un environnement peuplé dobstacles ou dépourvu
    de facilitateurs
  • restreindra la performance.
  • Alors que dautres environnements pourvus de plus
    de facilitateurs
  • permettront daméliorer la performance.
  • La société peut entraver la performance en
  • -créant des obstacles (bâtiments non accessibles)
  • -ne mettant pas en place les facilitateurs
    nécessaires (aides techniques).

12
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
  • Savoir optimiser les facteurs facilitateurs
  • Limiter les obstacles
  • dans la genèse
  • ou en tout cas laggravation du handicap,
  • notamment dans le processus dintégration
    scolaire/professionnelle/sociale.

13
Aspects législatifs en Tunisie
  • 1981 parution de la 1ère loi sur la promotion des
    personnes handicapées
  • Modification et complément en 1989
  • Législation Tunisienne riche ,
  • ( ratification de convention
    internationale, décrets, arrêtés,
  • circulaires)
  • 2005 promulgation de la nouvelle Loi
    dorientation et de protection des personnes
  • handicapées

14
LOI DE 2005
  • C'est une loi globale et exhaustive qui couvre
    tous les aspects de la prévention, de la prise en
    charge et de linsertion.
  • Il s'agit d'une loi à caractère dorientation,
    constituant un cadre idéal pour la concrétisation
    des politiques, des plans, des programmes et des
    mécanismes mis en place par lEtat en matière de
    promotion et de protection des personnes
    porteuses de handicap.
  • Cette loi comprend 13 chapitres et 57 articles.

15
DEFINITION DU HANDICAP
  • La loi adopte une nouvelle définition de la
    personne handicapée  fondée sur lapproche de la
    CIF ou lapproche médico-psycho-sociale tenant
    compte des habitudes de vie, des besoins
    spécifiques et des facteurs personnels et
    environnementaux responsables de la production du
    handicap.
  • On ne parle plus de handicapé mais de personne
    handicapée
  • On retrouve dans la définition les notions de
    limitation des activités et les notions
    dinsertion sociale synonyme de participation
  • DEFINITION
  • toute personne qui a une déficience permanente
    dans les aptitudes et les capacités physiques ou
    mentales ou sensorielles dorigine congénitale ou
    acquise, qui limite son aptitude à accomplir une
    ou plusieurs activités quotidiennes de base,
    personnelles ou sociales et qui réduit les
    chances de son insertion dans la société.

16
Les domaines couverts par la nouvelle Loi La
prévention du handicap Lattribution de la carte
de handicap Laménagement de lenvironnement et
facilitation du déplacement et de la
communication Les prestations sanitaires et la
prise en charge sociale Léducation et la
formation Lemploi La culture,loisirs et
sports Les associations oeuvrant dans le domaine
du handicap Les avantages fiscaux Les procédures
de contrôle dapplication des dispositions de la
Loi Le conseil supérieur de la protection des
personnes handicapées
17
CRITERES DE MESURE DU HANDICAP
  • Nouvelle méthode dévaluation et de mesure du
  • handicap fondée sur la CIF
  • grille tunisienne dévaluation du handicap avec
    un guide dutilisation
  • La commission se base, lors de lexamen des
    dossiers, sur les critères relatifs aux
  • aspects médiaux,
  • fonctionnels,
  • psychologiques,
  • sociaux
  • et économiques
  • laptitude de la personne à la participation aux
    principaux domaines de la vie socioprofessionnelle
    et à son intégration dans la société.

18
Grille dévaluation du handicap
  • Contenu Appréciation de létat fonctionnel et
    conséquences sur lautonomie

Les domaines dactivité ou de participation (25
items) -Communication (5 items) -Mobilité (6
items) -Entretien personnel (6 items) -Vie
domestique (3 items) -Relations et interactions
avec autrui (2 items) -Grands domaines de la vie
(2 items) -Vie communautaire (2 items) -Autres
Degré de sévérité de la limitation dactivité ou
de la restriction de la participation
  • 0 aucune difficulté
  • 1 difficulté légère lenteur, maladresse, gêne
  • 2 difficulté modérée aide technique ou
    médicamenteuse
  • 3 difficulté importante aide humaine partielle
  • 4 difficulté très importante voire
    impossibilité aide humaine totale

19
  • Evaluation du degré du handicap
  • 0-9 Pas de handicap
  • 10-19 Handicap léger
  • 20-59 Handicap moyen
  • gt60 Handicap lourd
  • AVANTAGES ACCORDES PAR LA CARTE DE HANDICAP
  • GRATUITE DES SOINS PUBLICS
  • GRATUITE DES APPAREILLAGES
  • GRATUITE AUX TRANSPORTS TERRESTRE PUBLICS
  • REDUCTION DE 50 AUX TRANSPORTS AERIENS ET
    MARITIME
  • ACCES GRATUIT AUS ESPACES CULTURELS ET SPORTIFS
    PUBLICS
  • ACCES AUX CENTRES SPECIALISES

20
PRINCIPAUX TYPES DE HANDICAPS
21
  • DEFICIENCES A LORIGINE DE HANDICAP (OU DE
    SITUATION DE HANDICAP)
  • Peuvent être
  • dorigine congénitale ou héréditaires
    (correspondant à un groupe de pathologies
    secondaires à une perturbation survenue dans la
    formation de lindividu in utero) lenfant naît
    avec sa pathologie, même si elle nest pas
    toujours patente,
  • dorigine acquise suite à un accident
  • (accidents domestique, de travail, de sport, de
    la voie publique), une maladie ou le simple
    vieillissement.

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DONNEES STATISTIQUES SUR LES PERSONNES
HANDICAPEES EN TUNISIE
  • Tout handicap confondu 151 423 soit 1,5
    population
  • Handicap moteur 42,1
  • Handicap mental 27,7
  • Handicap visuel 13,3
  • Handicap auditif 12,4
  • Handicap divers 04,4

23
DONNEES STATISTIQUES SUR LES CAUSES DU HANDICAP
EN TUNISIE
  • A la naissance 47,8
  • Maladie 38,7
  • Accident de la route 2,5
  • Accident de travail 2
  • Accident domestique 1,9
  • Maladie professionnelle 1
  • Autres 3,7

24
DONNEES STATISTIQUES SUR LES ACCIDENTS DE LA VOIE
PUBLIQUE
  • 11 452 accidents
  • 16 335 blessés
  • 1,5 handicap / an

25
Handicap auditif
26
Classification des surdités
Handicap auditif
  • Les surdités selon le côté de latteinte
  • Les surdités unilatérales peu dimpact sur le
    développement du langage et de la communication.
  • Les surdités bilatérales en fonction du degré
    de perte auditive perturbation /- forte de la
    communication et du développement du langage.

27
Classification des surdités
Handicap auditif
  • II) Les surdités selon le mécanisme
  • Les surdités de transmission Oreille Moyenne
    ou Externe - PTMlt60 db 95 Otite
    séro-muqueuse pas de distorsion acoustique
    bon développement de la production vocale.
  • Les surdités de perception oreille moyenne et
    voies auditives 1/1000 naissance 50 à 60
    sont génétiques distorsion de fréquence et
    damplitude.
  • Mixtes association des deux mécanismes.

28
Classification des surdités
Handicap auditif
  • III) Selon le degré de la déficience auditive (
    BIAP bureau international
  • daudiophonologie)
  • La perte tonale moyenne (PTM) est la somme des
    pertes sur les fréquences 500, 1000,
  • 2000, 4000Hz divisée par 4.
  • Audition normale PTMlt 20 db
  • Déficience auditive légère 21ltPTM lt 40 db
    parole perçue à voix normale mais difficilement
    perçue à voix basse.
  • Déficience auditive moyenne 41ltPTM lt 70 db
    parole perçue si on élève la voix la
    compréhension est meilleure en regardant parler
  • Déficience auditive sévère 71ltPTM lt 90 db
    parole perçue à voix forte près de loreille
  • Déficience auditive profonde 91ltPTMlt119 db
    Seuls les bruits forts sont perçus
  • Déficience auditive totale ou cophose PTM120
    db Rien nest perçu.

29
Classification des surdités
Handicap auditif
  • IV) selon lâge dapparition de la déficience
    auditive
  • Congénitale existe à la naissance
  • Prélinguales apparaissent avant lâge de2- 3 ans.
  • Périlinguales sinstallent entre 2 et 5 ans
  • Postlinguales après 5 à 6 ans la réhabilitation
    va pouvoir se servir dun référentiel langagier
    déjà acquis qui simplifiera la PEC.

30
Classification des surdités
Handicap auditif
  • V) selon le handicap associé
  • Handicap polysensoriel nécessité de la
    réhabilitation rapide de laudition et du langage
  • Handicap associé interférant avec lapprentissage
    du langage encéphalopathie
  • Handicap associé ninterférant pas avec
    lapprentissage du langage tel qu une
    cardiopathie sévère.

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Conséquences des déficiences auditives
Handicap auditif
  • Retentissement sur le langage
  • Surdité congénitale profonde
  • Conscience du monde sonore est absente, langage
    est altéré, absence de compréhension du langage
    oral et laccès à la langue orale est difficile
  • Expression fondée sur des déplacement corporels
    et moteurs mimiques et gestes.
  • Surdité congénitale partielle
  • Conscience du monde sonore est partielle et
    déformée
  • Latteinte du langage est variable.
  • Surdité acquise
  • Perte progressive ou brutale avec le monde sonore
  • Les détériorations du langage vont dépendre de
    lâge, du niveau et des caractères de la surdité
    et des acquisitions antérieures.

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Conséquences des déficiences auditives
Handicap auditif
  • Retentissement sur la voix
  • Variable
  • dans les surdités profondes congénitales pas de
    perception de la voix , pas de contrôle de son
    émission voix altérée, sourde, peu
    timbrée,
  • Retentissement sur larticulation de la parole
  • Formes articulatoires
  • Émission des phonèmes

33
Conséquences des déficiences auditives
Handicap auditif
  • Retentissement sur le comportement
  • Comportement sensori-moteur état de
    vigilance continue,
  • communication par des gestes
  • Comportement affectif Échecs des
    tentatives de communication
  • Abondons de la communication
  • Replis
  • Désintérêt du monde extérieur
  • Colère, violence
  • Sentiment dinsécurité
  • Comportement social
  • Difficulté de saisir les règles qui
    régissent la vie en collectivité doù une
    passivité,
  • une indifférence voire un comportement
    violent,Trouble de lattention
  • Retentissement sur lintelligence de lenfant
  • Même potentialité que le normo-entendant
  • Absence de compréhension et de production de
    langage orale

34
Handicap mental
35
Déficience intellectuelle
Handicap intellectuel
  • Relative aux exigences du milieu social et
    culturel
  • Définition DSM IV trois critères
  • A/ Fonctionnement intellectuel général
    significativement inférieur à la moyenne QIlt70.
  • B/ Déficits concomitants ou altérations du
    fonctionnement adaptatif actuel (C-à-d la
    capacité du sujet à se conformer aux normes
    escomptées à son âge dans son milieu culturel),
    concernant au moins deux des deux secteurs
    suivants communication, autonomie, vie
    domestique, aptitudes sociales et
    interpersonnelles, mise à profit des ressources
    de lenvironnement, responsabilité individuelle,
    utilisation des acquis scolaires, travail,
    loisirs santé et sécurité.
  • C/ Début avant lâge de 18 ans

36
Déficience intellectuelle
Handicap intellectuel
  • Classification en fonction du degré de sévérité
  • DSM IV cinq sous groupes
  • Retard mental léger QI 50 55 à 70
  • Retard mental moyen QI 35-40 à 50-55
  • Retard mental grave QI 20-25 à 35-40
  • Retard mental profond QI lt20-25
  • Retard mental sévérité NS mesure du QI impossible

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Déficience intellectuelle
Handicap intellectuel
  • Classification en fonction du degré de sévérité
  • DSM IV cinq sous groupes
  • Retard mental léger QI 50 55 à 70
  • Retard mental moyen QI 35-40 à 50-55
  • Retard mental grave QI 20-25 à 35-40
  • Retard mental profond QI lt20-25
  • Retard mental sévérité NS mesure du QI impossible

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Déficience intellectuelle
Handicap intellectuel
  • Retard mental léger QI 50 55 à 70
  • Maîtrise suffisante du langage.
  • Autonomie complète pour les besoins quotidiens.
  • Difficulté au niveau des performances scolaires
    en particuliers lapprentissage de la lecture et
    de lécriture.
  • employé à des compétences plus pratiques que
    théoriques
  • Programmes éducatifs adaptés visant à développer
    les facultés et à compenser les déficiences.
  • Retard mental moyen QI 35-40 à 50-55
  • Acquisition de la compréhension et lutilisation
    du langage est retardée et limitée
  • Rudiment de lecture, décriture et de calcul
  • réaliser des tâches pratiques simples
    supervisées par un personnel compétant
  • Indépendant pour AVQ
  • Retard mental grave QI 20-25 à 35-40
  • niveau de performances sont inférieurs au RMM
  • Retard mental profond QI lt20-25
  • limités dans leur capacité à comprendre les
    demandes et les instructions et y répondre.

Certain retard
39
Handicap visuel
40
Définition
Handicap visuel
  • Prendre en compte la fonction visuelle et plus
  • particulièrement lacuité visuelle et le champs
  • visuel.
  • Acuité visuelle correspond au pouvoir
  • séparateur de lœil.
  • Champs visuel portion de lespace perçue
  • par un œil immobile fixant droit devant lui.

41
Selon l OMS
Handicap visuel
Classification
Définition
  • La malvoyance est définie par une acuité visuelle
  • binoculaire corrigée inférieure à 4/10 et
    supérieure ou
  • égale à 1/50 avec un champ visuel à 20.
  • La cécité légale correspond à une acuité visuelle
  • inférieure à 1/50 (compte les doigts à 1mètre)
    et un champs visuel réduit à 10.
  • La malvoyance
  • 1 degré 1/10 lt AV lt 3/10 minime
  • 2 degré 1/20 lt AV lt 1/10 modérée
  • 3 degré 1/50 lt AV lt 1/20 majeure
  • La cécité
  • 4 degré Perception lumineuse (PL) lt AV lt 1/50
  • 5 degré PL (ne perçoit pas la lumière)

42
Dépistage du handicap visuel
Handicap visuel
  • Premier élément de la prévention
  • Premier examen à la naissance moindre anomalie
    oculaire
  • Examen au jardin denfant mesure de lAV
  • Début de la scolarité mesure de lAV
  • Scolarité (6ème - 9ème Bac 1ère année
    université)
  • Milieu professionnel visite dembauche ( AV CV
    - Vision des couleurs) / visite périodique /
    45 ans mesure de la Tension oculaire (glaucome
    2ème cause de cécité en Tunisie)
  • Campagne de dépistage de masse MSP- OMS UNA
  • - Maladie chronique diabète (3ème cause de
    cécité en Tunisie)
  • - Certificat pour le permis de conduire AV CV et
    VC
  • - Autre occasion de visite médicale ne pas
    oublier les yeux

43
Handicap moteur
44
Handicap congénital
  • Troubles neuro-orthopédiques pied bot varus
    équin (PBVE), luxation congénitale de hanche
  • Dysplasies osseuses, Maladie de Lobstein
  • Syndrome de Marfan
  • (maladie du collagène
  • morphotype longiligne, maigre,
  • troubles neuro-orthopédiques
  • pieds et rachis, insuffisance
  • aortique)
  • Insuffisance motrice cérébrale
  • - séquelles de souffrance en périnatal
    (problème pendant la grossesse, lors de
    laccouchement, les 1ers jours de vie)
  • - facteurs de risque
  • - divers tableaux hémiplégie, diplégie,
    tétraplégie, spasticité, dystonie, athétose.
  • IMC QI normal
  • IMOC ou encéphalopathe QI atteint
  • Prématurité
  • troubles neurovisuels, troubles dans la
    scolarité ultérieure

45
Handicap congénital
  • Encéphalopathies
  • métaboliques
  • Trisomie 21
  • Déficience motrice mentale.
  • Affections neurologiques hérédodégénératives
  • maladie de Friedreich
  • Torticolis musculaire
  • congénital
  • Neurofibromatose (tumeurs diffuses cutanées
     taches café au lait , tumeurs
    neurologiques,scoliose,anomalies des pieds, )
  • Affections neuro-musculaires (déficience motrice
    déficience respiratoire, voire cardiaque)
  • myopathies, amyotrophies spinales
  • progressive, myopathie fascio-scapulo-humérale

46
Handicap congénital
  • Dysraphismes,
  • Spina bifida paralytique (déficience motrice,
    troubles sensitifs, neuro-orthopédiques,
  • vésicosphinctériens
  • et anorectaux)
  • Syndrome athrogrypposique
  • raideurs articulaires plus ou moins diffuses
    et importantes, au maximum  poupée de bois .
  • Amputation congénitale de membre

47
ASSOCIATIONS PARFOIS
  • Déficiences variables Syndromes polymalformatifs
  • Déficiences motrices
  • Troubles sensitifs
  • Troubles sensoriels vision, audition, équilibre
  • Déficiences mentales
  • Troubles du comportement
  • Prédominance / Associations variables
  • Polyhandicap / Surhandicap

48
Déficience motrice acquise par accidents
  • Traumatisme crânien (déficience motrice variable,
    troubles neuro-psychologiques méconnus)
  • Blessés vertébro-médullairestétra- ou
    para-plégiques (déficiences sensitivomotrices
  • vésicosphinctériennes)
  • Polytraumatisme

Autres Fractures complexes de membres Amputations
de membre(s) Brûlures étendues Plaies
complexes
49
Déficience motrice acquise par maladies (1)
  • Infections ostéo-articulaires (ostéomyélite)
  • Rhumatismes inflammatoires
  • de lenfant arthrite chronique juvénile
  • de ladulte polyarthrite rhumatoïde (femme),
    spondylarthrite ankylosante
  • (homme)
  • Rhumatismes inflammatoires arthrose

Affections neurologiques Hémiplégie Coma Sclérose
en plaques Séquelles de poliomyélite antérieure
aiguë Neuropathies
50
Déficience motrice acquise par maladies (2)
  • Maladies métaboliques
  • Diabète
  • (Neuropathies, artériopathies, pied diabétique)
  • Affections cardio-vasculaires
  • Affections pulmonaires
  • Insuffisance rénale chronique
  • Déficience motrice acquise par vieillissement
  • Vieillissement des divers appareils
  • (squelette, muscles, tendons, cœur, poumons,
    nerfs, systèmes sensoriels)
  • Diminution des performances globales,
    troubles de la posture, troubles de
    léquilibre,

51
Prise en charge médicale de la personne handicapéé
  • Coordination interdisciplinaire
  • Application des mesures pour
  • Prévenir - Réduire
  • les conséquences depuis le début de l affection
    jusqu à la réinsertion
  • (et même surveiller la qualité de la réinsertion)

52
Objectifs de la prise en charge (1)
  • Devra faire en sorte de maintenir un état général
    et fonctionnel optimal aux sujets atteints
    daffections invalidantes souvent évolutives afin
    de leur faire bénéficier le jour venu des
    traitements complémentaires, voire de nouvelles
    thérapeutiques.
  • Souci de qualité de vie et de confort
  • Éthique de la personne handicapée

53
Objectifs de la prise en charge (2)
  • si manifestations néonatales
  • Favoriser le développement psycho-moteur (
    enfant normal du même âge)
  • Prise en charge de lenfant et de sa famille
  • -à poursuivre avec la croissance de lenfant
  • car même si la maladie en cause nest pas
    évolutive par elle-même, risque daggravation
    fonctionnelle avec la croissance
  • -travail dacceptation si handicap acquis.

54
Objectifs de la prise en charge (3)
  • Toujours tenir compte du rapport bénéfices /
    contraintes
  • Ne pas négliger les désirs / aptitudes de la
    personne handicapée
  • Favoriser linsertion familiale, sociale,
    éducative
  • Donner le plus de chances dans cette optique

55
COORDINATION DES SOINS
  • En institution interne/ externe
  • En secteur libéral
  • Relations avec d autres
  • - Médecins, para-médicaux, éducateurs
  • Intermédiaires d insertion
  • Unités régionale de réhabilitation,

56
Evaluation la plus globale possible
  • Intellectuel, sensoriel, moteur
  • Capacités fonctionnelles
  • Environnement
  • Appareillage
  • Pour orienter au mieux la prise en charge
    interdisciplinaire pour la scolarisation /
    formation

57
SCOLARISATION DES ENFANTS HANDICAPES
58
SOURCES DINSPIRATION FRANçAISE
59
  • ÉLÉMENTS À PRENDRE EN COMPTE
  • POUR LE PROJET DINTÉGRATION SCOLAIRE
  • Des collaborations à instaurer
  • 1.1. Avec les professionnels chargés du soin, de
    la rééducation
  • et de léducation spécialisée
  • 1.2. Avec les enseignants spécialisés chargés du
    soutien
  • à lintégration
  • 1.3. Avec les auxiliaires dintégration et les
    aides-éducateurs
  • 1.4. Avec les autres acteurs du projet
  • 2. Des aménagements à prévoir
  • 2.1. Les transports
  • 2.2. Les déplacements au sein de létablissement
  • 2.3. Linstallation dans la classe
  • 2.4. Le matériel utilisé
  • 2.5. Le temps de travail scolaire
  • 2.6. Lévaluation
  • 3. Le recours à linformatique
  • 3.1. L'informatique pour faciliter l'autonomie de
    l'élève
  • 3.2. L'informatique pour préparer des documents

60
  • DES COLLABORATIONS À INSTAURER
  • 1.1. Avec les professionnels chargés du soin, de
    la rééducation et de léducation spécialisée
  • Médecins spécialistes ou généralistes,
    kinésithérapeutes, ergothérapeutes,
  • orthophonistes, orthoptistes, psychomotriciens,
    éducateurs spécialisés et psychologues peuvent
    intervenir auprès de lenfant ou de ladolescent,
    dans divers cadres (centres HU, URR, libéral,).
  • Ils participent à une réflexion pour un meilleur
    accueil, proposent des adaptations et
    aménagements appropriés, contribuent à déterminer
    les priorités du projet, évaluer les contraintes
    et ressources engendrées par les incapacités et
    les compétences de lenfant ou de ladolescent.
  • Ils sont soumis aux exigences du secret
    professionnel.
  • 1.2. Avec les enseignants spécialisés chargés du
    soutien à lintégration
  • - dinformer sur les conséquences du handicap
    dans la scolarité de lélève ainsi que dans sa
    vie quotidienne et sociale
  • - dapporter des conseils dordre pratique
    concernant laménagement des locaux, la place de
    lélève dans la classe par rapport aux
    différentes sources dinformations, des aides
    techniques, des adaptations de documents de
    travail
  • - de proposer des aménagements dans les tâches et
    les rythmes
  • - de promouvoir des adaptations pédagogiques
  • - dexercer des actions de soutien, dordre
    méthodologique ou dans des domaines
    dapprentissage en particulier
  • - de conseiller quant à lattitude éducative à
    construire vis-à-vis du jeune et de sa famille
  • - de participer activement à lélaboration du
    projet individualisé de lélève
  • - de favoriser les échanges dinformations et de
    réflexions entre les différents professionnels
    intervenant auprès de lélève, ainsi que la
    coordination de leurs actions.

61
  • DES COLLABORATIONS À INSTAURER
  • 1.3. Avec les auxiliaires dintégration et les
    aides-éducateurs
  • -Les auxiliaires dintégration, (auxiliaires de
    vie) recrutés par des associations ou des
    collectivités locales, interviennent lorsquune
    aide humaine est nécessaire pour accomplir
    certains gestes de la vie quotidienne
    (déplacements, prise de notes, transfert aux
    toilettes).
  • Lauxiliaire dintégration scolaire accompagne et
    aide lélève dans les activités scolaires et
    péri-scolaires. Il contribue à favoriser sa
    socialisation et son autonomie et veille à ce
    quil bénéficie de conditions optimales de
    confort et de sécurité pour étudier.
  • Il agit en complémentarité et en coopération avec
    tous les autres intervenants.
  • Sa place est délicate (ne pas faire écran entre
    lenfant ou ladolescent
  • et ses camarades ainsi que ses enseignants, ni
    faire à sa place,
  • mais apporter le soutien nécessaire et
    suffisant).
  • -Les aides-éducateurs, recrutés par léducation
    nationale dans le cadre des contrats
    emploi-jeune, peuvent se voir confier laide à
    lintégration scolaire, individuelle ou
    collective, des élèves présentant une déficience
    motrice. Leur mission de soutien peut se
    prolonger au-delà du temps scolaire, durant les
    interclasses, les repas, les sorties et les
    activités péri-scolaires.
  • Certains ou adolescents présentant une déficience
    motrice nont besoin dune tierce personne que de
    façon ponctuelle ou limitée à certaines tâches.

62
  • DES COLLABORATIONS À INSTAURER
  • 1.4. Avec les autres acteurs du projet
  • -Tous les élèves sont encouragés à accueillir
    celui qui est atteint dune déficience motrice.
    Les relations de réciprocité et de solidarité
    quils entretiennent avec lui constituent une
    situation concrète dexercice de leur
    citoyenneté. Loin dêtre lésés par la présence de
    cet élève, ils peuvent au contraire bénéficier de
    certains aménagements pédagogiques introduits
    dans la classe en faveur de leur camarade.
  • -Les parents de lenfant intégré, mais aussi la
    fratrie
  • -Ne pas négliger les autres parents délèves.

63
  • 2. DES AMÉNAGEMENTS À PRÉVOIR
  • 2.1. Les transports
  • laccès aux moyens de transport collectifs, à
    privilégier à chaque fois que possible
  • lutilisation, individuelle ou collective, de
    véhicules aménagés
  • le transport par les parents.
  • Il sagit, autant que possible, dassurer la
    fiabilité et la régularité du transport et
    déviter une fatigue supplémentaire.
  • 2.2. Les déplacements au sein de létablissement
  • Les aménagements nécessaires sont souvent
    réalisables (transfert de la salle de classe où
    est inscrit lenfant au rez-de-chaussée,
    installation dun plan incliné)
  • Ces aménagements doivent être anticipés
    suffisamment tôt pour que le passage dun
    établissement à un autre seffectue au mieux.
  • Les locaux communs et les salles spécialisées
    doivent être accessibles.
  • Les solutions seront mises en œuvre au cas par
    cas, dans le respect des règles de sécurité.
  • Pour les toilettes, un local adapté doit être
    prévu, avec une barre dappui, une porte battante
    et un interrupteur accessible.
  • Le recours à une aide humaine sera envisagé si
    besoin.
  • Parfois le transport du matériel scolaire dune
    salle de classe à une autre, ou du domicile à
    lécole, ainsi que le rangement du cartable
    peuvent se révéler difficiles ou impossibles.
    Laide dun camarade ou dun auxiliaire
    dintégration scolaire, lacquisition dun double
    jeu de livres, le recours à un stockage de
    données sur disquette peuvent constituer des
    solutions parmi dautres.

64
  • 2. DES AMÉNAGEMENTS À PRÉVOIR
  • 2.3. Linstallation dans la classe
  • La situation de lélève dans lespace de la
    classe
  • Lélève doit pouvoir se trouver face au tableau -
    même en chariot plat ou en fauteuil , non isolé
    de ses camarades, et pouvoir solliciter
    facilement lenseignant.
  • Ces contraintes devront être conciliées avec
    celles qui résultent de la présence daides
    techniques à lécriture - tables adaptées,
    ordinateurs.
  • Dans le cadre des travaux en petits groupes, la
    situation de lélève est envisagée de manière à
    favoriser les échanges avec les pairs.
  • Le poste de travail
  • La collaboration avec un ergothérapeute permettra
    daménager au mieux le poste de travail de
    lélève. Une bonne installation, essentielle au
    confort, a des conséquences sur les performances
    scolaires et dépend parfois dun détail
    (hauteur et inclinaison du plan de travail,
    réglage de lappui-tête).
  • Les adaptations impliquent certaines
    modifications
  • dans lactivité de lélève, quil faut accepter,
    prévoir et organiser.
  • 2.4. Le matériel utilisé
  • Des tables réglables en hauteur et en
    inclinaison,
  • Des chaises adaptées
  • Une grande variété de petits matériels
    stylo-pointe adapté,
  • surligneurs, règle lestée avec un anti-dérapant,
    etc.

65
2. DES AMÉNAGEMENTS À PRÉVOIR 2.5. Le temps de
travail scolaire Difficultés de gestion du temps
(aléas de la santé de ces enfants, soins et les
séances de rééducation ) accrues par les
difficultés motrices qui entraînent souvent une
grande lenteur de réalisation dans les tâches
scolaires Prévoir des aménagements ponctuels ou
des dispositions permanentes pour adapter les
tâches et les rythmes aux possibilités de
lélève. 2.6. Lévaluation Lévaluation lors
des contrôles et au quotidien Les résultats
scolaires ne doivent pas être appréciés de façon
trop bienveillante (si surestimés, ne permettent
pas de continuer des études au niveau espéré, la
déception de lélève et de sa famille risque
dêtre grande). Un temps supplémentaire, une
tâche qui exige un temps de réalisation moindre,
une aide matérielle ou humaine sont des
conditions qui doivent être accordées si besoin.
Laménagement des examens Des dispositions
particulières sont prévues pour permettre aux
élèves handicapés de se présenter à tous les
examens dans des conditions aménagées aide
dune tierce-personne, augmentation dun tiers du
temps des épreuves, utilisation dun matériel
spécialisé.
66
3. LE RECOURS À LINFORMATIQUE 3.1.
L'informatique pour faciliter l'autonomie de
l'élève Pour un élève présentant une déficience
motrice, l'informatique est un outil qui savère
souvent indispensable à son intégration scolaire
et qui peut être utilisé tant à lécole quà la
maison communication écrite, dessin, échange
dinformations. Il convient donc de mettre à sa
disposition un ordinateur, à chaque fois quil
est nécessaire, et détablir ou de maintenir une
continuité déquipement entre les outils de
lécole et les outils de la maison afin de
préserver la cohérence des aides
technologiques. Selon son déficit moteur, lélève
peut avoir besoin - dun substitut à la souris
adapté à ses difficultés motrices pointage par
boule de commande - trackball , manette joystick
, dispositif de pointage à la tête, pointage au
clavier - dun dispositif de saisie adapté
clavier muni de guide-doigts, claviers modulaires
grands ou petits, clavier spécialisé.
67
  • 3. LE RECOURS À LINFORMATIQUE
  • 3.2. L'informatique pour préparer des documents
    pédagogiques adaptés
  • Lenseignant trouvera deux intérêts principaux au
    recours à lordinateur
  • accroître lautonomie de lélève, et donc son
    efficience,
  • et lui préparer des documents pédagogiques
    adaptés.
  • Ces intérêts sont ici recherchés pour les élèves
    présentant une déficience motrice, mais ils
    peuvent concerner tous les autres.

68
4. LÉLABORATION DU PROJET INDIVIDUEL
DINTÉGRATION Le projet individuel organise la
scolarité de lélève. Il est individuel càd
qu'il prend en compte les potentialités et
difficultés de chaque enfant ou adolescent au
regard des ressources et contraintes de
l'établissement qui l'accueille. Il est
lobjet dune concertation. Ce ne sont pas
seulement l'élève et l'enseignant qui sont
concernés. Pour prendre en compte les
besoins spécifiques de lélève, tous les
partenaires contribuent, dans le respect des
rôles des uns et des autres, à la cohérence des
interventions pédagogiques, éducatives et
thérapeutiques. Il est évolutif càd quil
convient de lévaluer et de le réviser régulièreme
nt. Il sinscrit dans la continuité ce qui
permet danticiper lavenir de lélève au-delà de
létablissement scolaire daccueil
intervention chirurgicale, école à domicile,
orientation en milieu spécialisé,
orientation professionnelle
69
5. ADAPTATION DE LENSEIGNEMENT Pour certains
élèves, les problèmes moteurs vont se manifester
à chaque fois quil leur faudra témoigner
dhabileté gestuelle, ce qui paraît évident pour
des élèves au handicap visible, tels les jeunes
atteints de paralysie des membres supérieurs,
mais ce qui lest moins pour ceux dont
lapparence normale masque des troubles
dyspraxiques. Ces troubles se manifestent, en
maternelle, par une maladresse dans les jeux de
cubes, légos, puzzles et lors des activités de
découpage, pliage, collage Ils continueront
plus tard de sexprimer lors de
lutilisation dobjets usuels en classe, pour
effectuer un schéma, etc. En géométrie, certains
élèves rencontreront des difficultés pour
tracer et construire des figures. Beaucoup
denfants IMC peinent à dessiner des figures
géométriques complexes en raison des capacités de
motricité fine requises pour utiliser les outils
mathématiques adéquats (règles, équerres, compas
etc.).
70
5. ADAPTATION DE LENSEIGNEMENT Cest lavis du
médecin qui est déterminant pour savoir quelles
sont les précautions à prendre pour la pratique
dEducation Physique Sportive - le respect
dune posture particulière - lattention à une
température (de lair ambiant ou de leau dune
piscine) trop froide, qui accentuerait
l'hypertonie musculaire denfants IMC et qui
serait contre-indiquée pour des sujets myopathes
ou bien encore pour des élèves paraplégiques ou
tétraplégiques, dont la thermorégulation est
défectueuse - la répétition, à éviter,
dexercices de force chez les jeunes
IMC spastiques, - la vigilance à légard délèves
susceptibles d'avoir des troubles
épileptiques lors des activités pouvant présenter
un risque en cas de crise (en natation par
exemple) - le niveau autorisé de sollicitation
musculaire pour ceux qui sont atteints dune
maladie neuromusculaire - la fatigabilité des
élèves atteints de maladie neuromusculaire ou
de ceux dont la moelle épinière est lésée à un
niveau neurologique élevé - le risque
d'escarres pour les élèves paraplégiques ou
tétraplégiques. - lattention à ce que les
enfants ou adolescents qui sont
incontinents aient effectué une miction avant de
fournir des efforts.
71
COMMENT COORDONNER LA SCOLARITÉ ET LES SOINS
? L'enfant ou l'adolescent handicapé présente,
comme tous les enfants et tous les adolescents,
des besoins d'éducation et d'apprentissage. La
scolarisation, sous les diverses formes
possibles, apporte des réponses adaptées. Cependan
t, l'élève handicapé exprime souvent des besoins
plus spécifiques, liés à son handicap besoins
de soins, de rééducations et de soutiens
spécialisés qui doivent être dispensés par des
personnels qualifiés. Dans les établissements
spécialisés, on trouve, en plus des enseignants,
des équipes médicales,paramédicales et éducatives
qui apportent, sur place, à chaque enfant, dans
le cadre de son projet individualisé, les actions
qui lui permettent de réduire les effets de sa
déficience ou de lui apporter des moyens de la
compenser, au moins partiellement. Lorsque
l'enfant est intégré dans une école, un collège
ou un lycée, il est indispensable que ces soins
et ces rééducations puissent également être
assurés. On essaiera de les inclure dans l'emploi
du temps scolaire chaque fois que possible, de
façon à permettre que l'enfant ou l'adolescent
puisse, comme les autres, en dehors des heures de
classe, avoir une vie familiale et des activités
de loisir. Pour que cela soit possible, il est
nécessaire que tous les professionnels concernés
(équipe enseignante et équipe soignante) se
connaissent, se rencontrent régulièrement de
façon à mettre au point un projet sur mesure,
adapté à la situation de l'élève et dans le
respect des contraintes propres aux uns et aux
autres telle est la définition du "projet
d'intégration individualisé" que l'équipe
éducative met en place avec la famille et ajuste
en fonction des évolutions constatées.
72
Intégration scolaire ou éducation spéciale
? La loi reconnaît à tous les enfants handicapés
le droit à une éducation scolaire, quelles que
soient la nature ou la gravité de leur
handicap. L'intégration individuelle dans une
classe ordinaire doit être recherchée
prioritairement. Qu'elle soit réalisée à temps
plein ou à temps partiel, elle passe par une
adaptation des conditions d'accueil dans le cadre
d'un projet individualisé permettant de prendre
en compte les besoins éducatifs particuliers à
chaque élève handicapé. En complément de la
scolarité, l'intervention d'une équipe
spécialisée d'un service d'éducation spéciale et
de soins à domicile est souvent
souhaitable. Mais, lorsque les exigences d'une
telle intégration individuelle sont trop
contraignantes pour l'enfant ou quand
l'établissement scolaire se trouve dans
l'incapacité avérée de mettre en place ce projet
individuel, l'élève peut être admis dans une
classe d'intégration scolaire à l'école primaire,
ou dans une unité pédagogique d'intégration qui
accueille, en collège et lycée de petits groupes
d'adolescents handicapés présentant des
déficiences sensorielles ou motrices ou des
troubles importants des fonctions cognitives.
73
Intégration scolaire ou éducation spéciale
? Dans tous les cas où la situation de l'enfant
ou de l'adolescent exige des soins importants,
c'est l'orientation vers un établissement
médico-social qui permet de lui offrir une prise
en charge scolaire, éducative et thérapeutique
équilibrée. Une telle décision ne peut être prise
quà partir d'une évaluation très précise des
besoins de l'enfant. Place des associations. On
s'efforce, chaque fois que c'est possible, de
trouver des formules souples, mixtes et
évolutives qui permettent de concilier au mieux
la scolarité et les soins. Dans tous les cas,
l'objectif est de favoriser l'autonomie de
l'enfant handicapé et de préparer son insertion
dans la société.
Scolarisation
Si possible dans un établissement public
normal Sinon dans un établissement
médico-socio-éducatif adapté, en attendant la
véritable intégration pour tous.
74
Scolarisation
  • A débuté en 2003
  • Actuellement 200 écoles dintégration
  • Formation des enseignants, nombre
    délèves/classe, adaptation de lenvironnement
  • handicapés mentaux
  • En cours dévaluation

75
DIFFICULTES PRATIQUES (1)
  • Persistantes pour lintégration scolaire en
    milieu ordinaire de lenfant handicapé moteur
    malgré toutes les réalisations effectuées
  • Aménagement à compléter de certaines écoles
  • Formation / accompagnement des enseignants
  • Diminution du nombre délèves/classe daccueil
  • Sensibilisation

76
DIFFICULTES PRATIQUES (2)
  • Agir sur les mentalités (enquête par
    questionnaire en 2003 de parents)
  • Adapter les emplois du temps
  • Assurer réellement le 1/3 de temps supplémentaire
    lors des évaluations
  • Vérifier laccessibilité des classes, la mobilité
    au sein de lécole et la capacité dutiliser les
    outils scolaires
  • Problèmes de transport

77
DIFFICULTES PRATIQUES(3)
  • Beaucoup de témoignages enfants/parents
  • Problème du regard des autres, rejet, pseudo
    intégration (simple insertion)
  • Retentissement psychologique
  • Abandons scolaires
  • Dépressions, parfois même passages à lacte (
    adolescence)
  • Demande de retourner vers des centres spécialisés

78
FORMATION PROFESSIONNELLE
79
Formation professionnelle
  • Centres ordinaires
  • Centres spécialisés
  • Centre de réadaptation professionnelle des
    handicapés moteurs et accidentés de la vie
  • Associations

80
ASSOCIATIONS
  • Pour la scolarisation des enfants handicapés
  • Pour la formation des personnes handicapées
  • Pour l emploi des personnes handicapées
  • Pour la réadaptation / la réinsertion
  • Pour les soins à domicile

81
ASSOCIATIONS
  • Les associations travaillant dans le domaine du
    handicap en Tunisie assurent un rôle important
    dans la prise en charge, la protection et la
    réhabilitation de ces bénéficiaires. Elles sont
    en effet un partenaire effectif dans la
    réalisation de la politique nationale de
    protection des personnes handicapées.
  • Le nombre des associations de réhabilitation et
    réadaptation des personnes handicapés sélève à
    59 associations en 2005 disposant dun réseau de
    250 centres qui assurent des services pour
    différents types de handicap (mental, auditif,
    visuel, moteur et polyhandicapé) à côté dautres
    associations qui sont spécialisées dans les
    domaines de la formation, lemploi, le sport et
    la culture des personnes handicapées.

82
MISSIONS DES ASSOCIATIONS
  • assurer de léducation spéciale, de la formation
    professionnelle et de la réhabilitation,
  • créer des ateliers protégés sous forme dunités
    de production afin dassurer lacquisition de
    performances et de compétences pour les personnes
    handicapées ce qui facilitera leur intégration
    professionnelle. Plus de 60 spécialités existent
    artisanat, menuiserie, mosaïque, bureautique,
    informatique, agriculture, infographie,
    arabesque, etc.
  • contribuer à lemploi des personnes handicapées
    et les accompagner pendant le travail en leur
    offrant laide nécessaire pour sintégrer dans le
    milieu professionnel ,
  • assurer la prise en charge nécessaire pour les
    personnes ayant un grand handicap et vivant à
    domicile,
  • contribuer à assurer lintégration des personnes
    handicapées dans la vie culturelle, sportive, les
    loisirs.
  • participer à l'information, à la sensibilisation
    et à l'éducation des parents en matière de
    prévention du handicap.

83
CENTRES ETATIQUES
  • Centre de Réadaptation Professionnelle des
    Handicapés Moteurs et des Accidentés de la Vie à
    LA MANOUBA
  •          Site web  www.rehabilitation_
    handicap.nat
  • E mail  CRPHMAV2_at_ Email.ati.tn
  • INSTITUT DE PROMOTION DES HANDICAPES  ( IPH )
  • Linstitut de promotion des handicapés ( IPH )
    est chargé de la formation universitaire et du
    recyclage des éducateurs spécialisés dans
    léducation et la réhabilitation des personnes
    handicapées. Ces éducateurs sont recrutés ou mis
    à la disposition des associations pour assurer la
    prise en charge des enfants handicapés inscrits
    dans centres relevant des aux associations.De
    même que lIPH est chargé de linspection et de
    lassistance pédagogique de tous les centres
    spécialisés de la Tunisie. LIPH assure par
    ailleurs la prise en charge des enfants
    handicapés mentaux légers et moyen au sein dune
    unité appelé   LA VOLONTE  
  • E mail Directeur.iph_at_iph.org.tn
  • CENTRE SOCIO-EDUCATIF  SNED  -SIDI THABET
  • COMPLEXE SANITAIRE ET EDUCATIF POUR LES
    INSUFFISANTS MOTEURS A NABEUL
  • CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DES
    HANDICAPES SOURDS A KSAR HELLAL
  • ECOLE PRIMAIRE DES AVEUGLES   ENNOUR  à Bir
    Kassaa
  • ECOLE PRIMAIRE DES AVEUGLES  ENNOUR à Gabès (
    enseignement de base )
  • INSTITUT DE LAVEUGLE A SOUSSE
  • CENTRE NATIONAL DINFORMATIQUE POUR ENFANTS
    HANDICAPES-www.cnipe.nat.tn

84
DIFFICULTES PRATIQUES
  • Moyens socio-économiques limités
  • Structures de proximité insuffisantes
  • Problèmes daccessibilité
  • Prise en charge au long cours, implication de la
    structure familiale,  épuisement 
  • Faible niveau éducationnel, faible intégration
    scolaire effective

85
PERSPECTIVES D AVENIR
  • Œuvrer pour une meilleure prévention du handicap
    congénital, mais aussi acquis.
  • Favoriser toutes les étapes de la prise en charge
    intégration effective et poursuivie.

86
PERSPECTIVES
  • Veiller à trouver des solutions au cas/cas, en
    étant à lécoute de la personne handicapée et de
    sa famille
  • Accompagnement
  • Application des recommandations prévues par la
    loi (accessibilité, scolarité, emploi)
  • Éviter les situations déchec
  • Assurer la qualité de vie, la joie de vivre et
    léthique de la personne handicapée.
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